vendredi 17 août 2012

Cancer : des thérapies très prometteuses !

Près de 35 000 scientifiques du monde entier se sont réunis à Chicago début juin pour le congrès annuel de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO). Parmi les résultats présentés : de nouveaux traitements ciblés et le retour de l’immunothérapie.
Une association de molécules plus efficace et moins toxiqueEn 2005, on s’enthousiasmait à l’ASCO de l’arrivée du trastuzumab (Herceptin®), une molécule qui allait faire progresser le traitement de certains cancers du sein. Cette année, c’est l’Herceptin® « en mieux » qui a créé l’événement. Les chercheurs ont eu l’idée de lui ajouter une molécule de chimiothérapie. Objectif du couplage baptisé T-DM1 : diriger la chimiothérapie vers les cellules tumorales ciblées par l’Herceptin®. Mille femmes, dont certaines en France, ont participé à l’essai de ce traitement dont les résultats sont encourageants. Non seulement la survie a été augmentée (plus 20 % deux ans plus tard) mais le traitement a été bien supporté. « Une efficacité et une tolérance s’expliquant par l’action locale de la chimiothérapie qui permet d’utiliser des doses plus fortes », explique le Dr Étienne Brain, oncologue à l’Institut Curie. Mais ce traitement n’est possible que pour les tumeurs sensibles à l’Herceptin®. Il faut pour cela qu’elles contiennent un récepteur particulier (HER2), ce qui ne concerne que 15 % des cancers du sein.A lire aussi:Diagnostic cancer du sein: zoom sur le diagnostic en 1 jourCancer du sein : l'espoir d'un vaccin
La nouvelle génération d'hormonothérapieRetarder le moment où la tumeur va échapper au traitement hormonal reste aujourd’hui le grand souci des cancérologues. D’où leur intérêt pour une nouvelle molécule (l’abiratérone ou Zytiga®) qui, associée à la prednisone (un corticoïde), diminue de 60% le risque de progression de la maladie. Cette molécule agit en bloquant la sécrétion de testostérone, en cause dans l’emballement du cancer de la prostate, non seulement au niveau des testicules mais au niveau des (...) Lire la suite sur TopSante.com

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