dimanche 25 avril 2010

Bientôt votre avatar numérique pour vous soigner?

Les chercheurs de l'Inria planchent sur un projet de modélisation du coeur en 3D, qui permet d'y simuler virtuellement des traitements...

Demain, sera-t-on doté d'un avatar, notre double virtuel sur lequel les médecins pourront tester les traitements ou simuler une intervention médicale? L'hypothèse laisse rêveur, à l'heure où la 3D, popularisée par son arrivée dans l'univers du cinéma et de loisirs, commence à s'imposer dans le domaine scientifique.

Comme le révélait Le Figaro de mardi, l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) a dévoilé un ambitieux projet, CardioSense3D, basé sur la modélisation du coeur. Soit comment reconstituer le plus fidèlement le coeur en 3D, avec son anatomie, mais aussi ses mécanismes de fonctionnement.

Simuler des traitements
Le fonctionnement est simple: sur la plateforme logicielle, «nous entrons les paramètres personnels du coeur du patient (images médicales, résultats d'encéphalogrammes, signaux électriques...), ce qui nous permet d'avoir un coeur personnalisé sur lequel nous allons pouvoir anticiper l'évolution d'une pathologie, ou simuler des thérapies», résume Hervé Delingette, directeur de recherche à l'Inria de Sophia-Antipolis.

Loin d'être un simple joujou high tech, il aidera les médecins dans leur diagnostic et dans le choix de certains traitements Mais aussi à simuler virtuellement une pathologie (tumeur ou cancer), pour tenter d'anticiper son évolution, et comment la freiner.

Depuis son lancement il y a 5 ans, avec des hôpitaux et des industriels partenaires, et doté de financements européens, le projet de recherche Cardiosense 3D est prometteur. Mais son arrivée dans les hôpitaux n'est pas pour demain. Actuellement en tests avec quelques patients d'un hôpital londonien, et «bientôt au sein du CHU de Bordeaux» selon Hervé Delingette, la plateforme qui permet de modéliser le coeur en 3D est pour l'instant un simple prototype. «Le temps qu'elle soit davantage testée, puis transférée vers les industriels, elle sera dans les hôpitaux d'ici une dizaine d'années», estime le chercheur.

Avatar numérique?
L'avatar numérique? On en est encore loin. «Il faudra connaître l'intégralité de ce qui se passe dans le corps du patient. Pour l'instant, on parvient juste à modéliser quelques organes de manière isolée», avertit Hervé Delingette. Il n'empêche, plusieurs équipes de l'Inria planchent sur la modélisation en 3D d'organes: le cerveau, le système respiratoire avec le poumon, les côtes et le foie... D'autres universités, comme celles d'Oxford, de Californie, ou d'Auckland, planchent aussi sur des projets d'organes en 3D.
20MINUTES

Une banque de données européenne pour les dispositifs médicaux

L'Europe de la santé progresse. La sécurité aussi. Dès l'an prochain, plus précisément en mai 2011, tous les pays de l'Union devront utiliser la banque de données européenne sécurisée Eudamed pour l'ensemble des dispositifs médicaux. Cette décision de la Commission européenne, adoptée lundi, concerne aussi bien les appareils de survie, comme les stimulateurs cardiaques, les différentes prothèses, que les dispositifs de diagnostic complexes, comme les appareils à rayons X, les équipements comme les tensiomètres artériels, les seringues ou encore le matériel nécessaire pour réaliser des analyses de sang et d'urine
Actuellement, bien que ces dispositifs soient commercialisés sur le marché unique européen, les données essentielles à leur sécurité, comme les certificats de conformité (y compris ceux ayant fait l'objet d'un retrait ou d'un refus), ne sont collectées qu'au niveau national. Il en est de même pour les informations relatives aux investigations cliniques, aux rapports de dysfonctionnement ou d'incident les concernant. "Ces données incluent les rapports concernant 600 incidents connus mettant en cause des dispositifs médicaux en 2009", précise le communiqué de Bruxelles, qui remarque que ces données sont - toujours - uniquement partagées manuellement. La banque de données Eudamed est un outil informatique qui garantira aux autorités de surveillance du marché un accès rapide aux données en question. Elle est d'ailleurs déjà utilisée sur une base volontaire par un certain nombre de pays de l'Union.

De plus, la banque Eudamed éliminera les obstacles administratifs pour les fabricants de dispositifs de diagnostic in vitro et facilitera donc les processus d'enregistrement. Actuellement, ces derniers doivent informer séparément chaque pays de l'UE concerné lors de la mise sur le marché de certains de ces dispositifs. Enfin, grâce à des chaînes de communication entre les autorités de surveillance du marché, le partage d'information sera quasi simultané et le risque lié à...... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
http://www.lepoint.fr/actualites-sciences-sante/2010-04-20/une-banque-de-donnees-europeenne-pour-les-dispositifs-medicaux/1055/0/445964

samedi 24 avril 2010

Dépression : une nouvelle molécule pour la soigner

Une molécule protectrice, dont la fonction dans le cerveau a été mise à jour par une équipe de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), offre de potentielles nouvelles pistes pour le traitement de la dépression et des troubles anxieux
La dépression touche environ 121 millions de personnes dans le monde d'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Seuls 60 à 80% des patients parviennent à une guérison suite à un traitement basé sur la prise d'antidépresseurs et une psychothérapie. Actuellement, le mécanisme d'action des médicaments est toujours lié à un effet sur les neurotransmetteurs, en particulier la sérotonine et la noradrénaline. Consternés par le grand nombre de personnes pour lesquelles les médicaments n'ont pas l'effet escompté, les chercheurs et l'industrie pharmaceutique mettent désormais l'accent sur la découverte de nouvelles cibles. Pilotée par Carmen Sandi, une équipe du laboratoire de génétique comportementale de l'EPFL a découvert l'impact d'une molécule protectrice, la MIF (Macrophage migration inhibitory factor) sur l'état anxieux et/ou dépressif du rat que l'on peut percevoir par un changement de comportement. Ces résultats pourraient conduire à la mise au point d'un médicament d'ici quelques années.

"De précédentes recherches avaient montré la présence de la molécule MIF dans le cerveau, mais nous ne connaissions pas encore sa localisation précise, ni sa fonction", explique le Pr. Sandi. Première surprise : la découverte de sa présence en grande quantité dans les cellules souches de l'hippocampe, une zone clef pour la formation de la mémoire et l'un des sièges pour la genèse de nouveaux neurones. Or, des recherches ont montré que la neurogenèse serait un facteur important dans la diminution de l'anxiété : de longues périodes de stress la réduisent, alors que la prise d'antidépresseurs augmente sa production. L'équipe a découvert que l'absence de la MIF génère une augmentation des comportements ... lire la suite de l'article sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/d%e9pression/depression-une-nouvelle-molecule-pour-la-soigner_art6858.html

vendredi 23 avril 2010

Maladies coronariennes : un cœur neuf grâce aux cellules souches

Des chercheurs montréalais sont parvenus à améliorer les fonctions du coeur d'un patient grâce à l'implantation de cellules souches. Une première mondiale.
Les chercheurs et spécialistes des maladies cardiaques du Centre hospitalier de l'université de Montréal ont tout d'abord prélevé de la moelle osseuse de la hanche d'un patient de 59 ans et l'ont ensuite purifiée pour ne garder que les cellules souches.Lors d'un pontage coronarien, ils ont injecté ces cellules isolées directement dans le coeur du patient. Sa fonction cardiaque s'est ensuite considérablement améliorée, de 50% selon le docteur Nicolas Noiseux, cardiologue à l'université de Montréal.Il explique que cette technique peut donner naissance à des cellules de muscle cardiaque ou encore à des vaisseaux sanguins. Elle pourrait ainsi, à l'avenir, éviter les transplantations cardiaques.Les chercheurs souhaitent désormais pratiquer cette intervention sur vingt autres patients canadiens dont le coeur est défaillant. Ils travailleront en collaboration avec l'Hôpital général de l'université de Toronto.
http://www.maxisciences.com/maladie-cardiaque/maladies-coronariennes-un-c-ur-neuf-grace-aux-cellules-souches_art6917.html

jeudi 22 avril 2010

Découverte d’un gène responsable de la calvitie

Les chercheurs des universités de Columbia et Stanford sont parvenus à identifier le gène à l'origine de la pousse des cheveux. Cette découverte pourrait permettre la mise au point d'un nouveau traitement contre la calvitie et inversement à éventuellement réduire une trop importante pilosité. Lire la suite l'article
D'après l'étude, publiée mercredi dans la revue Nature, le gène APCDD1 serait à l'origine de l'hypotrichose, un développement réduit du système pileux et une forme rare de chute de cheveux. Cette pathologie commence généralement dès l'enfance et progresse tout au long de la vie. Les cheveux sont de plus en plus fins et vont, au fil du temps, ressembler à du duvet. Les chercheurs ont identifié le gène en question grâce à l'analyse génétique de familles pakistanaises et italiennes souffrant d'hypotrichose simplex héréditaire.Mais si ce symptôme ressemble de près au processus de calvitie masculine, ce dernier est davantage complexe. La découverte pourrait toutefois permettre, d'après les chercheurs, de mettre au point un traitement efficace contre la calvitie masculine et même, d'aider les femmes à éradiquer définitivement les poils indésirables
http://www.maxisciences.com/calvitie/decouverte-d-un-gene-responsable-de-la-calvitie_art6922.html

mercredi 21 avril 2010

Dermato: un site pour évaluer vos grains de beauté

Chaque année, 90 000 nouveaux cas de cancers de la peau sont diagnostiqués, dans la majorité des cas, il sagit dun mélanome. Ce type de cancer peut être facilement guéri sil est détecté à temps, or la plupart du temps, ces mélanomes passent inaperçus, confondus avec des grains de beauté bénins. Le Syndicat national des dermatologues, en collaboration avec les laboratoires La Roche-Posay, ont donc créé un nouveau site : mesgrainsdebeauté.fr.
Ce site interactif, accessible à tous, offre la possibilité de faire une évaluation personnalisée du risque de développer des mélanomes, en répondant à un questionnaire. On y apprend également, grâce à des vidéos explicatives, à suivre régulièrement sa peau, en cartographiant les grains de beauté et en surveillant leur évolution. Enfin, on retrouve sur le site un tas de conseils et toutes les bonnes habitudes à adopter lorsque lon part en vacances au soleil.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur
http://www.mesgrainsdebeaute.fr/

http://www.topsante.com/actualite/view/167207/Actus/Dermato-un-site-pour-evaluer-vos-grains-de-beaute

mardi 20 avril 2010

Un antirides à base de foetus humain

Utiliser l’extraordinaire pouvoir régénérant des cellules de foetus humain pour lutter contre… les rides. Fabriquée en Suisse et lancée il y a quelques mois en toute discrétion aux Etats-Unis, Neocutis, la première crème antirides à base de foetus humains, est depuis quelques jours au centre d’une grosse polémique.

Les précieuses cellules ont en effet été obtenues à la suite d’un avortement, ce qui provoque les foudres des associations catholiques « pro life » américaines, mais aussi européennes. Car si ce produit n’est pas autorisé à la vente en Europe, on peut facilement se le procurer via le Web, moyennant 90 €. « Il se trouve qu’une patiente qui avait avorté nous a fait don de quelques cellules de peau de son foetus, explique Frédéric Koehn, le fabricant de Neocutis. Ensuite, nous avons reproduit ces cellules en laboratoire afin de faire nos crèmes. En aucun cas, nous n’encourageons l’avortement. »
C’est au sein du service de gynécologie-obstétrique et génétique du CHU de Lausanne (Suisse) que cette crème a été élaborée. « En opérant des foetus in utero, les chercheurs se sont rendu compte qu’une fois nés, les bébés n’avaient ensuite aucune cicatrice, poursuit Frédéric Koehn. Ils se sont donc dit que les cellules de foetus devaient avoir des vertus régénératrices qui pouvaient servir à soigner les grands brûlés. » Les scientifiques ont donc mis au point une crème permettant d’obtenir des résultats inespérés sur des patients à l’épiderme très abîmé.
Afin de développer leur découverte, les chercheurs décident ensuite de s’associer à un laboratoire privé, Neocutis, et l’autorisent à commercialiser, uniquement aux Etats-Unis et en passant par le corps médical, la première crème antirides à base de cellules foetales. « Les dermatos la conseillent aux patients qui ont suivi des traitements qui leur ont desséché la peau ou à ceux qui cherchent un antirides. Nous proposons différentes concentrations pour des usages divers », souligne Frédéric Koehn.
De son côté, le généticien Axel Kahn n’est pas choqué par ce nouveau produit. « Avant qu’il ne soit interdit dans les années 1990 en France en raison de possibles transmissions de virus, l’industrie cosmétique a longtemps utilisé du placenta humain, considéré comme un déchet opératoire et récupéré dans les hôpitaux. Les cellules de foetus ou de placenta n’ont rien à voir avec les cellules souches embryonnaires. Ces dernières, qui sont issues d’un être humain en puissance, sont au centre d’un enjeu éthique, contrairement aux autres. »
Le Parisien

lundi 19 avril 2010

Les dépressifs fument plus que les autres

Les adultes qui souffrent de dépression sont deux fois plus susceptibles de fumer que ceux qui ne sont pas dépressifs, affirme une étude américaine publiée mercredi. Près d'un dépressif sur deux, soit 43% des adultes dépressifs âgés de 20 ans et plus, fument des cigarettes contre 22% des adultes qui ne souffrent pas de dépression, indiquent les chiffres du Centre national des statistiques de santé américain (US National Center for Health Statistics).

Le phénomène est encore plus marqué chez les hommes âgés de 40 à 54 ans et les femmes entre 20 et 39 ans. Plus de la moitié des hommes dépressifs âgés de 40 à 54 ans sont fumeurs contre moins d'un quart des non-dépressifs. La moitié des femmes âgées de 20 à 39 ans souffrant de dépression fument des cigarettes contre 21% des femmes non-dépressives. Même les adultes souffrant de dépression légère sont plus susceptibles de fumer que les autres.

Les symptômes de la dépression, à la fois psychologiques et physiques, comprennent des altérations du sommeil et de l'appétit, une fatigue excessive, un sentiment d'inutilité ou de culpabilité, une libido diminuée. Les fumeurs dépressifs allument beaucoup plus souvent une cigarette au lever (51%) qu'un fumeur non-dépressif. Ils fument aussi davantage et ont plus de mal à abandonner le tabac.

En outre, 28% des fumeurs qui font une dépression consomment un paquet par jour contre 15% des fumeurs en bonne santé mentale. La dépression touche environ 7% de la population adulte de plus de 20 ans aux Etats-Unis, selon une étude portant sur les années 2005-2008 et 21% des Américains fument, un taux qui a décru de moitié depuis le milieu des années soixante.
TF1NEWS

dimanche 18 avril 2010

Jambes lourdes: 6 idées à tester pour les soulager

Les crèmes jambes lourdes
La plupart des crèmes jambes lourdes contiennent des draineurs comme le ginkgo biloba, le ruscus (petit houx), le marron d'Inde, la vigne rouge... Et cela ne marche pas si mal. On dispose désormais de vecteurs (liposomes) qui permettent aux principes actifs de passer à travers la peau, confirme le Dr Blanchemaison, phlébologue.

Notre conseil : La meilleure méthode pour appliquer la crème : allongée au sol, pieds en l'air et en appui sur un mur, on les masse puis on descend le long de la jambe en faisant bien pénétrer le produit. Ca rafraîchit et ça fait du bien.

La pressothérapie

C'est une très bonne technique si l'appareil est de qualité... Nombre de ceux utilisés en esthétique sont de vulgaires bottes en plastique, peu adaptées à la morphologie... Mais en milieu hospitalier ou pratiquée par un kiné bien équipé (machine au mercure de préférence), la pressothérapie aide à lutter contre le gonflement des jambes dû à une mauvaise circulation lymphatique ou à un retour veineux déficient.

A savoir : prescrite par un médecin, la séance est remboursée, à raison de dix séances maximum par semestre.

La marche sur le sable

La balade en terrain plat est bénéfique, mais le mieux est d'arriver à faire travailler les muscles posturaux. Par exemple, marcher sur un sable sec : c'est mou, le talon s'enfonce à chaque pas, tous les muscles du mollet travaillent.

Notre conseil : Faites de la marche en montagne : lorsqu'on attaque une montée, le talon est plus bas que le reste du pied et les muscles posturaux bossent à fond.

Et avec des talons?

La marche avec des talons hauts ne permet pas au pied de se « dérouler » sur le sol. Or ce mouvement aide à « vider » la semelle plantaire et à faire remonter le sang dans le mollet.

L'idéal : des chaussures plates. Sinon, optez pour une hauteur modérée (de 3 à 4 cm).

Le drainage lymphatique

Ce massage superficiel alte ...Lire la suite sur TopSante.com
http://www.topsante.com/Femme/Belle-et-en-forme/Jambes-lourdes-6-idees-a-tester-pour-les-soulager

samedi 17 avril 2010

Le premier test pour dépister le cannabis chez son ado

Après le test de cannabis imposé aux conducteurs, aux salariés d’entreprise ou aux sportifs, voilà que le dépistage de la fumette s’étend à la sphère domestique. Signe de l’inquiétude croissante des parents face à l’usage de joints qui grimpe en France, la mise en vente du premier test capable de jauger le dosage de cannabis dans les urines est déjà un succès, comme aux Etats-Unis ou les pays anglo-saxons et nordiques.
« On en a déjà écoulé plusieurs milliers, c’est normal il répond à un besoin criant », assure Frédéric Rodzynek, gérant de Narcochek, l’entreprise qui commercialise le produit sur Internet depuis quelques semaines et qui le distribuera dans les prochaines semaines en pharmacie. « C’est la seule technique qui trace cette drogue grâce à trois paliers. »

Déceler la fréquence d’usage

Aussi simple et pas plus gros qu’un test de grossesse, il suffit de plonger l’outil dans les urines pour savoir quel est le niveau de consommation. « Jusqu’à maintenant, les bandelettes vendues disaient juste si on était positif ou négatif. Là, le test indique la concentration de THC, la substance active du cannabis, celle qui fait planer », poursuit le responsable. « Cela permet de savoir si le sujet est usager régulier ou non. En troisième semaine, si le palier no3 s’affiche toujours, on peut se dire qu’il prend des joints plusieurs fois par semaine. »
Le Narcochek vise d’abord les parents « qui veulent savoir où en sont leurs ados ou qui les aident et les accompagnent lors d’un sevrage ». « Même un seul joint à 16 ans ça n’est pas conseillé. Aujourd’hui, les pétards ont des taux de THC de 30 %, ce ne sont pas ceux des années 1980 », défend le gérant, qui brandit les derniers chiffres de l’Observatoire français des drogues, selon lequel 10 % des jeunes de moins de 17 ans fumeraient plus de dix joints par semaine. Une consommation qui induit que le cannabis reste traçable par le test quatre à six semaines après l’usage et jusqu’à plusieurs mois pour ceux qui fumeraient dix joints par jour. « Le recours au test ne peut se faire qu’en discutant avec son ado. Il doit y avoir un contrat de confiance.L’usager qui verra son taux de THC baisser pourra brandir son test comme un trophée car il sera en voie de se désintoxiquer », assure le manageur, sûr de tenir là un moyen de prévention active. « Les parents peuvent vérifier si leur enfant nécessite de voir vite un toxicologue. Arrêtons de dire que fumer un pétard, ça n’est rien. Face au cannabis, les parents doivent avoir un rôle de vigie, on les y aide. »
Le Parisien

vendredi 16 avril 2010

Activia et Actimel, des «alicaments» désormais coquilles vides

Une petite bombe. Cette fois, c'est certain, les yaourts Activia et Actimel ne pourront plus être présentés comme «nourrissant la peau de l'intérieur», ou par d'autres promesses nutritionnelles et santé plus ou moins douteuses. Danone a renoncé jeudi à vanter les bienfaits pour la santé de deux de ses yaourts-stars dans ses publicités en Europe
Un vernis santé

Une décision qui fait vaciller la stratégie marketing et commerciale du géant français: ces yaourts représentent 25% du chiffre d'affaires mondial des produits laitiers frais, la branche la plus importante du groupe (57% du total). Car toutes ses campagnes de pub étaient précisément basées sur des allégations santé, et permettaient de donner à ces produits un vernis «santé» (au point de parler d'«alicaments», mi-aliments, mi-médicaments), comme le décrypte ce blog.

Les flacons d'Actimel étaient, par exemple, censés «aider à renforcer vos défenses naturelles» dans cette campagne

La cause de ce revirement? Danone n'a pas pu obtenir l'aval des autorités sanitaires sur ses slogans publicitaires (soit ses «allégations nutritionnelles»). C'est au détour de la publication de ses résultats financiers du premier trimestre que l'entreprise, numéro un mondial des produits laitiers, a annoncé qu'elle retirait sa demande de validation des produits Activia et Actimel auprès de l'autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa).

Le retrait de Danone est d'autant plus surprenant que ces deux yaourts devaient faire l'objet d'un avis de l'Efsa dans les «prochaines semaines». Cette décision laisse entendre qu'il a préféré se retirer avant de se faire recaler. Officiellement, pour expliquer ce choix, le groupe dirigé par Franck Riboud dénonce un «manque de lisibilité» et dit attendre une «clarification» des critères d'évaluation de l'Efsa.
12 millions d'euros de recherches

L'organisme est le passage obligé pour obtenir l'autorisation de vanter auprès du consommateur les bienfaits suppos ... lire la suite de l'article sur 20minutes.fr
http://20min.fr/a/398204

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Des pubertés de plus en plus précoces chez les filles

Une étude américaine vient de montrer la présence de taux élevés de trois classes de produits chimiques polluants de l'environnement - les phénols, les phtalates et les phytoestrogènes, qui ont des effets endocriniens notoires - dans les urines de fillettes de 8 à 9 ans. "Ces taux peuvent perturber le développement pubertaire et entraîner un risque de complication plus tard dans la vie et notamment de cancer du sein", affirme dans le Quotidien du médecin le Pr Charles Sultan, chef de service en endocrinologie pédiatrie au CHU de Montpellier. Selon lui, la précocité pubertaire est, d'ailleurs, un problème qui préoccupe beaucoup les pédiatres à l'heure actuelle. Dans certaines régions, il existe même des "épidémies" de puberté, qui débute vers les âges de 8 à 9 ans.

L'étude a été menée chez plus de 1.100 petites filles, vivant dans trois régions différentes des États-Unis. Des mesures de 19 métabolites urinaires des trois classes de produits - phénols, phtalates et phytoestrogènes - ont été réalisées une première fois alors qu'elles étaient âgées de 6 à 8 ans, puis une deuxième fois un an plus tard, alors qu'elles avaient entre 7 et 9 ans. Pour les auteurs de ce travail, Mary Wolff et son équipe du Breast Cancer and Environmental Research Centers, les biomarqueurs de l'environnement sont détectés dans la plupart des échantillons urinaires. Et les concentrations maximales se situent à des niveaux qui entraînent des effets expérimentalement.

Ces composés sont stockés pendant des années dans les tissus adipeux. Pour le Pr Charles Sultan, "c'est préoccupant, car si des taux semblables sont rencontrés chez des individus aussi jeunes, ils sont susceptibles d'augmenter avec le temps. Et la "fenêtre de susceptibilité" biologique à ces produits tend à s'agrandir, car, si l'âge du début du développement des seins est plus précoce, celui des premières règles n'a pas beaucoup varié." Le spécialiste précise, dans le Quotidien, que cette enquête fournit des arguments très forts pour proposer une réduction, sinon une interdiction, des polluants en général et des pesticides en particulier, dont l'impact sur l'équilibre endocrinien est véritablement a priori préoccupant.
Le Point
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jeudi 15 avril 2010

L'Atlas de démographie médicale constate le vieillissement des médecins et des disparités dans leur implantation

La densité de médecins en France montre de très grandes disparités régionales, un fossé qui se creuse, selon les atlas régionaux de démographie médicale (PDF de l'édition 2009 : 58,2 Mo) publiés, mardi 13 avril, par le conseil national de l'ordre des médecins. Il s'agit de la première étude régionale sur la démographie médicale du conseil, qui publie chaque année depuis 2007 un atlas national. Lire la suite l'article
Ces atlas constatent le vieillissement du corps médical, un accroissement des inégalités territoriales et un manque d'attrait pour l'installation en libéral. 'La tranche d'âge des moins de 40 ans diminue de 12 %, alors que celle des plus de 50 ans augmente de 53 %. Le vieillissement du corps médical se confirme donc nettement, notent les auteurs. Les inégalités territoriales s'accentuent, d'autant plus qu'en 2008 seulement 10 % des nouveaux inscrits s'installent en pratique libérale. Les autres recherchent le salariat (66 %) et 25 % environ choisissent de devenir remplaçant, certains avant de franchir le pas de l'installation, mais d'autres de manière pérenne.'

'La démographie médicale n'est pas uniquement un problème national mais avant tout un problème régional qu'il faut aborder spécifiquement, avec des particularités locales', poursuit le rapport. Cette analyse plus fine de la démographie médicale au 1er janvier 2009 permet notamment de mettre en lumière des disparités départementales, y compris au sein des régions où la densité est la plus forte, comme en Ile-de-France ou en Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Cette région, la mieux lotie avec 375 médecins pour 100 000 habitants (contre 290,3 médecins en moyenne en France métropolitaine), apparaît dans le détail coupée en deux, avec un pourtour méditerranéen très attractif et un arrière-pays quasi désertique. Quant à l'Ile-de-France, deuxième région avec 373 médecins pour 100 000 habitants, elle se révèle être celle où 'les inégalités sont les plus criantes', selon le rapport. 'Paris se distingue avec une densité de 742 médecins pour 100 000 habitants, tandis que le département de Seine-et-Marne n'en recense que 223,1.' A l'autre bout de l'échelle, la Picardie, qui a la plus faible densité médicale en activité régulière avec 238 médecins pour 100 000 habitants, révèle aussi des disparités par département : ainsi, l'Oise compte seulement 212 médecins pour 100 000 habitants, contre 217 pour l'Aisne et 293 pour la Somme. Autre constat de ces atlas régionaux, il semble que la mise en place de mesures d'aides incitatives à l'installation n'ait pas eu l'effet escompté. Ainsi, la région Centre n'attire pas malgré divers dispositifs et le recrutement de médecins étrangers, notamment roumains.
Le Monde
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/04/13/l-atlas-de-demographie-medicale-constate-le-vieillissement-des-medecins-et-des-disparites-dans-leur-implantation_1332619_3224.html#xtor=AL-32280184

mercredi 14 avril 2010

Le dogme de cinq fruits et légumes par jour écorné

«Mangez cinq fruits et légumes par jour!» Ce slogan martelé pendant la décennie passée, et que nul n'est censé ignorer, a conduit la population non pas à franchement métamorphoser ses habitudes alimentaires, mais en tout cas à se culpabiliser en cas de consommation insuffisante de végétaux. Il n'est pas évident de manger cinq fruits et légumes par jour, même pour se protéger du cancer, lorsque ce n'est pas inscrit dans des habitudes culinaires installées de longue date.
Il semblerait aujourd'hui que le fait de ne pas avoir respecté la consigne à la lettre serait moins ennuyeux que prévu. C'est ce que laisse entendre une enquête européenne sur près de 500 000 personnes publiée la semaine dernière aux États-Unis dans le journal de l'Institut national du cancer et qui conclut que, finalement, cinq fruits et légumes par jour réduit certes le risque de cancer, mais seulement à la marge.

Pas question pour autant de se ruer sur la charcuterie, les glaces, les fromages, les gâteaux, car leurs méfaits sur le cur, les artères, le diabète, l'obésité, eux, ne sont pas contestés. Le concept de cinq fruits-légumes par jour a été élaboré au milieu des années 1990, sur la base de différentes études qui concluaient que 400 grammes de végétaux par jour prévenaient le risque de cancer. Les chercheurs tablant même sur une baisse de 30 à 50 % du risque avec un tel régime. Las.

L'étude Epic (European Prospective Investigation Into Cancer) qui vient d'être publiée porte sur 500 000 Européens âgés de 45 à 65 ans, recrutés dans 10 pays dont la France entre 1992 et 2000 et surveillés pendant neuf ans, au niveau de leur alimentation et de leur état de santé. Les résultats suggèrent que le fait d'absorber beaucoup de fruits et légumes par jour réduit certes le risque de cancer, mais assez peu, la différence entre les faibles et les grands consommateurs étant assez étroite. Et les auteurs n'excluent d'ailleurs pas que la consommation de végétaux ne soit pas à l'origine de c... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
http://www.lefigaro.fr/sante/2010/04/12/01004-20100412ARTFIG00373-le-dogme-de-cinq-fruits-et-legumes-par-jour-ecorne-.php

Du café noir contre le diabète

Le café noir pris lors du plus gros repas de la journée réduirait de 34% le risque de diabète de type 2, d'après une étude franco-brésilienne publiée dans l'American Journal of Clinical Nutrition
Les chercheurs ont suivi pendant 11 ans 69.532 Françaises âgées de 41 à 72 ans au début de l'étude et qui ne souffraient alors pas de diabète. A la fin de l'enquête, 1.415 d'entre elles en avaient développé un.

Durant cette période, les scientifiques ont cherché à connaître les effets du café, du thé et de la chicorée sur le diabète de type 2. Il s'est avéré que les femmes consommant un peu plus d'une tasse de café par jour soit environ 125 ml, durant le repas du midi (en moyenne le plus important de la journée), avaient 34% de risque en moins de souffrir de diabète de type 2 que le reste de la cohorte. Les chercheurs ont également constaté que les femmes qui buvaient au minimum trois tasses de café par jour avaient 23% de risques en moins de déclencher un diabète.

Cet effet protecteur a également été constaté lorsqu'il s'agissait de café décaféiné et de café sucré. Cependant, le café soluble et le café au lait n'étaient pas dotés de ces propriétés. Le thé et la chicorée n'avaient quant à eux aucune action sur le diabète.

D'après les chercheurs, ces effets ne viendraient pas de la caféine mais plutôt de l'acide chlorogénique contenu dans les grains de café. Cette substance diminuerait la charge glycémique du repas pris juste avant. La lignane, une substance antioxydante, pourrait également être en cause puisque les antioxydants auraient une action antidiabétique. Une simple tasse de café prise après le repas pourrait donc être un moyen simple et agréable d'enrayer l'épidémie de diabète qui touche aujourd'hui 3 millions de personnes en France.
http://www.maxisciences.com/diab%e8te/du-cafe-noir-contre-le-diabete_art6766.html

mardi 13 avril 2010

Les ondes de votre portable, remède anti-Alzheimer ?

Vous êtes convaincu que les ondes électromagnétiques de votre portable sont nocives pour votre santé ? Pourtant, une étude insolite vient de prouver le contraire. Les ondes de votre portable seraient profitables à votre mémoire et pourraient vous protéger contre la maladie d’Alzheimer.

De grandes controverses entourent les ondes électromagnétiques de votre portable : après pléthore d'études décriant le danger des ondes électromagnétiques, elles auraient peut-être un effet physiologique positif significatif. Une équipe de chercheurs américains vient de démontrer qu’elles auraient un impact bénéfique sur la mémoire de souris, atteintes de la maladie d’Alzheimer.

Une étude scientifique mémorable

Comment peut-on affirmer que les ondes électromagnétiques ont des effets positifs sur les souris ? L'expérience était simple. Les chercheurs américains ont exposés des souris aux ondes électromagnétiques d’un portable, et ce chaque jour pendant deux heures. L'expérience a duré 7 mois, avec des rongeurs manipulés génétiquement pour développer la maladie d’Alzheimer et des souris saines. Après cela, chaque souris a effectué des tests mémoire et physiologiques. Les résultats ont été publiés dans la célèbre et sérieuse revue scientifiques Journal of Alzheimer's Disease.

Bilan ? Premier point surprenant, les souris malades n’ont pas développé de tumeurs au cerveau. Deuxième résultat insolite, une régression de la maladie l’Alzheimer a été identifiées chez les souris atteintes. Plus étonnant encore, les souris saines exposées aux ondes d’un téléphone portable ont montré des capacités de mémoire supérieures à la moyenne ! Heureusement ou malheureusement, ces résultats atteints chez la souris en quelques mois ne seraient réalisables sur l’homme qu’en plusieurs années.

Les ondes détruisent ce que la maladie d’Alzheimer développe

Comment les scientifiques expliquent ces phénomènes ? Les ondes électromagnétiques chauffent la température du cerveau de la petite souris. En augmentant de température, l’eau détruit une protéine qui s’accumule et s’agrège, avec la maladie d’Alzheimer, autour des neurones du cerveau. Chez les souris saines, l’augmentation de la température provoquerait une augmentation de la circulation sanguine, et ainsi favoriserait le métabolisme des cellules.

Cette étude est une piste pour trouver un moyen de guérir un jour la maladie d'Alzheimer, mais prouve une fois de plus que les ondes électromagnétiques ont un effet physiologique sur les souris et potentiellement sur l’Homme. Alors, est-ce que vous êtes prêt à tester toujours plus l’effet chauffant de votre téléphone sur votre cerveau ? A vos risques et périls, vous bénéficieraient peut-être d’une meilleure mémoire mais à quel prix !
Greenzer

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Vous avez mal aux dents ? Attention à la crise cardiaque

Une mauvaise santé dentaire est un signe de risque cardiaque accru, selon une étude scientifique suédoise à paraître dans une revue scientifique américaine. Lire la suite l'article
«Les maladies cardiovasculaires et en particulier les pathologies cardiaques coronariennes sont fortement liées au nombre de dents» qui restent à une personne, a expliqué lundi à l'AFP Anders Holmlund, un des trois auteurs de l'étude réalisée dans trois hôpitaux de Suède à paraître dans le Journal de Parodontie.

De nombreuses études au cours des 15 dernières années ont montré un lien entre la santé buccale et les maladies cardiovasculaires, mais celle-ci est la première à montrer une corrélation directe entre le nombre de dents et le risque cardiaque, selon ce chercheur de l'hôpital de Gävle (centre).

«Une personne avec moins de 10 dents a plus de sept fois plus de chances de mourir d'une maladie cardiaque coronarienne qu'une personne du même âge et du même sexe qui a plus de 25 dents», souligne-t-il.

La raison pour laquelle le nombre de dents influe sur le risque cardiaque est que «les infections dans la bouche et autour des dents peuvent se répandre dans le système de circulation et créer des inflammations chroniques», un facteur connu d'accidents du coeur, explique-t-il.

Avec ses confrères suédois Gunnar Holm et Lars Lind, il a suivi 7.674 hommes et femmes, la plupart souffrant de maladies dentaires, sur une période moyenne de 12 ans, et examiné la cause de la mort de 629 d'entre eux.

Les maladies et accidents cardiaques sont la principale cause de décès non naturels dans le monde, puisqu'ils provoquent chaque année la mort de 17 millions de personnes, selon l'OMS.

(Source AFP) Libération.fr

Les vertus cachées du massage

Dépassant les effets purement relaxants, de nouveaux soins misent sur les bienfaits thérapeutiques: digestion, circulation, sommeil
Et si les massages ne servaient pas qu’à se détendre? Ayurvédiques, thaïs, aux huiles essentielles… Depuis quelque temps, les Européens les ont adoptés pour se relaxer et sont devenus connaisseurs, voire exigeants. Certains praticiens proposent des effets au-delà du simple bien-être. Ils promettent un entretien du corps et la prévention de certaines maladies par les mains. Détoxification de l’organisme, circulation, sommeil, digestion, ces petits dysfonctionnements peuvent s’envoler à coups de manipulations énergisantes.

Plutôt que de les voir par le petit bout de la lorgnette de la minceur ou de l’esthétique, on les utilise pour maintenir son tonus et rester en forme. "Le massage, ce n’est pas seulement une heure de relaxation", confirme Chico Shigeta (1), créatrice d’une méthode, le Coaching Vitalité. "Depuis cinq ans environ, les clients savent reconnaître un bon soin et mesurent la force d’un massage réussi sur l’amélioration de leur vie quotidienne."

Cette Japonaise formée à l’esthétique, à la naturopathie et aux huiles essentielles a élaboré une méthode (réalisée à domicile). Elle repose sur quatre piliers: la respiration consciente, l’utilisation des plantes, l’automassage et une alimentation saine. "Ces points sont essentiels pour l’être humain, explique-t-elle. C’est simple et efficace. On les adapte à son mode de vie et on peut voir une différence incroyable au bout de trois mois."

Après le massage, chaque cliente reçoit une petite "ordonnance": des exercices et des recommandations d’hygiène de vie à pratiquer chez soi, inspirées des "quatre piliers". La respiration consciente agit comme un massage du plexus solaire pour réduire le stress. Elle soulage les intestins pour une meilleure digestion et oxygène le cœur pour la circulation. Les tisanes et les huiles essentielles compensent les petits déséquilibres corporels. L’automassage du ventre ou des jambes facilite l’élimination et la détoxification. Une alimentation saine et personnalisée optimise l’énergie. "Un corps propre est un organisme qui élimine bien, n’épuise pas le foie ou les intestins. Il est en forme et cela se voit à l’éclat de la peau, des cheveux. On a plus de présence…"

"Agir en amont pour éviter certains problèmes de santé"
Le Coaching Vitalité appréhende le corps dans sa globalité. Très orientale, cette approche holistique séduit de plus en plus d’Européens. C’est le cas de Catherine Marin (2), juriste de formation, passionnée de sport et de bien-être au point de changer de voie et d’obtenir un diplôme de podologue spécialisée en réflexologie. Toquée de médecine chinoise, elle a fondé un cabinet de soins, Au pied levé. Elle y dispense un massage musclé, mêlant énergétique chinoise, réflexologie et ostéopathie. "Se faire chouchouter, c’est agréable sur le moment mais ça n’a pas les mêmes effets sur le corps, explique-t-elle. Mon approche est très personnelle: mes clients veulent agir en amont pour éviter certains problèmes de santé."

Curatives, naturelles ou d’entretien, ses manipulations associent le chi-kung, qui vise à faire circuler l’énergie et éliminer les toxines, à d’autres techniques. La litothérapie pour les effets bénéfiques des pierres sur les organes ; le palper-rouler pour un massage désengorgeant baptisé "slimthaï" ; la barre au sol pour un "soin participatif" adressé aux travailleuses pressées… Ou comment prendre en main sa forme en se faisant du bien.

(1) 1h30: 280 euros.
Rens:
www.shigeta.fr


(2) De 30 à 160 euros.
Rens.:
www.catherinemarin.com

Jdd.fr

lundi 12 avril 2010

«J'ai 43 ans. J'ai la maladie de Parkinson depuis dix ans»

Pendant des mois, l'association France Parkinson a multiplié réunions, tables rondes et groupes de paroles pour établir le livre blanc, remis ce lundi à la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. Lire la suite l'article
Gilles. «Quand la maladie survient, pour ceux qui sont atteints ou à qui on communique l'information, c'est un véritable séisme. Du jour au lendemain, tous les modes opératoires qui étaient les vôtres sont bouleversés. Vous n'avez plus l'autonomie que vous aviez auparavant, ni la même organisation. Comme vous avez l'impression que votre entourage plus ou moins proche ne comprend pas votre nouveau mode de fonctionnement, vous avez tendance à vous isoler, ce qui entraîne un repliement de votre environnement social.»

Alain. «Mon épouse est malade. Nous avons failli divorcer. Je voudrais souligner que 80% ou 70% des personnes atteintes de cette maladie divorcent. Or, qui dit "divorce" dit problèmes au quotidien: sociaux, humains et économiques. Et cela multiplie les difficultés.»

Gali. «J'ai 43 ans. Officiellement, j'ai la maladie de Parkinson depuis dix ans. Ce genre de diagnostic est difficile à accepter et à faire accepter. Ce qui a été le plus difficile est de le faire accepter à ma famille, à mon entourage et notamment à mes parents, qui ont assimilé cela à la maladie d'Alzheimer. Il a fallu leur expliquer ce qu'était la maladie de Parkinson avec moult détails. Cela ne va pas mieux avec mes parents, mais ce n'est pas grave. J'en ai fait mon deuil. J'attends avant tout une écoute car quand on est maman de deux petites filles de 4 et 8 ans, que l'on a 43 ans et que l'on a la maladie de Parkinson, ce n'est pas évident tous les jours. Mon mari m'a portée pendant dix ans puis il a demandé le divorce. (...)»

Jean-Marie, son épouse est atteinte de Parkinson. «Si vous allez dans une administration aujourd'hui, vous dites que vous êtes parkinsonien et vous demandez une chaise, il faut avoir beaucoup de chance pour que quelqu'un... lire la suite de l'article sur Libération.fr
http://www.liberation.fr/societe/0101629810-j-ai-43-ans-j-ai-la-maladie-de-parkinson-depuis-dix-ans

La gestion de la grippe passée au scanner

Près d'un an après l'apparition du virus de la grippe A/H1N1, on ne parle plus aujourd'hui de pandémie... mais plutôt de problèmes de gestion. Certains membres du Conseil de l'Europe, qui a créé une commission d'enquête, ont critiqué avec virulence l'Organisation mondiale de la Santé alors que la polémique enflait dans de nombreux pays sur les millions de vaccins inutilisés promis à la destruction. Les campagnes de vaccination avaient été recommandées par l'OMS, mais elles ont été boudées par des populations réticentes alors que le nombre de morts se révélait moins élevé qu'initialement craint
En réponse à des accusations selon lesquelles elle a exagéré la menace de la première pandémie du XXIe siècle sous l'influence des laboratoires pharmaceutiques, amenant ses 193 pays membres à acheter bien plus de vaccins que nécessaire, l'OMS a formé un comité de 29 experts "indépendants". Leur première réunion, qui doit durer trois jours, s'ouvre ce lundi en présence de la directrice générale de l'OMS, Margaret Chan.

"Si on regarde la pandémie de H1N1 actuelle, elle nous a montré que nous avons encore beaucoup de choses à apprendre sur la manière de mieux faire", reconnaissait récemment le conseiller spécial de l'organisation pour les grippes pandémiques. Mais nombre de spécialistes défendent la réaction rapide de l'OMS après la découverte du virus d'origine porcine au Mexique et aux Etats-Unis en avril 2009, même s'ils soulignent qu'elle n'est pas sans défauts. "Je pense qu'ils ont fait preuve d'autorité. Il y a beaucoup de choses pour lesquelles nous devrions les remercier", estime John Oxford, professeur de virologie à l'hôpital royal de Londres. "Beaucoup de critiques sont politiques. Aucun virologue n'a fait de critiques".

Principe de précaution

Pour David Heymann, ancien responsable des maladies contagieuses à l'OMS, "il faut améliorer les perceptions" de la vaccination, meilleur moyen de protéger la population, y compris les plus vulnérables. Mais il suggère aussi que les experts devraient réfléchir à la prise en compte de la question de la virulence et de la gravité du virus dans la définition d'une pandémie, qui porte aujourd'hui plutôt sur l'étendue d'une maladie contagieuse. Alors que le virus se répandait très rapidement, l'OMS, se fondant sur ce critère, a déclaré la grippe "pandémie" en juin 2009, déclenchant automatiquement, en vertu des règlements de santé internationaux, une batterie de mesures, dont la recommandation d'une vaccination à grande échelle de la population.

"Le problème c'est que, dans les premiers temps, si on ne connaît pas bien la maladie, il faut prendre les mesures les plus strictes possibles", rappelle David Heymann, actuellement président de l'Agence britannique de protection de la santé. Les spécialistes ne savaient que peu de choses de l'origine du H1N1 et la façon dont il avait été transmis par le porc à l'être humain, relève aussi John Oxford. La semaine dernière, la directrice générale de l'OMS a d'ailleurs averti que sans une vraie surveillance des maladies dans le secteur agricole, "nous allons continuer à être confrontés à des infections nouvelles et émergentes".

Pour plus de transparence, les experts ont été priés de détailler toute collaboration antérieure avec le secteur pharmaceutique. Un rapport intérimaire sera transmis à Margaret Chan avant l'assemblée générale de l'OMS en mai. Leurs conclusions finales sont attendues en janvier 2011
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tf1news
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Ostéoporose : une plante pour préserver les os

Une plante nommée Cibotium barometz, en l'occurrence une fougère en voie d'extinction, pourrait bien être la solution pour prévenir l'ostéoporose d'après une étude publiée dans le Journal of Natural Products.
Les composants isolés de la plante, plus connue sous le doux nom d'Agneau de Scythie, empêcheraient la détérioration des os dans 97% des cellules sans qu'il y ait d'impact négatif sur les autres cellules environnantes. L'auteur de l'étude, Young Ho Kim, chercheur au collège de pharmacie de l'Université nationale de Chungnam en Corée du Sud, s'est même avancé à dire que ces composants "pourraient être utilisés dans le développement de cibles thérapeutiques contre l'ostéoporose". L'ostéoporose touche plus de 75 millions de personnes en Europe, aux États-Unis et au Japon et se caractérise par la diminution de la masse osseuse. Chez les personnes atteintes, le risque de fractures s'accroît considérablement. Ces dernières se localisent le plus souvent au niveau des poignets, des hanches et de la colonne vertébrale et concernent une femme sur trois ainsi qu'un homme sur cinq chez les plus de cinquante ans. D'après les chercheurs, leur fréquence pourrait même augmenter de 310% chez les hommes et de 240% chez les femmes d'ici 2050.

A l'avenir, un traitement contre la maladie pourrait voir le jour grâce à cette plante originaire d'Inde et de Chine, à condition que cette espèce en danger soit préservée par l'Homme.

http://www.maxisciences.com/foug%e8re/osteoporose-une-plante-pour-preserver-les-os_art6783.html

dimanche 11 avril 2010

Repérez vous-même un cancer de la peau !

Le dépistage d'un cancer de la peau est à la portée de tous. Il repose sur l'auto-surveillance, qui consiste à examiner soigneusement chaque parcelle de sa peau à la recherche d'indices. Quels sont ces indices que l'on peut repérer sur sa peau et celle de son conjoint et qui doivent mettre sur la piste d'un cancer ?

Surveillez bien vos grains de beauté

Avec 8400 nouveaux cas chaque année en France, le mélanome, le plus dangereux des cancers de la peau, est particulièrement redoutable d'autant plus qu'il est de plus en plus fréquent depuis la mode du bronzage ! D'où l'intérêt de savoir repérer un mélanome afin de le traiter rapidement et d'autant plus efficacement.

Il existe des signes qui ne trompent pas le dermatologue, d'où l'intérêt de le consulter régulièrement ou en cas de doute. Parallèlement, on recommande l'auto-examen de sa peau.

Chaque parcelle de notre peau n'étant pas accessible à notre vue, il est recommandé de passer un pacte avec son conjoint : on s'examine mutuellement le dos, les épaules et les fesses.

Idéalement cette surveillance mutuelle devrait se réaliser deux fois par an.



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Cabines de bronzage : attention danger !


Cancer de la peau : quels sont les indices à repérer ?

1) Une lésion de la peau qui ne guérit pas vraiment et qui persiste depuis 3 à 4 mois.

2) Une tache ou un grain de beauté qui change de taille, d'aspect, qui saigne ou dont la sensibilité se modifie.

3) Classiquement, on considère comme suspecte toute lésion de peau répondant aux critères suivants :

- asymétrie,

- bords irréguliers,

- couleur non homogène,

- diamètre supérieur à 6 mm, et qui augmente,

- grain de beauté qui change d'aspect, de taille, de couleur ou qui devient rugueux.

Ces signes doivent immédiatement alerter et amener à consulter.


e-santé.fr


samedi 10 avril 2010

Dyslexie et autres troubles dys de l'enfant : un guide pour aider les parents

Les enfants souffrant d'un trouble "dys" ont besoin d'aménagements individualisés dans leur scolarité et leur vie sociale. Ce guide permet aux parents de mieux connaître les différentes étapes de prise en charge de leur enfant, le déroulement de sa scolarité et les adaptations ou aménagements qui pourront être proposés si besoin est. Il présente les structures et les professionnels compétents, et renseigne sur les aides existantes et la prise en charge financière de l'accompagnement nécessaire.

Si le cas de chaque enfant est différent, les parents ont toujours un rôle important à jouer pour le soutenir dans ses efforts, notamment quand ses difficultés à l'école persistent alors qu'il travaille dur. Cette situation peut en effet être pour l'enfant une source de découragement, de frustration ou même de souffrance psychologique et de conflit avec son entourage.Difficiles à définir, les troubles "dys" sont également difficiles à repérer car ils ne sont pas visibles au premier abord. Souvent, ils sont identifiés parce que "quelque chose ne va pas" dans le développement de l'enfant : il parle mal, a des difficultés à apprendre, à écrire, à dessiner, à lacer ses chaussures... Le repérage, puis le dépistage via des tests et le diagnostic vont permettre de définir un projet d'accompagnement adapté au trouble de l'enfant. En effet, si la très grande majorité des enfants "dys" sont scolarisés dans l'école maternelle ou primaire de leur quartier, certains devront bénéficier d'aménagements spécifiques ou d'aides supplémentaires comme du matériel pédagogique adapté.

Le suivi de l'enfant est pluridisciplinaire et relève aussi ... lire la suite de l'article sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/dyslexie/dyslexie-et-autres-troubles-dys-de-l-039-enfant-un-guide-pour-aider-les-parents_art6780.html

vendredi 9 avril 2010

Ouvrez la cage aux oiseaux et nettoyez-la !

Vos charmants petits inséparables, pinsons et autres perruches ne sont pas si inoffensifs que vous le pensez. Gare en effet, aux bactéries qu'ils sont susceptibles de vous transmettre. Pour en limiter la propagation, l'hygiène reste encore votre arme la plus efficace Lorsque vous nettoyez la cage ou la volière, gardez donc cela présent à l'esprit.
Une perte d'appétit, une diarrhée, un plumage « ébouriffé », une passivité inhabituelle sont autant de signes qui doivent vous faire évoquer une maladie. Interrogez votre vétérinaire. Il vous recommandera sans aucun doute d'apporter un soin particulier à l'hygiène de la cage.

Escherichia coli (E. Coli), Salmonella voire Chlamydophila psittaci des bactéries en effet, peuvent être en cause. Et très logiquement, leur prolifération est favorisée par une hygiène approximative Voilà pourquoi, pour votre santé comme pour celle de vos animaux, il convient de nettoyer leur lieu de vie très régulièrement. Au moins une fois par semaine, videz la cage. Passez sur tous ses constituants une éponge imbibée d'un produit nettoyant et d'eau tiède, puis rincez abondamment. N'oubliez pas les accessoires : perchoirs, balançoires, mangeoires sont des nids à microbes. Chaque jour, vous devrez en changez l'eau car elle est le plus souvent, souillée par les déjections.

La transmission bactérienne s'effectuant par inhalation comme par ingestion, utilisez toujours un masque et des gants pour nettoyer la cage. Et après avoir touché un oiseau, lavez-vous systématiquement les mains à l'eau et au savon. Un dernier point, interdisez-vous d'embrasser votre oiseau sur bec. C'est très sympa (pour vous) mais pas du tout hygiénique
Retrouvez cet article sur DestinationSante.com

http://www.destinationsante.com/Ouvrez-la-cage-aux-oiseaux-et-nettoyez-la.html

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jeudi 8 avril 2010

Celulite: le bain d'algues pour les nulles

Etape 1 : frictionnez votre peau
Commencez par activer la circulation sanguine en passant un gant de crin sur votre peau. Si vous ne le supportez pas, utilisez un gant végétal type loofah ou un gant de toilette un peu rêche.

La friction élève la température cutanée, dilate les vaisseaux superficiels et favorise ainsi la pénétration des actifs.

Etape 2: étalez la boue au pinceau

.Etalez le produit (vous trouvez les algues en poudre à diluer ou en boues, prêtes à l'emploi) sur les cuisses de façon uniforme, à l'aide d'un pinceau réservé à cet usage.

Les algues micronisées doivent parfois être chauffées. Dans ce cas, il est déconseillé de les appliquer sur le bas des jambes si vous souffrez de varices ou de problème de circulation sanguine.

Etape 3 : enveloppez-vous de film plastique

Pour obtenir une température favorisant la pénétration des actifs, vous pouvez envelopper les zones recouvertes d'algues avec un film plastique transparent ou l'un de ces panties destinés à transpirer. Effet sauna garanti, à condition de tenir au moins 20 mn.

Profitez-en pour faire votre diagnostic anti-capitons...

Etape 4 : rincez et hydratez

Après avoir rincé le soin aux algues sous la douche, séchez-vous, puis appliquez un lait hydratant pour compenser les effets desséchants de la sudation. Ou bien une crème amincissante ou anti-jambes lourdes.

Vous pouvez aussi effectuer un auto-massage : faites rouler votre peau entre le pouce et l'index, en remontant des genoux vers les cuisses. C'est un excellent moyen de garder une peau souple et d'empêcher la cellulite de se réinstaller.


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http://www.topsante.com/Femme/Belle-et-en-forme/Celulite-le-bain-d-algues-pour-les-nulles

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mercredi 7 avril 2010

Cancer colorectal : les plus défavorisés absents du dépistage

En 2005 en France, 37 413 nouveaux cas de cancers colorectaux ont été diagnostiqués, responsables de 16 865 décès. Différents travaux ont démontré qu'un dépistage tous les deux ans par recherche de sang dans les selles permettrait de réduire de 15% la mortalité chez des patients âgés de 45 à 74 ans.
La France a donc mis en place en 2009 un dépistage systématique tous les deux ans pour les 50-74 ans. Or une étude menée dans le département du Calvados et publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire révèle de fortes disparités de participation au dépistage en fonction du statut socio-économique. « La participation diminuait avec le niveau de précarité, il existait une différence significative de la possibilité de participer entre les zones les plus aisées et les plus précaires », soulignent les auteurs.

Ces résultats incitent donc à faire évoluer les politiques généralisées de dépistage. « Les inégalités de dépistage seraient réduites par des actions ciblées sur les populations à risque de faible participation identifiées socialement et géographiquement », soulignent les rédacteurs du BEH.

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lundi 5 avril 2010

OBÉSITÉ Il est possible de développer une addiction à la nourriture

La surconsommation alimentaire, qui entraîne le développement d'une obésité, obéirait aux mêmes mécanismes cérébraux que l'addiction aux drogues. C'est ce que démontrent, en tout cas chez le rat, Paul Johnson et Paul Kenny, du Scripps Research Institute à Jupiter, en Floride. "Nos résultats confirment des travaux antérieurs en indiquant que l'obésité et l'addiction aux drogues se développeraient à partir de réponses neuroadaptatives similaires dans les circuits cérébraux impliqués dans la récompense", écrivent-ils dans la revue Nature Neuroscience .
On sait que l'alimentation est "influencée par le plaisir" et "obtenir une récompense par la nourriture peut fortement motiver la consommation", rappellent-ils. Mais, plus précisément, différentes observations chez l'homme ont suggéré une similitude entre la surconsommation alimentaire et l'addiction. Il y a d'abord, chez les obèses, une réduction de l'activation d'une petite zone du cerveau, le striatum, en réponse à la prise d'une nourriture agréable, avec une diminution de l'expression du récepteur D2 de la dopamine (D2R). Ce phénomène est similaire à ce qui est observé chez les personnes dépendantes d'une drogue. Ensuite, le comportement consistant à manger au-delà des besoins énergétiques alors même que les patients souhaitent limiter leur prise alimentaire est identique au comportement compulsif des toxicomanes.

Les rats ayant un accès large à une nourriture riche comparable à un régime "de type cafétéria" vont d'ailleurs consommer deux fois plus de nourriture que les autres, devenir obèses et, surtout, cela s'accompagne d'une élévation du seuil de récompense dans leur striatum. Un phénomène identique à celui trouvé chez les animaux ayant accès à une drogue et qui deviennent dépendants. "Dans l'addiction, précise Paul Kenny, les circuits de récompense dans le cerveau ont été tellement surstimulés que le système s'éteint lui-même, en s'adaptant à la nouvelle réalité de l'addiction, qu'elle soit à une drogue ou aux petits gâteaux." Et c'est la consommation excessive de nourriture qui induit - chez le rat - cette baisse du circuit de récompense et crée ainsi une boucle qui renforce la surconsommation
Le Point

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samedi 3 avril 2010

Du chocolat pour Pâques ? Oui, mais plutôt du noir !

Une étude allemande révèle qu'avec un carré de chocolat noir chaque jour, il serait possible de réduire d'environ 40% les risques cardiovasculaires. Si c'est une nouvelle de bon augure à la veille du week-end pascal, cela n'ouvre évidemment pas la porte à tous les abus : un carré oui la tablette, non !
Les auteurs ont suivi près de 20 000 volontaires de 35 à 65 ans pendant 10 ans, voire davantage pour certains. Les « plus gros mangeurs » de chocolat en consommaient en moyenne 7,5 g par jour, une quantité somme toute très raisonnable équivalant peu ou prou, à un carré. Or curieusement, leur pression artérielle s'est avérée moins élevée que celle des consommateurs plus occasionnels (moins de 1,7g en moyenne par jour). Ce résultat en fait, confirme une étude publiée en 2007. Chez les amateurs s de cacao, le risque d'infarctus serait ainsi diminué de 27% et celui d'accident vasculaire cérébral (AVC) de 48%.

Selon le Dr Brian Buijsse, épidémiologiste à l'Institut allemand de Nutrition humaine, ces résultats pourraient être dus aux flavonoïdes du cacao. C'est ce que devront confirmer d'autres études à venir. Il met toutefois en garde les gourmands : « l'intérêt du chocolat noir dans la prévention des maladies cardiovasculaires est réel, mais pour en tirer des bénéfices, contentez-vous de petites quantités. Et n'oubliez pas que c'est un aliment très calorique, qui apporte 500 Kcal pour 100g. Veillez à ce que vos apports nutritionnels quotidiens restent stables ». En clair, choisissez un chocolat riche en cacao, et supprimez les autres snacks et en-cas - souvent très riches en énergie - pour ne pas faire pencher la balance dans le mauvais sens et du coup augmenter votre niveau de risque cardiovasculaire.
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vendredi 2 avril 2010

De plus en plus de malades guérissent du cancer

De plus en plus de malades guérissent du cancer
Agrandir la photo .«Plus de cent mille personnes guérissent chaque année. Des centaines de milliers de personnes continuent ainsi à vivre après leur cancer, il faut s'en occuper (retour au travail, droit d'emprunter et donc de s'assurer sans surprime pénalisante...)», a souligné auprès de l'AFP le Pr Dominique Marananchi, président de l'INCa.

Ce rapport sur la survie des patients atteints de cancers en France rappelle qu'«il n'y a pas un, mais des cancers avec des évolutions différentes».

Trois catégories de cancers

«Certains cancers de plus en plus nombreux guérissent; certains conservent un pronostic sombre; d'autres évoluent à long terme telles des maladies chroniques», y lit-on.

Les cancers les plus fréquents sont rangés en trois grandes catégories et les taux de survie estimés «minimaux».

Parmi ceux de bon pronostic (42 % des cas de cancer), dont la survie à 5 ans est supérieure ou égale à 80 %, figurent les cancers de la prostate, du sein, du testicule, de la thyroïde, et le mélanome.

En fonction du stade de la maladie

Les cancers du côlon-rectum, de la bouche, de la vessie, du rein, de l'ovaire et de l'utérus (corps et col) font partie des cancers de pronostic intermédiaire (33 % des cas de cancer) avec une survie à 5 ans allant de 20 à 80 % selon le type de maladie et surtout son stade d'extension.

Il y a aussi les tumeurs de mauvais pronostic (17 % des cas de cancer) pour lesquels la survie à 5 ans est inférieure ou égale à 20 %: poumon et plèvre, foie, pancréas, oesophage, système nerveux central.

Ce schéma tient compte du stade de la maladie: «par exemple, pour le mélanome (cancer de la peau) seule la détection précoce des lésions qui est faite la plupart du temps (84% des diagnostics) offre une aussi bonne survie, en fai ... lire la suite de l'article sur 20minutes.fr
http://20min.fr/a/399571

Le saule blanc, efficace contre les rhumatismes

C'est de longue date qu'on connaît les propriétés bénéfiques de Salix alba. Nos aïeux avaient remarqué, bien avant que l'aspirine ne fût découverte et « fabriquée », que les rhumatismes semblaient miraculeusement épargner celles et ceux qui avaient la chance de boire l'eau des rivières le long desquelles il poussait...
C'est en effet de l'écorce du saule qu'on extrait l'acide salicylique - qui en tire son nom -, lequel est à la base de la molécule d'aspirine. En médecine traditionnelle donc, on utilise ses écorces, hachées et préparées en décoction. On apprécie leur richesse en acide salicylique et en salicoside, un sucre complexe, ainsi qu'en tanins. Si ces derniers sont recherchés pour leurs propriétés astringentes, les salicylés contenus dans l'écorce de saule le sont pour les mêmes raisons que l'aspirine: effets antithermique et antipyrétique - ils font baisser la fièvre - antispasmodique et, bien entendu, antirhumatismal. Enfin, n'oubliez pas qu'on utilise aussi le saule en emplâtres pour « dissoudre » les cors au pied.
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