dimanche 12 août 2012

La trisomie 21 dépistée par simple prise de sang

Un test chez la future mère vient d'être autorisé en Suisse. Il pourrait constituer une alternative à l'amnioscentèse.
Un test de dernière génération permettant de dépister la trisomie 21 par une simple prise de sang chez la mère vient d'être autorisé en Suisse . Il y sera accessible après le feu vert européen, selon la presse helvétique. Ce nouveau mode de dépistage pourrait se substituer à l'amniocentèse, un examen invasif qui n'est pas sans risque pour le fœtus. «C'est une petite révolution médicale, commente le Pr Yves Ville, chef du service de gynéco-obstétrique de l'hôpital Necker (Paris). La France doit sans tarder lancer la procédure de validation de ce test, avant qu'un marché sauvage ne se mette en place.»
Depuis plusieurs décennies, les scientifiques cherchent à isoler les cellules du fœtus dans le sang de la mère, afin de détecter la présence du chromosome surnuméraire qui caractérise les trisomies. Il y une dizaine d'années, une équipe de Hongkong est enfin parvenue à repérer de l'ADN fœtal, non pas sous forme de cellules entières, mais de petits fragments flottant dans le plasma sanguin. Cette découverte essentielle s'est accompagnée d'une prouesse technologique: l'invention d'un séquenceur à haut débit capable de reconstituer le chromosome fœtal et de détecter d'éventuelles anomalies.
Fiabilité évaluée autour de 99 % Fruit de cette recherche de pointe, le test sera commercialisé en Suisse sous le nom de «PraenaTest» par LifeCodexx, un laboratoire allemand exploitant une licence américaine. Il peut être réalisé dès la dixième semaine de grossesse. «Plusieurs études internationales ont montré la fiabilité, évaluée autour de 99 %, de cette méthode de dépistage non invasive», indique le Pr Ville, qui a mené un essai dans son service. Son instauration en France n'est cependant pas pour tout de suite. «Ces premiers résultats, même s'ils sont très prometteurs, doivent être confirmés par des études cliniques menées à grande échelle sur (...) Lire la suite sur Figaro.fr

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