jeudi 28 février 2013

Cancer de la prostate : manger des aliments frits augmente le risque

La malbouffe en plus de provoquer obésité, diabète et diverses maladies cardiovasculaires pourrait favoriser le cancer de la prostate.
30 à 37 % de risque supplémentaire
Les frites, poissons panés et divers beignets mangés au moins deux fois par semaine augmenterait le risque de 30 à 37 % selon une étude publiée dans la revue The Prostate.
Les scientifiques du Centre de recherche contre le cancer Fred Hutchinson de Seattle ont analysé les données de deux études portant la première sur ​​1 549 hommes, âgés de 35 à 74 ans, ayant un cancer de la prostate et la seconde sur 1 492 hommes du même âge et du même profil mais en bonne santé. Chaque participant des deux groupes a rempli un questionnaire détaillé sur ses habitudes alimentaires. Les chercheurs ont ensuite mis ces données en parallèle avec les autres facteurs de risque habituels du cancer de la prostate (antécédents familiaux, âge, origine ethnique* …)
Formation de composés cancérigènes
"Cette étude est la première à étudier l'association entre la consommation d'aliments frits et le risque de cancer de la prostate, déclare le Dr Janet Stanford en charge de la recherche. Le lien semble se limiter à une forte consommation - définie dans notre étude par plus d'une fois par semaine. Cela suggère que la consommation régulière d'aliments frits confère effectivement un risque supplémentaire de développer un cancer de la prostate."
La raison exacte de ce rapport entre risque de cancer et consommation d’aliments frits reste incertaine. Cependant, une hypothèse est que le chauffage des huiles de cuissons peut provoquer la formation de composés cancérigènes. L'un appelé acrylamide peut se retrouver en particulier dans les frites. Les amines hétérocycliques et les hydrocarbures aromatiques polycycliques se forment, eux, dans la viande cuite à haute température. Les aliments frits sont aussi très riches en composés potentiellement nocifs appelés produits de glycation (...) Lire la suite sur TopSante.com

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