Les résultats contradictoires des dernières publications montrent combien la lutte contre cette redoutable maladie est difficile.
Selon les estimations mondiales, une vingtaine de millions de personnes seraient atteintes de la maladie d'Alzheimer (dont environ 860 000 Français). Après 60 ans, plus de 5 % des individus sont concernés et cette proportion augmente constamment avec l'âge. Si, à un stade avancé, ils ne sont malheureusement plus conscients des travaux menés pour tenter de combattre cette affection, leurs familles et leurs proches sont à l'affût du moindre progrès susceptible d'enrayer son évolution, voire de retarder son apparition.Les résultats les plus encourageants viennent d'être publiés sur le site de l'Académie des sciences américaine (PNAS). Et ils concernent une voie jusqu'alors peu explorée par les chercheurs. Pour mémoire, les travaux actuels portent essentiellement sur les deux types de lésions présentes dans le cerveau des malades : les plaques de "peptides bêta-amyloïdes", qui sont des amas de protéines toxiques se développant entre les cellules du cerveau, et les "protéines tau" anormales, qui s'accumulent à l'intérieur des neurones.
Bien toléré
Cette fois, une équipe franco-américaine de l'Institut Gladstone (université de Californie) s'est intéressée à l'activité électrique cérébrale excessive permanente chez ces patients, sans pour autant donner de crises d'épilepsie. Et elle a voulu tester l'effet des différents traitements anti-épileptiques commercialisés sur des souris transgéniques utilisées comme "modèles" pour étudier la maladie d'Alzheimer. Un seul de ces médicaments, le lévétiracétam, a rapidement réduit de plus de moitié les anomalies de l'activité électrique du cerveau après injection. Au bout de quelques semaines, les chercheurs ont constaté une diminution progressive des troubles de la mémoire chez les animaux ainsi traités et (...) Lire la suite sur LePoint.fr
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