Cette connaissance des esprits est essentielle : les neurosciences, dont la spécialité est d’étudier le cerveau et le système nerveux, apparaissent comme un champ de recherche central.
Un milliard d’humains affectés
Les troubles neurologiques affectent près d’un milliard de personnes dans le monde. Maladie d’Alzheimer, de Parkinson, sclérose en plaques, accidents vasculaires cérébraux, dépressions, addictions, déficiences sensorielles… : le retentissement social est considérable pour les malades et leurs familles en raison des handicaps moteurs, intellectuels et psychiques qui en résultent. Les accidents cardio-vasculaires cérébraux sont la première cause de handicap chez l’adulte, devant la maladie de Parkinson qui touche deux personnes sur 1.000. La dépression est la deuxième affection la plus fréquente au monde selon l’Organisation mondiale de la santé, atteignant 6 % de la population des pays occidentaux.La maladie d’Alzheimer et les autres pathologies neurodégénératives, caractérisées par un vieillissement prématuré et sélectif des cellules nerveuses, progressent tandis qu’on vit plus longtemps. Pour la France, où l’espérance de vie a gagné près de quinze ans au cours des 50 dernières années, on prévoit qu’une fille sur deux qui naît aujourd’hui sera centenaire. En 2050, un Français sur trois aura plus de 60 ans. Environ 85.000 personnes souffrent de démences de type Alzheimer aujourd’hui en France. Elles devraient être 1,3 million en 2020 selon l’Inserm. Après 85 ans, deux personnes sur dix sont touchées.
Les neurosciences sont donc au cœur de la problématique du vieillissement. « Comprendre et traiter les maladies et les traumatismes du système nerveux constitue un enjeu majeur à l’échelle mondiale pour le XXIe siècle. Aujourd’hui, la médecine soulage… Demain, il faut prévenir, guérir et réparer », souligne l’Institut du cerveau et de la moelle épinière, cellule de recherche internationale installée à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière, à Paris.
Les enjeux médicaux sont centraux dans l’approche des maladies neurologiques et des troubles psychiatriques, pour développer les traitements, guérir les affections du cerveau, aider les patients porteurs d’affections chroniques invalidantes.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/03/15/le-cerveau-premier-champ-d-exploration-medical
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