Selon une récente étude parue dans le journal Cephalalgia, les éclairs ne feraient pas que déchirer le ciel d'un rayon lumineux, ils augmenteraient également le nombre de céphalées et de migraines dans un proche rayon d'action.
À ciel qui tonne, résultats qui étonnent ! Le professeur Vincent Martin, de l'université de Cincinnati, et son fils Geoffrey, étudiant en médecine, viennent de publier une étude dans laquelle ils suggèrent un lien de causalité entre l'apparition d'éclairs dans le ciel et l'augmentation de multiples cas de maux de tête.Citée par le Telegraph, cette étude a été réalisée sur un panel de volontaires choisis en raison de leur bonne condition physique et qui ont été suivis pendant plusieurs jours par les chercheurs. Sur un rayon de 40 kilomètres, ceux-ci ont alors constaté une très nette augmentation de 24% des cas de maux de tête, et de 23% des cas de migraines lors de l'apparition d'éclairs dans le ciel. La tendance a même semblé s'amplifier chez les personnes atteintes de ce type de pathologie de façon chronique, avec une augmentation de 31% de cas de maux de tête simple, et de 28% de cas de migraines.
Jusqu'à maintenant, on savait que certains critères météorologiques pouvaient avoir une influence sur les céphalées, comme la pression atmosphérique ou l'humidité, mais jamais un tel lien n'avait encore été démontré. "Nous avons utilisé des modèles mathématiques pour déterminer si l'éclair lu-même était responsable de l'augmentation du nombre de maux de tête, ou si cette dernière était due aux conditions climatiques liées à un orage", a expliqué le professeur Martin.
Un impact de la météo relativement complexe
"Les résultats ont montré une augmentation de 19% de cas de maux de tête durant les jours comportant des éclairs, même en y incluant les autres conditions météorologiques. Cela suggère que l'éclair à son propre effet sur le mal de tête", a t-il confirmé. Mais (...)
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