Pfizer, un laboratoire américain, a de nouveau rappelé un lot de Lipitor, un médicament dit "anticholésterol", et cela après qu'un patient a signalé une odeur inhabituelle pour le produit
Pour la quatrième fois depuis août 2010, le laboratoire Pfizer a fait rappeler un lot de Lipitor. Au total, ce sont 19.000 bouteilles du médicament anticholesterol qui sont concernées par ce rappel, qui a été décidé après qu'un utilisateur du produit a signalé une odeur inhabituelle au Lipitor. Les bouteilles rappelées contiennent des comprimés à 40 mg et le laboratoire précise que l'odeur suspecte signalée correspondrait à ce qui a été à l'origine des autres rappels plus tôt dans l'année : un fongicide.
Ce fongicide serait largement utilisé pour protéger le bois des palettes qui servent au transport et au stockage des marchandises, explique Associated Press, et ce rappel intervient alors que le laboratoire avait précisé dernièrement avoir pris des mesures pour que le produit ne soit plus utilisé lorsqu'il s'agit de transport de médicaments. Pfizer précise tout de même que le lot rappelé aujourd'hui provient d'un sous-traitant et que ce problème d'odeur n'engendre que très peu de conséquences sur la santé. Disponible uniquement sur ordonnance, le Lipitor serait le médicament de ce type le plus vendu aux Etats-Unis
http://www.maxisciences.com/rappel/19-000-bouteilles-de-lipitor-sont-a-nouveau-rappelees-par-pfizer_art11323.html
vendredi 31 décembre 2010
jeudi 30 décembre 2010
Mediator: Une facture de 423 millions d'euros pour la Sécurité sociale et les complémentaires santé
Une note confidentielle de l'Unocam révèle que le Mediator, ce médicament utilisé comme coupe-faim qui a fait de 500 à 2.000 morts, a coûté 423 millions d'euros en dix ans à la Sécurité sociale et aux complémentaires santé, annonce ce vendredi Le Parisien.
Le ministre de la Santé a annoncé vendredi sur RTL que les patients seraient intégralement pris en charge par l'assurance maladie.
L'Unocam réunit les fédérations d'assurances et mutuelles complémentaires santé et ses experts estiment que «l'assurance maladie a dépensé 324,89 millions d'euros au titre du remboursement de ce médicament», selon le quotidien. L'addition réglée par les mutuelles et assurances se monterait, elle à 98,71 millions d'euros, selon la même source. Les experts de l'Unocam s'étonnent de «l'octroi par les autorités d'un taux de remboursement de 65% en totale inadéquation avec le niveau de service médical rendu (SMR)» qualifié d'insuffisant par l'autorité de santé.
Commercialisé en France par les laboratoires Servier de 1976 à novembre 2009, le Mediator (benfluorex), destiné aux diabétiques en surpoids et largement détourné comme coupe-faim, a été utilisé par 5 millions de personnes, dont 2,9 millions pendant plus de 3 mois. Il a été retiré du marché en novembre 2009.
http://20min.fr/a/643567
Le ministre de la Santé a annoncé vendredi sur RTL que les patients seraient intégralement pris en charge par l'assurance maladie.
L'Unocam réunit les fédérations d'assurances et mutuelles complémentaires santé et ses experts estiment que «l'assurance maladie a dépensé 324,89 millions d'euros au titre du remboursement de ce médicament», selon le quotidien. L'addition réglée par les mutuelles et assurances se monterait, elle à 98,71 millions d'euros, selon la même source. Les experts de l'Unocam s'étonnent de «l'octroi par les autorités d'un taux de remboursement de 65% en totale inadéquation avec le niveau de service médical rendu (SMR)» qualifié d'insuffisant par l'autorité de santé.
Commercialisé en France par les laboratoires Servier de 1976 à novembre 2009, le Mediator (benfluorex), destiné aux diabétiques en surpoids et largement détourné comme coupe-faim, a été utilisé par 5 millions de personnes, dont 2,9 millions pendant plus de 3 mois. Il a été retiré du marché en novembre 2009.
http://20min.fr/a/643567
mercredi 29 décembre 2010
Poliomyélite : l'Institut de veille sanitaire juge prématuré l'arrêt de la vaccination
Alors que plusieurs pays font face actuellement à une nouvelle contamination par la poliomyélite, l'Institut de veille sanitaire (InVS) s'est exprimé sur le sujet. Il juge que l'arrêt de la vaccination est "prématuré
La poliomyélite est une maladie contagieuse qui peut conduire a une infection du système nerveux central, à des faiblesses musculaires et des infections respiratoires. Un programme d'éradication de la maladie a été mis en place il y a vingt ans, et le nombre de pays endémiques est passé de 125 en 1988 à 4 en 2008, selon Associated Press. Pour autant, la maladie n'est toujours pas éradiquée et en 2009, 23 pays ont à nouveau déclaré des cas de poliomyélite. Sept ont été déclarés comme "recontaminés" en 2010.
Face à cette nouvelle apparition de la maladie, l'Institut de veille sanitaire a fait savoir aujourd'hui qu'il est prématuré selon lui de prévoir une date d'interruption de la vaccination contre la maladie. En France, le dernier cas de poliomyélite importé date de 1995. L'objectif d'éradication de la maladie prévu initialement pour 2000 a finalement été reporté à 2012.
http://www.maxisciences.com/vaccination/poliomyelite-l-039-institut-de-veille-sanitaire-juge-premature-l-039-arret-de-la-vaccination_art11279.html
La poliomyélite est une maladie contagieuse qui peut conduire a une infection du système nerveux central, à des faiblesses musculaires et des infections respiratoires. Un programme d'éradication de la maladie a été mis en place il y a vingt ans, et le nombre de pays endémiques est passé de 125 en 1988 à 4 en 2008, selon Associated Press. Pour autant, la maladie n'est toujours pas éradiquée et en 2009, 23 pays ont à nouveau déclaré des cas de poliomyélite. Sept ont été déclarés comme "recontaminés" en 2010.
Face à cette nouvelle apparition de la maladie, l'Institut de veille sanitaire a fait savoir aujourd'hui qu'il est prématuré selon lui de prévoir une date d'interruption de la vaccination contre la maladie. En France, le dernier cas de poliomyélite importé date de 1995. L'objectif d'éradication de la maladie prévu initialement pour 2000 a finalement été reporté à 2012.
http://www.maxisciences.com/vaccination/poliomyelite-l-039-institut-de-veille-sanitaire-juge-premature-l-039-arret-de-la-vaccination_art11279.html
mardi 28 décembre 2010
Percez les secrets de la micronutrition
« La micronutrition ne vise pas à soigner telle ou telle maladie. Son objectif est de prévenir les risques et de s'attaquer aux troubles qui gâchent notre quotidien». Lesquels ? Comment s'y prendre ? Dans son dernier ouvrage le Dr Bertrand Guérineau (Paris) nous aide à percer Les secrets de la micronutrition.
Vous avez dit micronutriment' ?. Les vitamines, les minéraux et les oligo-éléments constituent les « piliers » de cette grande famille. « Puis progressivement, nous avons découvert l'impact déterminant des oméga 3 et 6, des antioxydants et des probiotiques sur la digestion, le fonctionnement cérébral ou la communication entre les cellules ».
S'attaquer aux maux quotidiens. C'est ainsi que des déficits en micronutriments peuvent se trouver à l'origine de « troubles fonctionnels » très variés : fatigue, douleurs récurrentes, troubles de l'humeur, constipation... « Bien des symptômes ne correspondent à aucune maladie », poursuit Bertrand Guérineau. « Le rôle du micronutritionniste sera justement de les répertorier. Puis de les relier et de s'assurer qu'ils ne soient pas à l'origine d'un dysfonctionnement au niveau d'un organe ou d'un système d'organes ».
Approche ciblée. Dans la pratique, le médecin accorde une large place à l'interrogatoire de son patient. Ensuite et selon les cas, il demande un bilan biologique. Si ce dernier met en lumière des déficiences, « nous cherchons en priorité à rétablir l'équilibre par l'assiette ». C'est-à-dire par la formulation d'une alimentation équilibrée... Et si l'alimentation seule ne suffit pas, le médecin prescrira des compléments alimentaires ciblés.
Le Dr Guérineau insiste sur l'aspect à la fois ciblé et précis de la démarche. « Les mélanges bons pour tout' ne fonctionnent pas », rappelle-t-il. Il fait ici référence aux différents « cocktails » proposés en pharmacie ou en supermarché.
Pour tout savoir également sur la micronutrition et le diabète, le cancer, la ménopause ou le cholestérol... lisez Les secrets de la mi... Lire la suite sur DestinationSante.com
http://www.destinationsante.com/Percez-les-secrets-de-la-micronutrition.html
Vous avez dit micronutriment' ?. Les vitamines, les minéraux et les oligo-éléments constituent les « piliers » de cette grande famille. « Puis progressivement, nous avons découvert l'impact déterminant des oméga 3 et 6, des antioxydants et des probiotiques sur la digestion, le fonctionnement cérébral ou la communication entre les cellules ».
S'attaquer aux maux quotidiens. C'est ainsi que des déficits en micronutriments peuvent se trouver à l'origine de « troubles fonctionnels » très variés : fatigue, douleurs récurrentes, troubles de l'humeur, constipation... « Bien des symptômes ne correspondent à aucune maladie », poursuit Bertrand Guérineau. « Le rôle du micronutritionniste sera justement de les répertorier. Puis de les relier et de s'assurer qu'ils ne soient pas à l'origine d'un dysfonctionnement au niveau d'un organe ou d'un système d'organes ».
Approche ciblée. Dans la pratique, le médecin accorde une large place à l'interrogatoire de son patient. Ensuite et selon les cas, il demande un bilan biologique. Si ce dernier met en lumière des déficiences, « nous cherchons en priorité à rétablir l'équilibre par l'assiette ». C'est-à-dire par la formulation d'une alimentation équilibrée... Et si l'alimentation seule ne suffit pas, le médecin prescrira des compléments alimentaires ciblés.
Le Dr Guérineau insiste sur l'aspect à la fois ciblé et précis de la démarche. « Les mélanges bons pour tout' ne fonctionnent pas », rappelle-t-il. Il fait ici référence aux différents « cocktails » proposés en pharmacie ou en supermarché.
Pour tout savoir également sur la micronutrition et le diabète, le cancer, la ménopause ou le cholestérol... lisez Les secrets de la mi... Lire la suite sur DestinationSante.com
http://www.destinationsante.com/Percez-les-secrets-de-la-micronutrition.html
lundi 27 décembre 2010
Eclipse de Soleil le 4 janvier : n’oubliez pas vos lunettes
La Direction générale de la santé (DGS) recommande aux personnes qui souhaitent observer l'éclipse partielle de Soleil le 4 janvier de se munir de lunettes de protection spéciales.
Une éclipse partielle de Soleil sera visible en France métropolitaine le 4 janvier prochain, rappelle AP. Il sera possible de l'observer de 7h50 à 10h30 environ, selon la ville où l'on se trouve.
La DGS indique, dans un communiqué, qu'il est impératif "de se protéger les yeux afin d'éviter toute lésion oculaire, particulièrement chez les enfants", ce jour-là, si on veut observer l'éclipse. Des lésions de la cornée peuvent être provoquées par l'observation directe du Soleil, ainsi que des brûlures rétiniennes, qui peuvent conduire à "une altération définitive de la vue".
Des lunettes de protection spéciales sont donc indispensables. On peut se les procurer chez les opticiens et pharmaciens. Elles doivent être complètement opaques à la lumière. La DGS ajoute dans son communiqué qu'il est également possible d'utiliser des "verres de soudeur" numéro 14. Les verres fumés ou les simples lunettes de Soleil ne sont pas suffisants.
http://www.maxisciences.com/%e9clipse/eclipse-de-soleil-le-4-janvier-n-oubliez-pas-vos-lunettes_art11236.html
Une éclipse partielle de Soleil sera visible en France métropolitaine le 4 janvier prochain, rappelle AP. Il sera possible de l'observer de 7h50 à 10h30 environ, selon la ville où l'on se trouve.
La DGS indique, dans un communiqué, qu'il est impératif "de se protéger les yeux afin d'éviter toute lésion oculaire, particulièrement chez les enfants", ce jour-là, si on veut observer l'éclipse. Des lésions de la cornée peuvent être provoquées par l'observation directe du Soleil, ainsi que des brûlures rétiniennes, qui peuvent conduire à "une altération définitive de la vue".
Des lunettes de protection spéciales sont donc indispensables. On peut se les procurer chez les opticiens et pharmaciens. Elles doivent être complètement opaques à la lumière. La DGS ajoute dans son communiqué qu'il est également possible d'utiliser des "verres de soudeur" numéro 14. Les verres fumés ou les simples lunettes de Soleil ne sont pas suffisants.
http://www.maxisciences.com/%e9clipse/eclipse-de-soleil-le-4-janvier-n-oubliez-pas-vos-lunettes_art11236.html
dimanche 26 décembre 2010
Grippe : bientôt un grand sondage sur la vaccination
L'Institut national de veille sanitaire (INVS) a annoncé une enquête sur la grippe pour janvier 2011
Pour "contribuer aux orientations de la politique vaccinale en France", l'INVS vient d'annoncer un sondage national, qui permettra d'établir le profil vaccinal des français.
L'enquête sera menée par l'institut IPSOS. Les sondés seront tirés au sort et contactés par téléphone. Un enquêteur leur posera plusieurs questions ainsi qu'à d'autres membres du foyer s'il y en a. Le questionnaire aura une durée d'une dizaine de minutes.
Grand coup d'envoi de l'étude, début janvier 2011.
http://www.maxisciences.com/grippe/grippe-bientot-un-grand-sondage-sur-la-vaccination_art11131.html
Pour "contribuer aux orientations de la politique vaccinale en France", l'INVS vient d'annoncer un sondage national, qui permettra d'établir le profil vaccinal des français.
L'enquête sera menée par l'institut IPSOS. Les sondés seront tirés au sort et contactés par téléphone. Un enquêteur leur posera plusieurs questions ainsi qu'à d'autres membres du foyer s'il y en a. Le questionnaire aura une durée d'une dizaine de minutes.
Grand coup d'envoi de l'étude, début janvier 2011.
http://www.maxisciences.com/grippe/grippe-bientot-un-grand-sondage-sur-la-vaccination_art11131.html
samedi 25 décembre 2010
Les risques de cancer du sein augmenteraient avec le travail de nuit
D'après une récente étude sur le sujet, les femmes qui travaillent de nuit auraient plus de risques de développer un jour le cancer du sein. Lire la suite l'article
Cette semaine en France a eu lieu le colloque "Cancer et travail", organisé conjointement par l'Association pour la recherche sur le cancer (ARC) et l'Institut national du cancer (Inca). Alors que le sujet des inégalités sociales liées au cancer avait été abordé plus tôt dans la semaine (voir notre article), une nouvelle étude a été présentée mardi 14 décembre sur le thème du cancer du sein et des risques liés pour les femmes travaillant de nuit.
Ainsi, plusieurs chercheurs ont établi que les femmes travaillant de nuit, notamment si cela concerne une période supérieure à 3 ans et pour des nuits complètes, avaient plus de risques de contracter un cancer du sein que celles travaillant de jour. Ce constat a été posé après qu'une étude a été menée auprès de 1.234 femmes en Ile-et-Vilaine et en Côte d'Or. Ces femmes interrogées avaient toutes contracté un cancer du sein entre 2005 et 2007 et ont été comparées à un autre groupe de femmes de profils similaires. Ainsi, il est apparu que les femmes ayant un jour travaillé dans leur vie de nuit avaient 40% plus de risques de contracter le cancer du sein que les autres femmes. L'augmentation de ce risque varie en fonction de la fréquence de ce travail de nuit, et notamment son prolongement dans le temps. Il apparaitrait ainsi que plus une femme change de rythme dans une semaine, plus elle augmente le risque de contracter la maladie. Cela serait dû à la différence de sécrétion d'hormones variant entre la nuit et le jour.
http://www.maxisciences.com/cancer-du-sein/les-risques-de-cancer-du-sein-augmenteraient-avec-le-travail-de-nuit_art11210.html
Cette semaine en France a eu lieu le colloque "Cancer et travail", organisé conjointement par l'Association pour la recherche sur le cancer (ARC) et l'Institut national du cancer (Inca). Alors que le sujet des inégalités sociales liées au cancer avait été abordé plus tôt dans la semaine (voir notre article), une nouvelle étude a été présentée mardi 14 décembre sur le thème du cancer du sein et des risques liés pour les femmes travaillant de nuit.
Ainsi, plusieurs chercheurs ont établi que les femmes travaillant de nuit, notamment si cela concerne une période supérieure à 3 ans et pour des nuits complètes, avaient plus de risques de contracter un cancer du sein que celles travaillant de jour. Ce constat a été posé après qu'une étude a été menée auprès de 1.234 femmes en Ile-et-Vilaine et en Côte d'Or. Ces femmes interrogées avaient toutes contracté un cancer du sein entre 2005 et 2007 et ont été comparées à un autre groupe de femmes de profils similaires. Ainsi, il est apparu que les femmes ayant un jour travaillé dans leur vie de nuit avaient 40% plus de risques de contracter le cancer du sein que les autres femmes. L'augmentation de ce risque varie en fonction de la fréquence de ce travail de nuit, et notamment son prolongement dans le temps. Il apparaitrait ainsi que plus une femme change de rythme dans une semaine, plus elle augmente le risque de contracter la maladie. Cela serait dû à la différence de sécrétion d'hormones variant entre la nuit et le jour.
http://www.maxisciences.com/cancer-du-sein/les-risques-de-cancer-du-sein-augmenteraient-avec-le-travail-de-nuit_art11210.html
vendredi 24 décembre 2010
Un patient "guéri" du sida après une greffe
Le virus du sida n'est plus détecté chez un Américain ayant reçu il y a trois ans une greffe de moelle osseuse pour traiter sa leucémie. Mais d'après les chercheurs, il est prématuré de crier victoire pour l'instant.
C'est une avancée majeure dans le domaine de la santé : trois ans après avoir reçu une greffe de cellules-souches, un patient américain a guéri du sida, une première, ont révélé des scientifiques allemands dont les recherches ont été publiées mercredi dans la revue professionnelle Blood.
Les chercheurs de l'université de médecine de Berlin ont cependant immédiatement prévenu que ces résultats ne pouvaient pour autant pas être généralisés à la totalité des quelque 33 millions de personnes infectées par le virus du sida dans le monde.
Le patient, âgé d'une quarantaine d'années et porteur du virus depuis dix ans, a en effet été traité en 2007 pour une leucémie grâce à une greffe de cellules-souches prélevées dans la moelle épinière d'un donneur aux caractéristiques génétiques rares l'empêchant de contracter le sida.
Ce type de caractéristiques génétiques ne se rencontrent que chez 1% de la population blanche et avant de trouver le bon, son médecin allemand Gero Hutter, a rejeté des dizaines de potentiels donneurs. "Les résultats montrent que ce traitement du sida a fonctionné sur ce patient", assure la Société américaine d'hématologie qui publie Blood.
De nouveaux espoirs scientifiques sont permis
Dès la fin 2008, une première étude avait montré que le sida n'était pas réapparu chez ce patient, malgré l'arrêt de son traitement par anti-rétro viraux. Trois ans plus tard, les médecins n'ont pas retrouvé trace du virus dans son corps.
Mais, dans la mesure où 30% des patients en moyenne ne survivent à une greffe de la moelle épinière, les spécialistes du sida se montrent néanmoins circonspects.
"Il faut beaucoup plus de recherches pour essayer de reproduire ce résultat sans mettre des vies en danger", a estimé Ka... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/un-patient-gueri-du-sida-apres-une-greffe_945731.html#xtor=AL-447
C'est une avancée majeure dans le domaine de la santé : trois ans après avoir reçu une greffe de cellules-souches, un patient américain a guéri du sida, une première, ont révélé des scientifiques allemands dont les recherches ont été publiées mercredi dans la revue professionnelle Blood.
Les chercheurs de l'université de médecine de Berlin ont cependant immédiatement prévenu que ces résultats ne pouvaient pour autant pas être généralisés à la totalité des quelque 33 millions de personnes infectées par le virus du sida dans le monde.
Le patient, âgé d'une quarantaine d'années et porteur du virus depuis dix ans, a en effet été traité en 2007 pour une leucémie grâce à une greffe de cellules-souches prélevées dans la moelle épinière d'un donneur aux caractéristiques génétiques rares l'empêchant de contracter le sida.
Ce type de caractéristiques génétiques ne se rencontrent que chez 1% de la population blanche et avant de trouver le bon, son médecin allemand Gero Hutter, a rejeté des dizaines de potentiels donneurs. "Les résultats montrent que ce traitement du sida a fonctionné sur ce patient", assure la Société américaine d'hématologie qui publie Blood.
De nouveaux espoirs scientifiques sont permis
Dès la fin 2008, une première étude avait montré que le sida n'était pas réapparu chez ce patient, malgré l'arrêt de son traitement par anti-rétro viraux. Trois ans plus tard, les médecins n'ont pas retrouvé trace du virus dans son corps.
Mais, dans la mesure où 30% des patients en moyenne ne survivent à une greffe de la moelle épinière, les spécialistes du sida se montrent néanmoins circonspects.
"Il faut beaucoup plus de recherches pour essayer de reproduire ce résultat sans mettre des vies en danger", a estimé Ka... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/un-patient-gueri-du-sida-apres-une-greffe_945731.html#xtor=AL-447
jeudi 23 décembre 2010
Hypertension: et si c'était dû au manque de sommeil?
Environ 11 millions de personnes sont soignées pour hypertension en France. Un trouble qui peut être provoqué par le manque de sommeil réparateur. Ce nest pas de façon innocente que cette année le comité français de lutte contre la pression artérielle a lancé sa campagne dinformation sur le thème «Hypertendus dormez-vous bien ?» Cest tout simplement dû au constat* que labsence de sommeil de qualité ou suffisamment réparateur, en particulier en cas d'apnée du sommeil (des pauses respiratoires répétées) favorisent la survenue d'une hypertension et sa résistance au traitement une fois qu'elle a été diagnostiquée.
Cest pourquoi le CFLHT a choisi de mettre en ligne sur son site internet un test : Hypertendus dormez-vous bien, permettant aux personnes souffrant dhypertension artérielle, de sintéresser à la qualité de leur sommeil. «Ce test peut servir de base de discussion entre la patient hypertendu et son médecin traitant car les liens entre le sommeil et lhypertension arterielle sont encore trop souvent méconnus" explique le Pr Jean-Jacques Mourad, president du Comite Francais de Lutte contre lHypertension Arterielle.
Attention à l'apnée du sommeil
"Le risque dapparition dune hyperension est multiplie par plus de trois chez les personnes souffrant d'apnée du sommeil par rapport a celles qui en sont indemnes. En outre, l'apnée du sommeil peut rendre les traitements medicamenteux de l'hypertension partiellement inefficaces. Cest pour cette raison que son depistage est particulierement recommande lorsque les chiffres de la pression arterielle ne sont pas normalises sous traitement." insiste le Pr Mourad.
* A noter que sur son site, le CFLHTA publie les résultats de son étude réalisée sur 3.718 adultes de plus de 35 ans et vivant en métropole, qui révèle que les troubles du sommeil sont plus fréquents chez les hypertendus que dans le reste de la population
http://www.topsante.com/sante-au-quotidien/maladies-chroniques/Hypertension-et-si-c-etait-du-au-manque-de-sommeil
Cest pourquoi le CFLHT a choisi de mettre en ligne sur son site internet un test : Hypertendus dormez-vous bien, permettant aux personnes souffrant dhypertension artérielle, de sintéresser à la qualité de leur sommeil. «Ce test peut servir de base de discussion entre la patient hypertendu et son médecin traitant car les liens entre le sommeil et lhypertension arterielle sont encore trop souvent méconnus" explique le Pr Jean-Jacques Mourad, president du Comite Francais de Lutte contre lHypertension Arterielle.
Attention à l'apnée du sommeil
"Le risque dapparition dune hyperension est multiplie par plus de trois chez les personnes souffrant d'apnée du sommeil par rapport a celles qui en sont indemnes. En outre, l'apnée du sommeil peut rendre les traitements medicamenteux de l'hypertension partiellement inefficaces. Cest pour cette raison que son depistage est particulierement recommande lorsque les chiffres de la pression arterielle ne sont pas normalises sous traitement." insiste le Pr Mourad.
* A noter que sur son site, le CFLHTA publie les résultats de son étude réalisée sur 3.718 adultes de plus de 35 ans et vivant en métropole, qui révèle que les troubles du sommeil sont plus fréquents chez les hypertendus que dans le reste de la population
http://www.topsante.com/sante-au-quotidien/maladies-chroniques/Hypertension-et-si-c-etait-du-au-manque-de-sommeil
mercredi 22 décembre 2010
Le dossier médical personnel est enfin sur les rails
Le dossier médical personnel est un dossier virtuel en ligne qui permet au personnel de soins et aux médecins d'accéder rapidement à "l'historique du patient" et ses traitements afin de permettre une meilleure prise en charge. Alors qu'il devait être lancé il y a trois ans, il ne devrait finalement être effectif que dans les jours à venir.
Le quotidien Le Figaro rappelle que le projet en question avait été lancé en 2004 dans le but notamment de faire économiser à l'Assurance Maladie près de 3,5 milliards d'euros par an, en évitant la pratique de soins inutiles. Finalement, le projet a été repris en 2009 par l'Agence des systèmes d'information partagés de santé dont le directeur explique : "Nous ne sommes pas une institution spécifiquement consacrée au DMP mais à toute l'informatique de santé (informatique hospitalière, télémédecine, carte de professionnel de santé...). Cela nous a évité de créer un outil ex nihilo sans tenir compte de ce qui existe. Par ailleurs, le projet initial prévoyait plusieurs hébergeurs de données, au nom de la liberté de choix. Cela engendrait de la complexité alors que les patients ne réclament pas vraiment de choisir : leur priorité, c'est que leurs données soient sécurisées".
Pour 2010, un budget d'environ 10 millions d'euros est alloué au DMP. Aujourd'hui, l'Agence publique se donne cinq ans pour savoir si le dossier médical personnel est un succès ou non. Le rendez-vous est donc pris pour 2015/2016.
http://www.maxisciences.com/dmp/le-dossier-medical-personnel-est-enfin-sur-les-rails_art11097.html
Le quotidien Le Figaro rappelle que le projet en question avait été lancé en 2004 dans le but notamment de faire économiser à l'Assurance Maladie près de 3,5 milliards d'euros par an, en évitant la pratique de soins inutiles. Finalement, le projet a été repris en 2009 par l'Agence des systèmes d'information partagés de santé dont le directeur explique : "Nous ne sommes pas une institution spécifiquement consacrée au DMP mais à toute l'informatique de santé (informatique hospitalière, télémédecine, carte de professionnel de santé...). Cela nous a évité de créer un outil ex nihilo sans tenir compte de ce qui existe. Par ailleurs, le projet initial prévoyait plusieurs hébergeurs de données, au nom de la liberté de choix. Cela engendrait de la complexité alors que les patients ne réclament pas vraiment de choisir : leur priorité, c'est que leurs données soient sécurisées".
Pour 2010, un budget d'environ 10 millions d'euros est alloué au DMP. Aujourd'hui, l'Agence publique se donne cinq ans pour savoir si le dossier médical personnel est un succès ou non. Le rendez-vous est donc pris pour 2015/2016.
http://www.maxisciences.com/dmp/le-dossier-medical-personnel-est-enfin-sur-les-rails_art11097.html
mardi 21 décembre 2010
Le chocolat, votre arme secrète contre le risque cardiovasculaire
De nombreux travaux ont tenté d'établir ces dernières années des liens entre la consommation de chocolat et le risque cardiovasculaire. Plusieurs études ont notamment démontré une amélioration du flux sanguin ainsi quune diminution de la pression sanguine et des marqueurs de linflammation après ingestion de chocolat. Malheureusement, peu détudes observationnelles ont été publiées.
Les données dune large étude diététique qui a, entre autre, examiné les effets de la consommation de chocolat sur la pression artérielle, permet d'y voir plus clair. Elle a inclus 19 357 patients âgés de 35 à 65 ans, sans antécédent d'infarctus ou d'accident vasculaire cérébral. Le suivi a duré en moyenne huit ans.
Les pressions artérielles moyennes des patients consommant plus de chocolat étaient inférieures à celles du second groupe de patients. De fait, ils étaient moins exposés au risque d'infarctus ou d'accident vasculaire cérébral que les patients du second groupe. Enfin, l'effet du cacao a semblé plus probant pour les accidents vasculaires cérébraux par rapport aux infarctus.
Et pour tout savoir sur le chocolat, lisez aussi Le chocolat cet ami qui nous veut du bien
http://www.topsante.com/sante-au-quotidien/Actus/Le-chocolat-votre-arme-secrete-contre-le-risque-cardiovasculaire
Les données dune large étude diététique qui a, entre autre, examiné les effets de la consommation de chocolat sur la pression artérielle, permet d'y voir plus clair. Elle a inclus 19 357 patients âgés de 35 à 65 ans, sans antécédent d'infarctus ou d'accident vasculaire cérébral. Le suivi a duré en moyenne huit ans.
Les pressions artérielles moyennes des patients consommant plus de chocolat étaient inférieures à celles du second groupe de patients. De fait, ils étaient moins exposés au risque d'infarctus ou d'accident vasculaire cérébral que les patients du second groupe. Enfin, l'effet du cacao a semblé plus probant pour les accidents vasculaires cérébraux par rapport aux infarctus.
Et pour tout savoir sur le chocolat, lisez aussi Le chocolat cet ami qui nous veut du bien
http://www.topsante.com/sante-au-quotidien/Actus/Le-chocolat-votre-arme-secrete-contre-le-risque-cardiovasculaire
lundi 20 décembre 2010
Soupçons sur l'hormone de croissance synthétique
L'Afssaps note une surmortalité chez les patients traités par des hormones de croissance synthétiques. Le lien de cause à effet n'est pas prouvé.
L'agence des produits de santé vient de révéler une surmortalité chez des patients traités, pour un retard de croissance dans l'enfance, avec des hormones de croissance synthétiques, même s'il n'est pas prouvé formellement que le traitement en soit la cause.
Une nouvelle qui a de quoi inquiéter après le scandale de l'hormone de croissance naturelle contaminée que les hormones synthétiques ont justement remplacée. L'hormone naturelle, extraite de cadavres contaminés, est responsable de plus d'une centaine morts et aujourd'hui interdite.
L'information surgit alors que les familles des victimes, après vingt ans de marathon judiciaire, sont dans l'attente du verdict d'un procès en appel.
Les premiers résultats d'une étude épidémiologique baptisée Saghe, portant sur près de 7.000 patients, indiquent un risque de surmortalité par rapport à la population générale, avec 93 décès constatés contre 70.
Certes "les résultats de l'étude n'apportent pas la preuve certaine d'un rôle de l'hormone synthétique dans cette surmortalité, mais il s'agit d'un risque nouveau identifié", a expliqué Jean Marimbert, directeur général de l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (Afssaps).
Un "signal" assez fort pour que l'Afssaps prévienne médecins et patients, ainsi que l'Agence européenne du médicament (EMEA) qui va lancer la réévaluation de la sécurité de ces hormones de croissance.
"Cette surmortalité est associée à des accidents vasculaires cérébraux (AVC), comme des hémorragies et secondairement à des tumeurs osseuses", a précisé M. Marimbert.
"C'est la première étude qui montre une surmortalité avec les hormones de croissance recombinantes" (synthétiques) et "ces hormones sont sur tout le marché européen et au-delà", a souligné le Dr Anne Castot de l'Afssaps.
Le risque de mort...
L'agence des produits de santé vient de révéler une surmortalité chez des patients traités, pour un retard de croissance dans l'enfance, avec des hormones de croissance synthétiques, même s'il n'est pas prouvé formellement que le traitement en soit la cause.
Une nouvelle qui a de quoi inquiéter après le scandale de l'hormone de croissance naturelle contaminée que les hormones synthétiques ont justement remplacée. L'hormone naturelle, extraite de cadavres contaminés, est responsable de plus d'une centaine morts et aujourd'hui interdite.
L'information surgit alors que les familles des victimes, après vingt ans de marathon judiciaire, sont dans l'attente du verdict d'un procès en appel.
Les premiers résultats d'une étude épidémiologique baptisée Saghe, portant sur près de 7.000 patients, indiquent un risque de surmortalité par rapport à la population générale, avec 93 décès constatés contre 70.
Certes "les résultats de l'étude n'apportent pas la preuve certaine d'un rôle de l'hormone synthétique dans cette surmortalité, mais il s'agit d'un risque nouveau identifié", a expliqué Jean Marimbert, directeur général de l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (Afssaps).
Un "signal" assez fort pour que l'Afssaps prévienne médecins et patients, ainsi que l'Agence européenne du médicament (EMEA) qui va lancer la réévaluation de la sécurité de ces hormones de croissance.
"Cette surmortalité est associée à des accidents vasculaires cérébraux (AVC), comme des hémorragies et secondairement à des tumeurs osseuses", a précisé M. Marimbert.
"C'est la première étude qui montre une surmortalité avec les hormones de croissance recombinantes" (synthétiques) et "ces hormones sont sur tout le marché européen et au-delà", a souligné le Dr Anne Castot de l'Afssaps.
Le risque de mort...
dimanche 19 décembre 2010
Les séances d'UV bientôt taxées ?
Parce que les cabines de bronzage sont reconnues cancérigènes depuis plusieurs années, l'association Sécurité solaire a demandé à ce qu'elles soient taxées au même titre que l'alcool ou le tabac.
L'association Sécurité solaire est un centre collaborateur de l'OMS pour l'éducation solaire. Elle demande aujourd'hui à ce que les cabines à UV soient taxées, du fait que depuis 2009, elles ont été reconnues comme cancérigènes. Cette classification a été faite par l'agence cancer de l'OMS et le Centre international de recherche sur le cancer.
La direction de l'association Sécurité solaire explique à l'AFP : "Aujourd'hui le tabac et l'alcool sont taxés au titre de leur dangerosité pour la santé. On envoie un contre-message à la population en ne taxant pas le bronzage en cabine. La réglementation en France est forte, mais ce n'est pas parce que c'est réglementaire que c'est sans danger".
Et d'ajouter pour appuyer ses propos : "Quand une personne commence à faire des UV avant l'âge de 30 ans, on sait que si elle fait un mélanome plus tard, il y a une probabilité de près de 50% pour que ce soit un cancer dû aux UV artificiels".
Aujourd'hui, l'association explique craindre pour la jeune population qui aime le bronzage en cabine. Elle demande également que, comme pour les cigarettes, le bronzage en cabine n'ait pas le droit à la publicité.
http://www.maxisciences.com/cabine-%e0-bronzage/les-seances-d-039-uv-bientot-taxees_art11016.html
L'association Sécurité solaire est un centre collaborateur de l'OMS pour l'éducation solaire. Elle demande aujourd'hui à ce que les cabines à UV soient taxées, du fait que depuis 2009, elles ont été reconnues comme cancérigènes. Cette classification a été faite par l'agence cancer de l'OMS et le Centre international de recherche sur le cancer.
La direction de l'association Sécurité solaire explique à l'AFP : "Aujourd'hui le tabac et l'alcool sont taxés au titre de leur dangerosité pour la santé. On envoie un contre-message à la population en ne taxant pas le bronzage en cabine. La réglementation en France est forte, mais ce n'est pas parce que c'est réglementaire que c'est sans danger".
Et d'ajouter pour appuyer ses propos : "Quand une personne commence à faire des UV avant l'âge de 30 ans, on sait que si elle fait un mélanome plus tard, il y a une probabilité de près de 50% pour que ce soit un cancer dû aux UV artificiels".
Aujourd'hui, l'association explique craindre pour la jeune population qui aime le bronzage en cabine. Elle demande également que, comme pour les cigarettes, le bronzage en cabine n'ait pas le droit à la publicité.
http://www.maxisciences.com/cabine-%e0-bronzage/les-seances-d-039-uv-bientot-taxees_art11016.html
samedi 18 décembre 2010
La Belgique interdit les «tapis-puzzle» en mousse
La Belgique a décidé de retirer du marché et d'interdire les «tapis-puzzle» en mousse, dont la «quasi-totalité» libèrent des particules nocives pour les enfants, a annoncé vendredi le ministre chargé de la protection des consommateurs, Paul Magnette. «Paul Magnette ordonne que tous les tapis-puzzle soient retirés du marché belge et ne puissent plus être vendus aux consommateurs», indique un communiqué de ses services.
Des analyses ont révélé que «la quasi-totalité des tapis mis en vente émettent un niveau trop élevé de particules nocives, notamment de formamide», un produit chimique industriel cancérigène, ajoute le communiqué. «La Belgique est le premier pays européen à interdire tous les tapis-puzzle, mais nous anticipons en fait une décision européenne qui interdira les formamides dans tous les pays de l'UE à partir de 2013», a expliqué à l'AFP la porte-parole de Paul Magnette, Marie-Isabelle Gomez.
Des substances «nocives lorsqu'elles sont inhalées ou ingérées et irritantes pour les yeux et la peau»
Ces puzzles, généralement destinés aux petits enfants, sont fabriqués en une sorte de plastique caoutchouteux semblables à celui utilisé pour les revêtement de sol de centres aérés ou de tapis de gymnastique.Or, certaines substances destinées à les assouplir sont «nocives lorsqu'elles sont inhalées ou ingérées et irritantes pour les yeux et la peau», ont dénoncé en 2009 des associations de consommateurs belge, italienne, portugaise et espagnole.
Les enfants y sont particulièrement vulnérables car ils «goûtent et mettent en bouche tout ce qu'ils trouvent», soulignait l'association belge Test-Achats. L'administration belge devra «prendre toutes les mesures nécessaires en vue d'assurer ce retrait», explique Paul Magnette, les contrevenants risquent des amendes pouvant aller jusqu'à 20.000 euros. En outre, afin qu'un tapis-puzzle puisse être à l'avenir mis sur le marché, le fabricant devra prouver qu'il ne «contient plus aucune trace de substances nocives».
La dé ... lire la suite de l'article sur 20minutes.fr
http://20min.fr/a/637459
Des analyses ont révélé que «la quasi-totalité des tapis mis en vente émettent un niveau trop élevé de particules nocives, notamment de formamide», un produit chimique industriel cancérigène, ajoute le communiqué. «La Belgique est le premier pays européen à interdire tous les tapis-puzzle, mais nous anticipons en fait une décision européenne qui interdira les formamides dans tous les pays de l'UE à partir de 2013», a expliqué à l'AFP la porte-parole de Paul Magnette, Marie-Isabelle Gomez.
Des substances «nocives lorsqu'elles sont inhalées ou ingérées et irritantes pour les yeux et la peau»
Ces puzzles, généralement destinés aux petits enfants, sont fabriqués en une sorte de plastique caoutchouteux semblables à celui utilisé pour les revêtement de sol de centres aérés ou de tapis de gymnastique.Or, certaines substances destinées à les assouplir sont «nocives lorsqu'elles sont inhalées ou ingérées et irritantes pour les yeux et la peau», ont dénoncé en 2009 des associations de consommateurs belge, italienne, portugaise et espagnole.
Les enfants y sont particulièrement vulnérables car ils «goûtent et mettent en bouche tout ce qu'ils trouvent», soulignait l'association belge Test-Achats. L'administration belge devra «prendre toutes les mesures nécessaires en vue d'assurer ce retrait», explique Paul Magnette, les contrevenants risquent des amendes pouvant aller jusqu'à 20.000 euros. En outre, afin qu'un tapis-puzzle puisse être à l'avenir mis sur le marché, le fabricant devra prouver qu'il ne «contient plus aucune trace de substances nocives».
La dé ... lire la suite de l'article sur 20minutes.fr
http://20min.fr/a/637459
vendredi 17 décembre 2010
Tuberculose : le diagnostic devient simple et plus rapide !
Un nouveau test à la fois simple et rapide pour le diagnostic de la tuberculose est aujourd'hui disponible. « C'est une véritable révolution (car) il donne une réponse en quelques heures seulement, au lieu de 7 à 10 jours pour l'ancien test », nous explique le Dr Léopold Blanc, coordinateur des Stratégies au département tuberculose de l'OMS à Genève.
Outre sa rapidité, le nouveau test présente plusieurs avantages. « Il permet de poser le diagnostic de tuberculose multi résistante. Ce qui est déterminant aussi bien pour le choix que pour l'efficacité du traitement ». Ce test moléculaire est entièrement automatisé, ce qui permet de l'utiliser dans des laboratoires faiblement équipés. Par ailleurs, les risques de contamination du personnel sont également minimes car il requiert très peu de manipulation. »
Ce test sera-t-il abordable pour les pays où l'incidence de la tuberculose est la plus élevée ? « La Foundation for Innovative and New Diagnostics qui a participé de près à son développement, a obtenu que le fabricant réduise son prix de 75% pour les pays en développement ». Rappelons que la tuberculose a entraîné 1,7 million de décès l'année dernière, dans le monde
http://www.destinationsante.com/Tuberculose-le-diagnostic-devient-simple-et-plus-rapide.html
Outre sa rapidité, le nouveau test présente plusieurs avantages. « Il permet de poser le diagnostic de tuberculose multi résistante. Ce qui est déterminant aussi bien pour le choix que pour l'efficacité du traitement ». Ce test moléculaire est entièrement automatisé, ce qui permet de l'utiliser dans des laboratoires faiblement équipés. Par ailleurs, les risques de contamination du personnel sont également minimes car il requiert très peu de manipulation. »
Ce test sera-t-il abordable pour les pays où l'incidence de la tuberculose est la plus élevée ? « La Foundation for Innovative and New Diagnostics qui a participé de près à son développement, a obtenu que le fabricant réduise son prix de 75% pour les pays en développement ». Rappelons que la tuberculose a entraîné 1,7 million de décès l'année dernière, dans le monde
http://www.destinationsante.com/Tuberculose-le-diagnostic-devient-simple-et-plus-rapide.html
jeudi 16 décembre 2010
Europe: Un adulte sur deux est en surpoids ou obèse
Les Anglais abusent-ils du fish and chips et de la guiness? Ils arrivent bon derniere du classement réalisé par Commission européenne et l'OCDE, avec 24.5% des adultes obèses. Les meilleurs élèves sont les Roumains (7.9%). Les Français sont 7e (11.2%). Globalement, plus d'un Européen adulte sur deux est en surpoids ou obèse
L'espérance de vie à la naissance a cependant augmenté de six ans dans l'UE depuis 1980, mais, malgré les campagnes d'information, trop d'adolescents sont obèses et fument, au risque de le payer d'un accident cardiovasculaire ou d'un cancer, deux des principales causes de mortalité, souligne un rapport publié mardi à Bruxelles par la Commission européenne.
Préoccupant chez les jeunes
«Plus de la moitié de la population totale de l'UE est désormais en situation de surpoids et 15,5% est obèse», précise ce rapport intitulé «Panorama de la santé : Europe 2010» réalisé par la Commission européenne et l'OCDE.
Mais, plus préoccupant, «un jeune Européen sur sept âgé de 11 à 15 ans est en surpoids ou obèse», et même un sur cinq dans les pays du sud de l'UE : Malte (29,5%), Grèce (18,8%), Portugal (18,8%), Italie (18,3%) et Espagne (16,7%).
Ces taux sont en revanche inférieurs à 10% en Lituanie (7,5%), en Lettonie (7,8%) et en Estonie (9,8%).
Les jeunes fument de plus en plus tôt
Les jeunes fument en outre régulièrement à partir de 15 ans et boivent beaucoup. 40% des jeunes de 15 ans au Danemark, en Lituanie, au Royaume-Uni, en Finlande et en Bulgarie avouent avoir été saouls au moins deux fois.
Or, ces habitudes sont à l'origine de maladies cardiovasculaires, à l'origine de 40% des décès dans l'UE, et de différents cancers.
Ces données montrent d'«importants écarts entre les pays européens en termes d'état de santé de la population, de facteurs de risques pour la santé, de niveaux de dépenses de santé et de sources de financement», ont souligné la Commission et l'OCDE.
«Contraints de réduire leurs déficits budgétaires, les ... lire la suite de l'article sur 20minutes.fr
http://20min.fr/a/635189
L'espérance de vie à la naissance a cependant augmenté de six ans dans l'UE depuis 1980, mais, malgré les campagnes d'information, trop d'adolescents sont obèses et fument, au risque de le payer d'un accident cardiovasculaire ou d'un cancer, deux des principales causes de mortalité, souligne un rapport publié mardi à Bruxelles par la Commission européenne.
Préoccupant chez les jeunes
«Plus de la moitié de la population totale de l'UE est désormais en situation de surpoids et 15,5% est obèse», précise ce rapport intitulé «Panorama de la santé : Europe 2010» réalisé par la Commission européenne et l'OCDE.
Mais, plus préoccupant, «un jeune Européen sur sept âgé de 11 à 15 ans est en surpoids ou obèse», et même un sur cinq dans les pays du sud de l'UE : Malte (29,5%), Grèce (18,8%), Portugal (18,8%), Italie (18,3%) et Espagne (16,7%).
Ces taux sont en revanche inférieurs à 10% en Lituanie (7,5%), en Lettonie (7,8%) et en Estonie (9,8%).
Les jeunes fument de plus en plus tôt
Les jeunes fument en outre régulièrement à partir de 15 ans et boivent beaucoup. 40% des jeunes de 15 ans au Danemark, en Lituanie, au Royaume-Uni, en Finlande et en Bulgarie avouent avoir été saouls au moins deux fois.
Or, ces habitudes sont à l'origine de maladies cardiovasculaires, à l'origine de 40% des décès dans l'UE, et de différents cancers.
Ces données montrent d'«importants écarts entre les pays européens en termes d'état de santé de la population, de facteurs de risques pour la santé, de niveaux de dépenses de santé et de sources de financement», ont souligné la Commission et l'OCDE.
«Contraints de réduire leurs déficits budgétaires, les ... lire la suite de l'article sur 20minutes.fr
http://20min.fr/a/635189
mercredi 15 décembre 2010
Un site internet pour accompagner les adolescents diabétiques
Même si le vécu est très variable dun ado à lautre, il peut être difficile pour certains daccepter les contraintes de la maladie. Contraintes qui les font se sentir différents des autres, et "dune différence quils nont pas choisie", comme le relève le Professeur Penfornis, diabétologue au CHU de Besançon
En réponse à ce problème et pour les aider à mieux vivre leur diabète, la division Diabetes Care de Roche Diagnostics crée le site www.diabeteetados.fr qui verra le jour le 22 décembre 2010. Il aura pour vocation de répondre aux questions que les adolescents nosent pas poser à leurs parents ou à leur médecin, ce quils pourront faire plus facilement de façon anonyme, face à un interlocuteur virtuel.
Le site sera composée de trois grandes parties :
- La première, intitulée "Le diabète" aura pour but d'expliquer ce qu'est la maladie, de donner des informations sur les différents traitements, de préciser le rôle des différents soignants, de présenter les outils technologiques qui peuvent aider à alléger les contraintes du diabète.
- La deuxième concernera l'alimentation et la détente. Cette partie reprend des éléments sur linsulinothérapie fonctionnelle, thérapeutique récente qui permet aux adolescents dadapter leurs doses dinsuline en fonction de leur alimentation. On trouvera également des informations sur les voyages et le sport.
- La troisième partie s'attardera sur les grands caps de la vie. Comment vit-on avec le diabète ? La question de la sexualité sera également abordée pour les adolescents ayant des difficultés à en parler avec leurs proches ou leur diabétologue.
Un questionnaire envoyé aux parents de mineurs a montré quils étaient eux aussi très favorables à la création de ce site :
- Le site répondra également aux interrogations des parents ou à celles des personnes ayant dans leur entourage un adolescent diabétique et qui recherchent des informations à ce sujet.
- Ils sont 94 % à affirmer qu'ils laisseraient leur enfant aller sur un si ...Lire la suite sur TopSante.com
http://www.topsante.com/sante-au-quotidien/Actus/Un-site-internet-pour-accompagner-les-adolescents-diabetiques
En réponse à ce problème et pour les aider à mieux vivre leur diabète, la division Diabetes Care de Roche Diagnostics crée le site www.diabeteetados.fr qui verra le jour le 22 décembre 2010. Il aura pour vocation de répondre aux questions que les adolescents nosent pas poser à leurs parents ou à leur médecin, ce quils pourront faire plus facilement de façon anonyme, face à un interlocuteur virtuel.
Le site sera composée de trois grandes parties :
- La première, intitulée "Le diabète" aura pour but d'expliquer ce qu'est la maladie, de donner des informations sur les différents traitements, de préciser le rôle des différents soignants, de présenter les outils technologiques qui peuvent aider à alléger les contraintes du diabète.
- La deuxième concernera l'alimentation et la détente. Cette partie reprend des éléments sur linsulinothérapie fonctionnelle, thérapeutique récente qui permet aux adolescents dadapter leurs doses dinsuline en fonction de leur alimentation. On trouvera également des informations sur les voyages et le sport.
- La troisième partie s'attardera sur les grands caps de la vie. Comment vit-on avec le diabète ? La question de la sexualité sera également abordée pour les adolescents ayant des difficultés à en parler avec leurs proches ou leur diabétologue.
Un questionnaire envoyé aux parents de mineurs a montré quils étaient eux aussi très favorables à la création de ce site :
- Le site répondra également aux interrogations des parents ou à celles des personnes ayant dans leur entourage un adolescent diabétique et qui recherchent des informations à ce sujet.
- Ils sont 94 % à affirmer qu'ils laisseraient leur enfant aller sur un si ...Lire la suite sur TopSante.com
http://www.topsante.com/sante-au-quotidien/Actus/Un-site-internet-pour-accompagner-les-adolescents-diabetiques
mardi 14 décembre 2010
Les vertus du vin liées au mode de consommation
Depuis des décennies, la question des bienfaits, en particulier pour le cur, d'une consommation modérée de vin passionne les chercheurs. Et embarrasse les autorités sanitaires, d'autant que les effets délétères de fortes doses d'alcool sur l'organisme sont, eux, parfaitement établis. Une étude française publiée dans le British Medical Journal (BMJ) apporte une nouvelle pierre à l'édifice. En comparant deux populations d'hommes quinquagénaires, en France et en Irlande du Nord, l'équipe du Pr Jean Ferrières (cardiologue, CHU de Toulouse) démontre qu'à dose égale la façon de consommer l'alcool compte pour beaucoup. Par rapport aux buveurs modérés et réguliers de vin (typiquement les Français), les adeptes des bitures express du week-end (typiquement les Irlandais) ont un risque doublé d'infarctus du myocarde. Dans les deux pays, le taux d'infarctus est nettement plus bas (d'environ 40%) chez les buveurs de vin que chez les abstinents
Paradoxe français» confirmé
Dès 1991, le chercheur Serge Renaud avait émis l'hypothèse que le «paradoxe français» -apparente contradiction entre la faible mortalité cardio-vasculaire des Français et leur alimentation riche en graisses et en sauces- avait à voir avec leur goût pour le vin rouge. Depuis, des études épidémiologiques ont confirmé son intuition, tandis que des recherches fondamentales expliquaient pourquoi. Les effets cardioprotecteurs d'une consommation modérée de vin rouge (de l'ordre de un à trois verres par jour) sont attribués en partie à la présence d'éthanol et de polyphénols. À dose modérée, moins de 30 g/jour, l'éthanol -commun à toutes les boissons alcoolisées- est antiathéromateux et antiagrégant plaquettaire. Quant aux polyphénols, groupe complexe de composés dont le plus connu est le resvératrol, leurs vertus sont nombreuses: cardiovasculaires, anticancer, antivieillissement Plusieurs études, dont une publiée en 2004 par le Pr Ferrières, suggèrent toutefois que les effets sont en partie indi... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
http://www.lefigaro.fr/sante/2010/12/05/01004-20101205ARTFIG00254-les-vertus-du-vin-liees-au-mode-de-consommation.php
Paradoxe français» confirmé
Dès 1991, le chercheur Serge Renaud avait émis l'hypothèse que le «paradoxe français» -apparente contradiction entre la faible mortalité cardio-vasculaire des Français et leur alimentation riche en graisses et en sauces- avait à voir avec leur goût pour le vin rouge. Depuis, des études épidémiologiques ont confirmé son intuition, tandis que des recherches fondamentales expliquaient pourquoi. Les effets cardioprotecteurs d'une consommation modérée de vin rouge (de l'ordre de un à trois verres par jour) sont attribués en partie à la présence d'éthanol et de polyphénols. À dose modérée, moins de 30 g/jour, l'éthanol -commun à toutes les boissons alcoolisées- est antiathéromateux et antiagrégant plaquettaire. Quant aux polyphénols, groupe complexe de composés dont le plus connu est le resvératrol, leurs vertus sont nombreuses: cardiovasculaires, anticancer, antivieillissement Plusieurs études, dont une publiée en 2004 par le Pr Ferrières, suggèrent toutefois que les effets sont en partie indi... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
http://www.lefigaro.fr/sante/2010/12/05/01004-20101205ARTFIG00254-les-vertus-du-vin-liees-au-mode-de-consommation.php
lundi 13 décembre 2010
Infarctus : réparer le coeur grâce à la thérapie cellulaire
Afin de pouvoir réparer le muscle cardiaque après un infarctus, les chercheurs de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) auraient mis au point une nouvelle approche thérapeutique. Le principe : faire appel à la thérapie cellulaire et notamment la moelle osseuse de chaque patient.
Afin de pouvoir réparer le muscle cardiaque et régénérer du tissu cardiaque après un infarctus, les chercheurs de l'Inserm proposent une nouvelle forme de thérapie : la thérapie cellulaire. Celle-ci consiste à injecter au patient des cellules de sa propre moelle osseuse. Cette nouvelle forme de thérapie est proposée par l'Institut après qu'un essai a été mené sur plus de 100 patients entre 2005 et 2009. Les sujets avaient tous moins de 75 ans et avaient été hospitalisés pour un infarctus du myocarde. L'ensemble des patients a été traité par angioplastie, pour ensuite être divisé en deux groupes, le premier recevant une injection de cellules de leur moelle osseuse, le second servant de groupe témoin.
Les résultats de cette expérience ont montré que le groupe ayant reçu l'injection de cellules récupérait plus rapidement de son accident cardiaque. Et les auteurs de l'étude de préciser : "Si ces différents résultats se confirment, cette nouvelle approche par greffe de cellules souches pourrait offrir à des milliers de personnes victimes d'infarctus du myocarde grave chaque année, une nouvelle perspective thérapeutique permettant de diminuer les séquelles potentielles de l'infarctus en assurant une meilleure récupération du muscle cardiaque".
http://www.maxisciences.com/infarctus/infarctus-reparer-le-coeur-grace-a-la-therapie-cellulaire_art10868.html
Afin de pouvoir réparer le muscle cardiaque et régénérer du tissu cardiaque après un infarctus, les chercheurs de l'Inserm proposent une nouvelle forme de thérapie : la thérapie cellulaire. Celle-ci consiste à injecter au patient des cellules de sa propre moelle osseuse. Cette nouvelle forme de thérapie est proposée par l'Institut après qu'un essai a été mené sur plus de 100 patients entre 2005 et 2009. Les sujets avaient tous moins de 75 ans et avaient été hospitalisés pour un infarctus du myocarde. L'ensemble des patients a été traité par angioplastie, pour ensuite être divisé en deux groupes, le premier recevant une injection de cellules de leur moelle osseuse, le second servant de groupe témoin.
Les résultats de cette expérience ont montré que le groupe ayant reçu l'injection de cellules récupérait plus rapidement de son accident cardiaque. Et les auteurs de l'étude de préciser : "Si ces différents résultats se confirment, cette nouvelle approche par greffe de cellules souches pourrait offrir à des milliers de personnes victimes d'infarctus du myocarde grave chaque année, une nouvelle perspective thérapeutique permettant de diminuer les séquelles potentielles de l'infarctus en assurant une meilleure récupération du muscle cardiaque".
http://www.maxisciences.com/infarctus/infarctus-reparer-le-coeur-grace-a-la-therapie-cellulaire_art10868.html
dimanche 12 décembre 2010
Coca-Cola : la fausse accusation qui court sur le Net
Le site Destination Santé a publié vendredi une interview de scientifiques de l'Institut Pasteur, qui réfutent être à l'origine d'un rapport pourtant signé de leur institution incriminant la marque de soda célèbre
Depuis quelques mois, un rapport alarmant circule sur la Toile, incriminant la boisson certes la plus connue au monde, mais à la réputation toujours très sulfureuse ! L'étude en question se réclame de l'Institut Pasteur, et dénonce la toxicité extrême du Coca-Cola. Selon le pavé, ce soda aurait une acidité beaucoup trop importante, capable de réduire à néant un os si on le plongeait dedans... Autre poncif, la dangerosité d'une association menthe-coca : le geyser provoqué par l'insertion d'un Menthos dans une bouteille de coca pourrait provoquer une explosion dans l'estomac !
Interrogés, le service de communication de l'Institut Pasteur et ses scientifiques réfutent en bloc ces affirmations : ils dénoncent ce rapport comme un faux ayant usurpé le nom de l'Institut Pasteur, et bien que se déclarant non-compétents pour juger son contenu, ils l'estiment "dramatique et scandaleux".
http://www.maxisciences.com/coca-cola/coca-cola-la-fausse-accusation-qui-court-sur-le-net_art10762.html
Depuis quelques mois, un rapport alarmant circule sur la Toile, incriminant la boisson certes la plus connue au monde, mais à la réputation toujours très sulfureuse ! L'étude en question se réclame de l'Institut Pasteur, et dénonce la toxicité extrême du Coca-Cola. Selon le pavé, ce soda aurait une acidité beaucoup trop importante, capable de réduire à néant un os si on le plongeait dedans... Autre poncif, la dangerosité d'une association menthe-coca : le geyser provoqué par l'insertion d'un Menthos dans une bouteille de coca pourrait provoquer une explosion dans l'estomac !
Interrogés, le service de communication de l'Institut Pasteur et ses scientifiques réfutent en bloc ces affirmations : ils dénoncent ce rapport comme un faux ayant usurpé le nom de l'Institut Pasteur, et bien que se déclarant non-compétents pour juger son contenu, ils l'estiment "dramatique et scandaleux".
http://www.maxisciences.com/coca-cola/coca-cola-la-fausse-accusation-qui-court-sur-le-net_art10762.html
samedi 11 décembre 2010
Anémie: comment faire le plein de fer
Pas assez de fer dans notre organisme et nous voilà anémiée. Cet oligo-élément permet en effet aux globules rouges de transporter l'oxygène nécessaire à nos cellules. Mais savez-vous vraiment dans quels aliments il se trouve ?
FauxPopeye aurait pu être traité de menteur ! 100 grammes d'épinards ne contiennent environ que 3mg de fer, ce qui est très peu. Pour la petite histoire : en 1890, un chercheur américain fait l'autopsie d'une feuille d'épinard. En recopiant les résultats, sa secrétaire commet une erreur de virgule. Et au lieu d'inscrire 3mg, elle note 30 mg.
VraiIl existe 2 sortes de fer : l'un dit héminique, c'est à dire, mieux absorbé par l'organisme; l'autre dit non-héminique, beaucoup moins bien assimilé par notre corps. Le fer héminique est contenu dans les aliments d'origine animale comme le boudin, le foie, les abats, le poisson... Il est donc important d'en manger. Les végétaux, quant à eux, contiennent du fer non-héminique.
VraiLes oranges contiennent de la vitamine C qui favorise l'absorption du fer par l'organisme. De la même façon, consommer des fruits et légumes au cours des repas augmente fortement l'assimilation du fer contenu dans les autres aliments.
FauxNos besoins sont différents selon l'âge, le sexe et les périodes de la vie d'une personne. L'apport journalier recommandé pour un homme est de 9 mg. Pour une femme, il est de 16 mg. Mais si cette dernière est enceinte, elle a besoin de plus de fer, soit 30 mg (au troisième trimestre). Pour un enfant, âgé de 1 à 9 ans, l'apport quotidien est de 7 ou 8 mg.
FauxLes femmes en ont environ 2,5 grammes tandis que les hommes en possèdent 4 grammes. Cependant, il reste un oligo-élément essentiel au bon fonctionnement de l'organisme. Tous les jours, le corps élimine une petite quantité de fer à travers les cellules mortes, la desquamation, les selles et les urines. C'est la raison pour laquelle il faut subvenir quotidiennement à nos besoins en fer.
http://www.topsante.com/manger-mieux/mon-alimentation-sante/Vrai-Faux-sur-le-fer
FauxPopeye aurait pu être traité de menteur ! 100 grammes d'épinards ne contiennent environ que 3mg de fer, ce qui est très peu. Pour la petite histoire : en 1890, un chercheur américain fait l'autopsie d'une feuille d'épinard. En recopiant les résultats, sa secrétaire commet une erreur de virgule. Et au lieu d'inscrire 3mg, elle note 30 mg.
VraiIl existe 2 sortes de fer : l'un dit héminique, c'est à dire, mieux absorbé par l'organisme; l'autre dit non-héminique, beaucoup moins bien assimilé par notre corps. Le fer héminique est contenu dans les aliments d'origine animale comme le boudin, le foie, les abats, le poisson... Il est donc important d'en manger. Les végétaux, quant à eux, contiennent du fer non-héminique.
VraiLes oranges contiennent de la vitamine C qui favorise l'absorption du fer par l'organisme. De la même façon, consommer des fruits et légumes au cours des repas augmente fortement l'assimilation du fer contenu dans les autres aliments.
FauxNos besoins sont différents selon l'âge, le sexe et les périodes de la vie d'une personne. L'apport journalier recommandé pour un homme est de 9 mg. Pour une femme, il est de 16 mg. Mais si cette dernière est enceinte, elle a besoin de plus de fer, soit 30 mg (au troisième trimestre). Pour un enfant, âgé de 1 à 9 ans, l'apport quotidien est de 7 ou 8 mg.
FauxLes femmes en ont environ 2,5 grammes tandis que les hommes en possèdent 4 grammes. Cependant, il reste un oligo-élément essentiel au bon fonctionnement de l'organisme. Tous les jours, le corps élimine une petite quantité de fer à travers les cellules mortes, la desquamation, les selles et les urines. C'est la raison pour laquelle il faut subvenir quotidiennement à nos besoins en fer.
http://www.topsante.com/manger-mieux/mon-alimentation-sante/Vrai-Faux-sur-le-fer
vendredi 10 décembre 2010
Grand froid, les précautions indispensables
Le thermomètre ne cesse de baisser, la neige a envahi de nombreux départements et cela va durer encore quelques jours. D'où la nécessité de se protéger, de bien couvrir les enfants et d'aider les personnes âgées à ne pas s'exposer inutilement. Lire la suite l'article
Ces derniers sont plus vulnérables pour plusieurs raisons : ils ont une moins bonne perception du froid, leurs vaisseaux sanguins sont en moins bon état et donc moins réactifs (ils ont plus de mal à se contracter ou à se dilater en fonction notamment de la température) et leur masse musculaire tend à fondre. Les risques sont encore plus importants chez les personnes âgées en mauvaise santé et notamment chez celles qui ont du mal à faire face aux activités de la vie quotidienne, en particulier celles atteintes par la maladie d'Alzheimer.
Multicouches
Quant aux nouveau-nés et aux nourrissons, ils doivent également être très chaudement couverts (avec des couches multiples plutôt qu'un seul vêtement épais) s'ils vont dehors. Leur capacité d'adaptation aux changements de température n'est pas aussi performante que celle d'un enfant ou d'un adulte. De plus, le très jeune enfant n'a pas d'activité physique lui permettant de se réchauffer et il ne peut dire qu'il a froid. C'est pourquoi les spécialistes déconseillent de placer le nourrisson dans un porte-bébé, type sac à dos, qui risque de comprimer ses jambes et de favoriser les gelures. Il doit pouvoir bouger.
Quant aux patients atteints de maladies chroniques cardiovasculaires et respiratoires, de diabète, de troubles neurologiques, ils doivent être particulièrement prudents. Car le grand froid met l'organisme à rude épreuve, notamment le coeur, qui doit battre plus vite pour éviter le refroidissement du corps.
Sur son site, le ministère de la Santé donne la liste des comportements à adopter... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/grand-froid-les-precautions-indispensables-02-12-2010-1270025_57.php
Ces derniers sont plus vulnérables pour plusieurs raisons : ils ont une moins bonne perception du froid, leurs vaisseaux sanguins sont en moins bon état et donc moins réactifs (ils ont plus de mal à se contracter ou à se dilater en fonction notamment de la température) et leur masse musculaire tend à fondre. Les risques sont encore plus importants chez les personnes âgées en mauvaise santé et notamment chez celles qui ont du mal à faire face aux activités de la vie quotidienne, en particulier celles atteintes par la maladie d'Alzheimer.
Multicouches
Quant aux nouveau-nés et aux nourrissons, ils doivent également être très chaudement couverts (avec des couches multiples plutôt qu'un seul vêtement épais) s'ils vont dehors. Leur capacité d'adaptation aux changements de température n'est pas aussi performante que celle d'un enfant ou d'un adulte. De plus, le très jeune enfant n'a pas d'activité physique lui permettant de se réchauffer et il ne peut dire qu'il a froid. C'est pourquoi les spécialistes déconseillent de placer le nourrisson dans un porte-bébé, type sac à dos, qui risque de comprimer ses jambes et de favoriser les gelures. Il doit pouvoir bouger.
Quant aux patients atteints de maladies chroniques cardiovasculaires et respiratoires, de diabète, de troubles neurologiques, ils doivent être particulièrement prudents. Car le grand froid met l'organisme à rude épreuve, notamment le coeur, qui doit battre plus vite pour éviter le refroidissement du corps.
Sur son site, le ministère de la Santé donne la liste des comportements à adopter... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
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jeudi 9 décembre 2010
Coiffeurs contre le Sida : un calendrier pour promouvoir l'éducation
A travers un calendrier 2011 glamour, les coiffeurs s'engagent contre le Sida. L'opération, menée par la Fondation L'Oréal et l'Unesco, a permis au coiffeur John Nollet de photographier douze femmes célèbres afin de sensibiliser l'opinion publique à la prévention contre le Sida. Lire la suite l'article
Le calendrier 2011 "Coiffeurs contre le sida" devrait bientôt être disponible dans plus de 20 pays "partenaires" du projet L'Oréal, et cela dans les salons des coiffeurs engagés contre le Sida.
Ainsi cette année, plusieurs vedettes féminines se sont prêtées au jeu sous l'objectif et les ciseaux de John Nollet. Dans ce nouveau calendrier, vous pourrez ainsi découvrir douze femmes engagées et glamour, qui ont souhaité poser contre le Sida, comme Monica Bellucci, Vanessa Paradis ou encore Audrey Tautou.
John Nollet explique son engagement : "J'ai décidé de soutenir le programme Coiffeurs contre le Sida à travers la création du calendrier 2011, car je crois que les professionnels de la beauté peuvent avoir un impact sur la société d'une manière qui va au-delà de l'esthétique - en communiquant ouvertement sur cette maladie grave, les coiffeurs peuvent créer une réelle différence dans la vie de leurs clients et de leurs communautés."
Ainsi, le programme "Coiffeur contre le Sida", mené par L'Oréal Division des Produits Professionnels, part du principe que les coiffeurs entretiennent souvent avec leurs clients des relations de confiance qui peuvent alors donner l'occasion aux professionnels de parler ouvertement du Sida dans un but d'information et de sensibilisation.
L'Oréal propose aussi un module de formation concernant l'art et la manière de parler de ce sujet sans tabou. A noter que la Fondation L'Oréal est aujourd'hui partenaire de l'Unesco et que l'argent lié aux ventes du calendrier sera reversé aux programmes de lutte conte le Sida de l'Unesco.
http://www.maxisciences.com/coiffeurs-contre-le-sida/coiffeurs-contre-le-sida-un-calendrier-pour-promouvoir-l-039-education_art10770.html
Le calendrier 2011 "Coiffeurs contre le sida" devrait bientôt être disponible dans plus de 20 pays "partenaires" du projet L'Oréal, et cela dans les salons des coiffeurs engagés contre le Sida.
Ainsi cette année, plusieurs vedettes féminines se sont prêtées au jeu sous l'objectif et les ciseaux de John Nollet. Dans ce nouveau calendrier, vous pourrez ainsi découvrir douze femmes engagées et glamour, qui ont souhaité poser contre le Sida, comme Monica Bellucci, Vanessa Paradis ou encore Audrey Tautou.
John Nollet explique son engagement : "J'ai décidé de soutenir le programme Coiffeurs contre le Sida à travers la création du calendrier 2011, car je crois que les professionnels de la beauté peuvent avoir un impact sur la société d'une manière qui va au-delà de l'esthétique - en communiquant ouvertement sur cette maladie grave, les coiffeurs peuvent créer une réelle différence dans la vie de leurs clients et de leurs communautés."
Ainsi, le programme "Coiffeur contre le Sida", mené par L'Oréal Division des Produits Professionnels, part du principe que les coiffeurs entretiennent souvent avec leurs clients des relations de confiance qui peuvent alors donner l'occasion aux professionnels de parler ouvertement du Sida dans un but d'information et de sensibilisation.
L'Oréal propose aussi un module de formation concernant l'art et la manière de parler de ce sujet sans tabou. A noter que la Fondation L'Oréal est aujourd'hui partenaire de l'Unesco et que l'argent lié aux ventes du calendrier sera reversé aux programmes de lutte conte le Sida de l'Unesco.
http://www.maxisciences.com/coiffeurs-contre-le-sida/coiffeurs-contre-le-sida-un-calendrier-pour-promouvoir-l-039-education_art10770.html
mercredi 8 décembre 2010
Où en sont les recherches pour vaincre le sida ?
Fléau de ce début de siècle, le sida, causé par le virus VIH, est responsable de près de 30 millions de morts dans le monde depuis son apparition au début des années 1980. De nombreuses équipes de recherche sont mobilisées pour tenter d'enrayer cette crise sanitaire, mais le virus, qui s'attaque au système de défense de l'organisme, est particulièrement difficile à vaincre. Aucun traitement curatif, c'est-à-dire capable d'éradiquer le VIH chez la personne contaminée, n'existe encore. En revanche, plusieurs pistes de traitements préventifs ont fait l'objet de progrès notables cette année. Gros plan sur ces pistes prometteuses. Lire la suite l'article
Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
Les vaccins
Il y a un an, et pour la première fois depuis le début de l'épidémie, un essai clinique conduit sur 16.000 personnes laissait entrevoir la possibilité d'empêcher la contamination grâce à un vaccin. Mais celui-ci - en réalité la combinaison de deux vaccins - testé en phase III (sur trois) en Thaïlande, montrait encore une efficacité limitée, avec 30% de personnes infectées en moins par rapport au groupe témoin. Or, «il faut atteindre 60% pour constater un impact sur l'évolution de l'épidémie», explique Roger Le Grand, responsable du service d'immuno-virologie à l'Institut des maladies émergentes et des thérapies innovantes du Commissariat à l'énergie atomique. «Cela reste néanmoins une piste importante», estime-t-il, soulignant notamment un point positif : «le vaccin était beaucoup plus efficace pendant la première année suivant l'injection».
Autre piste prometteuse : une équipe américaine a réussi à isoler des anticorps capables de neutraliser 90% des souches connues du VIH . En inhibant une protéine située à la surface du virus, ces anticorps empêchent le VIH d'attaquer nos cellules immunitaires. Il s'agit d'une piste intéressante et relativement peu explorée par les recherches ces dernières années. Mais ces travaux restent à un stade encore très prélim... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
http://www.lefigaro.fr/sante/2010/11/24/01004-20101124ARTFIG00741-o-en-sont-les-recherches-pour-vaincre-le-sida.php
Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
Les vaccins
Il y a un an, et pour la première fois depuis le début de l'épidémie, un essai clinique conduit sur 16.000 personnes laissait entrevoir la possibilité d'empêcher la contamination grâce à un vaccin. Mais celui-ci - en réalité la combinaison de deux vaccins - testé en phase III (sur trois) en Thaïlande, montrait encore une efficacité limitée, avec 30% de personnes infectées en moins par rapport au groupe témoin. Or, «il faut atteindre 60% pour constater un impact sur l'évolution de l'épidémie», explique Roger Le Grand, responsable du service d'immuno-virologie à l'Institut des maladies émergentes et des thérapies innovantes du Commissariat à l'énergie atomique. «Cela reste néanmoins une piste importante», estime-t-il, soulignant notamment un point positif : «le vaccin était beaucoup plus efficace pendant la première année suivant l'injection».
Autre piste prometteuse : une équipe américaine a réussi à isoler des anticorps capables de neutraliser 90% des souches connues du VIH . En inhibant une protéine située à la surface du virus, ces anticorps empêchent le VIH d'attaquer nos cellules immunitaires. Il s'agit d'une piste intéressante et relativement peu explorée par les recherches ces dernières années. Mais ces travaux restent à un stade encore très prélim... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
http://www.lefigaro.fr/sante/2010/11/24/01004-20101124ARTFIG00741-o-en-sont-les-recherches-pour-vaincre-le-sida.php
mardi 7 décembre 2010
De l'aspirine pour lutter contre certains cancers
Une petite quantité d'aspirine, prise tous les jours, réduirait considérablement la mortalité due à un certain nombre de cancers courants comme le cancer du colon ou de la prostate, selon une étude publiée mardi 7 décembre dans la revue médicale britannique The Lancet.
De précédents travaux ont montré que l'aspirine prise à faible dose (75 mg par jour) sur le long terme permettait de réduire de plus d'un tiers les taux de mortalité par cancer colorectal.
Pour cette nouvelle étude, le professeur Peter Rothwell (université d'Oxford, Royaume-Uni) et ses collègues ont étudié les décès dus à tous les cancers survenus pendant et après des essais comparant des patients prenant tous les jours de l'aspirine à ceux qui n'en prenaient pas. Ces essais concernaient la prévention cardiovasculaire (infarctus...) et non le cancer.
Pour mener leur travail, les auteurs ont retenus 8 essais englobant 25.570 patients.
Réduction des risques
Selon eux, prendre de l'aspirine quotidiennement pendant 5 à 10 ans, comme dans ces essais, réduit la mortalité, toutes causes confondues (y compris celles dues à une hémorragie fatale), d'environ 10% durant cette période.
Et, selon leur analyse, sur une vingtaine d'années, la réduction du risque de décès par cancer est d'environ 10% pour le cancer de la prostate, de 30% pour celui du poumon, de 40% pour le cancer colorectal et de 60% pour celui de l'oesophage. Pour ce dernier, comme pour le cancer du poumon, le bénéfice est limité à une catégorie de tumeurs ("adénocarcinomes").
D'après le Pr Rothwell, si les gens étaient traités avec de faibles doses d'aspirine durant 20 à 30 années, ceux qui entameraient ce traitement vers la fin de la quarantaine ou à la cinquantaine pourraient, en fin de compte, en tirer le plus de bénéfice.
Recherches complémentaires
Des recherches complémentaires sont nécessaires, selon les auteurs, en particulier pour évaluer l'impact de l'aspirine sur les cancers féminins.
Un suivi médical au delà de vingt années est indispensable pour vérifier s'il n'y a pas un rebond tardif de la mortalité par cancer, ajoutent-ils.
Ces résultats ne veulent pas dire que tous les adultes doivent se mettre immédiatement à prendre de l'aspirine, mais démontrent d'importants bénéfices apportés par l'aspirine à faible dose en terme de réduction de la mortalité due à plusieurs cancers communs, ce qui est nouveau, selon eux.
Le cancer est responsable d'environ 1,7 millions de décès par an en Europe, notent-ils.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20101207.OBS4295/de-l-aspirine-pour-lutter-contre-certains-cancers.html
De précédents travaux ont montré que l'aspirine prise à faible dose (75 mg par jour) sur le long terme permettait de réduire de plus d'un tiers les taux de mortalité par cancer colorectal.
Pour cette nouvelle étude, le professeur Peter Rothwell (université d'Oxford, Royaume-Uni) et ses collègues ont étudié les décès dus à tous les cancers survenus pendant et après des essais comparant des patients prenant tous les jours de l'aspirine à ceux qui n'en prenaient pas. Ces essais concernaient la prévention cardiovasculaire (infarctus...) et non le cancer.
Pour mener leur travail, les auteurs ont retenus 8 essais englobant 25.570 patients.
Réduction des risques
Selon eux, prendre de l'aspirine quotidiennement pendant 5 à 10 ans, comme dans ces essais, réduit la mortalité, toutes causes confondues (y compris celles dues à une hémorragie fatale), d'environ 10% durant cette période.
Et, selon leur analyse, sur une vingtaine d'années, la réduction du risque de décès par cancer est d'environ 10% pour le cancer de la prostate, de 30% pour celui du poumon, de 40% pour le cancer colorectal et de 60% pour celui de l'oesophage. Pour ce dernier, comme pour le cancer du poumon, le bénéfice est limité à une catégorie de tumeurs ("adénocarcinomes").
D'après le Pr Rothwell, si les gens étaient traités avec de faibles doses d'aspirine durant 20 à 30 années, ceux qui entameraient ce traitement vers la fin de la quarantaine ou à la cinquantaine pourraient, en fin de compte, en tirer le plus de bénéfice.
Recherches complémentaires
Des recherches complémentaires sont nécessaires, selon les auteurs, en particulier pour évaluer l'impact de l'aspirine sur les cancers féminins.
Un suivi médical au delà de vingt années est indispensable pour vérifier s'il n'y a pas un rebond tardif de la mortalité par cancer, ajoutent-ils.
Ces résultats ne veulent pas dire que tous les adultes doivent se mettre immédiatement à prendre de l'aspirine, mais démontrent d'importants bénéfices apportés par l'aspirine à faible dose en terme de réduction de la mortalité due à plusieurs cancers communs, ce qui est nouveau, selon eux.
Le cancer est responsable d'environ 1,7 millions de décès par an en Europe, notent-ils.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20101207.OBS4295/de-l-aspirine-pour-lutter-contre-certains-cancers.html
Tétine ou pouce, l'important c'est d'arrêter à temps
Les jeunes enfants éprouvent un besoin naturel de téter. Qu'il s'agisse d'une tétine ou de leur pouce, ce geste les rassure et « participe à leur développement psychologique », estime le Dr Christophe Lequart, chirurgien-dentiste et porte-parole de l'Union française de la Santé bucco-dentaire (UFSBD). Mais sucer son pouce ou une tétine n'est pas dénué de risques, notamment de déplacements dentaires et osseux
Sucer son pouce... « La traction exercée par le pouce sur les incisives supérieures entraîne leur déplacement vers l'avant », indique Christophe Lequart. Sans compter qu'une déformation osseuse peut également apparaître au niveau de la mâchoire. « Nous constatons souvent la marque du pouce sur le palais », précise notre dentiste.
... ou une tétine ? Si vous avez fait le choix de donner une tétine à votre petit, il est possible qu'une béance se développe entre les dents du haut et celles du bas. S'il abandonne la tétine assez tôt, ce n'est pas dramatique. Mais n'oubliez qu'il existe aujourd'hui des tétines physiologiques, dont la forme approche celle du mamelon maternel. Elles réduisent les risques de déformation. Mais surtout, ne trempez jamais la tétine dans du miel ou du sirop ! Vous favoriseriez l'apparition de caries... même si Bébé n'a pas encore de dents.
Dans tous les cas, un arrêt progressif dès l'âge de 4 ou 5 ans est recommandé par les spécialistes. « Je passe souvent des contrats avec mes petits patients. Je leur explique qu'ils sont grands et peuvent donc arrêter la tétine ou le pouce pendant la journée. Puis progressivement, je leur donne des échéances avec, par exemple, un arrêt définitif aux prochaines vacances », conclut le Dr Lequart.
http://www.destinationsante.com/Tetine-ou-pouce-l-important-c-est-d-arreter-a-temps.html
Sucer son pouce... « La traction exercée par le pouce sur les incisives supérieures entraîne leur déplacement vers l'avant », indique Christophe Lequart. Sans compter qu'une déformation osseuse peut également apparaître au niveau de la mâchoire. « Nous constatons souvent la marque du pouce sur le palais », précise notre dentiste.
... ou une tétine ? Si vous avez fait le choix de donner une tétine à votre petit, il est possible qu'une béance se développe entre les dents du haut et celles du bas. S'il abandonne la tétine assez tôt, ce n'est pas dramatique. Mais n'oubliez qu'il existe aujourd'hui des tétines physiologiques, dont la forme approche celle du mamelon maternel. Elles réduisent les risques de déformation. Mais surtout, ne trempez jamais la tétine dans du miel ou du sirop ! Vous favoriseriez l'apparition de caries... même si Bébé n'a pas encore de dents.
Dans tous les cas, un arrêt progressif dès l'âge de 4 ou 5 ans est recommandé par les spécialistes. « Je passe souvent des contrats avec mes petits patients. Je leur explique qu'ils sont grands et peuvent donc arrêter la tétine ou le pouce pendant la journée. Puis progressivement, je leur donne des échéances avec, par exemple, un arrêt définitif aux prochaines vacances », conclut le Dr Lequart.
http://www.destinationsante.com/Tetine-ou-pouce-l-important-c-est-d-arreter-a-temps.html
lundi 6 décembre 2010
Le miel, l'allié forme de l'hiver
L'hiver commence et avec lui tous les petits les maux provoqués par le froid et les petits microbes passagers. Le miel s'avère être une des solutions pour lutter et garder toute son énergie. Acacia, bruyère, chàtaignier, ou encore eucalyptus, quelque soit le miel que vous choisirez, il sera votre allié tout au long de la saison. Idéal pour lutter contre les états grippaux, gràce à son pouvoir antibactérien, il favorise naturellement la guérison du rhume ou des petits maux de gorge sans passer par la " case médicaments ". Pour celles qui veulent garder la ligne, remplacer le sucre blanc par une cuillère à café de miel - dans son thé par exemple - est un bon réflexe à adopter. En effet, vous garderez le goût sucré avec moins de calories. Un bon compromis. Autre option : la cure de gelée royale. A envisager si on manque d'énergie ou si en cas de déprime hivernale. Connue pour ses vertus revitalisantes, elle permet d'améliorer la résistance au froid et aux bactéries. Les adeptes des produits naturels sont déjà convaincus de ses bienfaits et avec son utilisation dans de nombreuses marques de cosmétiques, les beautystas le sont maintenant aussi.
http://www.elle.fr/elle/Minceur/News/Nutrition-Sante/Le-miel-l-allie-forme-de-l-hiver/(gid)/1430367
http://www.elle.fr/elle/Minceur/News/Nutrition-Sante/Le-miel-l-allie-forme-de-l-hiver/(gid)/1430367
dimanche 5 décembre 2010
Bientôt un plan coeur ?
Pourquoi n'existerait-il pas un plan coeur, comme il en existe déjà un pour le cancer ou pour la maladie d'Alzheimer ? Un colloque sur ce thème, organisé jeudi à l'initiative du député UMP du Pas-de-Calais Daniel Fasquelle, a réuni des spécialistes à l'Assemblée nationale. Explications du Pr Geneviève Derumeaux, présidente de la Société française de cardiologie, qui a conclu les travaux. Lire la suite l'article
Le Point.fr : En quoi est-il nécessaire de lancer un plan coeur ?
Geneviève Derumeaux : Personne ne s'est posé la question pour le cancer, qui tue 156.000 personnes par an. Or les maladies cardiovasculaires font 147.000 victimes chaque année et constituent la première cause de mortalité chez les femmes, devant le cancer (c'est l'inverse chez les hommes). Mais les progrès formidables dans la prise en charge de l'infarctus du myocarde ont éclipsé les autres pathologies, au premier rang desquelles l'insuffisance cardiaque. Et pourtant, en sauvant de plus en plus de victimes d'une crise cardiaque, on augmente le nombre de personnes chez qui la "pompe cardiaque" devient défaillante. Cela se manifeste par une grande fatigue et par un essoufflement qui va progressivement entraver les activités de la vie quotidienne jusqu'à limiter le moindre déplacement. C'est donc une maladie longue, pénible, invalidante et qui est un grand pourvoyeur de mortalité.
L'autre grand problème, c'est l'hypertension artérielle. Il faut vraiment améliorer les chiffres tensionnels de la population et principalement des personnes à risque, comme celles qui ont déjà fait un infarctus. Ce n'est pas si facile parce que cela suppose un dépistage et des attitudes de prévention avec notamment une alimentation peu salée. Or l'industrie agroalimentaire sale un peu plus que de raison les produits qu'elle nous propose.
Les femmes seront-elles une cible prioritaire ?
Oui, car si les hommes viennent facilement demander un chec... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/bientot-un-plan-coeur-26-11-2010-1267423_57.php
Le Point.fr : En quoi est-il nécessaire de lancer un plan coeur ?
Geneviève Derumeaux : Personne ne s'est posé la question pour le cancer, qui tue 156.000 personnes par an. Or les maladies cardiovasculaires font 147.000 victimes chaque année et constituent la première cause de mortalité chez les femmes, devant le cancer (c'est l'inverse chez les hommes). Mais les progrès formidables dans la prise en charge de l'infarctus du myocarde ont éclipsé les autres pathologies, au premier rang desquelles l'insuffisance cardiaque. Et pourtant, en sauvant de plus en plus de victimes d'une crise cardiaque, on augmente le nombre de personnes chez qui la "pompe cardiaque" devient défaillante. Cela se manifeste par une grande fatigue et par un essoufflement qui va progressivement entraver les activités de la vie quotidienne jusqu'à limiter le moindre déplacement. C'est donc une maladie longue, pénible, invalidante et qui est un grand pourvoyeur de mortalité.
L'autre grand problème, c'est l'hypertension artérielle. Il faut vraiment améliorer les chiffres tensionnels de la population et principalement des personnes à risque, comme celles qui ont déjà fait un infarctus. Ce n'est pas si facile parce que cela suppose un dépistage et des attitudes de prévention avec notamment une alimentation peu salée. Or l'industrie agroalimentaire sale un peu plus que de raison les produits qu'elle nous propose.
Les femmes seront-elles une cible prioritaire ?
Oui, car si les hommes viennent facilement demander un chec... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/bientot-un-plan-coeur-26-11-2010-1267423_57.php
samedi 4 décembre 2010
12 conseils pour ne plus jamais avoir froid aux pieds
Cette année, vos pieds vont adorer l'hiver. En suivant nos conseils, ils seront au chaud et gigoteront d'aise dans vos chaussures!
Ce désagrément, lié à une circulation paresseuse, touche la moitié des femmes. Lorsque l'humidité s'ajoute au froid, des engelures peuvent se former, accompagnées de plaques violacées et d'un oedème douloureux. Déclenché également par le froid, le syndrome de Raynaud entraîne une couleur bleu violacé et une insensibilité d'un ou plusieurs orteils. Les bons réflexes Appliquez deux fois par jour une crème "pieds froids" aux effets vasodilatateurs.Adoptez des chaussures à semelles épaisses, pour isoler le pied.Superposez collants et mi-bas ou des socquettes fines. Dans les boots, les jours de grand froid, osez glisser de fins chaussons en laine polaire : c'est divin !Consultez un dermatologue si vous pensez souffrir d'un syndrome de Raynaud. Il pourra vous prescrire des vasodilatateurs (inhibiteurs calciques).
Plus épais que celui du visage mais mal vascularisé, l'épiderme des pieds devient rugueux et se fissure. Des chaussures trop étroites favorisent la formation de durillons entre les orteils. Les bons réflexesGommez-les deux ou trois fois par semaine à l'aide d'un savon exfoliant ou d'une pierre ponce au grain très fin. Ramollissez la peau dans l'eau du bain, puis frottez doucement, en insistant sur le talon et la voûte plantaire. Hydratez-les deux fois par jour avec une crème pour pieds secs, y compris entre les orteils. Préférez les chaussettes, mi-bas et collants en coton ou en laine. Et n'hésitez pas à tester les collants hydratants dont les fibres renferment des micro-capsules gorgées d'actifs humectants. Rendez-vous chez le podologue en cas de crevasses. Auparavant abrasez très légèrement les bords et appliquez une compresse imprégnée de crème cicatrisante à base de vitamine A.
Sous l'effet du froid, les capillaires se contractent, surtout au niveau des orteils. Gare aux zones de compression dans les chaussures et au ...Lire la suite sur TopSante.com
http://www.topsante.com/vivre-bio/medecines-douces/12-conseils-pour-ne-plus-jamais-avoir-froid-aux-pieds
Ce désagrément, lié à une circulation paresseuse, touche la moitié des femmes. Lorsque l'humidité s'ajoute au froid, des engelures peuvent se former, accompagnées de plaques violacées et d'un oedème douloureux. Déclenché également par le froid, le syndrome de Raynaud entraîne une couleur bleu violacé et une insensibilité d'un ou plusieurs orteils. Les bons réflexes Appliquez deux fois par jour une crème "pieds froids" aux effets vasodilatateurs.Adoptez des chaussures à semelles épaisses, pour isoler le pied.Superposez collants et mi-bas ou des socquettes fines. Dans les boots, les jours de grand froid, osez glisser de fins chaussons en laine polaire : c'est divin !Consultez un dermatologue si vous pensez souffrir d'un syndrome de Raynaud. Il pourra vous prescrire des vasodilatateurs (inhibiteurs calciques).
Plus épais que celui du visage mais mal vascularisé, l'épiderme des pieds devient rugueux et se fissure. Des chaussures trop étroites favorisent la formation de durillons entre les orteils. Les bons réflexesGommez-les deux ou trois fois par semaine à l'aide d'un savon exfoliant ou d'une pierre ponce au grain très fin. Ramollissez la peau dans l'eau du bain, puis frottez doucement, en insistant sur le talon et la voûte plantaire. Hydratez-les deux fois par jour avec une crème pour pieds secs, y compris entre les orteils. Préférez les chaussettes, mi-bas et collants en coton ou en laine. Et n'hésitez pas à tester les collants hydratants dont les fibres renferment des micro-capsules gorgées d'actifs humectants. Rendez-vous chez le podologue en cas de crevasses. Auparavant abrasez très légèrement les bords et appliquez une compresse imprégnée de crème cicatrisante à base de vitamine A.
Sous l'effet du froid, les capillaires se contractent, surtout au niveau des orteils. Gare aux zones de compression dans les chaussures et au ...Lire la suite sur TopSante.com
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vendredi 3 décembre 2010
Mincir plus pour grossir plus
Mauvaise nouvelle pour les adeptes des régimes alimentaires : 95 % de ceux qui ont limité leurs apports, à un moment ou à un autre, dans le but de perdre du poids, finissent par reprendre plus de kilos que ce qu'ils ont perdu. C'est l'une des conclusions d'une équipe de médecins chargés par l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) de réaliser une évaluation des risques liés aux pratiques alimentaires. Explications du docteur Jean-Michel Lecerf, chef du service nutrition de l'institut Pasteur de Lille (Nord) et président de ce groupe de travail. Lire la suite l'article
Le Point.fr : Le résultat de l'étude vous surprend-il ?
Jean-Michel Lecerf : Non. L'expertise scientifique de quinze régimes - Atkins, californien, citron détox, chrononutrition, Cohen, Dukan, Fricker, Mayo, Montignac, régime de la soupe au chou, Weight Watchers... - ne fait que confirmer ce qu'on savait déjà : après un régime, de très nombreuses personnes n'arrivent pas à stabiliser leur poids et reprennent quelques kilos supplémentaires. Pour celles qui multiplient les expériences malheureuses, cela peut être dramatique. Car l'efficacité des régimes diminue avec le temps. Et la reprise de poids est plus importante après chaque nouvelle interruption. La raison est bien connue : les restrictions alimentaires perturbent durablement le métabolisme. En prévision d'une nouvelle période de disette, l'organisme stocke tout ce qu'il peut. C'est d'ailleurs pour cela que des personnes qui n'avaient pas véritablement de problème de poids avant de se lancer dans des régimes peuvent finir par s'en créer. Globalement, on perd du muscle et on reprend du gras.
Tous les régimes ont-ils les mêmes effets néfastes ?
Il faut particulièrement se méfier des régimes "de masse", notamment de ceux proposés sur Internet. Ils sont souvent trop restrictifs et déséquilibrés. Dans plus de 80 % d'en... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/mincir-plus-pour-grossir-plus-25-11-2010-1266956_57.php
Le Point.fr : Le résultat de l'étude vous surprend-il ?
Jean-Michel Lecerf : Non. L'expertise scientifique de quinze régimes - Atkins, californien, citron détox, chrononutrition, Cohen, Dukan, Fricker, Mayo, Montignac, régime de la soupe au chou, Weight Watchers... - ne fait que confirmer ce qu'on savait déjà : après un régime, de très nombreuses personnes n'arrivent pas à stabiliser leur poids et reprennent quelques kilos supplémentaires. Pour celles qui multiplient les expériences malheureuses, cela peut être dramatique. Car l'efficacité des régimes diminue avec le temps. Et la reprise de poids est plus importante après chaque nouvelle interruption. La raison est bien connue : les restrictions alimentaires perturbent durablement le métabolisme. En prévision d'une nouvelle période de disette, l'organisme stocke tout ce qu'il peut. C'est d'ailleurs pour cela que des personnes qui n'avaient pas véritablement de problème de poids avant de se lancer dans des régimes peuvent finir par s'en créer. Globalement, on perd du muscle et on reprend du gras.
Tous les régimes ont-ils les mêmes effets néfastes ?
Il faut particulièrement se méfier des régimes "de masse", notamment de ceux proposés sur Internet. Ils sont souvent trop restrictifs et déséquilibrés. Dans plus de 80 % d'en... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/mincir-plus-pour-grossir-plus-25-11-2010-1266956_57.php
jeudi 2 décembre 2010
Nutrition : le sel crée la controverse
L'association SALT (sodium alimentaire : limitons les taux) a fait son apparition en France le mois dernier. Son objectif : réduire l'utilisation de sel dans nos aliments. Les discussions sont engagées, car le sel est un enjeu majeur pour les professionnels du secteur alimentaire, sur le plan sanitaire mais également financier. Certains experts de la nutrition s'interrogent également sur la marge de manoeuvre des industriels et les méthodes à adopter pour réduire ces taux.
"L'excès de sel (chlorure de sodium) dans l'alimentation est un facteur de risque important de l'hypertension artérielle et des maladies cardiovasculaires", a une fois de plus mis en garde l'Agence française de sécurité sanitaire (Afssa), dans son rapport 2009-2010. Un constat qui a poussé l'association SALT à tirer la sonnette d'alarme. Celle-ci souhaite que les industriels réduisent leur apport en sel dans les aliments, pour le bien des Français. Une volonté qui rejoint celle des autorités sanitaires qui nous demandent depuis des années de réduire les taux de sodium que l'on ingère au quotidien.
Interrogée par Maxisciences, Isabelle Rigaud-Mallet, nutritionniste pour l'agence Prunelle, avertit régulièrement des dangers liés au sel. Elle se montre satisfaite de l'évolution de notre consommation en France. A la fin des années 1990, la consommation moyenne de sel était de 9 à 10 grammes par personne et par jour. Depuis 2004, l'Afssa préconise de réduire cet apport en sel à 8 grammes par jour (loi de santé publique qui date de cette même année). Grâce aux changements de comportements alimentaires, cet objectif ne serait plus très loin. Les apports en sel provenant de l'alimentation (hors sel ajouté à domicile) ont diminué : les hommes consomment désormais 9,2 grammes de sel par jour et les femmes 6,7 selon une étude de NutriNet-Santé publiée en début de semaine.
Réduire les quantités de sel de manière importante pourrait être dangereux
SALT veut continuer à faire baisser cette consommation, encore t... lire la suite de l'article sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/sel/nutrition-le-sel-cree-la-controverse_art10609.html
"L'excès de sel (chlorure de sodium) dans l'alimentation est un facteur de risque important de l'hypertension artérielle et des maladies cardiovasculaires", a une fois de plus mis en garde l'Agence française de sécurité sanitaire (Afssa), dans son rapport 2009-2010. Un constat qui a poussé l'association SALT à tirer la sonnette d'alarme. Celle-ci souhaite que les industriels réduisent leur apport en sel dans les aliments, pour le bien des Français. Une volonté qui rejoint celle des autorités sanitaires qui nous demandent depuis des années de réduire les taux de sodium que l'on ingère au quotidien.
Interrogée par Maxisciences, Isabelle Rigaud-Mallet, nutritionniste pour l'agence Prunelle, avertit régulièrement des dangers liés au sel. Elle se montre satisfaite de l'évolution de notre consommation en France. A la fin des années 1990, la consommation moyenne de sel était de 9 à 10 grammes par personne et par jour. Depuis 2004, l'Afssa préconise de réduire cet apport en sel à 8 grammes par jour (loi de santé publique qui date de cette même année). Grâce aux changements de comportements alimentaires, cet objectif ne serait plus très loin. Les apports en sel provenant de l'alimentation (hors sel ajouté à domicile) ont diminué : les hommes consomment désormais 9,2 grammes de sel par jour et les femmes 6,7 selon une étude de NutriNet-Santé publiée en début de semaine.
Réduire les quantités de sel de manière importante pourrait être dangereux
SALT veut continuer à faire baisser cette consommation, encore t... lire la suite de l'article sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/sel/nutrition-le-sel-cree-la-controverse_art10609.html
mercredi 1 décembre 2010
Des médecins partent en guerre contre l'omniprésence des produits chimiques
Demain, tous mutants? Puberté ou ménopause précoce, infertilité... Des médecins américains soupçonnent les produits chimiques, omniprésents dans notre environnement, d'être à l'origine de nombreux problèmes de santé, notamment reproductifs, et veulent changer la législation.
J'ai traité des milliers de patients (...) dont des jeunes hommes ayant un taux de spermatozoïdes très en-dessous de la normale ou victimes d'un cancer des testicules, des jeunes fille de 17 ans déjà ménopausées ou de petites filles montrant des signes de puberté à 6 ou 8 ans», témoignait la semaine dernière le Dr Linda Giudice au cours d'une conférence de presse.
Une législation de 1976
«Il existe de plus en plus de preuves montrant que des polluants présents dans l'environnement jouent un rôle dans ces troubles», affirme Linda Giudice, qui dirige le département d'obstétrique, pédiatrie et techniques reproductives à l'université de Californie à San Francisco (UCSF).
Avec Tracey Woodruff, directrice du programme santé reproductive et environnement de l'UCSF et Andy Igrejas, directeur de campagne de l'association Safer Chemicals Healthy Families (Des produits chimiques plus sûrs pour des familles en bonne santé), le Dr Giudice appelle à la révision de la législation américaine sur les produits chimiques, qui date de 1976.
Retards d'apprentissage ou de troubles reproductifs
Selon l'association, la loi Toxic Substances Control Act (TSCA) ne suffit pas à empêcher les produits chimiques d'envahir les biens de consommation, y compris lorsqu'un lien est avéré avec la survenue de cancers, d'asthme, de retards d'apprentissage ou de troubles reproductifs. La législation n'a pas évolué au même rythme que la présence des produits chimiques dans l'environnement, qui a été multipliée par 20 depuis 1945, souligne Linda Giudice.
«Aujourd'hui, l'exposition aux polluants est partout présente: l'air, l'eau, la nourriture, les boissons, les cosmétiques ou la parapharmacie, les pesticides, les herbicides ... lire la suite de l'article sur 20minutes.fr
http://20min.fr/a/626761
J'ai traité des milliers de patients (...) dont des jeunes hommes ayant un taux de spermatozoïdes très en-dessous de la normale ou victimes d'un cancer des testicules, des jeunes fille de 17 ans déjà ménopausées ou de petites filles montrant des signes de puberté à 6 ou 8 ans», témoignait la semaine dernière le Dr Linda Giudice au cours d'une conférence de presse.
Une législation de 1976
«Il existe de plus en plus de preuves montrant que des polluants présents dans l'environnement jouent un rôle dans ces troubles», affirme Linda Giudice, qui dirige le département d'obstétrique, pédiatrie et techniques reproductives à l'université de Californie à San Francisco (UCSF).
Avec Tracey Woodruff, directrice du programme santé reproductive et environnement de l'UCSF et Andy Igrejas, directeur de campagne de l'association Safer Chemicals Healthy Families (Des produits chimiques plus sûrs pour des familles en bonne santé), le Dr Giudice appelle à la révision de la législation américaine sur les produits chimiques, qui date de 1976.
Retards d'apprentissage ou de troubles reproductifs
Selon l'association, la loi Toxic Substances Control Act (TSCA) ne suffit pas à empêcher les produits chimiques d'envahir les biens de consommation, y compris lorsqu'un lien est avéré avec la survenue de cancers, d'asthme, de retards d'apprentissage ou de troubles reproductifs. La législation n'a pas évolué au même rythme que la présence des produits chimiques dans l'environnement, qui a été multipliée par 20 depuis 1945, souligne Linda Giudice.
«Aujourd'hui, l'exposition aux polluants est partout présente: l'air, l'eau, la nourriture, les boissons, les cosmétiques ou la parapharmacie, les pesticides, les herbicides ... lire la suite de l'article sur 20minutes.fr
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mardi 30 novembre 2010
Le risque de fracture diminué par les pommes ?
Selon une étude publiée par l'American Journal of Clinical Nutrition, les femmes âgées auraient tendance à voir le risque de fracture diminuer si elles ont mangé beaucoup de légumes et de fruits durant leur vie.
Connaissez-vous l'adage "une pomme par jour éloigne le médecin" ? Il pourrait se révéler juste si l'on en croit une récente étude américaine. Ainsi, cette dernière montre que chez les personnes âgées, le risque de fracture diminuerait largement si ces femmes avaient consommé beaucoup de pommes, de légumes et autres fruits durant leur vie. L'étude s'est portée sur plus de 3.500 femmes déjà ménopausées ainsi que plus de 1.600 hommes de plus de 50 ans.
Si les résultats de l'étude montrent une baisse des fractures chez les femmes ayant eu l'habitude de consommer des produits à haute densité nutritionnelle (fruits et légumes), Lise Langsetmo, auteur de l'étude, explique pourtant : "Des enquêtes précédentes ont démontré un lien entre les habitudes diététiques et le risque de problèmes de santé, mais on comprend mal la relation entre ces habitudes et la fragilité du squelette".
De prime abord, tout dépendrait de la teneur en minéraux et micronutriments en fonction de l'apport calorique de chaque aliment. Ainsi, augmenter de 40% la part des aliments à forte densité nutritionnelle permettrait de réduire de 14% le risque de fracture dans les dix années à venir, un constat qui reste le même, peu importe les apports en calcium ou vitamines D de chacun.
http://www.maxisciences.com/pomme/le-risque-de-fracture-diminue-par-les-pommes_art10501.html
Connaissez-vous l'adage "une pomme par jour éloigne le médecin" ? Il pourrait se révéler juste si l'on en croit une récente étude américaine. Ainsi, cette dernière montre que chez les personnes âgées, le risque de fracture diminuerait largement si ces femmes avaient consommé beaucoup de pommes, de légumes et autres fruits durant leur vie. L'étude s'est portée sur plus de 3.500 femmes déjà ménopausées ainsi que plus de 1.600 hommes de plus de 50 ans.
Si les résultats de l'étude montrent une baisse des fractures chez les femmes ayant eu l'habitude de consommer des produits à haute densité nutritionnelle (fruits et légumes), Lise Langsetmo, auteur de l'étude, explique pourtant : "Des enquêtes précédentes ont démontré un lien entre les habitudes diététiques et le risque de problèmes de santé, mais on comprend mal la relation entre ces habitudes et la fragilité du squelette".
De prime abord, tout dépendrait de la teneur en minéraux et micronutriments en fonction de l'apport calorique de chaque aliment. Ainsi, augmenter de 40% la part des aliments à forte densité nutritionnelle permettrait de réduire de 14% le risque de fracture dans les dix années à venir, un constat qui reste le même, peu importe les apports en calcium ou vitamines D de chacun.
http://www.maxisciences.com/pomme/le-risque-de-fracture-diminue-par-les-pommes_art10501.html
lundi 29 novembre 2010
Distilbène: une histoire sans fin
Les conséquences de l'utilisation du Distilbène, hormone de synthèse prescrite en France pendant 30 ans aux femmes enceintes pour prévenir les fausses couches, concernent aujourd'hui trois générations, a montré un colloque organisé vendredi à Paris par l'association DES France.
L'alerte sur ses dangers a été lancée au début des années 70, à la suite de cas de cancers du vagin et du col de l'utérus chez les filles exposées in utero, les "filles Distilbène". Sont ensuite apparus les risques d'anomalies au niveau du système génital, avec leurs conséquences sur la fertilité et les accidents de grossesse.
Ces problématiques liées à la reproduction restent d'actualité en France, car les dernières femmes exposées in utero atteindront la quarantaine en 2016.
Par ailleurs, sont depuis apparus des risques concernant le cancer du sein, pour les filles mais aussi les mères, et d'autres risques pour la 3e génération, les petits-enfants Distilbène, notamment les garçons, qui font un peu figure d'oubliés dans cette histoire sans fin.
Le DES a été prescrit à environ 200.000 femmes en France, en faisant "un des pays où le nombre +d'enfants DES+ est le plus important, après les Etats-Unis et les Pays-Bas", rappelle Sylvie Epelboin (hôpital Bichat-Claude Bernard - AP-HP).
"La génération qui a pâti largement le plus est la 2e", souligne le Pr Michel Tournaire (hôpital Saint-Vincent de Paul - AP-HP).
Quelque 80.000 filles ont été exposées in utero. Pour ces filles Distilbène, "on sait que globalement, seulement la moitié des grossesses arrivent à terme", avec un risque important de grossesses extra-utérines et de fausses-couches, mais aussi d'accouchements prématurés, indique le Pr Tournaire.
En ce qui concerne les cancers, ceux du vagin et du col de l' ... lire la suite de l'article sur 20minutes.fr
http://20min.fr/a/625915
dimanche 28 novembre 2010
La résistance bactérienne, danger méconnu des Français
«Les antibiotiques, c'est pas automatique.» Cette campagne menée par le ministère de la Santé et l'assurance maladie a porté ses fruits: depuis 2002, la consommation d'antibiotiques a diminué de 15%. Toutefois, alors que se tient aujourd'hui la 3e journée européenne de sensibilisation au bon usage des antibiotiques, l'assurance maladie révèle que les Français ne réalisent pas à quel point le phénomène inquiétant de résistance bactérienne à ces médicaments est liée à leur consommation inadaptée. Seuls 16% des gens interrogés lors d'un sondage BVA ont été capables d'établir ce lien. Pire encore, un Français sur trois n'a jamais entendu parler de résistance bactérienne...
Preuve de cette méconnaissance, l'assurance maladie a changé le slogan de sa campagne d'information en mai : «Si on les utilise à tort, ils deviendront moins forts». Les autorités espèrent ainsi convaincre le grand public que l'usage massif d'antibiotiques conduit à la naissance de nouvelles résistances bactériennes. En effet, les bactéries obéissent comme tous les organismes aux lois de l'évolution. Lorsqu'on les expose aux antibiotiques, seules survivent celles qui ont développé une adaptation génétique qleur permettant de continuer à se reproduire *. En augmentant de manière inopportune cette exposition, on favorise la survie et donc la propagation des bactéries résistantes. L'Institut national de veille sanitaire (INVS) constatait par exemple qu'en 2008, 16% des bactéries responsables d'infections urinaires étaient désormais résistantes aux fluoroquinolones, une famille d'antibiotiques très répandus.
Les antiobiotiques sans effet sur les maladies virales
En Inde et au Pakistan, l'utilisation massive et désorganisée d'antibiotiques a certainement été à l'origine de l'émergence d'une «superbactérie» appelée NDM-1. Un scientifique du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies s'est d'ailleurs inquiété mercredi de voir cette nouvelle souche détectée dans 13 pays... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
http://www.lefigaro.fr/sante/2010/11/18/01004-20101118ARTFIG00642-la-resistance-bacterienne-danger-meconnu-des-francais.php
Preuve de cette méconnaissance, l'assurance maladie a changé le slogan de sa campagne d'information en mai : «Si on les utilise à tort, ils deviendront moins forts». Les autorités espèrent ainsi convaincre le grand public que l'usage massif d'antibiotiques conduit à la naissance de nouvelles résistances bactériennes. En effet, les bactéries obéissent comme tous les organismes aux lois de l'évolution. Lorsqu'on les expose aux antibiotiques, seules survivent celles qui ont développé une adaptation génétique qleur permettant de continuer à se reproduire *. En augmentant de manière inopportune cette exposition, on favorise la survie et donc la propagation des bactéries résistantes. L'Institut national de veille sanitaire (INVS) constatait par exemple qu'en 2008, 16% des bactéries responsables d'infections urinaires étaient désormais résistantes aux fluoroquinolones, une famille d'antibiotiques très répandus.
Les antiobiotiques sans effet sur les maladies virales
En Inde et au Pakistan, l'utilisation massive et désorganisée d'antibiotiques a certainement été à l'origine de l'émergence d'une «superbactérie» appelée NDM-1. Un scientifique du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies s'est d'ailleurs inquiété mercredi de voir cette nouvelle souche détectée dans 13 pays... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
http://www.lefigaro.fr/sante/2010/11/18/01004-20101118ARTFIG00642-la-resistance-bacterienne-danger-meconnu-des-francais.php
samedi 27 novembre 2010
Un cas de paludisme détecté à Strasbourg
Un homme aurait été identifié comme souffrant de paludisme à Strasbourg. Il se serait fait piquer par plusieurs moustiques en ouvrant un colis qu'il venait de recevoir du Cameroun.
L'alerte a été donnée par un médecin qui a reçu en consultation un homme, souffrant visiblement de paludisme. Il se porte mieux aujourd'hui, mais souffrait de vomissements, maux de tête et fièvre importante. Confirmant une information révélée par Les Dernières Nouvelles d'Alsace, l'AFP a rencontré le chef de service des maladies infectieuses et tropicales des Hôpitaux universitaires de Strasbourg, qui a indiqué que le malade n'a pas contracté la maladie des suites d'un voyage en zone tropicale.
En réalité, l'homme aurait reçu un colis du Cameroun, colis qui aurait également contenu deux à trois moustiques qui l'auraient piqué, lui transmettant alors la maladie. Si le risque que les moustiques soient encore en vie aujourd'hui et contaminent d'autres personnes est faible, l'Agence régionale de Santé d'Alsace a tout de même tenu à diffuser un message de mise en garde auprès des praticiens libéraux de la région.
http://www.maxisciences.com/paludisme/un-cas-de-paludisme-detecte-a-strasbourg_art10404.html
L'alerte a été donnée par un médecin qui a reçu en consultation un homme, souffrant visiblement de paludisme. Il se porte mieux aujourd'hui, mais souffrait de vomissements, maux de tête et fièvre importante. Confirmant une information révélée par Les Dernières Nouvelles d'Alsace, l'AFP a rencontré le chef de service des maladies infectieuses et tropicales des Hôpitaux universitaires de Strasbourg, qui a indiqué que le malade n'a pas contracté la maladie des suites d'un voyage en zone tropicale.
En réalité, l'homme aurait reçu un colis du Cameroun, colis qui aurait également contenu deux à trois moustiques qui l'auraient piqué, lui transmettant alors la maladie. Si le risque que les moustiques soient encore en vie aujourd'hui et contaminent d'autres personnes est faible, l'Agence régionale de Santé d'Alsace a tout de même tenu à diffuser un message de mise en garde auprès des praticiens libéraux de la région.
http://www.maxisciences.com/paludisme/un-cas-de-paludisme-detecte-a-strasbourg_art10404.html
vendredi 26 novembre 2010
Ces médicaments responsables des accidents de la route
En France, 3,3 % des accidents de la route sont liés à la consommation de médicaments ayant un niveau 2 ou 3 de risque pour la conduite automobile, selon une vaste étude française publiée par PLoS Medicine. C'est la plus grande enquête menée à ce jour sur les liens entre insécurité routière et prescription médicale. Fruit d'une collaboration entre divers organismes (Afssaps, Inserm, Assurance maladie et Institut de recherche sur les transports et leur sécurité), elle porte sur plus de 70.000 conducteurs impliqués dans un accident corporel entre 2005 et 2008. "Ce travail, explique Emmanuel Lagarde de l'Inserm, l'un de ses auteurs, est très novateur, car comparativement à d'autres produits susceptibles d'altérer les capacités de conduite (comme l'alcool ou les drogues illicites), le rôle des médicaments est plus difficile à étudier du fait de la grande diversité des substances qu'ils contiennent."
C'est en septembre 2005 que l'Afssaps a initié un nouveau système d'information des usagers sous forme de pictogrammes allant du niveau de risque 1 au niveau 3. Pour les médicaments de niveau 1 (pictogramme jaune), les effets sur la conduite sont faibles et dépendent de la susceptibilité individuelle. Ceux ayant un risque de niveau 2 (pictogramme orange) peuvent, "dans certains cas, remettre en cause les capacités de conduite de véhicules et nécessitent l'avis d'un professionnel de santé". En revanche, "la conduite est fortement déconseillée" et "un avis médical est préconisé" avant de se mettre au volant pour les patients consommant des médicaments de niveau 3 (pictogramme rouge).
Classification pertinente
Les médicaments de niveau 2 et de niveau 3 sont essentiellement des anxiolytiques, des hypnotiques, des antiépileptiques, des antidépresseurs et les traitements de substitution destinés à combattre la dépendance aux stupéfiants opiacés. Ils peuvent avoir différents retentissement... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/ces-medicaments-responsables-des-accidents-de-la-route-18-11-2010-1264159_57.php
C'est en septembre 2005 que l'Afssaps a initié un nouveau système d'information des usagers sous forme de pictogrammes allant du niveau de risque 1 au niveau 3. Pour les médicaments de niveau 1 (pictogramme jaune), les effets sur la conduite sont faibles et dépendent de la susceptibilité individuelle. Ceux ayant un risque de niveau 2 (pictogramme orange) peuvent, "dans certains cas, remettre en cause les capacités de conduite de véhicules et nécessitent l'avis d'un professionnel de santé". En revanche, "la conduite est fortement déconseillée" et "un avis médical est préconisé" avant de se mettre au volant pour les patients consommant des médicaments de niveau 3 (pictogramme rouge).
Classification pertinente
Les médicaments de niveau 2 et de niveau 3 sont essentiellement des anxiolytiques, des hypnotiques, des antiépileptiques, des antidépresseurs et les traitements de substitution destinés à combattre la dépendance aux stupéfiants opiacés. Ils peuvent avoir différents retentissement... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/ces-medicaments-responsables-des-accidents-de-la-route-18-11-2010-1264159_57.php
jeudi 25 novembre 2010
Les dentistes pas toujours transparents concernant les prothèses dentaires
Alors que doit se dérouler prochainement le Congrès annuel de l'Association dentaire française, une enquête menée par l'Ifop révèle que la loi qui oblige les chirurgiens-dentistes à révéler le prix des prothèses dentaires n'est pas toujours appliqué. Un dentiste sur quatre joue la transparence, selon l'institut de sondage.
La loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) oblige les chirurgiens-dentistes, à travers l'article 57, à révéler à leurs patients le prix d'achat des prothèses dentaires ainsi que leur provenance. Ils doivent faire un devis et délivrer un certificat de fabrication, explique Santenews. C'est sur cette loi que l'Ifop a choisi de mener une enquête s'appuyant sur 332 chirurgiens-dentistes, enquête dont les résultats ont été publiés dans le magazine Technologie Dentaire.
Il apparaît ainsi que seuls 16% des dentistes interrogés expliquent mettre en application la loi spontanément, tandis que 28% la respectent lorsque le patient le demande. Plus grave encore, 23% des chirurgiens-dentistes déclarent refuser de mettre en pratique la loi, et cela même si le patient le réclame. Lors du passage de la loi, 76% des dentistes libéraux s'y déclaraient défavorables
http://www.maxisciences.com/chirurgien-dentiste/les-dentistes-pas-toujours-transparents-concernant-les-protheses-dentaires_art10439.html
La loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) oblige les chirurgiens-dentistes, à travers l'article 57, à révéler à leurs patients le prix d'achat des prothèses dentaires ainsi que leur provenance. Ils doivent faire un devis et délivrer un certificat de fabrication, explique Santenews. C'est sur cette loi que l'Ifop a choisi de mener une enquête s'appuyant sur 332 chirurgiens-dentistes, enquête dont les résultats ont été publiés dans le magazine Technologie Dentaire.
Il apparaît ainsi que seuls 16% des dentistes interrogés expliquent mettre en application la loi spontanément, tandis que 28% la respectent lorsque le patient le demande. Plus grave encore, 23% des chirurgiens-dentistes déclarent refuser de mettre en pratique la loi, et cela même si le patient le réclame. Lors du passage de la loi, 76% des dentistes libéraux s'y déclaraient défavorables
http://www.maxisciences.com/chirurgien-dentiste/les-dentistes-pas-toujours-transparents-concernant-les-protheses-dentaires_art10439.html
mercredi 24 novembre 2010
Artérite : 24 heures pour se faire dépister
Pour dépister une artériopathie des membres inférieurs, quelques minutes suffisent. Ce jeudi et dans une trentaine de villes, la Mutualité sociale agricole (MSA) et la Société française de Médecine Vasculaire (SFMV) proposent un dépistage gratuit pour tous. Lire la suite l'article
Ouverte à tous, donc, cette opération nationale s'adresse tout particulièrement aux diabétiques et aux fumeurs après 50 ans, ainsi qu'aux plus de 70 ans. Plus d'hésitation : faites-vous dépister !
Simple et totalement indolore, l'examen réalisé par un médecin vasculaire repose sur la mesure de la pression artérielle du bras et de la cheville, au moyen d'un système doppler. En quelques minutes, il établit la mesure de l'index de pression systolique. Il peut ainsi, rapidement, établir un diagnostic fiable.
En France, environ 2 millions de patients seraient atteints. Le diagnostic et la prise en charge précoces sont essentiels pour réduire les risques de complications de la maladie : infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral (AVC) notamment.
Pour connaître le centre de dépistage de la MSA le plus proche de chez vous, cliquez ici.....
http://www.destinationsante.com/Arterite-24-heures-pour-se-faire-depister.html
Ouverte à tous, donc, cette opération nationale s'adresse tout particulièrement aux diabétiques et aux fumeurs après 50 ans, ainsi qu'aux plus de 70 ans. Plus d'hésitation : faites-vous dépister !
Simple et totalement indolore, l'examen réalisé par un médecin vasculaire repose sur la mesure de la pression artérielle du bras et de la cheville, au moyen d'un système doppler. En quelques minutes, il établit la mesure de l'index de pression systolique. Il peut ainsi, rapidement, établir un diagnostic fiable.
En France, environ 2 millions de patients seraient atteints. Le diagnostic et la prise en charge précoces sont essentiels pour réduire les risques de complications de la maladie : infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral (AVC) notamment.
Pour connaître le centre de dépistage de la MSA le plus proche de chez vous, cliquez ici.....
http://www.destinationsante.com/Arterite-24-heures-pour-se-faire-depister.html
mardi 23 novembre 2010
Sophia : le nouveau service d'accompagnement aux personnes diabétiques en Côte d'Or
Le service Sophia est un accompagnement gratuit pour les personnes diabétiques, qui vise à les aider à mieux vivre avec leur maladie. Il a été pensé afin de leur apporter cette aide au quotidien, mais également de les soutenir lors de leur baisse de moral ou lorsque ces personnes ont des questions, à travers un service téléphonique dédié, dirigé par un infirmier-conseiller en santé.
La Caisse nationale d'assurance maladie explique, dans un communiqué, qu'il s'agit là avant tout de permettre aux malades de mieux comprendre et mieux aborder le diabète et ce qu'il entraîne. Un service unique qui répond au nombre croissant de Français atteints par la maladie. Le service Sophia a déjà été mis en place dans d'autres départements depuis 2 ans, et il concerne 13.000 individus en Côte-d'Or.
Aujourd'hui, 2,5 millions de Français seraient atteints de diabète dans l'Hexagone
http://www.maxisciences.com/diab%e8te/sophia-le-nouveau-service-d-039-accompagnement-aux-personnes-diabetiques-en-cote-d-039-or_art10375.html
La Caisse nationale d'assurance maladie explique, dans un communiqué, qu'il s'agit là avant tout de permettre aux malades de mieux comprendre et mieux aborder le diabète et ce qu'il entraîne. Un service unique qui répond au nombre croissant de Français atteints par la maladie. Le service Sophia a déjà été mis en place dans d'autres départements depuis 2 ans, et il concerne 13.000 individus en Côte-d'Or.
Aujourd'hui, 2,5 millions de Français seraient atteints de diabète dans l'Hexagone
http://www.maxisciences.com/diab%e8te/sophia-le-nouveau-service-d-039-accompagnement-aux-personnes-diabetiques-en-cote-d-039-or_art10375.html
lundi 22 novembre 2010
France : de plus en plus de décès en maisons de retraite
Comme chaque année, l'Insee a publié une étude sur les chiffres concernant la population française en 2009. Une étude qui met en avant le fait que les Français vivent toujours plus longtemps, et par conséquent sont également plus nombreux à mourir chaque année en maison de retraite.
Voilà quatre ans que le nombre de décès qui surviennent en France chaque année augmente. Cela ne veut pas dire que la médecine ne progresse plus ou que les Français sont davantage malades qu'auparavant, mais cela s'explique par l'effet démographique. La population augmente.
L'Insee indique que l'espérance de vie ne cesse d'augmenter elle aussi chaque année, passant en 2009 à 84,5 ans pour les Françaises, et 77,8 ans pour les Français. Les personnes âgées sont ainsi de plus en plus nombreuses à décéder en maisons de retraite, explique E-santé, pour une proportion de 12% alors que ce chiffre était de 6% en 1980.
Du côté des jeunes enfants, et pour la première fois depuis longtemps, la mortalité infantile (survenant lors des premières semaines après la naissance) augmente légèrement, après avoir stagné durant 2005 et 2008. Elle touche ainsi 3,7 enfants sur 1.000 naissances, soit 0,1% de hausse par rapport aux trois années précédentes. L'Insee explique que la France était 5e en 1999 au classement européen des plus faibles taux de mortalité infantile, puis 14e en 2008.
Une saisonnalité des décès a également été observée, et montre que les personnes âgées sont plus nombreuses à mourir en hiver, tandis que les moins de 35 ans décèdent plus fréquemment lors des deux principaux mois d'été.
http://www.maxisciences.com/%e9tat-civil/france-de-plus-en-plus-de-deces-en-maisons-de-retraite_art10355.html
Voilà quatre ans que le nombre de décès qui surviennent en France chaque année augmente. Cela ne veut pas dire que la médecine ne progresse plus ou que les Français sont davantage malades qu'auparavant, mais cela s'explique par l'effet démographique. La population augmente.
L'Insee indique que l'espérance de vie ne cesse d'augmenter elle aussi chaque année, passant en 2009 à 84,5 ans pour les Françaises, et 77,8 ans pour les Français. Les personnes âgées sont ainsi de plus en plus nombreuses à décéder en maisons de retraite, explique E-santé, pour une proportion de 12% alors que ce chiffre était de 6% en 1980.
Du côté des jeunes enfants, et pour la première fois depuis longtemps, la mortalité infantile (survenant lors des premières semaines après la naissance) augmente légèrement, après avoir stagné durant 2005 et 2008. Elle touche ainsi 3,7 enfants sur 1.000 naissances, soit 0,1% de hausse par rapport aux trois années précédentes. L'Insee explique que la France était 5e en 1999 au classement européen des plus faibles taux de mortalité infantile, puis 14e en 2008.
Une saisonnalité des décès a également été observée, et montre que les personnes âgées sont plus nombreuses à mourir en hiver, tandis que les moins de 35 ans décèdent plus fréquemment lors des deux principaux mois d'été.
http://www.maxisciences.com/%e9tat-civil/france-de-plus-en-plus-de-deces-en-maisons-de-retraite_art10355.html
dimanche 21 novembre 2010
Le jus de betterave serait bénéfique pour le cerveau de l'homme
Si l'on en croit une récente étude sur le sujet, absorber quotidiennement du jus de betterave aurait des effets bénéfiques sur le cerveau et notamment sur la mémoire.
L'étude en question a été menée par l'université de Wake Forest aux Etats-Unis et a été publiée dans le Nitric Oxide : Biology and Chemistry. Elle montre que l'absorption quotidienne de jus de betterave améliorerait l'afflux sanguin vers le cerveau de l'homme, et aurait des effets bénéfiques sur la conservation de la mémoire. L'étude explique même que, du fait de la forte concentration de nitrate dans ce jus, ce dernier pourrait également aider à la prévention de la démence.
Mais la betterave n'est pas le seul aliment bénéfique grâce à sa concentration de nitrate puisque le céleri et le chou disposent de la même composition. Le nitrate transformé en nitrite par l'organisme, explique Relaxnews, aurait pour conséquence de dilater les vaisseaux sanguins et fluidifier le sang, alors qu'au contraire avec le temps, certaines zones du cerveau manquent de sang et d'oxygène. Il ne vous reste plus qu'à inclure ces aliments riches en nitrate dans votre régime alimentaire.
http://www.maxisciences.com/betterave/le-jus-de-betterave-serait-benefique-pour-le-cerveau-de-l-039-homme_art10295.html
L'étude en question a été menée par l'université de Wake Forest aux Etats-Unis et a été publiée dans le Nitric Oxide : Biology and Chemistry. Elle montre que l'absorption quotidienne de jus de betterave améliorerait l'afflux sanguin vers le cerveau de l'homme, et aurait des effets bénéfiques sur la conservation de la mémoire. L'étude explique même que, du fait de la forte concentration de nitrate dans ce jus, ce dernier pourrait également aider à la prévention de la démence.
Mais la betterave n'est pas le seul aliment bénéfique grâce à sa concentration de nitrate puisque le céleri et le chou disposent de la même composition. Le nitrate transformé en nitrite par l'organisme, explique Relaxnews, aurait pour conséquence de dilater les vaisseaux sanguins et fluidifier le sang, alors qu'au contraire avec le temps, certaines zones du cerveau manquent de sang et d'oxygène. Il ne vous reste plus qu'à inclure ces aliments riches en nitrate dans votre régime alimentaire.
http://www.maxisciences.com/betterave/le-jus-de-betterave-serait-benefique-pour-le-cerveau-de-l-039-homme_art10295.html
samedi 20 novembre 2010
Don du sang: lancement d'une campagne nationale de sensibilisation
Face à la pénurie de dons de sang à l'approche des fêtes de Noël, l'établissement français du sang (EFS) a lancé lundi une campagne nationale de sensibilisation au don de sang. Un spot radio sera diffusé du 15 au 21 novembre. Lire la suite l'article
"Nous avons une asymétrie des flux", a expliqué lundi à l'Associated Press, Jean-Marc Ouazan, directeur de la communication de l'EFS. "Nous faisons face à un accroissement continu des besoins depuis 2005, de 4% entre 2005 et 2008, et de 2 à 3% depuis, et à une irrégularité des donneurs".
En cause, un changement des "rythmes de vie lié aux vacances, aux ponts, qui s'est aggravé cette année du fait des mouvements sociaux, et des mouvements dans les universités", ajoute Jean-Marc Ouazan.
Et de poursuivre: "nous sommes à un niveau assez bas, nous avons onze jours de stock devant nous, soit 72.000 poches, alors que nous aurions besoin de 100.000 poches. Or on sait qu'avant les fêtes, les gens donnent peu".
La durée de vie des produits sanguins est courte: 42 jours pour les globules rouges et 5 jours pour les plaquettes. En France, 10.000 dons de sang sont nécessaires chaque jour pour subvenir aux besoins des malades. Un million de malades sont soignés chaque année grâce au don de sang. En 2009, 1,7 million personnes ont donné leur sang, dont 420.000 pour la première fois. Trois millions de dons ont été effectués en 2009. AP
Pour savoir où donner son sang:
http://www.dondusang.net
rubrique "Où donner?"
http://www.ap.org/termsandconditions
"Nous avons une asymétrie des flux", a expliqué lundi à l'Associated Press, Jean-Marc Ouazan, directeur de la communication de l'EFS. "Nous faisons face à un accroissement continu des besoins depuis 2005, de 4% entre 2005 et 2008, et de 2 à 3% depuis, et à une irrégularité des donneurs".
En cause, un changement des "rythmes de vie lié aux vacances, aux ponts, qui s'est aggravé cette année du fait des mouvements sociaux, et des mouvements dans les universités", ajoute Jean-Marc Ouazan.
Et de poursuivre: "nous sommes à un niveau assez bas, nous avons onze jours de stock devant nous, soit 72.000 poches, alors que nous aurions besoin de 100.000 poches. Or on sait qu'avant les fêtes, les gens donnent peu".
La durée de vie des produits sanguins est courte: 42 jours pour les globules rouges et 5 jours pour les plaquettes. En France, 10.000 dons de sang sont nécessaires chaque jour pour subvenir aux besoins des malades. Un million de malades sont soignés chaque année grâce au don de sang. En 2009, 1,7 million personnes ont donné leur sang, dont 420.000 pour la première fois. Trois millions de dons ont été effectués en 2009. AP
Pour savoir où donner son sang:
http://www.dondusang.net
rubrique "Où donner?"
http://www.ap.org/termsandconditions
vendredi 19 novembre 2010
Alimentation : un dépliant pour bien lire l’étiquetage des produits industriels
Grâce aux différentes instances européennes et aux organismes de contrôle, les fabricants de produits alimentaires sont obligés de détailler sur l'emballage le contenu de leur produit. Une aide précieuse pour choisir les meilleurs aliments, et ceux qui nous correspondent le mieux...
Encore faut-il comprendre les étiquettes ! Car vu le nombre d'informations et de codes inconnus sur les paquets, on a tendance à ne pas s'y retrouver.
Pour que les consommateurs puissent donc mieux sélectionner leurs achats, l'Institut Français pour la nutrition vient d'éditer un dépliant détaillant toutes les rubriques figurant obligatoirement sur un emballage alimentaire.
Celui-ci est disponible en ligne. Vous pouvez le télécharger sur Ifn.asso.fr, le site Internet de l'institut.
http://www.maxisciences.com/d%e9pliant/alimentation-un-depliant-pour-bien-lire-l-etiquetage-des-produits-industriels_art10275.html
Encore faut-il comprendre les étiquettes ! Car vu le nombre d'informations et de codes inconnus sur les paquets, on a tendance à ne pas s'y retrouver.
Pour que les consommateurs puissent donc mieux sélectionner leurs achats, l'Institut Français pour la nutrition vient d'éditer un dépliant détaillant toutes les rubriques figurant obligatoirement sur un emballage alimentaire.
Celui-ci est disponible en ligne. Vous pouvez le télécharger sur Ifn.asso.fr, le site Internet de l'institut.
http://www.maxisciences.com/d%e9pliant/alimentation-un-depliant-pour-bien-lire-l-etiquetage-des-produits-industriels_art10275.html
jeudi 18 novembre 2010
Grossesse: comment faire barrage aux maux de l'hiver
Peu de médicaments sont autorisés pendant la grossesse. Les futures mamans doivent donc apprendre à se protéger des maladies de lhiver pour éviter de tomber malade... ou au moins se soigner sans risque. Lire la suite l'article
La petite voix de votre propre mère ne cesse sûrement de le répéter : couvrez-vous ! En effet, quand votre organisme se mobilise pour affronter le froid (même un simple courant dair), vos défenses immunitaires baissent et vous devenez la proie facile des virus ! Sortez donc la panoplie de lhiver : tee-shirt à manches longues, pull, manteau, écharpe, bonnet, gants, chaussettes hautes et chaussures bien hermétiques. Et à l'intérieur...Il ne sagit pas de surchauffer votre logement au point de vivre bras nus tout lhiver ! La température idéale se situe entre 19 et 21°C. En effet, au delà la chaleur favorise la prolifération bactérienne. Si vous êtes frileuse (ça se comprend quand on bouge de moins en moins), ajoutez un grand gilet en laine à votre tenue.
Même si la température devient négative, quil pleuve ou quil vente : aérez votre logement quelques minutes chaque jour ! Cela permet de renouveler lair et donc de minimiser les risques de propagation des virus.Attention à l'hygiène Le lavage des mains (avec du savon et de leau tiède ou une solution antibactérienne) avant chaque repas et après chaque sortie ou rencontre permet déviter bien des maux !
Lidée étant déviter les coups de pompe et les carences en vitamines qui fragilisent et donc augmentent le risque de tomber malade. Pour cela, 5 fruits et légumes par jour, 1,5 litre deau minérale, des protéines deux fois par jour (si possible du poisson), des féculents à chaque repas, une alimentation variée (notamment au niveau des sources de lipides).Et veillez à votre sommeilDormir environ 8 heures par nuit dans un environnement sain et à horaires fixes permet de se ressourcer efficacement. Si besoin, complétez avec une sieste laprès-midi.
Si vos symptômes restent supportables et que vous navez pas de fièvre, ...Lire la suite sur TopSante.com
http://www.topsante.com/ma-vie-de-maman/etre-enceinte/Grossesse-comment-eviter-les-maux-de-l-hiver
La petite voix de votre propre mère ne cesse sûrement de le répéter : couvrez-vous ! En effet, quand votre organisme se mobilise pour affronter le froid (même un simple courant dair), vos défenses immunitaires baissent et vous devenez la proie facile des virus ! Sortez donc la panoplie de lhiver : tee-shirt à manches longues, pull, manteau, écharpe, bonnet, gants, chaussettes hautes et chaussures bien hermétiques. Et à l'intérieur...Il ne sagit pas de surchauffer votre logement au point de vivre bras nus tout lhiver ! La température idéale se situe entre 19 et 21°C. En effet, au delà la chaleur favorise la prolifération bactérienne. Si vous êtes frileuse (ça se comprend quand on bouge de moins en moins), ajoutez un grand gilet en laine à votre tenue.
Même si la température devient négative, quil pleuve ou quil vente : aérez votre logement quelques minutes chaque jour ! Cela permet de renouveler lair et donc de minimiser les risques de propagation des virus.Attention à l'hygiène Le lavage des mains (avec du savon et de leau tiède ou une solution antibactérienne) avant chaque repas et après chaque sortie ou rencontre permet déviter bien des maux !
Lidée étant déviter les coups de pompe et les carences en vitamines qui fragilisent et donc augmentent le risque de tomber malade. Pour cela, 5 fruits et légumes par jour, 1,5 litre deau minérale, des protéines deux fois par jour (si possible du poisson), des féculents à chaque repas, une alimentation variée (notamment au niveau des sources de lipides).Et veillez à votre sommeilDormir environ 8 heures par nuit dans un environnement sain et à horaires fixes permet de se ressourcer efficacement. Si besoin, complétez avec une sieste laprès-midi.
Si vos symptômes restent supportables et que vous navez pas de fièvre, ...Lire la suite sur TopSante.com
http://www.topsante.com/ma-vie-de-maman/etre-enceinte/Grossesse-comment-eviter-les-maux-de-l-hiver
mercredi 17 novembre 2010
mardi 16 novembre 2010
La mortalité par cancer diminue en France
Le combat multifocal livré contre le cancer semble porter ses fruits. À force de lutte contre le tabac et l'alcool, de dépistage et de diagnostic précoce, d'innovations thérapeutiques, la mortalité par cancer régresse dans notre pays. C'est ce qui ressort d'un rapport de l'Institut national du cancer intitulé «Dynamique d'évolution des taux de mortalité des principaux cancers en France», que Le Figaro a pu se procurer en exclusivité.
Selon ce document, la baisse globale de la mortalité par cancer en vingt ans serait de 22% pour les hommes et de 14% chez les femmes. À coups de statistiques et de comparaison en fonction de l'âge, de l'année, du type de cancer, cette analyse, indispensable pour évaluer les politiques de santé, met en exergue une évolution franchement favorable. Certes, les cancers représentent encore la première cause de mortalité pour les hommes avant les maladies cardio-vasculaires, et la seconde pour la femme. «Mais si l'on meurt du cancer encore aujourd'hui, c'est plus tard qu'autrefois», insiste le Pr Dominique Maraninchi, président de l'Institut national du cancer.
Car la principale victoire concerne la mortalité prématurée en train de s'amender dans notre pays. L'être humain n'étant pas immortel, c'est une bonne nouvelle de savoir que si cancer il y a, il réduit de moins en moins l'espérance de vie. Aujourd'hui 70% des décès par cancer surviennent après 65 ans, dont 50% après 75 ans et 20% après 85 ans. La baisse de la mortalité se retrouve dans toutes les tranches d'âge, mais est particulièrement significative pour les plus jeunes. La mortalité avant 65 ans a diminué de 28% chez les hommes, même si elle demeure supérieure à celle des femmes. Reste que les décès prématurés sont essentiellement liés aux cancers du poumon chez l'homme et aux cancers du sein et du poumon chez la femme. Par ailleurs, cette tendance est observée dans toutes les régions. Des inégalités géographiques persistent, mais une tendance à ... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
http://www.lefigaro.fr/sante/2010/11/07/01004-20101107ARTFIG00178-la-mortalite-par-cancer-diminue-en-france.php
Selon ce document, la baisse globale de la mortalité par cancer en vingt ans serait de 22% pour les hommes et de 14% chez les femmes. À coups de statistiques et de comparaison en fonction de l'âge, de l'année, du type de cancer, cette analyse, indispensable pour évaluer les politiques de santé, met en exergue une évolution franchement favorable. Certes, les cancers représentent encore la première cause de mortalité pour les hommes avant les maladies cardio-vasculaires, et la seconde pour la femme. «Mais si l'on meurt du cancer encore aujourd'hui, c'est plus tard qu'autrefois», insiste le Pr Dominique Maraninchi, président de l'Institut national du cancer.
Car la principale victoire concerne la mortalité prématurée en train de s'amender dans notre pays. L'être humain n'étant pas immortel, c'est une bonne nouvelle de savoir que si cancer il y a, il réduit de moins en moins l'espérance de vie. Aujourd'hui 70% des décès par cancer surviennent après 65 ans, dont 50% après 75 ans et 20% après 85 ans. La baisse de la mortalité se retrouve dans toutes les tranches d'âge, mais est particulièrement significative pour les plus jeunes. La mortalité avant 65 ans a diminué de 28% chez les hommes, même si elle demeure supérieure à celle des femmes. Reste que les décès prématurés sont essentiellement liés aux cancers du poumon chez l'homme et aux cancers du sein et du poumon chez la femme. Par ailleurs, cette tendance est observée dans toutes les régions. Des inégalités géographiques persistent, mais une tendance à ... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
http://www.lefigaro.fr/sante/2010/11/07/01004-20101107ARTFIG00178-la-mortalite-par-cancer-diminue-en-france.php
lundi 15 novembre 2010
dimanche 14 novembre 2010
La maladie de Parkinson pourrait venir d'une déperdition d'énergie cérébrale
La maladie de Parkinson pourrait résulter d'une déperdition d'énergie dans le cerveau qui commence des années avant l'apparition des symptômes, selon une nouvelle étude américaine. Si cela se confirme, la stimulation de la production d'énergie dans les cellules cérébrales pourrait retarder l'arrivée de la maladie dont on ne sait aujourd'hui que traiter les effets. Lire la suite l'article
"C'est une observation très importante et intéressante qui ouvre la voie à de nouvelles cibles thérapeutiques", estime le Dr Flint Beal, du Weill Cornell Medical College de New York, qui n'a pas pris part à l'étude. Selon lui, les scientifiques prévoient déjà des tests cliniques pour vérifier si un traitement actuellement utilisé contre le diabète, la pioglitazone, peut aussi servir contre la maladie de Parkinson, en ciblant un des gènes impliqués.
En jeu, de petites centrales énergétiques qui se trouvent au coeur de la cellule: les mitochondries. Les scientifiques pensent de plus en plus qu'un dysfonctionnement des mitochondries jouerait un rôle dans certaines maladies dégénératives du cerveau. Sachant que les cellules cérébrales représentent environ 2% du poids du corps mais consomment 20% de son énergie, une "fuite" pourrait avoir des conséquences graves à long terme.
"Ce pourrait être l'une des racines de la maladie de Parkinson", estime le Dr Clemens Scherzer, de l'hôpital Brigham and Women de l'université d'Harvard, à Boston.
Dans le monde, cinq millions de personnes, dont environ dont 1,5 million aux Etats-Unis, souffrent de la maladie de Parkinson, qui se caractérise par des tremblements de plus en plus importants et une raideur des membres. Les patients perdent petit à petit leurs cellules cérébrales qui produisent la dopamine, une substance chimique clé du circuit de contrôle de la motricité. Il n'existe aucun traitement, même si la dopamine et l'implantation d'électrodes dans le cerveau peuvent soulager certains symptômes.
A l'heure actuelle, personne ne connaît l'origine de la maladie de Parkinson. Pour trouver des indices génétiques, le Dr Scherzer a réuni une équipe de chercheurs internationaux qui ont étudié plus de 300 échantillons de tissu cérébral provenant de patients parkinsoniens, de patients sans symptômes mais dont le cerveau montrait des signes débutants de maladie de Parkinson et de personnes dont le cerveau semblait normal.
Ils ont même découpé au rayon laser les neurones producteurs de dopamine dans la région la plus touchée du cerveau, la substance noire, et ont examiné l'activité génétique: l'équipe a découvert dix séries de gènes fonctionnant en sous-régime chez les patients parkinsoniens, des gènes qui jouent différents rôles dans la production d'énergie mitochondriale. Ces gènes étaient également paresseux chez les personnes présentant des signes avant-coureurs de Parkinson.
Et tous étaient sous le contrôle de ce que le Dr Scherzer appelle un gène régulateur supérieur, le PGC-1alpha, responsable de l'activation de beaucoup d'autres gènes qui maintiennent et réparent les centrales énergétiques mitochondriales.
Pourrait-on alors pousser en régime le PGC-1alpha pour stimuler les gènes mitochondriaux et protéger le cerveau? Pour le savoir, les chercheurs ont testé les neurones producteurs de dopamine chez des rats traités de façon à déclencher une lésion similaire au Parkinson. Et cela n'a pas manqué: stimuler le gène régulateur supérieur a prévenu cette lésion.
On savait qu'une forme rare et héréditaire de la maladie de Parkinson était due à un gène mutant impliqué dans l'activité mitochondriale. Un pesticide, la roténone, qui peut tuer les cellules à dopamine et déclencher des symptômes du Parkinson chez l'animal, est par ailleurs toxique pour la mitochondrie, tout comme le MPTP, une autre substance chimique qui déclenche aussi le Parkinson.
"Il va devenir de plus en plus difficile de penser que les mitochondries ne jouent qu'un rôle secondaire dans la maladie de Parkinson", estime pour sa part le Dr Timothy Greenamyre, de l'université de Pittsburgh.
Le Dr Beal dirige de son côté une étude sur l'impact de hautes doses d'un nutriment, le coenzyme Q10, considéré comme important dans la production d'énergie mitochondriale. Les résultats sont attendus pour 2012.
Mais le Dr Scherzer avertit: les patients parkinsoniens ont en moyenne perdu 70% de leurs neurones dopaminergiques au moment du diagnostic. Si colmater une fuite d'énergie cérébrale peut changer quelque chose, il faudra trouver un moyen de dépister le Parkinson beaucoup plus tôt. "Je ne crois pas qu'on puisse remonter le temps", souligne-t-il. AP
http://fr.news.yahoo.com/3/20101106/thl-medecine-parkinson-energie-aa61a25.html
"C'est une observation très importante et intéressante qui ouvre la voie à de nouvelles cibles thérapeutiques", estime le Dr Flint Beal, du Weill Cornell Medical College de New York, qui n'a pas pris part à l'étude. Selon lui, les scientifiques prévoient déjà des tests cliniques pour vérifier si un traitement actuellement utilisé contre le diabète, la pioglitazone, peut aussi servir contre la maladie de Parkinson, en ciblant un des gènes impliqués.
En jeu, de petites centrales énergétiques qui se trouvent au coeur de la cellule: les mitochondries. Les scientifiques pensent de plus en plus qu'un dysfonctionnement des mitochondries jouerait un rôle dans certaines maladies dégénératives du cerveau. Sachant que les cellules cérébrales représentent environ 2% du poids du corps mais consomment 20% de son énergie, une "fuite" pourrait avoir des conséquences graves à long terme.
"Ce pourrait être l'une des racines de la maladie de Parkinson", estime le Dr Clemens Scherzer, de l'hôpital Brigham and Women de l'université d'Harvard, à Boston.
Dans le monde, cinq millions de personnes, dont environ dont 1,5 million aux Etats-Unis, souffrent de la maladie de Parkinson, qui se caractérise par des tremblements de plus en plus importants et une raideur des membres. Les patients perdent petit à petit leurs cellules cérébrales qui produisent la dopamine, une substance chimique clé du circuit de contrôle de la motricité. Il n'existe aucun traitement, même si la dopamine et l'implantation d'électrodes dans le cerveau peuvent soulager certains symptômes.
A l'heure actuelle, personne ne connaît l'origine de la maladie de Parkinson. Pour trouver des indices génétiques, le Dr Scherzer a réuni une équipe de chercheurs internationaux qui ont étudié plus de 300 échantillons de tissu cérébral provenant de patients parkinsoniens, de patients sans symptômes mais dont le cerveau montrait des signes débutants de maladie de Parkinson et de personnes dont le cerveau semblait normal.
Ils ont même découpé au rayon laser les neurones producteurs de dopamine dans la région la plus touchée du cerveau, la substance noire, et ont examiné l'activité génétique: l'équipe a découvert dix séries de gènes fonctionnant en sous-régime chez les patients parkinsoniens, des gènes qui jouent différents rôles dans la production d'énergie mitochondriale. Ces gènes étaient également paresseux chez les personnes présentant des signes avant-coureurs de Parkinson.
Et tous étaient sous le contrôle de ce que le Dr Scherzer appelle un gène régulateur supérieur, le PGC-1alpha, responsable de l'activation de beaucoup d'autres gènes qui maintiennent et réparent les centrales énergétiques mitochondriales.
Pourrait-on alors pousser en régime le PGC-1alpha pour stimuler les gènes mitochondriaux et protéger le cerveau? Pour le savoir, les chercheurs ont testé les neurones producteurs de dopamine chez des rats traités de façon à déclencher une lésion similaire au Parkinson. Et cela n'a pas manqué: stimuler le gène régulateur supérieur a prévenu cette lésion.
On savait qu'une forme rare et héréditaire de la maladie de Parkinson était due à un gène mutant impliqué dans l'activité mitochondriale. Un pesticide, la roténone, qui peut tuer les cellules à dopamine et déclencher des symptômes du Parkinson chez l'animal, est par ailleurs toxique pour la mitochondrie, tout comme le MPTP, une autre substance chimique qui déclenche aussi le Parkinson.
"Il va devenir de plus en plus difficile de penser que les mitochondries ne jouent qu'un rôle secondaire dans la maladie de Parkinson", estime pour sa part le Dr Timothy Greenamyre, de l'université de Pittsburgh.
Le Dr Beal dirige de son côté une étude sur l'impact de hautes doses d'un nutriment, le coenzyme Q10, considéré comme important dans la production d'énergie mitochondriale. Les résultats sont attendus pour 2012.
Mais le Dr Scherzer avertit: les patients parkinsoniens ont en moyenne perdu 70% de leurs neurones dopaminergiques au moment du diagnostic. Si colmater une fuite d'énergie cérébrale peut changer quelque chose, il faudra trouver un moyen de dépister le Parkinson beaucoup plus tôt. "Je ne crois pas qu'on puisse remonter le temps", souligne-t-il. AP
http://fr.news.yahoo.com/3/20101106/thl-medecine-parkinson-energie-aa61a25.html
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