En France, 150 000 personnes par an sont victimes d’un AVC. Il s’agit de la 3ème cause de mortalité dans notre pays.
Limiter le risque de complicationsL’AVC est causé dans la majorité des cas par la formation d’un caillot de sang (thrombose) qui bouche une petite artère du cerveau. Actuellement le seul médicament disponible est l’Actilyse® (altéplase). Administré en intraveineuse, il dissout le caillot. Il permet de soigner le patient dans 40 % des cas et seulement si l’injection est débutée moins de 4 heures 30 après les premiers signes d’AVC (maux de tête violents, paralysie d’un côté du corps, paroles confuses, troubles de la vue…).
"Mais la complication redoutée de l’injection intraveineuse de ce médicament est la survenue d’une hémorragie cérébrale avec aggravation neurologique pouvant aller jusqu’au décès dans 6 % des cas, ou sans aggravation neurologique visible dans 20 % des cas", rapporte l’Inserm.
C’est pourquoi la découverte réalisée dans le service de neurologie et Centre d’accueil et de traitement de l’attaque cérébrale de l’hôpital Bichat (AP-HP/ Université Paris Diderot) et l’unité Inserm associée 698 (Pr Amarenco, Dr Olivier Meilhac) apporte beaucoup d’espoir dans le traitement des AVC.
Des résultats à confirmés chez l’homme
"Les HDL (bon cholestérol) sont des particules chargées d’évacuer le mauvais cholestérol depuis l’intérieur des artères jusque vers le foie où il est éliminé. Elles ont d’autres actions favorables : elles sont anti-inflammatoires, anti-oxydantes, anti-protéases, évitent l’infiltration des globules blancs dans la zone d’infarctus… ", précise l’Inserm.
En se basant sur l’hypothèse que, par leur effet protecteur sur la barrière sang-cerveau, les HDL pourraient protéger contre les complications hémorragiques, l’équipe a réalisé plusieurs tests sur des rats. Tests qui se sont avérés concluants. L’injection conjointe de l’altépase et de HDL a permis de réduire jusqu’à 90 % le risque (...) Lire la suite sur TopSante.com
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