dimanche 31 mars 2013

L'eau du robinet est-elle dangereuse pour la santé ?


Le bilan concernant les résidus médicamenteux qui pourraient se retrouver dans nos carafes d'eau a de quoi inquiéter.


Les médecins de l'Association santé environnement France (Asef) tirent le signal d'alarme à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau qui aura lieu demain, vendredi 22 mars. Car l'augmentation régulière de la prise de médicaments - rien qu'en France, nous en avons consommé 3,12 milliards de boîtes en 2011 - ne serait pas sans risques pour notre environnement et pour notre santé. "Aujourd'hui, certaines études font le lien entre la présence de résidus médicamenteux dans l'eau potable, l'autisme et des troubles du comportement. D'autres ont montré des effets sur l'hermaphrodisme dans l'écosystème, les troubles de la reproduction ou encore la résistance bactérienne", affirme le Dr Pierre Souvet, le président de l'Asef. C'est pourquoi son association a voulu mesurer les dégâts réels liés à ce type de pollution et le faire savoir dans un livret qui sera diffusé demain. Leur but est, évidemment, de préserver la qualité de notre eau, si précieuse à la vie de toutes les espèces.
Ces spécialistes ont identifié plusieurs coupables. Car, de sa fabrication à sa destruction en passant par son utilisation, le médicament a maintes occasions de s'immiscer dans l'environnement. Il n'empêche, la première source de contamination viendrait de la population... Après avoir été ingéré, le produit se retrouve dans nos selles et nos urines pour aller ensuite dans les stations d'épuration. Malheureusement, ces dernières n'ont pas été conçues pour traiter ce type de pollution. Elles ne dégradent pas totalement ces molécules thérapeutiques, dont une partie rejoint nos rivières.
Conditionnement

Cependant, le véritable problème ne viendrait pas tant des médicaments ingérés que de ceux que l'on ne consomme pas... "En France, chaque année, sur des dizaines de milliers de tonnes de (...)
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samedi 30 mars 2013

Les promesses d'une molécule du vin rouge se confirment

Le resvératrol fait l'objet de nombreuses études montrant notamment un effet anti-vieillissement au niveau cellulaire.
Les journalistes sont toujours heureux d'annoncer de bonnes nouvelles. Eh bien, les recherches sur le resvératrol rentrent dans cette catégorie jubilatoire. Cette substance extraite du vin rouge (présente dans la peau du raisin rouge) fait l'objet de recherches intensives depuis près de quinze ans, parce qu'elle serait dotée de propriétés multiples, contre le diabète, l'obésité, la maladie d'Alzheimer Certes, il y a eu des controverses. Il y a deux ans, des scientifiques ont contesté la réalité de ces bienfaits et en particulier les arguments donnés pour les expliquer.
Une nouvelle étude publiée dans la revue Sciencela semaine dernière par David Sinclair (Harvard Medical School), qui a également lancé une firme, Sirtris, pour développer de tels produits, confirme l'effet cellulaire du resvératrol. Il montre que cette molécule agirait en activant des protéines, les sirtuines, qui seraient impliquées de façon complexe dans la stimulation énergétique des cellules. Il y a quelques années, des recherches sur la souris avaient en tout cas permis d'observer que celle recevant du resvératrol couraient deux fois plus longtemps que les autres. Des recherches françaises chez les primates ont confirmé en 2010 qu'une supplémentation par resvératrol réduisait la prise de poids pendant la période hivernale. Un essai a été lancé en 2012 aux États-Unis par l'université de Georgetown pour tester cet apparent élixir chez des patients atteints d'une forme légère à modérée de maladie d'Alzheimer.
Il est certain que le resvératrol va continuer à stimuler la curiosité des scientifiques tout en faisant rêver les adeptes du vin rouge par ses propriétés apparemment exceptionnelles, puisqu'elle est présentée comme n'étant rien de moins qu'une molécule idéale censée lutter contre les effets du vieillissement. Par ailleurs, son extraction du vin rouge offre la synthèse (...)
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vendredi 29 mars 2013

Médicaments : la France doit faire face à une inquiétante rupture de stock

Chaque jour, en France, 5% des médicaments commandés par les pharmaciens de ville sont en rupture de stock. pour y remédier, l'Académie de pharmacie a publié mercredi une série de conseils.
Anticancéreux, anticoagulants, vaccins, antibiotiques...un nombre croissant de médicaments sont aujourd'hui confrontés à un phénomène préoccupant. Ils sont de plus en plus en rupture d'approvisionnement. Un manque qui peut avoir des répercussions graves pour les malades qui les prennent, selon l'Académie de pharmacie qui publie mercredi une série de recommandations pour y remédier. Car le bilan dressé n'est guère rassurant : chaque jour, 5% des médicaments commandés par les pharmaciens de ville sont en rupture de stock, avec la moitié des interruptions dépassant les 4 jours.
"C'est un phénomène mondialisé et qui s'est aggravé ces dernières années. Tous les jours, il nous manque un ou plusieurs médicaments et le plus étonnant, c'est que cela peut toucher n'importe quel type de médicaments. Un jour il s'agit d'un vaccin, le lendemain d'un antibiotique ou d'un psychotrope" explique Philippe Liebermann, pharmacien à Strasbourg et vice-président de la fédération des syndicats pharmaceutiques de France. Face à cette situation, les pharmaciens de ville sont "dans la débrouille", admet-il. "On peut contacter un autre grossiste ou une autre pharmacie pour tenter de récupérer le médicament ou demander au médecin de changer sa prescription" ajoute le vice-président.
Pour l'Académie de pharmacie, ces pénuries sont le résultat de problèmes et de blocages à tous les stades de la chaîne du médicament. Il peut s'agir d'une difficulté d'approvisionnement en matières premières pharmaceutiques, d'autant plus difficile à compenser que 60 à 80% des principes actifs sont désormais fabriqués hors d'Europe, principalement en Inde et en Chine, contre 20% il y a trente ans. Pour éviter cette dépendance, l'Académie préconise "d'engager une politique volontariste de relocalisation" de la fabrication des (...)lire la suite sur Atlantico

jeudi 28 mars 2013

Les éclairs pourraient être une cause de maux de tête et de migraine

Selon une récente étude parue dans le journal Cephalalgia, les éclairs ne feraient pas que déchirer le ciel d'un rayon lumineux, ils augmenteraient également le nombre de céphalées et de migraines dans un proche rayon d'action.
À ciel qui tonne, résultats qui étonnent ! Le professeur Vincent Martin, de l'université de Cincinnati, et son fils Geoffrey, étudiant en médecine, viennent de publier une étude dans laquelle ils suggèrent un lien de causalité entre l'apparition d'éclairs dans le ciel et l'augmentation de multiples cas de maux de tête.
Citée par le Telegraph, cette étude a été réalisée sur un panel de volontaires choisis en raison de leur bonne condition physique et qui ont été suivis pendant plusieurs jours par les chercheurs. Sur un rayon de 40 kilomètres, ceux-ci ont alors constaté une très nette augmentation de 24% des cas de maux de tête, et de 23% des cas de migraines lors de l'apparition d'éclairs dans le ciel. La tendance a même semblé s'amplifier chez les personnes atteintes de ce type de pathologie de façon chronique, avec une augmentation de 31% de cas de maux de tête simple, et de 28% de cas de migraines.
Jusqu'à maintenant, on savait que certains critères météorologiques pouvaient avoir une influence sur les céphalées, comme la pression atmosphérique ou l'humidité, mais jamais un tel lien n'avait encore été démontré. "Nous avons utilisé des modèles mathématiques pour déterminer si l'éclair lu-même était responsable de l'augmentation du nombre de maux de tête, ou si cette dernière était due aux conditions climatiques liées à un orage", a expliqué le professeur Martin.
Un impact de la météo relativement complexe
"Les résultats ont montré une augmentation de 19% de cas de maux de tête durant les jours comportant des éclairs, même en y incluant les autres conditions météorologiques. Cela suggère que l'éclair à son propre effet sur le mal de tête", a t-il confirmé. Mais (...)
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mercredi 27 mars 2013

Thé, café, des boissons anti-AVC

Bonne nouvelle pour ceux qui n'envisagent pas une journée sans leur petit noir du matin ! Boire tous les jours au moins une tasse de café - ou deux tasses de thé vert - protégerait contre le risque d'accidents vasculaire cérébral (AVC). Une équipe japonaise le confirme en effet. Leur constat doit toutefois être nuancé. Ils ne précisent pas en effet les types de café consommés...
Yoshihiro Kokubo et son équipe du Japan's national cerebral and cardiovascular Center d'Osaka ont interrogé 83 269 Japonais âgés de 45 à 74 ans sur leur consommation de thé vert et de café. Chacun des participants a été suivi en moyenne pendant 13 ans et aucun ne souffraient de cancers et de maladies cardiovasculaires au début de l'étude.
Les auteurs confirment qu'une consommation quotidienne de ces boissons serait bénéfique pour la santé. Ils ont observé que les individus qui boivent au moins une tasse de café chaque jour réduiraient leur risque d'AVC de 20% par rapport à ceux qui n'en consomment pas.
Le thé vert aussi
Quant aux consommateurs de deux ou trois tasses quotidiennes de thé vert, ils verraient leur risque d'AVC diminué de 14% par rapport aux abstinents. Une consommation équivalente abaisserait, en outre, le risque d'hémorragie cérébrale de 32% !
Une excellente nouvelle pour beaucoup d'individus à travers le monde. Le thé et le café représentent les boissons les plus populaires... après l'eau. Ce qui signifie que « ces résultats – obtenus au Japon - pourraient s'appliquer à de très nombreux pays », se réjouissent les auteurs japonais.
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mardi 26 mars 2013

Ostéoporose : les hommes en souffrent aussi... sans le savoir

Que les mots « homme » et « ostéoporose » ne soient jamais utilisés ensemble dans la littérature médicale américaine, c’est ce qui a frappé le Pr Robert Adler, chef du service d’endocrinologie de l’hôpital pour Vétérans de Richmond (Etats-Unis). « Je pense que pour la majorité des praticiens, l’ostéoporose est une pathologie qui ne touche que les femmes. »
Or, pour cet endocrinologue, les principaux facteurs de risque pour l’ostéoporose chez les hommes ne sont guère différents de ceux des femmes : une carence en vitamine D et en calcium, le tabagisme, les changements hormonaux dûs à l’âge, le manque d’exercice physique.
Mais il existe aussi des facteurs de risque typiquement masculins : la privation d’hormones androgènes chez les hommes qui ont eu un cancer de la prostate a des répercussions sur la santé des os. Et l’usage de stéroïdes comme les glucocorticoïdes utilisés pour soigner la BPCO a le même effet négatif sur la densité osseuse. « Or rare sont les patients hommes à qui l’on propose de faire un test d’ostéodensitométrie, un examen qui permet de mesurer la densité osseuse » explique le Pr Adler.
Col du fémur : les hommes ne se méfient pas assez
Pour confirmer ses dires, le Pr Adler a mené une étude auprès de 115 hommes hospitalisés dans un service d’urologie et qui étaient sous privation d’androgènes. Résultat : un homme sur 3 était atteint d’ostéoporose sans le savoir. « Cela ne me surprend pas car sur les 2 millions de fractures dues à l’ostéoporose enregistrées chaque année aux Etats-Unis, environ 595 000 sont enregistrées chez les hommes » insiste le Pr Adler. « Or il faut savoir que les conséquences d’une fracture du col du fémur sont plus redoutables chez les hommes que chez les femmes : un homme sur 3 décède dans l’année qui suit la fracture. »
Le Pr Adler conseille donc aux hommes de demander à leur médecin traitant s’il convient de passer une ostéodensitométrie. Rappelons qu’en France, pour la Haute autorité de santé, cet examen est (...) Lire la suite sur TopSante.com

lundi 25 mars 2013

Pourquoi certains s'évanouissent-ils à la vue du sang ?

La vue du sang peut être particulièrement dérangeante pour certaines personnes qui vont rapidement se sentir mal voire même s'évanouir. Une réaction qui est liée à une réponse un peu excessive de l'organisme face à ce qu'il détecte comme une menace.
Tête qui tourne, vue trouble, sueurs soudaines, visage blême, jambes molles, la vue de quelques gouttes de sang provoque chez certaines personnes un véritable malaise qui peut parfois aller jusqu'à l'évanouissement. C'est ce qu'on peut appeler l'hématophobie, soit une peur irrationnelle du sang. Néanmoins, cette phobie se manifeste très différemment des autres qui ne provoquent pas généralement ce genre d'étranges sensations. Pourquoi ? Parce que la peur du sang fait appel à un mécanisme bien particulier.
En effet, perdre du sang est un véritable danger pour l'organisme. Si le risque est bien évidemment plus ou moins important en fonction de la quantité, la vue du sang est donc perçue par le corps comme une menace réelle qui doit nécessiter une adaptation rapide : l'organisme va donc chercher à limiter au maximum les pertes. Pour cela, il fait appel au système nerveux autonome et plus précisément au système nerveux parasympathique. C'est celui-ci qui s'occupe de toutes les activités involontaires et réflexes de l'organisme telles que la respiration, les battements du coeur, les sécrétions gastriques, etc.
Un cerveau moins bien oxygéné
Face à la perte de sang, ce système va mettre l'organisme dans un état lui permettant d'économiser ce précieux liquide : le rythme cardiaque ralentit, la respiration se fait moins rapide et la pression artérielle diminue. Ceci a pour effet de réduire l'apport d'oxygène au cerveau qui cause alors l'apparition des symptômes si cette réponse est importante ou prolongée. C'est ce qu'on appelle un malaise vagal (car lié à l'action du nerf du même nom) qui peut s'avérer plutôt impressionnant en cas (...)
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samedi 23 mars 2013

Cancer du sein et lait entier ne font pas bon ménage

“Les femmes qui ont eu un cancer du sein et qui doivent donc limiter leur exposition aux oestrogènes ont tout intérêt à cesser de consommer des produits laitiers à base de lait entier et leur préférer les produits laitiers allégés en matière grasse ». Telle est la conclusion d’une étude menée par le Dr Candyce Kroenke, d’Oakland (Californie) auprès de 1900 femmes ayant survécu à un cancer du sein. Une étude qu'elle dirige depuis 15 ans et qui vient d’être publiée dans le Journal of the National Cancer Institute.
A l’issue de ces quinze années de suivi, le Dr Kroenke affirme que les femmes ayant survécu à un cancer du sein qui consomment un ou deux produits à base de lait entier chaque jour (lait entier, fromage, crème glacée...) ont 49 % de risque en plus de décéder des suites de leur cancer que celles qui consomment des produits allégés en matière grasse. Au total, 372 femmes sont décédées au cours de ces années de suivi et 189 sont mortes d’une récidive de leur cancer du sein.
>> A lire aussi : Cancer du sein, 6 conseils pour réduire les risques
Le Dr Kroenke explique s’être intéressée aux produits laitiers à base de lait entier car ils contiennent plus d’oestrogènes (que l’on trouve dans la matière grasse) que les produits allégés. Or, on sait que les oestrogènes favorisent le développement de certains cancers du sein. Mais le médecin reconnaît que des études complémentaires doivent maintenant être menées pour faire le lien entre la consommation de produits riches en matière grasse et leur éventuelle influence sur les différentes types de cancer du sein : le cancer avec récepteurs d'œstrogènes positifs (ER-positif) ou récepteurs d’œstrogène négatifs.
« Il faut noter également que certaines femmes de ce groupe sont décédées, non des suites de leur cancer, mais d’une maladie cardio-vasculaire. Or, une alimentation riche en matières grasses et toujours un facteur de risque supplémentaire pour les maladies cardio-vasculaires » ajoute le Dr (...) Lire la suite sur TopSante.com

http://fr.news.yahoo.com/cancer-sein-lait-entier-ne-font-bon-ménage-105002903.html;_ylt=AmBnaZLcjSOBQNVUdwT9HkV4fsl_;_ylu=X3oDMTRjMTR0bWNkBG1pdANUb3BTdG9yeSBTYW50ZVNGMSBNRARwa2cDZmFjZjljYzEtOWU4NC0zMDBiLTkzMjUtMDM5Zjg3NWJkNDY3BHBvcwM4BHNlYwNNZWRpYUJMaXN0TWl4ZWRMUENBVGVtcAR2ZXIDMzdkY2FmNTEtOGQ2MS0xMWUyLWJjNmUtMGJiYjUwMDFiZDk3;_ylg=X3oDMTFrZmVtY21mBGludGwDZnIEbGFuZwNmci1mcgRwc3RhaWQDBHBzdGNhdANzYW50w6kEcHQDc2VjdGlvbnM-;_ylv=3

vendredi 22 mars 2013

Un test permet de déceler Alzheimer avant les premiers symptômes

Un nouveau test permettant de diagnostiquer la maladie d’Alzheimer six ans avant l’apparition des symptômes a remporté mardi le prix de l’innovation en santé du festival South by South West (SXSW) à Austin, au Texas.
« Neurotrack permet de déceler Alzheimer via un test informatisé du mouvement des yeux six ans avant l’apparition des symptômes », affirme Elli Kaplan, directrice générale de l’entreprise basée en Virginie.
100 % de réussite
« Aujourd’hui, on repère Alzheimer seulement une fois que tous les symptômes se sont manifestés », explique Mme Kaplan qui revendique 100 % de réussite pour son test de dépistage. « Mais il y a alors déjà eu des dégâts irréparables depuis des années ».
Cette technologie sera dans un premier temps disponible pour les laboratoires pharmaceutiques puis pour les médecins et les hôpitaux. À terme, Mme Kaplan espère la développer dans des applications pour téléphones et tablettes.
Test avec des images
Le test, développé en coopération avec l’université d’Emory à Atlanta et une équipe de neuroscientifiques, existe en deux versions différentes. L’une fonctionne avec une caméra infrarouge et l’autre avec une simple souris d’ordinateur.
Le sujet du test doit comparer des images, certaines nouvelles et d’autres qu’il a déjà vues, qui apparaissent brièvement sur un écran. « En étudiant la manière dont ces personnes font bouger leurs yeux, et comment ils regardent les nouvelles images par rapport à des images familières, nous pouvons détecter des perturbations existant dans le fonctionnement de l’hippocampe », la partie du cerveau qui joue un rôle central dans la mémoire, explique Mme Kaplan.
Un traitement d’ici 10 ans
« Tous les êtres humains ont une préférence instinctive pour la nouveauté, et c’est un des éléments que nous testons », poursuit-elle.
« Notre espoir est que d’ici 10 ans existe un traitement qu’on puisse prendre (pour lutter contre la maladie). On aurait juste à faire un test annuel et si on apprenait qu’on risquait de développer un Alzheimer, on pourrait faire quelque chose pour l’éviter », conclut-elle.
 

jeudi 21 mars 2013

Nos ancêtres faisaient aussi des crises cardiaques

Les hommes seraient affectés par les maladies cardiovasculaires depuis au moins 4.000 ans, selon le rapport d'une équipe de chercheurs. Notre mode de vie ne serait donc pas à l'origine de ces maladies.
Les maladies cardiovasculaires ne sont des conséquences de la vie moderne. Les hommes seraient touchés par ces pathologies depuis au moins 4.000 ans, selon des scientifiques. Une équipe de chercheurs a examiné au scanner près de 137 momies couvrant 40 siècles. Ils y ont découvert, sur un tiers des momies, des signes d'athérosclérose, d'obstruction des artères coronaires par des dépôts de graisse et leur durcissement.
"Il est surprenant de voir que l'athérosclérose est aussi fréquente dans ces anciennes cultures à travers le globe sur une période de temps aussi étendue et parmi des personnes très différentes génétiquement et avec des modes de vie et des régimes alimentaires aussi variés", souligne le Professeur Randall Thompson, de l'Institut du cœur de Kansas City (Missouri), principal auteur de l'étude.
Une maladie généralement attribuée au régime alimentaire moderne
Selon le docteur Thompson, cette maladie cardiovasculaire était "fréquente chez les peuples anciens." Une découverte qui remet donc en cause l'hypothèse selon laquelle cette pathologie serait liée au régime alimentaire de la vie moderne.
"Cette maladie (...) serait en fait liée au vieillissement ou alors peut-être que nous ne comprenons pas les facteurs de risque aussi bien que nous le pensons", ajoute-t-il, "nous exagérons peut-être la possibilité de prévenir ou d'inverser les maladies cardio-vasculaire avec seulement un régime alimentaire".
La vieillesse en cause
Une recherche précédente menée par le Dr Thompson, publiée en 2011, avait révélé que de nombreuses momies égyptiennes souffraient d'athérosclérose. Mais ces chercheurs s'étaient demandés si cela n'était pas lié au fait que l'élite dans l'Egypte ancienne avait une alimentation riche en graisse. Ils ont alors étendu leurs recherches à d'autres cultures et époques. Ils y ont alors découvert des signes d'athérosclérose chez 39% des momies égyptiennes, 26% des péruviennes, 40% des Amérindiens du Colorado et 60% des Unangans.
L'âge moyen du décès des momies examinées est de 36 ans. L'espérance de vie dans les temps anciens était d'environ 40 ans, ce qui conforte l'hypothèse selon laquelle l'athérosclérose serait bien inhérente au vieillissement, fait valoir le Dr Thompson.
 

mercredi 20 mars 2013

mardi 19 mars 2013

Se lever pour faire pipi la nuit rend moins productif au travail

Se lever pour uriner la nuit est un phénomène fréquent, qui concerne une personne sur trois, et porte un nom, la nycturie. Mais ce que l’on sait moins, c’est que cette habitude a des conséquences sur notre journée de travail.
Selon des urologues de l’Université de Maastricht, se lever la nuit pour uriner a des répercussions néfastes sur notre concentration et notre efficacité au travail. Les personnes se levant la nuit pour faire pipi sont 24% moins performantes que les autres qui dorment tout la nuit sans interruption.
Pour arriver à une telle conclusion, les urologues se sont appuyés sur les comportements diurnes et nocturnes de 261 femmes et 385 hommes. Si le fait de se lever n’est pas un problème en soi, ce sont les insomnies qui accompagnent ces déplacements qui sont bien plus gênantes et qui provoquent un manque de concentration au travail.
Les chercheurs rappellent que se lever la nuit pour uriner n’est pas anodin. « Notre étude montre que l’envie de faire pipi la nuit devrait être prise tout aussi au sérieux que d’autres pathologies chroniques comme l’asthme par exemple » ont commenté les auteurs de l’enquête. Il est même conseillé de consulter un médecin car cela peut être le signe d’autres pathologies plus sévères.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/19/1586035-se-lever-pour-faire-pipi-la-nuit-rend-moins-productif-au-travail.html

De l'insomnie à l'insuffisance cardiaque

D'après une étude norvégienne, les insomniaques seraient particulièrement exposés au risque d'insuffisance cardiaque. L'occasion pour les auteurs de rappeler les principales recommandations pour améliorer la qualité du sommeil, sans forcément recourir aux somnifères...
Le Dr Lars Laugsand et son équipe de l'Université des Sciences et des Technologies de Trondheim (Norvège) ont suivi 55 00 patients de 20 à 89 ans. Au cours des 11 ans d'étude, ils ont recensé 1 412 cas d'insuffisance cardiaque.
Cette maladie est une des causes majeures de mortalité et de morbidité dans le monde. Elle est caractérisée par un coeur qui n'est plus capable d'assurer un débit de sang suffisant pour couvrir l'ensemble des besoins en oxygène de l'organisme.
Au terme de ce travail, Laugsand a montré que « le risque de développer une insuffisance cardiaque était trois fois plus élevé chez les patients qui rapportent des symptômes d'insomnies, que chez les autres. A ce stade, la relation de cause à effet reste toutefois à déterminer. Elle peut être d'ordre biologique. L'une de nos suggestions repose sur le fait que l'insomnie entraine un état de stress au niveau de l'organisme au point d'en affecter la pompe cardiaque. Mais tout cela doit faire l'objet de travaux complémentaires ».
En attendant, si depuis plusieurs semaines, vous dormez mal la nuit – vous avez du mal à trouver le sommeil ou vous réveillez trop tôt et/ou fatigué – si vous éprouvez des difficultés à rester vigilant durant la journée, consultez un médecin. Il vous rappellera certainement quelques conseils relatifs à l'hygiène de vie, susceptible d'améliorer la qualité de votre sommeil. Par exemple :
Evitez de pratiquer une activité sportive ou de prendre une douche trop chaude juste avant le coucher. Cela élève la température corporelle ;
Dînez léger, en évitant graisses et alcool:
Evitez les excitants (thé, café, cola...) après 17h ;
Maintenez la température de la chambre autour de 18°C ;
Comme la nicotine est un (...) Lire la suite sur destinationsante.com

lundi 18 mars 2013

Du venin d'abeille pour lutter contre le sida

Une équipe de chercheurs américains a mis au point des nanoparticules chargées d'une toxine provenant du venin d'abeille capable de percer l'enveloppe protectrice de plusieurs virus dont le VIH. Cette technique permettrait encore d'améliorer la prévention contre les infections.

Le miel est bon pour la santé, mais les abeilles sont peut-être capables de faire encore mieux. Une équipe de chercheurs américains de la Washington University School of Medicine de St. Louis a utilisé une toxine provenant du venin de l'insecte pour fabriquer des nanoparticules capables de détruire le virus du sida. Cette substance produite par l'abeille et appelée mélitine est un poison capable de percer l'enveloppe protectrice de plusieurs virus dont le VIH.

"Nous espérons que dans les zones où le taux de prévalence du VIH est important, les gens pourront utiliser ce gel comme un moyen de prévention pour empêcher l'infection initiale," explique le scientifique Joshua L. Hood. Un gel vaginal serait à l'étude et pourrait limiter le risque de contamination par le VIH.

Des "pare-chocs" pour nanoparticules

Le principal auteur de cette étude avait déjà démontré que le venin de l'abeille était capable de tuer des cellules infectées par le VIH lorsqu'elle était additionnée aux traitements anti-viraux que nous connaissons aujourd'hui.

Il restait cependant un problème : la toxine attaquait également les cellules saines. Joshua Hood a trouvé un moyen de permettre à la mélitine de ne s'attaquer qu'aux nucléoles infectées en équipant les nanoparticules de "pare-chocs" moléculaires. Elles peuvent désormais rebondir sur les cellules normales, qui sont bien plus grandes.

Contre l'hépatite B et C ?

"La particule que nous utilisons a été développée il y a plusieurs années en tant que sang artificiel" explique Hood, "Elle n'était pas particulièrement efficace pour apporter de l'oxygène dans l'organisme, en revanche elle y circule sans danger et constitue une bonne base pour travailler contre différentes infections." Ces nanoparticules pourraient aussi être utilisées pour lutter contre les hépatites B et C dont les enveloppes protectrices sont elles aussi vulnérables à la mélitine.

Alors que ces nanoparticules n'ont pour l'instant été mises à l'épreuve qu'en laboratoire, les chercheurs estiment qu'il serait facile de les produire en grandes quantités.

 

dimanche 17 mars 2013

Trop de sel pourrait déclencher des maladies auto-immunes

Un excès de sel augmente le risque d’hypertension artérielle, facteur de risque de maladies cardiovasculaires. Des nouvelles études apportent une raison supplémentaire d’avoir la main légère sur la salière : le sel jouerait un rôle dans le développement de maladies auto-immunes. Le diabète de type 1, la sclérose en plaques ou encore la polyarthrite rhumatoïde font partie de ces maladies dites auto-immunes car elles résultent d’un dysfonctionnement du système immunitaire.
A l’issue des nouvelles expériences réalisées, il est apparu que des souris génétiquement modifiées soumises à un régime riche en sel ont été plus nombreuses à souffrir de sclérose en plaques que les souris alimentées normalement.
Les rongeurs malades ont vu le nombre de cellules Th17 augmenter. Ces cellules sont impliquées dans la formation de maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques, le psoriasis ou la polyarthrite rhumatoïde.
Les chercheurs ont aussi remarqué une hausse des cellules responsables de l’inflammation chez les personnes allant au fast-food plus d’une fois par semaine. Les plats industriels servis au fast-food sont déconseillés par les nutritionnistes car ils sont souvent trop gras mais aussi trop salés.
Comment limiter son apport en sel
L’OMS recommande de ne pas dépasser 2 g de sodium par jour, soit 5 g de sel. En France, on en consomme bien plus, avec 10 grammes par jour pour les hommes et 8 grammes pour les femmes.
Pour limiter son apport quotidien de sel, il vaut mieux éviter les plats trop industriels tels ceux servis dans la restauration rapide. On privilégie le fait maison, et chez soi on n’hésite pas à remplacer l’assaisonnement traditionnel par des herbes aromatiques ou des épices, tout aussi savoureuses.
>> A lire aussi : 6 astuces santé pour remplacer le sel

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vendredi 15 mars 2013

Un fauteuil qui surveille votre état de forme physique

Bourré de technologie et d'accessoires, il a été présenté au salon high-tech de Hanovre en Allemagne.
Il ressemble en tous points à un fauteuil confortable parfait pour passer quelques heures devant la télé. Mais cet objet high-tech, présenté au Cebit de Hanovre, le plus grand salon high-tech au monde, se transforme en véritable coach sportif dès que vous commencez à prendre trop de poids.
Poids, pression artérielle, rythme cardiaque, posture... Toutes ces données sont enregistrées par le fauteuil grâce à des capteurs placés à l'intérieur. Dès qu'il remarque quelques kilos en trop, il devient coach sportif et propose des séries d'exercices à faire, notamment en se transformant en rameur grâce aux rames métalliques cachées dans ses accoudoirs.
» Démonstration du fauteuil-rameur (à 0'50 minute):

Même là, «les capteurs enregistrent tous les signes vitaux et le système sait si la personne fait les exercices correctement ou non», explique Sven Feilner de l'institut de recherche allemand Fraunhofer, tout en faisant la démonstration.
Mais ce fauteuil ne s'occupe pas seulement du corps mais aussi de l'esprit, avec des exercices de mémoire. «Nous essayons de rendre les gens plus actifs, particulièrement vu le vieillissement de la population» en Allemagne, explique le responsable du projet, Matthias Struck, estimant que ces fauteuils pourraient notamment être très utiles dans les maisons de retraite.
L'équipe de l'institut Fraunhofer espère pouvoir amener sur le marché ce prototype dans «un, ou peut-être deux ans», mais le prix s'annonce très élevé. «Je dirai entre 2000 et 3000 euros (pour le fauteuil en lui-même) et probablement le même prix pour les capteurs», avance Matthias Struck.
(AFP)
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jeudi 14 mars 2013

DMLA : des gènes nouveaux mis en cause... qui n'expliquent pas tout

Un groupe de recherche international piloté par l'INSERM en France, vient d'associer 7 nouvelles régions du génome humain à l'accroissement du risque de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA). Les auteurs tiennent toutefois à rappeler le rôle prépondérant des facteurs environnementaux et de l'hygiène de vie dans le développement de cette maladie. Au premier rang des responsables, le tabac.
Thierry Léveillard, directeur de recherche INSERM à l'Institut de la vision (Paris), coordonne le groupe de l'AMD Gene Consortium. Ce réseau rassemble des chercheurs de nombreux pays, travaillant dans 18 centres répartis dans le monde. Ensemble, ils ont analysé les données de 17 000 patients atteints de DMLA. Ils ont comparé leurs résultats à ceux qui avaient été recueillis auprès de 60 000 individus exempts de la maladie.
Grâce à ce travail d'envergure, ils ont pu identifier 7 nouvelles régions du génome qu'ils ont associées à la DMLA. Ce qui porte aujourd'hui à 19, le nombre de « zones » ainsi découvertes. « Le challenge que représente la complexité génétique de la DMLA a pu être surmonté par l'association de tous les centres travaillant sur cette pathologie. L'union fait ici la force de la démonstration », indique Thierry Léveillard. La découverte de tels gènes pourrait considérablement améliorer la connaissance de la maladie, et contribuer significativement à la mise au point de traitements plus efficaces. Les auteurs ont par ailleurs confirmé que l'âge, le régime alimentaire et la consommation de tabac influencent aussi le risque de DMLA.

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mercredi 13 mars 2013

Hypertension masquée : encourager l’auto-mesure chez les personnes âgées

On connaissait déjà l’effet "blouse blanche", l’augmentation de la tension et du rythme cardiaque en présence du médecin, mais la mise en vente d’appareils d’auto-mesure a permis de découvrir un phénomène étonnant et dont l’origine reste inconnue : l’hypertension masquée.
Risque d’hypertension permanente multiplié par 7
Les chercheurs de l’unité Inserm 708 "Neuroépidémiologie" ont décidé d’évaluer la fréquence de cette hypertension masquée chez une population particulièrement concernée : les seniors.
L’étude a porté sur 1481 personnes âgées entre 73 et 97 ans (moyenne d’âge 78,7 ans). Après avoir relevé leur tension dans un centre d’examen, les participants ont, dans les 15 jours suivants, procédé chez eux à 18 auto-mesures pendant 3 jours avec un tensiomètre. Les mêmes mesures ont été réalisées un an plus tard afin de repérer une éventuelle évolution vers une hypertension artérielle permanente (pression artérielle élevée au centre d’examen et à domicile).
Les chercheurs ont découvert que l’hypertension artérielle masquée concerne 40 % des volontaires. Ils ont découvert également que globalement le risque de développer un an plus tard une hypertension permanente est multiplié par 7 et même de 17 chez les seniors ne prenant pas de médicaments contre l’hypertension.
Prévenir les infarctus et AVC
L’hypertension artérielle est un des principaux facteurs de risque d’accident vasculaire (infarctus, AVC…) et sa fréquence augmente avec l’âge. C’est pourquoi la découverte d’une fréquence si grande d’hypertension masquée chez les seniors est importante.
"Ces résultats soulignent l’importance de l’auto-mesure de la pression artérielle à domicile chez les personnes âgées afin de diagnostiquer une hypertension artérielle masquée, par nature non détectable par le médecin, et mettre en place des mesures pour baisser la pression artérielle et ainsi réduire le risque vasculaire. L’auto-mesure permet également de renforcer le (...) Lire la suite sur TopSante.com

mardi 12 mars 2013

Contre les courbatures, étirements et hydratation

Les courbatures sont des douleurs musculaires provoquant une sensation de muscle durci. En général, elles apparaissent quelques jours après un exercice auquel l'organisme n'était pas préparé. Elles sont heureusement passagères.
A quoi sont-elles dues ? Les courbatures résultent principalement de micro-déchirures des fibres musculaires. Après un exercice d'endurance, elles peuvent aussi être liées à un épuisement des réserves de glycogène - des substances issues des glucides lents que nous avons absorbés au préalable – qui alimentent nos muscles en énergie. Quant aux douleurs, elles signent en fait la reconstruction du muscle. Elles sont les plus vives dans les 24 h à 48 h suivant l'effort, puis disparaissent progressivement.
Comment en venir à bout ? Hydratez-vous régulièrement et... attendez qu'elles passent ! Vous pouvez éventuellement tenter un bain chaud... . Si vraiment c'est insupportable, interrogez votre pharmacien. Il ne manque pas d'onguents et de pommades relaxantes ou décontracturantes.
Pour éviter que le phénomène ne se reproduise, ne surestimez pas vos capacités physiques. Optez pour une préparation progressive. Ne vous lancez pas dans un footing d'une heure si vous n'avez pas couru depuis des mois ou... des années. Commencez par dix minutes, puis vingt... Les courbatures sont d'autant plus douloureuses que l'effort a été violent ou brutal. Ne partez pas non plus « à froid ». Echauffez-vous suffisamment avant l'exercice. Et n'oubliez pas de vous étirer. Vous assouplirez vos muscles et la récupération en sera facilitée. Au moindre doute, votre kiné vous renseignera sur les bons gestes à réaliser pour un étirement optimal, sans risque de blessure.
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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lundi 11 mars 2013

Vers une agriculture raisonnée et... santé

En plein scandale lié à la présence de viande de cheval dans des lasagnes et autres raviolis présentés comme « pur boeuf », le ministère de l'Agriculture annonce la signature du premier accord collectif du Programme national pour l'alimentation (PNA) avec l'association « Bleu-Blanc-Coeur ». Celle-ci oeuvre pour une agriculture à vocation « santé » fondée sur des modes de production naturels.
Le PNA a pour objectif de faire évoluer favorablement « la composition nutritionnelle des produits et la durabilité des modes de production, de transformation et de distribution », explique le ministère de l'Agriculture. Le programme vise également à lutter contre le gaspillage alimentaire.
« Prendre soin de la terre et des hommes », c'est le but de la démarche des agriculteurs et des éleveurs de l'association Bleu-Blanc-Coeur. Depuis 2000, ils oeuvrent pour améliorer la qualité nutritionnelle de leurs produits : oeufs, viandes, produits laitiers, farines, pain... Ils enrichissent par exemple la quantité d'oméga 3 de leurs produits grâce à une alimentation des animaux à base de lin et de luzerne, des plantes reconnues pour leurs vertus agronomiques et environnementales. Leur utilisation permet aussi de réduire les émissions de méthane des élevages de ruminants.
Dans le cadre de cet accord, l'association s'est ainsi engagée volontairement sur 4 objectifs :
- Promouvoir des modes production, de transformation et de distribution durables ;
- Préserver ou améliorer la qualité gustative des produits ;
- Améliorer la qualité lipidique des aliments ;
- Rendre accessible au plus grand nombre les produits Bleu-Blanc-Coeur.


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dimanche 10 mars 2013

Sclérose en plaques : un antidouleur dérivé du cannabis bientôt disponible ?

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a soumis à l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) une demande d’autorisation de mise sur le marché (AMM) du Sativex®.
Contre les douleurs sévères
Ce spay nasal permet de soulager efficacement les fortes douleurs ressenties par les personnes atteintes de sclérose en plaques. Mais pour que ce traitement à base de cannabis puisse être disponible il faut déjà que le décret qui interdit l’utilisation des dérivés de cannabis à visée thérapeutique soit modifié.
En France pour le moment, seul le Marinol® (dronabinol), un médicament faiblement dosé à base de cannabis synthétique, bénéficie d’une autorisation temporaire d’utilisation (ATU). Il est prescrit, en seconde intention, en cas de perte de poids associée au Sida pour stimuler l’appétit et contre les nausées et vomissements causés par la chimiothérapie.
Pas de dépénalisation du cannabis
Le cannabis thérapeutique a en effet de nombreuses vertus : antidouleur, antispasmodique, antivomitif, il aide aussi à lutter contre les nausées et la perte d’appétit. Il est prescrit dans les pays qui l’autorise (Etats-Unis, Finlande, Allemagne, Belgique…) aux personnes atteintes de sclérose en plaques, du VIH, ou qui ont un cancer et suivent un traitement par chimiothérapie.
Certaines associations craignent qu’une autorisation de mise sur le marché du Sativex® soit le premier pas vers la légalisation du cannabis en France. Mais la ministre de la Santé a tenu à les rassurer en rappelant son opposition à cette dépénalisation.

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vendredi 8 mars 2013

AVC : un nouveau traitement à base de bon cholestérol

En France, 150 000 personnes par an sont victimes d’un AVC. Il s’agit de la 3ème cause de mortalité dans notre pays.
Limiter le risque de complications
L’AVC est causé dans la majorité des cas par la formation d’un caillot de sang (thrombose) qui bouche une petite artère du cerveau. Actuellement le seul médicament disponible est l’Actilyse® (altéplase). Administré en intraveineuse, il dissout le caillot. Il permet de soigner le patient dans 40 % des cas et seulement si l’injection est débutée moins de 4 heures 30 après les premiers signes d’AVC (maux de tête violents, paralysie d’un côté du corps, paroles confuses, troubles de la vue…).
"Mais la complication redoutée de l’injection intraveineuse de ce médicament est la survenue d’une hémorragie cérébrale avec aggravation neurologique pouvant aller jusqu’au décès dans 6 % des cas, ou sans aggravation neurologique visible dans 20 % des cas", rapporte l’Inserm.
C’est pourquoi la découverte réalisée dans le service de neurologie et Centre d’accueil et de traitement de l’attaque cérébrale de l’hôpital Bichat (AP-HP/ Université Paris Diderot) et l’unité Inserm associée 698 (Pr Amarenco, Dr Olivier Meilhac) apporte beaucoup d’espoir dans le traitement des AVC.
Des résultats à confirmés chez l’homme
"Les HDL (bon cholestérol) sont des particules chargées d’évacuer le mauvais cholestérol depuis l’intérieur des artères jusque vers le foie où il est éliminé. Elles ont d’autres actions favorables : elles sont anti-inflammatoires, anti-oxydantes, anti-protéases, évitent l’infiltration des globules blancs dans la zone d’infarctus… ", précise l’Inserm.
En se basant sur l’hypothèse que, par leur effet protecteur sur la barrière sang-cerveau, les HDL pourraient protéger contre les complications hémorragiques, l’équipe a réalisé plusieurs tests sur des rats. Tests qui se sont avérés concluants. L’injection conjointe de l’altépase et de HDL a permis de réduire jusqu’à 90 % le risque (...) Lire la suite sur TopSante.com

jeudi 7 mars 2013

DTPolio : un nouveau vaccin bientôt autorisé

L'Agence européenne du Médicament (EMA) a recommandé l'autorisation de mise sur le marché d'un nouveau vaccin pédiatrique hexavalent. Baptisé Hexyon et développé par Sanofi Pasteur, il vise à protéger les enfants contre six affections ! Détails.
Le vaccin Hexyon permet d'immuniser les nourrissons âgés de 6 semaines à 24 mois, contre les maladies suivantes : la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l'hépatite B, la poliomyélite et les infections invasives à Heamophilus influenazae de type B. Cette bactérie étant notamment responsable de méningites et de pneumonies.
Ce vaccin sera également disponible sous le nom d'Hexacima dans les pays d'Europe de l'Est. Comme le souligne Sanofi Pasteur MSD - la joint-venture européenne associant Merck et Sanofi Pasteur - il « sera indiqué en primo-vaccination ou en vaccination de rappel chez les nourrissons conformément aux recommandations officielles ». Le laboratoire précise encore que la formulation de ce vaccin « ne nécessite pas de reconstitution avant administration, facilitant son utilisation ».
Rappelons que la vaccination DTPolio est obligatoire en France. Pour être inscrits à l'école (mais aussi à la crèche), les enfants doivent impérativement avoir été vaccinés contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. En revanche la vaccination contre la tuberculose (BCG) n'est plus obligatoire depuis juillet 2007, sauf cas spécifiques. A la moindre question, interrogez votre médecin traitant.

mercredi 6 mars 2013

La néphrologie : jeune et pleine d'avenir

La néphrologie - c'est-à-dire l'étude du rein - est une discipline particulièrement jeune. Elle a pris son essor en France à la fin des années 50, sous l'impulsion d'un grand nom de la médecine française : le Pr Jean Hamburger. En un demi-siècle, cette spécialité a connu des révolutions majeures qui ont transformé la vie de millions de patients à travers le monde. A l'image de la dialyse bien-sûr mais aussi de la transplantation rénale. Depuis l'Académie nationale de médecine dont il est le Secrétaire Perpétuel, le Pr Raymond Ardaillou est aujourd'hui l'un des témoins les mieux placés pour retracer les grandes dates de l'histoire de la néphrologie. Une histoire à laquelle il a participé comme néphrologue et chercheur de 1956 à nos jours.
Le rein est resté très longtemps mystérieux. Il faut dire que sa structure et son fonctionnement sont particulièrement complexes. Son anatomie a été décrite au XVII siècle par Marcello Malpighi. Mais il aura fallu attendre le début du XIXe pour parler véritablement de physiologie rénale. La voie a été ouverte par « l'Anglais Bowman qui a disséqué des glomérules dans le rein humain. Il a été le premier à montrer que ces glomérules étaient le siège de la formation de l'urine », explique Raymond Ardaillou. Quelques années plus tard en France, Claude Bernard va compléter ce travail en mettant en évidence que « les reins formaient l'urine à partir du sang et non d'une sécrétion qui leur serait propre».
Un peu plus tard, quelques équipes médicales parviennent à mieux comprendre certaines maladies rénales Le Français Charles Achard est le premier à mettre au point une méthode d'exploration fonctionnelle de cet organe. En 1897, il a élaboré un test urinaire utilisant du bleu de méthylène. Comme le souligne Raymond Ardaillou, « il l'injectait dans la veine, patientait une heure et observait la fraction de bleu qui apparaissait dans l'urine. Plus elle était importante, meilleure considérait-il la fonction rénale ».
[caption (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mardi 5 mars 2013

RRO, un vaccin négligé

Rougeole, rubéole, oreillons (RRO)... Ces trois maladies infantiles aux complications potentiellement graves voire mortelles, peuvent parfaitement être évitées aujourd'hui grâce à un vaccin unique. Pourtant, la France est l'une des lanternes rouges du monde développé en termes de prévention de la rougeole. Elle est loin d'atteindre la couverture vaccinale de 95% nécessaire pour mettre un terme à la circulation des virus de la rougeole, de la rubéole et des oreillons.
En France, les autorités sanitaires appellent les parents à la vigilance. Et elles leur recommandent de faire vacciner leurs enfants contre ces trois maladies. Le vaccin est en effet recommandé chez tous les nourrissons à 12 mois. Une seconde dose est ensuite nécessaire avant l'âge de deux ans. Il est également vivement conseillé de procéder au rattrapage vaccinal des adolescents et des jeunes adultes, de 15-30 ans. A ces derniers, les deux doses de vaccin doivent être administrées.
Un enfant non vacciné s'il contracte la rougeole ou les oreillons, est exposé à des complications graves : pneumonie, méningite ou encéphalite. Contrairement aux oreillons et à la rougeole, la rubéole n'est pas dangereuse par les complications qu'elle peut entraîner chez le malade lui-même, mais par ses conséquences qu'elle peut entraîner en cas de contact avec une femme enceinte. Sa gravité tient au risque de contamination du foetus au cours des trois premiers mois de grossesse. L'infection l'expose en effet à des malformations congénitales graves, qu'elles soient oculaires, auditives, cardiaques ou neurologiques.
Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet - Edité par : Marc Gombeaud

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lundi 4 mars 2013

Bébé : pour savoir pourquoi il pleure, regardez ses yeux

Pour comprendre les pleurs de bébé, lisez dans ses yeux. Des chercheurs de l’université de Valencia en Espagne pensent avoir découvert l’astuce pour décrypter les causes des hurlements de bébé.
En observant les pleurs de 20 bébés âgés de 3 à 18 mois et la façon dont les parents réagissaient, ils en ont tiré des conclusions qui pourraient bien servir aux jeunes parents désemparés. Concrètement, si bébé pleure en gardant les yeux ouverts, cela signifie qu’il est effrayé ou en colère selon l’étude. Mais quand les yeux sont fermés, c’est que bébé a mal quelque part.
Se fier à l’intensité des cris de bébé peut aussi renseigner sur les causes du chagrin : les pleurs sont moins forts quand bébé pleure parce qu’il est en colère. En revanche, ils gagnent en intensité quand l’enfant pleure parce qu’il a peur ou qu’il souffre.
"Pleurer est le principal moyen dont dispose un bébé pour communiquer et exprimer ses émotions négatives, explique le Dr Mariano Choliz, directeur de l’étude. Bien qu’il soit difficile de reconnaître distinctement la raison des pleurs, on a constaté que lorsque les bébés pleurent de douleur ils manifestent une réaction plus affectée que lorsqu’ils pleurent de peur ou colère". Et d’ajouter : "quand les bébés pleurent de de colère ou de peur ils gardent les yeux ouverts alors qu’ils les ferment quand ils pleurent de douleur".
La douleur est l’émotion la plus facile à repérer pour les parents, précise l’étude parue dans le Spanish Journal of Psychology. A l’inverse, la colère et la crainte s’avèrent plus difficiles à interpréter.
>> A lire aussi : 4 conseils pour calmer les pleurs de votre bébé

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dimanche 3 mars 2013

Insolite : le vin rouge préviendrait la perte d’audition

Avant un concert de rock ou un feu d’artifice, et si vous preniez un verre de vin rouge pour réduire les risques de perte d’audition ? La perte d’audition touche la moitié des plus de 60 ans avec le vieillissement, mais de plus en plus de personnes commencent à en souffrir dès 40 ou 50 ans suite notamment à des traumatismes auditifs répétés.
Le resvératrol, un puissant antioxydant
Une équipe de chercheurs américains ont mené une étude à l'Hôpital Henry Ford à Detroit, sur les effets du resvératrol, un antioxydant présent dans le raisin et le vin rouge, sur la perte d’audition.
Le Dr Michael Seidman en charge de l’étude explique : "Notre dernière étude met l'accent sur ​​le resvératrol et ses effets sur les réactions du corps suite à un traumatisme. On pense que ces réactions sont la cause de nombreux problèmes de santé comme la maladie d'Alzheimer, le cancer, le vieillissement et la perte d'audition."
Pendant 7 semaines, cinq rats ont reçu des doses régulières de resvératrol et cinq autres une solution saline. Puis ils ont été exposés au bout de 21 jours au bruit (105 dB, de 4500 à 9000 Hz pendant 24 heures). Les chercheurs ont ensuite mesuré leur capacité auditive à 3 jours, 7 jours et 4 semaines après l'exposition au bruit. Le groupe de rats sous resvératrol a effectivement eu une perte auditive réduite par rapport aux autres rats du groupe témoin.
Efficace aussi contre le déclin cognitif
Le Dr Michael Seidman ajoute : "Le resvératrol est une substance chimique très puissante qui semble protéger contre le processus inflammatoire de l'organisme en ce qui concerne le vieillissement, les fonctions cognitives et la perte auditive. Nous avons démontré qu’en donnant du resvératrol à des animaux, nous pouvons réduire la perte d'audition et le déclin cognitif."
L'étude a été publiée dans la revue Otolaryngology-Head and Neck Surgery. Pour ceux qui ne sont pas amateurs de vin rouge, sachez que (...) Lire la suite sur TopSante.com

samedi 2 mars 2013

Bientôt un carnet de vaccination électronique ?

Beaucoup de Français ne pensent pas à consulter leur carnet de vaccination et ne sont pas à jour dans leurs vaccins. Le taux de vaccination de la population générale est inférieur aux objectifs du gouvernement pour l'hépatite B, la rougeole ou la grippe saisonnière.
Pour remédier à cette situation, la Cour des comptes recommande un changement de politique vaccinale dont la mesure phare serait la mise en place d’un carnet de vaccination électronique.
Cet outil, déjà mis en place en Suisse, permettrait de faciliter le suivi des vaccins passés et futurs par les patients et les médecins. Pour les professionnels de santé cela permettrait de modifier, corriger, valider les vaccins en ligne. Pour les patients cela permet de ne pas oublier ses vaccins. Une alerte SMS est en effet envoyée pour notifier qu’un rappel de vaccin doit être fait par exemple.
Des vaccins moins bien remboursés ?
La Cour des comptes envisage aussi de moduler le niveau de prise en charge des vaccins obligatoires ou recommandés en fonction de « l’intérêt pour la publique ». Concrètement les programmes de vaccination dont les remboursements dépassent 20 millions d’euros pourraient être révisés dans un souci d’économie. Dans le viseur de la Cour des comptes : le remboursement de la vaccination à 100 % contre la grippe saisonnière chez les plus de 65 ans et les personnes à risque et celle de la rougeole chez les enfants qui pourraient être revues à la baisse.
>> A lire aussi : Votre ado est-il à jour de ses vaccins ?

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vendredi 1 mars 2013

Cancer : l’OMS met en garde contre les perturbateurs endocriniens

Un nouveau rapport publié par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) vient relancer le débat sur les dangers des perturbateurs endocriniens chimiques. Alors que le bisphénol A a été banni des récipients alimentaires, d’autres substances chimiques menacent notre santé.
Cancers et troubles du développement
Cette étude intitulée "State of the Science of Endocrine Disrupting Chemicals" est la plus complète à ce jour sur le sujet. Les substances chimiques en cause peuvent provoquer de nombreux troubles : le cancer du sein, de la prostate, de la thyroïde mais aussi la cryptorchidie (absence d’un ou des deux testicules dans le scrotum) chez le jeune garçon ou des troubles du développement du système nerveux et une hyperactivité chez l’enfant.
Ces perturbateurs se retrouvent dans les pesticides, les appareils électroniques, les cosmétiques et certains additifs alimentaires. "L’être humain peut y être exposé lors de l’ingestion de nourriture, de poussière et d’eau ou de l’inhalation de gaz et de particules présents dans l’air, ainsi que par contact cutané," précise l’OMS.
De nouvelles études à venir
"La recherche, qui a fait d’immenses progrès ces dix dernières années, a montré que les perturbations endocriniennes pouvaient être beaucoup plus étendues et beaucoup plus complexes qu’on ne le pensait", explique le Professeur Åke Bergman de l’Université de Stockholm, rédacteur en chef du rapport.
"Nous devons mener d’urgence davantage de recherches afin de mieux connaître les conséquences sanitaires et environnementales des perturbateurs endocriniens, rapporte le Dr Maria Neira, Directeur du Département Santé publique et environnement de l’OMS. L’OMS collaborera avec ses partenaires pour définir des priorités de recherche afin d’étudier les liens entre les perturbateurs endocriniens chimiques et la santé et ainsi d’atténuer les risques. Il nous incombe à tous (...) Lire la suite sur TopSante.com