mercredi 22 août 2012

Cancer du sein : le surpoids favorise les nouvelles tumeurs

En cas d'obésité, le risque de développer un second cancer est majoré de 37 à 40 %.
Il est clairement établi que l'excès de poids influe sur de nombreuses pathologies, comme le diabète, les maladies cardio-vasculaires et respiratoires ou le cancer. Une étude franco-britannique, publiée dans la revue Breast Cancer Research and Treatment , vient de démontrer que le surpoids et l'obésité, présents lors du diagnostic d'un premier cancer du sein , augmentent le risque d'en développer un second (qui n'est pas une récidive du premier), localisé dans l'autre sein ou le même, mais aussi dans l'endomètre (muqueuse utérine) ou le colon-rectum. «Ces résultats confirment l'importance des politiques de prévention visant à réduire la prévalence du surpoids et de l'obésité», estiment les chercheurs.
L'étude a associé le Réseau national alimentation cancer recherche (NACRe), composé d'une vingtaine d'équipes rassemblant près de 150 chercheurs, et une équipe de l'Imperial College à Londres. Cette expertise, coordonnée par l'Institut national du cancer (INCa), a impliqué plus particulièrement des chercheurs de l'Unité de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Uren-Inra-Inserm).
La surcharge pondérale concerne près d'un adulte français sur deux: de 27 à 32 % de nos compatriotes sont en surpoids et de 9 à 17 % sont obèses. Pour mener à bien leur travail, les chercheurs ont effectué ce que l'on appelle des «méta-analyses statistiques» sur les résultats d'études épidémiologiques passées. À partir des 3 329 résumés identifiés et examinés, 441 articles en texte intégral ont été analysés et, finalement, 13 études prospectives pertinentes ont été retenues.
Les analyses par catégories d'indice de masse corporelle (IMC = poids/taille au carré) montrent que l'obésité, lors du diagnostic d'un cancer du sein, est associée à une augmentation très significative du risque de développer un second cancer: entre 37 et 40 % pour le cancer du sein, 96 % pour le cancer de (...) Lire la suite sur Figaro.fr

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