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vendredi 16 décembre 2016
jeudi 15 décembre 2016
mercredi 14 décembre 2016
mardi 13 décembre 2016
Dépakine: lancement d'une action contre Sanofi
L'association des victimes de l'anti-épileptique Dépakine a annoncé aujourd'hui le lancement d'une action de groupe contre le laboratoire Sanofi, la première action de ce type depuis l'autorisation de cette procédure dans le domaine de la santé en France.
"Nous avons lancé la première phase amiable de l'action de groupe en écrivant une lettre recommandée au groupe Sanofi-Aventis France pour lui demander d'accepter sa responsabilité et d'indemniser les victimes", a dit Me Charles Joseph-Oudin, l'avocat d'aide aux parents d'enfants souffrant du syndrome de l'anticonvulsivant (Apesac).
LIRE AUSSI - Dépakine: les victimes veulent une information judiciaire
L'Apesac, qui fédère 2000 familles, reproche à Sanofi de ne pas avoir informé les femmes enceintes des risques importants de malformations et de troubles neurodéveloppementaux encourus par leurs enfants. La possibilité de faire une action de groupe pour incriminer un médicament ou un dispositif de santé défectueux a été introduite dans la loi santé votée en décembre 2015. Le décret d'application de cette mesure a été publié en septembre.
Aux termes de cette loi, Sanofi a quatre mois pour répondre à l'Apesac, période à l'issue de laquelle l'association pourra saisir le Tribunal de Grande instance (TGI) de Paris afin de "faire reconnaître la responsabilité du laboratoire dans le retard d'information des utilisatrices de valproate de sodium" - le principe actif de la Dépakine - alors qu'il connaissait les risques "depuis le début des années 1980" relève Me Joseph-Oudin.
Le valproate de sodium, également utilisé dans des médicaments contre les troubles bipolaires, est considéré comme un médicament de référence, incontournable pour certains patients atteints d'épilepsie. Mais lorsqu'il est pris par des femmes enceintes, leurs enfants présentent un risque accru de 10% d'avoir des malformations congénitales (becs de lièvre, reins, coeur, colonne vertébrale) et de 40% de présenter des troubles autistiques ou des retards psychomoteurs.
L'action de groupe est pour l'instant engagée uniquement par l'Apesac qui va s'appuyer sur les dossiers de 14 familles. Elle ne sera ouverte aux familles de victimes que dans un deuxième temps, "lorsque le juge aura caractérisé la responsabilité de Sanofi" et que "le jugement sera définitif", a encore précisé l'avocat de l'Apesac. Il reconnaît toutefois que "la question des délais est extrêmement problématique" et que l'association a décidé d'écrire aux ministres de la Santé et de la Justice pour "affecter les moyens nécessaires au traitement rapide" de l'affaire.
Cette action de groupe vient s'ajouter aux autres procédures déjà engagées contre Sanofi. C'est notamment le cas d'une vingtaine de procédures individuelles et d'une procédure administrative contre l'Etat. Le parquet de Paris a pour sa part ouvert une information judiciaire pour blessures involontaires et tromperie aggravée en septembre.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
"Nous avons lancé la première phase amiable de l'action de groupe en écrivant une lettre recommandée au groupe Sanofi-Aventis France pour lui demander d'accepter sa responsabilité et d'indemniser les victimes", a dit Me Charles Joseph-Oudin, l'avocat d'aide aux parents d'enfants souffrant du syndrome de l'anticonvulsivant (Apesac).
LIRE AUSSI - Dépakine: les victimes veulent une information judiciaire
L'Apesac, qui fédère 2000 familles, reproche à Sanofi de ne pas avoir informé les femmes enceintes des risques importants de malformations et de troubles neurodéveloppementaux encourus par leurs enfants. La possibilité de faire une action de groupe pour incriminer un médicament ou un dispositif de santé défectueux a été introduite dans la loi santé votée en décembre 2015. Le décret d'application de cette mesure a été publié en septembre.
Aux termes de cette loi, Sanofi a quatre mois pour répondre à l'Apesac, période à l'issue de laquelle l'association pourra saisir le Tribunal de Grande instance (TGI) de Paris afin de "faire reconnaître la responsabilité du laboratoire dans le retard d'information des utilisatrices de valproate de sodium" - le principe actif de la Dépakine - alors qu'il connaissait les risques "depuis le début des années 1980" relève Me Joseph-Oudin.
Le valproate de sodium, également utilisé dans des médicaments contre les troubles bipolaires, est considéré comme un médicament de référence, incontournable pour certains patients atteints d'épilepsie. Mais lorsqu'il est pris par des femmes enceintes, leurs enfants présentent un risque accru de 10% d'avoir des malformations congénitales (becs de lièvre, reins, coeur, colonne vertébrale) et de 40% de présenter des troubles autistiques ou des retards psychomoteurs.
L'action de groupe est pour l'instant engagée uniquement par l'Apesac qui va s'appuyer sur les dossiers de 14 familles. Elle ne sera ouverte aux familles de victimes que dans un deuxième temps, "lorsque le juge aura caractérisé la responsabilité de Sanofi" et que "le jugement sera définitif", a encore précisé l'avocat de l'Apesac. Il reconnaît toutefois que "la question des délais est extrêmement problématique" et que l'association a décidé d'écrire aux ministres de la Santé et de la Justice pour "affecter les moyens nécessaires au traitement rapide" de l'affaire.
Cette action de groupe vient s'ajouter aux autres procédures déjà engagées contre Sanofi. C'est notamment le cas d'une vingtaine de procédures individuelles et d'une procédure administrative contre l'Etat. Le parquet de Paris a pour sa part ouvert une information judiciaire pour blessures involontaires et tromperie aggravée en septembre.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
lundi 12 décembre 2016
dimanche 11 décembre 2016
samedi 10 décembre 2016
vendredi 9 décembre 2016
jeudi 8 décembre 2016
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lundi 5 décembre 2016
dimanche 4 décembre 2016
samedi 3 décembre 2016
vendredi 2 décembre 2016
jeudi 1 décembre 2016
mercredi 30 novembre 2016
Bronchiolite: Attention! L'épidémie touche cinq nouvelles régions
L’épidémie de bronchiolite s’étend sur le territoire. Cinq nouvelles régions ont été touchées la semaine dernière, tandis que le nombre de cas de
gastro-entérite a lui aussi augmenté, a indiqué ce mercredi Santé publique
L’épidémie de bronchiolite s’étend sur le territoire. Cinq nouvelles régions ont été touchées la semaine dernière, tandis que le nombre de cas de gastro-entérite a lui aussi augmenté, a indiqué ce mercredi Santé publique France.
>> A lire aussi : Comment éviter la contagion dans les bureaux?
Le nombre de cas de gastro-entérite s’était déjà situé au-dessus du seuil épidémique pendant deux semaines fin octobre, avant de redescendre. Sentinelles avait alors évoqué « un pic d’activité automnal » plutôt qu’une « arrivée précoce de l’épidémie saisonnière ».
Les cas de grippe sont eux restés peu nombreux en France métropolitaine la semaine dernière, avec seulement 32 cas pour 100.000 habitants, loin du seuil épidémique.
http://www.20minutes.fr/dossier/epidemie
L’épidémie de bronchiolite s’étend sur le territoire. Cinq nouvelles régions ont été touchées la semaine dernière, tandis que le nombre de cas de gastro-entérite a lui aussi augmenté, a indiqué ce mercredi Santé publique France.
Des cas de bronchiolite en forte hausse
Au cours de la semaine du 21 au 27 novembre, le nombre d’enfants de moins de deux ans hospitalisés pour des cas de bronchiolite a grimpé de 50 % par rapport à la semaine précédente et les visites de SOS Médecins pour cette maladie de 44 %.Les cas de « gastro » augmentent
Durant la même période, le taux de nouveaux cas (incidence) de diarrhées aiguës ayant conduit à la consultation d’un médecin généraliste s’est établi à 207 pour 100.000 habitants, au-dessus du seuil épidémique pour la deuxième semaine consécutive, a également annoncé Santé publique France, à partir des données du réseau Sentinelles.>> A lire aussi : Comment éviter la contagion dans les bureaux?
Le nombre de cas de gastro-entérite s’était déjà situé au-dessus du seuil épidémique pendant deux semaines fin octobre, avant de redescendre. Sentinelles avait alors évoqué « un pic d’activité automnal » plutôt qu’une « arrivée précoce de l’épidémie saisonnière ».
Les cas de grippe sont eux restés peu nombreux en France métropolitaine la semaine dernière, avec seulement 32 cas pour 100.000 habitants, loin du seuil épidémique.
http://www.20minutes.fr/dossier/epidemie
mardi 29 novembre 2016
lundi 28 novembre 2016
dimanche 27 novembre 2016
samedi 26 novembre 2016
L'hôpital de Pau peut détruire une tumeur en 10 minutes
Le centre hospitalier de Pau vient de se doter d'un nouvel équipement de pointe permettant l'ablation tumorale par micro-ondes.
Hier, l'équipe du docteur Olivier Bonnefoy, du service radiologie interventionnelle de l'hôpital de Pau a pratiqué sa vingtième destruction tumorale grâce à une toute nouvelle technique. L'ablathermie par micro-ondes, ici pratiquée sur un patient de 51 ans atteint d'un cancer primitif du foie, lui a évité un traitement par chimiothérapie
Très efficace et peu invasif, ce procédé non chirurgical s'ajoute à la liste des dispositifs de traitement du cancer guidés par l'image déjà existants à l'hôpital de Pau.« Seuls trois grands centres anticancéreux l'ont développé : l'Institut Gustave-Roussy à Villejuif, le CHU de Strasbourg et l'Institut Bergonié à Bordeaux », indique le directeur Christophe Gautier
Autant dire que l'établissement palois se place idéalement dans la course anti-cancer. Cette technique italienne - dont l'autorisation de mise sur le marché français a été délivrée il y a un an - affiche des résultats très satisfaisants et a fait l'objet de plusieurs publications dans des revues médicales. « Tous les CHU de l'Hexagone devraient en être équipés très vite », ajoute-t-il.
Plus de patients pourront être pris en charge
« Griller » une tumeur cancéreuse grâce à la radiofréquence, n'est pas une technique nouvelle. Elle existe en France depuis une dizaine d'années, mais elle se limite aux tumeurs de moins de 3 cm et n'est pas pertinente sur des zones proches de vaisseaux sanguins.
Ce nouvel équipement résout ces deux problèmes, tout en réduisant de moitié le temps d'intervention. En utilisant les micro-ondes, on peut agir pour un plus grand nombre de tumeurs : celles de 3 à 7 cm et/ou situées près d'une zone vascularisée. Pour ces cas-là, seule la chimiothérapie et la chirurgie étaient proposées. Soit un cas sur deux de cancer.
Nécrose complète de la tumeur
Cette technique permet donc en 10 minutes maximum de détruire physiquement le tissu tumoral.
C'est un radiologue et non un chirurgien qui effectue les gestes salvateurs. Tout d'abord, une fine aiguille de 1,5 mm est enfoncée dans le corps du patient et traverse la tumeur de part en part. Cette sonde est reliée à un générateur qui envoie des micro-ondes (jusqu'à 120 watts de puissance) chauffant les molécules d'eau des tissus cancéreux. La température peu atteindre 80 °C et nécrose totalement la zone.
Puis le radiologue place le patient dans le scanner afin de bien vérifier le succès de l'opération. « En agissant ainsi, on peut voir tout de suite s'il reste des tissus cancéreux, en général, ça n'est pas le cas car nous prenons bien soin d'agir sur une zone un peu plus grande que la tumeur. Cette technique très peu invasive nous permet de recommencer immédiatement si besoin est et de traiter plusieurs tumeurs à la suite », explique le docteur Olivier Bonnefoy.
De plus en plus de cancers concernés
Déjà pratiquée sur environ 600 patients en Italie, cette technique est proposée dans les cas de cancers du poumon, du rein, de l'os, du foie et va se développer à terme pour les cancers de la thyroïde, du sein et de l'utérus. Une seule maladie non-cancéreuse peut être traitée par cette technique : l'ostéome ostéoïde.
Au total l'intervention dure moins d'une heure. Le patient reste tout de même une nuit en observation et retourne chez lui le lendemain matin.
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2011/04/08/detruire-une-tumeur-en-10-minutes,188917.php
vendredi 25 novembre 2016
La fillette que les médecins voulaient débrancher s'est réveillée
Le cas de la petite Marwa, placée dans un coma artificiel depuis des semaines, fait débat depuis plusieurs jours.
Mais au-delà de la polémique, une bonne nouvelle a redonné de l'espoir à ses parents: la fillette s'est réveillée, jeudi, comme le rapporte Nice-Matin.
"Elle ouvre et ferme un oeil. Son traitement se poursuit, mais on constate chaque jour des progrès, et ça nous donne beaucoup d'espoir", a témoigné son père.
Reste à savoir si Marwa est réellement consciente.
Ils estimaient que la poursuite des soins était assimilable à un acharnement thérapeutique.
En désaccord avec cette décision, les parents avaient saisi le tribunal administratif, qui a suspendu l'arrêt des soins dans l'attente d'expertises.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2016/11/25/la-fillette-que-les-medecins-voulaient-debrancher-s-est-reveillee
Mais au-delà de la polémique, une bonne nouvelle a redonné de l'espoir à ses parents: la fillette s'est réveillée, jeudi, comme le rapporte Nice-Matin.
"On constate des progrès"
Malgré son réveil, difficile de dire si elle va mieux. Sur la vidéo postée par son papa sur Facebook, il semblerait que la petite fille réagisse à sa voix et le suive des yeux."Elle ouvre et ferme un oeil. Son traitement se poursuit, mais on constate chaque jour des progrès, et ça nous donne beaucoup d'espoir", a témoigné son père.
Reste à savoir si Marwa est réellement consciente.
L'arrêt des soins retoqué par le tribunal
Victime d'un entérovirus au mois de septembre, la petite Niçoise avait dû être plongée dans un coma artificiel. Il y une dizaine de jours, les médecins de l'hôpital de La Timone, à Marseille, avaient suggéré de débrancher la fillette, qui était maintenue en vie par un appareil respiratoire.Ils estimaient que la poursuite des soins était assimilable à un acharnement thérapeutique.
En désaccord avec cette décision, les parents avaient saisi le tribunal administratif, qui a suspendu l'arrêt des soins dans l'attente d'expertises.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2016/11/25/la-fillette-que-les-medecins-voulaient-debrancher-s-est-reveillee
jeudi 24 novembre 2016
mercredi 23 novembre 2016
mardi 22 novembre 2016
lundi 21 novembre 2016
Bronchiolite: forte hausse des cas en Ile-de-France, Normandie et dans les Hauts-de-France
La bronchiolite, infection respiratoire saisonnière qui affecte les nourrissons de moins de deux ans, progresse rapidement en Ile-de-France, en Normandie et dans les Hauts-de-France, selon des chiffres de l'Institut de recherche pour la valorisation des données de santé (Irsan) publiés aujourd'hui
L'Irsan, qui se base sur des données fournies en temps réel par SOS Médecins, précise qu'au cours de la semaine écoulée (14 au 20 novembre), 17.672 nouveaux cas de bronchiolite ont été enregistrés, soit une hausse de 36% par rapport à la semaine précédente.Les régions les plus touchées sont l'Ile-de-France, les Hauts-de-France et la Normandie -trois régions dans lesquelles le nombre de cas dépasse les 30 pour 100.000 habitants-, mais d'autres régions sont en train de les rattraper avec une augmentation très rapide du nombre de cas au cours de la semaine écoulée (+99% en Occitanie et +157% en région Centre-Val-de-Loire).
Toutefois, l'épidémie n'inquiète pas outre mesure les experts. "C'est une épidémie conforme au calendrier", c'est-à-dire qu'"elle débute avec le Beaujolais nouveau et se termine après la Galette des rois", a relevé le Dr Claude Smadja, président de SOS médecins Ile-de-France.
En France, on estime chaque année que 460.000 nourrissons (30% de la population des nourrissons) sont concernés par cette infection.
LIRE AUSSI: Appel à volontaires pour tester un vaccin contre la bronchiolite
Dans la grande majorité des cas, la maladie peut être traitée par des médecins de ville qui surveillent la fièvre et peuvent prescrire divers médicaments et de la kinésithérapie respiratoire, technique encore très prescrite en France mais qui fait l'objet d'une polémique depuis quelques années en ce qui concerne son efficacité.
Dans de rares cas, la bronchiolite peut imposer l'hospitalisation. Selon des estimations de l'Irsan, 2% des nourrissons de moins d'un an touchés par la bronchiolite seraient hospitalisés chaque année pour une forme grave de la maladie.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
L'Irsan, qui se base sur des données fournies en temps réel par SOS Médecins, précise qu'au cours de la semaine écoulée (14 au 20 novembre), 17.672 nouveaux cas de bronchiolite ont été enregistrés, soit une hausse de 36% par rapport à la semaine précédente.Les régions les plus touchées sont l'Ile-de-France, les Hauts-de-France et la Normandie -trois régions dans lesquelles le nombre de cas dépasse les 30 pour 100.000 habitants-, mais d'autres régions sont en train de les rattraper avec une augmentation très rapide du nombre de cas au cours de la semaine écoulée (+99% en Occitanie et +157% en région Centre-Val-de-Loire).
Toutefois, l'épidémie n'inquiète pas outre mesure les experts. "C'est une épidémie conforme au calendrier", c'est-à-dire qu'"elle débute avec le Beaujolais nouveau et se termine après la Galette des rois", a relevé le Dr Claude Smadja, président de SOS médecins Ile-de-France.
En France, on estime chaque année que 460.000 nourrissons (30% de la population des nourrissons) sont concernés par cette infection.
LIRE AUSSI: Appel à volontaires pour tester un vaccin contre la bronchiolite
Dans la grande majorité des cas, la maladie peut être traitée par des médecins de ville qui surveillent la fièvre et peuvent prescrire divers médicaments et de la kinésithérapie respiratoire, technique encore très prescrite en France mais qui fait l'objet d'une polémique depuis quelques années en ce qui concerne son efficacité.
Dans de rares cas, la bronchiolite peut imposer l'hospitalisation. Selon des estimations de l'Irsan, 2% des nourrissons de moins d'un an touchés par la bronchiolite seraient hospitalisés chaque année pour une forme grave de la maladie.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
dimanche 20 novembre 2016
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mardi 25 octobre 2016
50% des plus de 30ans en surpoids en France !
Selon les premières données de la cohorte Constances, un dispositif de recherche mis en place en 2012 par l'inserm et la caisse d'assurance maladie des salariés, près d'un Français sur deux serait en excès de poids.
Près d'un Français sur deux de plus de 30 ans est concerné par un excès de poids, révèle aujourd'hui l'Inserm dans un communiqué.
Depuis 2012, des chercheurs de l'inserm étudient au sein d'un dispositif ,appelé la "cohorte Constances", les données relatives à la santé de plus de 110.000 Français de 18 à 69 ans.
Les volontaires, affiliés au régime général de l'Assurance maladie, sont tirés au sort. Tous les 5 ans, ils sont invités à passer un examen de santé dans un des 22 centres d'examens de santé (CES) de l'Assurance maladie répartis sur 20 départements et répondent à un questionnaire tous les ans.
Concernant la prévalence du surpoids et de l'obésité, les données de près de 29.000 participants, âgés de 30 à 69 ans en 2013, ont été étudiées. Près d'un Français sur deux serait en excès de poids. L'obésité globale, quant à elle, définie par un IMC (indice de masse corporelle) supérieur à 30kg/m², avoisinerait les 16%.
L'étude révèle des chiffres bien plus alarmants concernant l'obésité abdominale, définie par un tour de taille supérieur ou égal à 94 cm pour les hommes et 80 cm les femmes: entre 41,6 et 48,5% Cette localisation de la graisse augmente le risque de maladies cardio-vasculaires et de diabète de type 2.
Parmi les départements où la prévalence de l'obésité est la plus forte, le Nord atteint 25,6%, et la Meurthe et Moselle (22,9%). Paris est le département le moins touché par l'obésité, avec une prévalence de 10,7%.
Avec 200.000 personnes surveillées à terme, "cette cohorte fournira des indicateurs variés sur la santé de la population, tels que l'influence de divers facteurs sur la survenue de pathologies ou l'impact des actions de prévention", indique l'Inserm dans son communiqué.
Ces résultats sont publiés dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH) de Santé publique France.
http://www.ladepeche.fr/article/2016/10/25/2446072-50-des-plus-de-30-ans-en-surpoids-en-france.html
Près d'un Français sur deux de plus de 30 ans est concerné par un excès de poids, révèle aujourd'hui l'Inserm dans un communiqué.
Depuis 2012, des chercheurs de l'inserm étudient au sein d'un dispositif ,appelé la "cohorte Constances", les données relatives à la santé de plus de 110.000 Français de 18 à 69 ans.
Les volontaires, affiliés au régime général de l'Assurance maladie, sont tirés au sort. Tous les 5 ans, ils sont invités à passer un examen de santé dans un des 22 centres d'examens de santé (CES) de l'Assurance maladie répartis sur 20 départements et répondent à un questionnaire tous les ans.
Concernant la prévalence du surpoids et de l'obésité, les données de près de 29.000 participants, âgés de 30 à 69 ans en 2013, ont été étudiées. Près d'un Français sur deux serait en excès de poids. L'obésité globale, quant à elle, définie par un IMC (indice de masse corporelle) supérieur à 30kg/m², avoisinerait les 16%.
L'étude révèle des chiffres bien plus alarmants concernant l'obésité abdominale, définie par un tour de taille supérieur ou égal à 94 cm pour les hommes et 80 cm les femmes: entre 41,6 et 48,5% Cette localisation de la graisse augmente le risque de maladies cardio-vasculaires et de diabète de type 2.
Parmi les départements où la prévalence de l'obésité est la plus forte, le Nord atteint 25,6%, et la Meurthe et Moselle (22,9%). Paris est le département le moins touché par l'obésité, avec une prévalence de 10,7%.
Avec 200.000 personnes surveillées à terme, "cette cohorte fournira des indicateurs variés sur la santé de la population, tels que l'influence de divers facteurs sur la survenue de pathologies ou l'impact des actions de prévention", indique l'Inserm dans son communiqué.
Ces résultats sont publiés dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH) de Santé publique France.
http://www.ladepeche.fr/article/2016/10/25/2446072-50-des-plus-de-30-ans-en-surpoids-en-france.html
lundi 24 octobre 2016
dimanche 23 octobre 2016
Fibromes : le bon site
Un site grand public dédié aux fibromes utérins. Une maladie qui touche de nombreuses femmes, lesquelles pourront s'informer de manière sérieuse sur www.actionfibrome.fr, grâce notamment aux nombreuses vidéos d'experts.
Les fibromes utérins symptomatiques concernent près de 10 % des femmes en France. De nombreuses patientes, comme pour d'autres pathologies gynécologiques, sont parfois perdues et ne trouvent pas forcément les informations les plus pertinentes à ce sujet.
«Quel que soit le domaine médical, la compréhension est loin d'être acquise, il y a beaucoup de confusion et en ce qui concerne les fibromes, c'est également le cas», explique le Dr Katty Ardaens, gynécologue, endocrinologue au CHU de Lille. «Trop souvent, les internautes s'en remettent aux forums portant sur des domaines médicaux divers. Les patientes échangent entre elles et nous trouvons tout et n'importe quoi. Ces forums ont souvent une connotation négative, alarmiste. Cela affole les femmes, cela ne leur donne pas forcément de bonnes informations.».
Et c'est donc tout l'intérêt du site «actionfibrome.fr» mis au point par le laboratoire Gedeon Richter. Il a été validé par des experts et son objectif est de répondre clairement sans effrayer, aux interrogations des patientes sur les symptômes liés aux fibromes et sur leur prise en charge. «C'est bien qu'il existe des sites validés où une information scientifique est mise à la portée des patientes». Actualités scientifiques, vidéos d'experts, témoignages de patientes seront au cœur de ce nouveau site. Les internautes pourront s'informer sur cette pathologie.
Rendez-vous sur www.actionfibrome.fr.
http://www.ladepeche.fr/sante/actu-sante/
«Quel que soit le domaine médical, la compréhension est loin d'être acquise, il y a beaucoup de confusion et en ce qui concerne les fibromes, c'est également le cas», explique le Dr Katty Ardaens, gynécologue, endocrinologue au CHU de Lille. «Trop souvent, les internautes s'en remettent aux forums portant sur des domaines médicaux divers. Les patientes échangent entre elles et nous trouvons tout et n'importe quoi. Ces forums ont souvent une connotation négative, alarmiste. Cela affole les femmes, cela ne leur donne pas forcément de bonnes informations.».
Et c'est donc tout l'intérêt du site «actionfibrome.fr» mis au point par le laboratoire Gedeon Richter. Il a été validé par des experts et son objectif est de répondre clairement sans effrayer, aux interrogations des patientes sur les symptômes liés aux fibromes et sur leur prise en charge. «C'est bien qu'il existe des sites validés où une information scientifique est mise à la portée des patientes». Actualités scientifiques, vidéos d'experts, témoignages de patientes seront au cœur de ce nouveau site. Les internautes pourront s'informer sur cette pathologie.
Rendez-vous sur www.actionfibrome.fr.
http://www.ladepeche.fr/sante/actu-sante/
samedi 22 octobre 2016
vendredi 21 octobre 2016
Six cas de tuberculose dans un lycée basque
Environ 1800 élèves, enseignants et personnels d'un lycée d'Anglet (Pyrénées-Atlantiques) vont subir un dépistage de la tuberculose après la découverte de six cas en quelques mois dans l'établissement,selon les autorités sanitaires.
Selon l'Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine, entre mai et octobre, "quatre cas de tuberculose pulmonaire ont été confirmés chez des élèves du lycée Cantau d'Anglet".
"Face à cette situation de cas groupés et conformément aux recommandations en vigueur, un dépistage d'un premier cercle de contacts des trois classes concernées (élèves, enseignants, intervenants et surveillant, soit près de cent personnes)" a été effectué le 7 octobre par le Centre de lutte anti-tuberculeuse (CLAT) de l'Hôpital de Bayonne, a indiqué l'ARS dans un communiqué.
Dans le cadre de ce dépistage, "deux nouveaux cas ont été identifiés parmi les élèves de ces classes et un autre cas suspect est en cours d'investigation", a précisé l'ARS qui souligne que "ces élèves bénéficient d'une prise en charge médicale adaptée".
Face à cette situation, l'ARS, en partenariat avec la préfecture, les services de l'Education nationale et les opérateurs de santé, a décidé la mise en place, au retour des vacances de la Toussaint, "d'un dépistage anti-tuberculeux élargi à l'ensemble des élèves et du personnel du lycée". Au total, 1.800 personnes sont concernées, dont près de 1500 élèves.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
Selon l'Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine, entre mai et octobre, "quatre cas de tuberculose pulmonaire ont été confirmés chez des élèves du lycée Cantau d'Anglet".
"Face à cette situation de cas groupés et conformément aux recommandations en vigueur, un dépistage d'un premier cercle de contacts des trois classes concernées (élèves, enseignants, intervenants et surveillant, soit près de cent personnes)" a été effectué le 7 octobre par le Centre de lutte anti-tuberculeuse (CLAT) de l'Hôpital de Bayonne, a indiqué l'ARS dans un communiqué.
Dans le cadre de ce dépistage, "deux nouveaux cas ont été identifiés parmi les élèves de ces classes et un autre cas suspect est en cours d'investigation", a précisé l'ARS qui souligne que "ces élèves bénéficient d'une prise en charge médicale adaptée".
Face à cette situation, l'ARS, en partenariat avec la préfecture, les services de l'Education nationale et les opérateurs de santé, a décidé la mise en place, au retour des vacances de la Toussaint, "d'un dépistage anti-tuberculeux élargi à l'ensemble des élèves et du personnel du lycée". Au total, 1.800 personnes sont concernées, dont près de 1500 élèves.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
jeudi 20 octobre 2016
Diabète : marcher après le dîner abaisse la glycémie de 22%
Une étude néozélandaise préconise aux patients diabétiques de type 2 de modifier leur pratique sportive pour optimiser la baisse de leur glycémie. Une promenade de 10 minutes après le repas permet de mieux contrôler sa glycémie que de marcher 30 minutes à un autre moment de la journée
Marcher juste après avoir mangé serait plus efficace pour contrôler la glycémie que de marcher à un autre moment de la journée, particulièrement après le repas du soir.
Pour arriver à cette conclusion, des chercheurs de l'université d'Otago en Nouvelle-Zélande ont suivi 41 adultes diabétiques de type 2, âgés de 18 à 75 ans. Les participants ont été répartis au hasard en deux groupes. Le premier a effectué 30 minutes de marche chaque jour pendant 14 jours, le second 10 minutes de marche après chaque repas sur la même période. Après une pause de 30 jours, les deux groupes ont permuté les temps et modes d'activité.
Pendant l'expérience, les patients ont porté un tracker pour mesurer leur activité de manière générale. Leur temps de marche comme celui passé assis ou en mode sédentaire. Les choix alimentaires ont également été pris en compte.
Au cours des 3 heures suivant le repas aux jours "1, 7 et 14" de chaque expérience, le taux de glucose dans le sang a été évalué.
D'après les résultats, une marche plus courte de 10 minutes seulement après le repas est plus efficace pour réduire le taux de glucose dans le sang qu'une marche de 30 minutes à un autre moment de la journée. Ces marches courtes abaissent la glycémie de 12% par rapport à une seule marche par jour.
L'étude révèle que cette amélioration est encore plus significative après le dîner, moment où l'apport glycémique moyen apparaît en moyenne plus élevé: la glycémie chute de 22%.
Pour conclure, les chercheurs conseillent aux patients diabétiques de changer leur manière de bouger en privilégiant une courte promenade après chaque repas, surtout après des menus riches en glucides (pain, riz, pommes de terre et pâtes. Cette pratique leur permettrait ainsi de réduire leur besoin d'injections d'insuline.
Généralement, la maladie se manifeste après 40 ans et elle est diagnostiquée à un âge moyen proche de 65 ans. L'incidence est maximale entre 75 et 79 ans avec 20% des hommes et 14% des femmes traités pour cette maladie. Cependant, le diabète de type 2, qui représente 90% des cas de diabète, touche aussi des sujets plus jeunes, y compris des adolescents, voire des enfants.
La sédentarité, l'hypercholestérolémie, le surpoids et l'obésité ou encore l'hypertension augmentent le risque de développer la maladie.
Ces travaux ont été présentées dans la revue "Diabetologia".
http://www.ladepeche.fr/sante/actu-sante/
Marcher juste après avoir mangé serait plus efficace pour contrôler la glycémie que de marcher à un autre moment de la journée, particulièrement après le repas du soir.
Pour arriver à cette conclusion, des chercheurs de l'université d'Otago en Nouvelle-Zélande ont suivi 41 adultes diabétiques de type 2, âgés de 18 à 75 ans. Les participants ont été répartis au hasard en deux groupes. Le premier a effectué 30 minutes de marche chaque jour pendant 14 jours, le second 10 minutes de marche après chaque repas sur la même période. Après une pause de 30 jours, les deux groupes ont permuté les temps et modes d'activité.
Pendant l'expérience, les patients ont porté un tracker pour mesurer leur activité de manière générale. Leur temps de marche comme celui passé assis ou en mode sédentaire. Les choix alimentaires ont également été pris en compte.
Au cours des 3 heures suivant le repas aux jours "1, 7 et 14" de chaque expérience, le taux de glucose dans le sang a été évalué.
D'après les résultats, une marche plus courte de 10 minutes seulement après le repas est plus efficace pour réduire le taux de glucose dans le sang qu'une marche de 30 minutes à un autre moment de la journée. Ces marches courtes abaissent la glycémie de 12% par rapport à une seule marche par jour.
L'étude révèle que cette amélioration est encore plus significative après le dîner, moment où l'apport glycémique moyen apparaît en moyenne plus élevé: la glycémie chute de 22%.
Pour conclure, les chercheurs conseillent aux patients diabétiques de changer leur manière de bouger en privilégiant une courte promenade après chaque repas, surtout après des menus riches en glucides (pain, riz, pommes de terre et pâtes. Cette pratique leur permettrait ainsi de réduire leur besoin d'injections d'insuline.
Généralement, la maladie se manifeste après 40 ans et elle est diagnostiquée à un âge moyen proche de 65 ans. L'incidence est maximale entre 75 et 79 ans avec 20% des hommes et 14% des femmes traités pour cette maladie. Cependant, le diabète de type 2, qui représente 90% des cas de diabète, touche aussi des sujets plus jeunes, y compris des adolescents, voire des enfants.
La sédentarité, l'hypercholestérolémie, le surpoids et l'obésité ou encore l'hypertension augmentent le risque de développer la maladie.
Ces travaux ont été présentées dans la revue "Diabetologia".
http://www.ladepeche.fr/sante/actu-sante/
mercredi 19 octobre 2016
mardi 18 octobre 2016
lundi 17 octobre 2016
Infarctus : une protéine protectrice découverte
Des équipes toulousaines viennent de mettre en évidence une protéine qui protègerait des maladies cardiovasculaires. Cette découverte montre que le «bon » cholestérol n'est pas un indicateur suffisant.
Vous pensiez avoir tout compris sur le cholestérol ? Que le bon (HDL) vous protège et que le mauvais (LDL) peut vous tuer ? Eh bien, il va falloir nuancer tout ça. Plusieurs équipes médicales et scientifiques toulousaines (1) viennent de découvrir un nouveau biomarqueur des maladies cardiovasculaires, une protéine, baptisée IF1, présente dans le sang. Elle intervient après la découverte en 2003, par l'équipe du Dr Laurent Martinez à l'Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires de l'action particulière de l'enzyme F1-ATPase, récepteur du bon cholestérol HDL au niveau du foie. Dix ans plus tard, les équipes toulousaines viennent de mettre au point, pour la première fois au monde, le dosage sanguin de la protéine IF1.
«Le taux de bon cholestérol HDL ne suffit pas pour dire qu'une personne est protégée, plusieurs études et essais cliniques ont remis en cause cette certitude. Avec l'IF1, nous avons un paramètre de plus, preuve qu'il faut remettre à zéro toutes les connaissances que nous avions sur le''bon'' cholestérol », explique le Pr Jean Ferrières de la fédération de cardiologie au CHU de Toulouse qui a travaillé avec le service d'épidémiologie sur le volet clinique, soit l'analyse de données de 577 patients coronariens (étude GENES). «C'est toujours désolant de voir des patients victimes d'infarctus quand on ne leur trouve pas de facteurs de risque. Le taux de IF1 bas, malgré un bon HDL, peut être un argument supplémentaire pour dire vous êtes à risque, nous allons vous surveiller et vous allez adapter votre hygiène de vie. Cette découverte peut ouvrir la voie à de nouveaux traitements», souligne le cardiologue.
L'étude a été publiée dans le journal BMC Medicine du 23 août 2016 et le dosage sanguin de l'IF1 a fait l'objet d'un dépôt de brevet d'exclusivité qui permettra de développer à grande échelle le test de mesure par simple prise de sang.
(1) Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires (I2MC) — Inserm (UMR 1048) Dr Laurent Martinez, ?Service d'Épidémiologie du CHU de Toulouse Rangueil et fédération de cardiologie, Pr J.Ferrières, Dr J.B. Ruidavets, ? Service de Biochimie de l'Institut Fédératif de Biologie CHU Toulouse Pr Bertrand Perret, Dr Annelise Genoux.
http://www.ladepeche.fr/communes/toulouse,31555,sante.html
577 patients analysés
Celle-ci permet de refléter l'activité de l'enzyme F1-ATPase qui, lorsqu'elle est présente de manière élevée, est associée à une mortalité plus basse. Les chercheurs en concluent que IF1 est un puissant biomarqueur, capable de prédire si le patient est à risque de maladies cardiovasculaires.«Le taux de bon cholestérol HDL ne suffit pas pour dire qu'une personne est protégée, plusieurs études et essais cliniques ont remis en cause cette certitude. Avec l'IF1, nous avons un paramètre de plus, preuve qu'il faut remettre à zéro toutes les connaissances que nous avions sur le''bon'' cholestérol », explique le Pr Jean Ferrières de la fédération de cardiologie au CHU de Toulouse qui a travaillé avec le service d'épidémiologie sur le volet clinique, soit l'analyse de données de 577 patients coronariens (étude GENES). «C'est toujours désolant de voir des patients victimes d'infarctus quand on ne leur trouve pas de facteurs de risque. Le taux de IF1 bas, malgré un bon HDL, peut être un argument supplémentaire pour dire vous êtes à risque, nous allons vous surveiller et vous allez adapter votre hygiène de vie. Cette découverte peut ouvrir la voie à de nouveaux traitements», souligne le cardiologue.
L'étude a été publiée dans le journal BMC Medicine du 23 août 2016 et le dosage sanguin de l'IF1 a fait l'objet d'un dépôt de brevet d'exclusivité qui permettra de développer à grande échelle le test de mesure par simple prise de sang.
(1) Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires (I2MC) — Inserm (UMR 1048) Dr Laurent Martinez, ?Service d'Épidémiologie du CHU de Toulouse Rangueil et fédération de cardiologie, Pr J.Ferrières, Dr J.B. Ruidavets, ? Service de Biochimie de l'Institut Fédératif de Biologie CHU Toulouse Pr Bertrand Perret, Dr Annelise Genoux.
http://www.ladepeche.fr/communes/toulouse,31555,sante.html
dimanche 16 octobre 2016
samedi 15 octobre 2016
vendredi 14 octobre 2016
jeudi 13 octobre 2016
Les triglycérides sont plus connus sous le nom de « mauvais cholestérol ». Ce terme est exact, mais il décrit les triglycérides excédentaires présents dans la circulation sanguine. Un dosage sanguin régulier est le seul moyen de vérifier et de prévenir l'hypertriglycéridémie.
http://www.medisite.fr/carnet-de-sante-triglycerides-cest-quoi.1196860.113.html
Les triglycérides : c'est quoi ?
Les triglycérides sont des lipides (corps gras). Ils se forment dans l'intestin pendant la digestion et la transformation du sucre et de l'alcool que nous absorbons dans notre alimentation. Les triglycérides constituent une source importante d'énergie qui va être utilisée par nos cellules. Outre leur rôle énergétique, les triglycérides acheminent les vitamines vers les cellules. Lorsqu'ils sont en excès dans le sang, le foie va les mettre en réserve dans des adipocytes (cellules présentes dans la ceinture abdominale). Ils vont constituer la graisse abdominale. Certains facteurs prédisposent à l'hypertriglycéridémie, comme le surpoids et l'obésité, une alimentation déséquilibrée ou trop riche en sucre, la consommation d'alcool, le diabète ou des facteurs génétiques.Les triglycérides sont-ils mauvais pour la santé ?
Les triglycérides sont nécessaires à une bonne santé et tant que le taux sanguin ne dépasse pas la norme (0,5 – 2 mmol/L, chez l'homme et 0,4 – 1,6 mmol/L chez la femme) ils ne constituent pas un risque pour la santé. Si ce taux est dépassé, on parlera d'hypertriglycéridémie et des maladies cardiovasculaires peuvent apparaître.Les traitements de l'hypertriglycéridémie
La meilleure façon de surveiller le taux de triglycérides est de faire une analyse de sang. Si le taux sanguin est trop élevé, un régime alimentaire équilibré, la limitation de sucre et de...http://www.medisite.fr/carnet-de-sante-triglycerides-cest-quoi.1196860.113.html
mercredi 12 octobre 2016
mardi 11 octobre 2016
De la viande contaminée retirée de plusieurs magasins
Des steaks hachés des marques Cora et Thiriet, ainsi que des burgers oignon Auchan, contaminés par une bactérie E.coli, ont été retirés de la vente.
Des steaks hachés ainsi que des burgers oignon, contaminés par une bactérie E.coli, ont été retirés de la vente, a annoncé ce lundi la société Elivia qui fabrique ces produits.
S’y ajoutent des burgers oignons lots V2533115, V2534115 en DLUO du 10 septembre 2016 commercialisés sous la marque Auchan.
«Elivia demande aux personnes qui les auraient achetés de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente où ils ont été achetés, contre remboursement, ou de les jeter», précise un communiqué.
Elivia avait déjà procédé en juin 2016 à un rappel de steaks hachés après y avoir détecté la bactérie E.coli.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2016/10/10/de-la-viande-contaminee-retiree-de-plusieurs-magasins
Des steaks hachés ainsi que des burgers oignon, contaminés par une bactérie E.coli, ont été retirés de la vente, a annoncé ce lundi la société Elivia qui fabrique ces produits.
Cora, Auchan et Thiriet concernés
Les produits concernés sont des steaks hachés surgelés 15%MG lot V2541115 en date limite d’utilisation optimale (DLUO) du 11 septembre 2016 commercialisés sous la marque Cora, ainsi que les lots V2531615, V2532615 et V2541615 en DLUO des 10 et 11 mars 2017 commercialisés sous la marque Thiriet.S’y ajoutent des burgers oignons lots V2533115, V2534115 en DLUO du 10 septembre 2016 commercialisés sous la marque Auchan.
«Elivia demande aux personnes qui les auraient achetés de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente où ils ont été achetés, contre remboursement, ou de les jeter», précise un communiqué.
Un précédent en juin pour le fabricant
Le groupe français, numéro 2 de la viande bovine en France, assure qu’à ce jour, aucune réclamation de la part de consommateurs n’a été portée à sa connaissance.Elivia avait déjà procédé en juin 2016 à un rappel de steaks hachés après y avoir détecté la bactérie E.coli.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2016/10/10/de-la-viande-contaminee-retiree-de-plusieurs-magasins
lundi 10 octobre 2016
dimanche 9 octobre 2016
Les rhumatismes n’ont pas d’âge
Halte aux idées reçues ! Les rhumatismes ne concernent pas que les personnes âgées, et ne sont pas des pathologies banales. C’est le message des médecins à l’occasion de la journée mondiale contre les douleurs articulaires, qui aura lieu mercredi 12 octobre.
En 2009, pour le régime général de l’Assurance Maladie, les troubles musculo-squelettiques (TMS) représentent plus de 80 % de l’ensemble des maladies professionnelles ayant entraîné un arrêt de travail ou une réparation financière en raison de séquelles. Les affections les plus fréquentes sont les lombalgies, les cervicalgies, les douleurs articulaires, les tendinites (tendinite de la coiffe des rotateurs à l’épaule, épicondylite…) et le syndrome du canal carpien.
Une pathologie fréquente…
Les rhumatismes sont un ensemble de maladies qui touchent les articulations (arthrose, arthrite…). Un Français sur deux en souffre, selon un sondage Ifop pour l’Inserm (*) : 56 % des Français déclarent avoir déjà souffert de maladies articulaires pendant plus d’un mois. « Il existe un décalage entre le vécu des patients et la perception de la maladie par la société. La plupart des gens associent ces douleurs aux personnes âgées et estiment que c’est aussi normal que les rides ou les cheveux blancs », observe Francis Berenbaum, chef du service rhumatologie à l’hôpital Saint-Antoine à Paris. Pourtant, ces douleurs articulaires frappent à tout âge. Même les enfants sont concernés : environ 4 000 petits souffrent de rhumatismes inflammatoires en France. Et, selon l’enquête de l’Inserm, un tiers des 18-24 ans souffre actuellement d’une douleur articulaire.… qui pèse sur le quotidien
Les Français ne considèrent pas les rhumatismes comme une maladie grave. Pourtant, ils ont impact très lourd sur le quotidien des malades. Pour 65 % d’entre eux, la douleur a eu un retentissement sur le sommeil et fait éprouver des difficultés à dormir. À cause des rhumatismes, 56 % des sondés ont dû limiter voire arrêter temporairement leurs activités de loisirs. Et 30 % limiter voire arrêter temporairement leur activité professionnelle.En 2009, pour le régime général de l’Assurance Maladie, les troubles musculo-squelettiques (TMS) représentent plus de 80 % de l’ensemble des maladies professionnelles ayant entraîné un arrêt de travail ou une réparation financière en raison de séquelles. Les affections les plus fréquentes sont les lombalgies, les cervicalgies, les douleurs articulaires, les tendinites (tendinite de la coiffe des rotateurs à l’épaule, épicondylite…) et le syndrome du canal carpien.
Prévenir plutôt que guérir
Comme il est difficile de guérir, une fois la douleur devenue chronique, il vaut mieux prévenir. Les médecins appellent à préserver notre « capital articulaire ». Comment ? En continuant à faire de l’exercice physique, même si on a mal car l’activité est aussi un remède pour les articulations. En évitant d’être en surpoids (ou en perdant du poids quand on est déjà dans l’obésité), car le poids pèse sur les articulations. Et faisant attention à éviter les chocs sur les articulations. Le Pr Berenbaum insiste : « Une personne qui subit un traumatisme sur une articulation a un risque important de développer une arthrose dix ans plus tard ! » L’éviter est une bonne raison de mettre des protège genoux la prochaine fois que vous faites du sport !
(*) Sondage Ifop pour l’Inserm réalisé sur un échantillon de 1 011 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, réalisé du 9 au 16 août 2016.
samedi 8 octobre 2016
vendredi 7 octobre 2016
La campagne de vaccination contre la grippe commence aujourd'hui
Généralement bénigne, la grippe peut se révéler plus inquiétante chez certains sujets à risque. La campagne de vaccination lancée aujourd'hui appelle 10 millions de personnes à se faire vacciner gratuitement.
La campagne de vaccination contre la grippe chaque mois d'octobre ? C'est la piqûre de rappel d'automne avant l'épidémie. D'ailleurs, le Haut Conseil de la Santé Publique le souligne à chaque fois : «les épidémies de grippe sont toutes différentes et il est impossible d'anticiper sur la circulation virale à venir. D'où l'importance en amont de l'épidémie, d'identifier les premiers virus, surveiller l'arrivée de l'épidémie sur le territoire et vacciner les populations les plus à risque».
Et qui dit personnes à risque dit femmes enceintes, personnes de 65 ans et plus, celles atteintes de maladies chroniques ou souffrant d'obésité. Ainsi, plus de 10 millions de patients vont recevoir (ou ont déjà reçu) un bon de l'Assurance maladie pour retirer le vaccin gratuitement en pharmacie, normalement à partir de ce vendredi, début de campagne.
Chaque année, la grippe touche entre 2 et 8 millions de personnes et est responsable de 2000 à 9 000 morts en moyenne. De l'hiver 2009 à l'hiver 2014, le sous-type dominant lors des épidémies saisonnières était le virus A (H1N1), issu de la pandémie de 2009. Mais l'année passée, il a muté au point de rendre inefficace le premier vaccin mis en circulation en Europe par l'OMS. Dans 62 % des cas en France, les virus étaient de type A (H3N2).
L'épidémie, qui a duré onze semaines, a été tardive, «d'ampleur et de gravité modérées, et dominée par le virus de type B» selon l'INVS (1). 1 050 cas graves ont été répertoriés mais le nombre officiel de décès n'a pas encore été donné. En revanche en 2014-2015, année d'épisode de grippe exceptionnel, l'épidémie avait généré une surmortalité hivernale de 18 300 décès – 80 000 en Europe. Parmi eux, les plus de 65 ans représentaient 90 % des victimes en France. Or, les professionnels de santé l'assurent, le vaccin réduit la mortalité de 70 à 80 % chez les personnes âgées.
On le sait, l'Hexagone est le pays de l'Union européenne le plus réticent à la vaccination, un Français sur quatre émettant des doutes sur la sécurité des vaccins, (lire ci-contre, le chiffre) : au 30 mars 2016 le taux de remboursement des vaccins conduisant à une estimation de la couverture vaccinale de la grippe hivernale était de 48 % (versus 46 % lors de l'hiver 2014). Encourageant mais encore loin de l'objectif de 75 % fixé par l'OMS.
Cette année donc, le vaccin mis en circulation ne ciblera plus trois souches, mais quatre, avec l'ajout d'une souche de type B supplémentaire. Soit on a été vacciné l'an dernier et l'on peut se faire vacciner par une infirmière. Soit c'est la première fois et, muni du bon de prise en charge à 100 % reçu de l'Assurance Maladie, rendez-vous chez son médecin traitant pour le faire compléter. Pour tous les autres, c'est le généraliste qui prescrira. Le médecin qui reste avec les infirmiers et les sage-femmes, le seul habilité à vacciner .
(1) Institut de veille sanitaire
http://www.ladepeche.fr/sante/actu-sante/
Et qui dit personnes à risque dit femmes enceintes, personnes de 65 ans et plus, celles atteintes de maladies chroniques ou souffrant d'obésité. Ainsi, plus de 10 millions de patients vont recevoir (ou ont déjà reçu) un bon de l'Assurance maladie pour retirer le vaccin gratuitement en pharmacie, normalement à partir de ce vendredi, début de campagne.
Chaque année, la grippe touche entre 2 et 8 millions de personnes et est responsable de 2000 à 9 000 morts en moyenne. De l'hiver 2009 à l'hiver 2014, le sous-type dominant lors des épidémies saisonnières était le virus A (H1N1), issu de la pandémie de 2009. Mais l'année passée, il a muté au point de rendre inefficace le premier vaccin mis en circulation en Europe par l'OMS. Dans 62 % des cas en France, les virus étaient de type A (H3N2).
L'épidémie, qui a duré onze semaines, a été tardive, «d'ampleur et de gravité modérées, et dominée par le virus de type B» selon l'INVS (1). 1 050 cas graves ont été répertoriés mais le nombre officiel de décès n'a pas encore été donné. En revanche en 2014-2015, année d'épisode de grippe exceptionnel, l'épidémie avait généré une surmortalité hivernale de 18 300 décès – 80 000 en Europe. Parmi eux, les plus de 65 ans représentaient 90 % des victimes en France. Or, les professionnels de santé l'assurent, le vaccin réduit la mortalité de 70 à 80 % chez les personnes âgées.
On le sait, l'Hexagone est le pays de l'Union européenne le plus réticent à la vaccination, un Français sur quatre émettant des doutes sur la sécurité des vaccins, (lire ci-contre, le chiffre) : au 30 mars 2016 le taux de remboursement des vaccins conduisant à une estimation de la couverture vaccinale de la grippe hivernale était de 48 % (versus 46 % lors de l'hiver 2014). Encourageant mais encore loin de l'objectif de 75 % fixé par l'OMS.
Cette année donc, le vaccin mis en circulation ne ciblera plus trois souches, mais quatre, avec l'ajout d'une souche de type B supplémentaire. Soit on a été vacciné l'an dernier et l'on peut se faire vacciner par une infirmière. Soit c'est la première fois et, muni du bon de prise en charge à 100 % reçu de l'Assurance Maladie, rendez-vous chez son médecin traitant pour le faire compléter. Pour tous les autres, c'est le généraliste qui prescrira. Le médecin qui reste avec les infirmiers et les sage-femmes, le seul habilité à vacciner .
(1) Institut de veille sanitaire
http://www.ladepeche.fr/sante/actu-sante/
jeudi 6 octobre 2016
mercredi 5 octobre 2016
mardi 4 octobre 2016
Les pharmaciens en campagne pour le droit à vacciner
La profession multiplie les initiatives pour montrer l'utilité qu'elle pourrait jouer dans la vaccination, notamment anti-grippe.
Inscrit dans la loi santé de 2015, l'octroi aux pharmaciens du droit de vacciner avait finalement été retiré par les parlementaires devant la bronca des médecins. Mais la profession, largement favorable à cette extension de ses compétences, revient à la charge en focalisant ses initiatives sur la vaccination anti-grippe, grande mal aimée des Français. Alors que la campagne de vaccination contre la grippe doit être lancée cette semaine, le conseil de l'ordre des pharmaciens a communiqué par deux fois ces jours-ci sur le rôle que les officines pourraient jouer en la matière.
L'autorité professionnelle a d'abord commandé à l'institut Odoxa un sondage pour montrer que les Français ne sont pas hostiles à la possibilité d'être vaccinés contre la grippe par leur pharmacien. Selon l'enquête téléphonique menée auprès de 983 personnes, 59% d'entre elles sont «plutôt favorables» à ce que les pharmaciens soient autorisés à vacciner les adultes (et 40% y sont plutôt opposées).
» Grippe: les moins de 65 ans doivent-ils se faire vacciner?
Le conseil de l'ordre des pharmaciens a par ailleurs présenté une nouvelle option de son dossier pharmaceutique personnel, lancée fin septembre. Baptisé «DP vaccin», il permettra au pharmacien de rappeler à ses clients à l'occasion de leur passage en officine qu'il est temps pour eux de renouveler telle ou telle injection. Le dossier pharmaceutique (DP), qui existe depuis 2007, est un dossier numérique individuel consultable par quasiment tous les pharmaciens de France, en réseau. Les médicaments achetés par le client y sont consignés pendant 4 mois, ce qui permet, entre autres, de limiter les risques d'interactions médicamenteuses dangereuses. Plus de 34 millions de Français en ont ouvert un, d'après le Conseil de l'ordre des pharmaciens.
Minimisant l'enjeu financier du droit à vacciner pour les pharmaciens, Isabelle Adenot estime que ces professionnels peuvent contribuer à améliorer la couverture vaccinale en France. «Actuellement, on peut se faire vacciner par un médecin, une sage-femme ou une infirmière. Mais la défiance vis-à-vis de la vaccination est telle en France qu'il est important que tout le monde retrousse ses manches. Or le pharmacien voit passer dans son officine des gens qui ne sont pas dans le système de soins. Ils ne consultent jamais mais viennent à la pharmacie acheter du shampoing, du paracétamol, des produits pour bébé…».
Le projet d'expérimenter la vaccination en officine avec le vaccin anti-grippe a été proposé à la Direction générale de la santé dans le cadre de la concertation citoyenne sur la vaccination lancée par le ministère de la Santé en janvier, précise Isabelle Adenot.
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/10/04/25473-pharmaciens-campagne-pour-droit-vacciner
L'autorité professionnelle a d'abord commandé à l'institut Odoxa un sondage pour montrer que les Français ne sont pas hostiles à la possibilité d'être vaccinés contre la grippe par leur pharmacien. Selon l'enquête téléphonique menée auprès de 983 personnes, 59% d'entre elles sont «plutôt favorables» à ce que les pharmaciens soient autorisés à vacciner les adultes (et 40% y sont plutôt opposées).
Dossier numérique
Parmi les sondés qui ne se sont jamais fait vacciner contre la grippe (un sur deux), 28% seraient prêts à laisser un pharmacien leur administrer l'injection. Précisons que cela ne signifie pas qu'ils seraient davantage enclins à se faire vacciner pour autant. La vaccination contre la grippe saisonnière est particulièrement peu populaire en France: depuis 2009, elle est en recul chez les plus de 65 ans, qui sont pourtant les plus à risques (65% en 2008-09 contre 51% en 2015-16). La faible efficacité du vaccin saisonnier de l'an dernier, qui ne couvrait que 23% des patients, risque de ne rien arranger.» Grippe: les moins de 65 ans doivent-ils se faire vacciner?
Le conseil de l'ordre des pharmaciens a par ailleurs présenté une nouvelle option de son dossier pharmaceutique personnel, lancée fin septembre. Baptisé «DP vaccin», il permettra au pharmacien de rappeler à ses clients à l'occasion de leur passage en officine qu'il est temps pour eux de renouveler telle ou telle injection. Le dossier pharmaceutique (DP), qui existe depuis 2007, est un dossier numérique individuel consultable par quasiment tous les pharmaciens de France, en réseau. Les médicaments achetés par le client y sont consignés pendant 4 mois, ce qui permet, entre autres, de limiter les risques d'interactions médicamenteuses dangereuses. Plus de 34 millions de Français en ont ouvert un, d'après le Conseil de l'ordre des pharmaciens.
«On touche des gens hors du circuit de soins»
Concernant les vaccins, l'autorité professionnelle a obtenu que la loi française soit modifiée pour que les informations concernant les vaccins soient consignées pendant 21 ans. Avec l'accord de la CNIL (commission nationale de l'informatique et des libertés), ce volet du dossier pharmaceutique s'alimentera au fur et à mesure que le client viendra acheter ses vaccins en officine, précise Isabelle Adenot. Il ne contiendra donc pas tout l'historique personnel du patient, contrairement à certains carnets de vaccination numériques qui commencent à être disponibles gratuitement en ligne. «Le DP vaccination n'a pas vocation à être exhaustif ni à régler tous les problèmes», commente la présidente du conseil de l'ordre des pharmaciens. Il a en revanche l'intérêt d'être largement partagé, ce qui démultiplie son impact. «Imaginons qu'une personne se rende dans une pharmacie A pour acheter un médicament. Son pharmacien A lui rappelle à cette occasion qu'elle doit renouveler un vaccin. La cliente acquiesce mais ne fait pas la démarche pour être vaccinée par son médecin. A son prochain passage dans une pharmacie, A ou même B, cela lui sera de nouveau rappelé, et ainsi de suite. Il est probable qu'à terme, elle finisse par se dire que c'est important».Minimisant l'enjeu financier du droit à vacciner pour les pharmaciens, Isabelle Adenot estime que ces professionnels peuvent contribuer à améliorer la couverture vaccinale en France. «Actuellement, on peut se faire vacciner par un médecin, une sage-femme ou une infirmière. Mais la défiance vis-à-vis de la vaccination est telle en France qu'il est important que tout le monde retrousse ses manches. Or le pharmacien voit passer dans son officine des gens qui ne sont pas dans le système de soins. Ils ne consultent jamais mais viennent à la pharmacie acheter du shampoing, du paracétamol, des produits pour bébé…».
Le projet d'expérimenter la vaccination en officine avec le vaccin anti-grippe a été proposé à la Direction générale de la santé dans le cadre de la concertation citoyenne sur la vaccination lancée par le ministère de la Santé en janvier, précise Isabelle Adenot.
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/10/04/25473-pharmaciens-campagne-pour-droit-vacciner
lundi 3 octobre 2016
Le Nobel de médecine attribué au biologiste japonais Ohsumi
Le prix Nobel de médecine 2016 a été attribué aujourd'hui au biologiste japonais Yoshinori Ohsumi pour ses découvertes sur les mécanismes de l'autophagie, le "processus fondamental de dégradation et de recyclage des composants de la cellule".
Dans son communiqué, l'académie Nobel précise que les "découvertes d'Ohsumi ont conduit à un nouveau paradigme dans notre compréhension de la manière dont la cellule recycle son contenu". "Ses découvertes ont ouvert la voie à une compréhension de l'importance fondamentale de l'autophagie dans de nombreux processus physiologiques tels que l'adaptation à la privation de nourriture ou la réponse à une infection", poursuit le communiqué.
Le Nobel de physiologie ou de médecine est le premier des prix remis chaque année par l'académie suédoise.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
Dans son communiqué, l'académie Nobel précise que les "découvertes d'Ohsumi ont conduit à un nouveau paradigme dans notre compréhension de la manière dont la cellule recycle son contenu". "Ses découvertes ont ouvert la voie à une compréhension de l'importance fondamentale de l'autophagie dans de nombreux processus physiologiques tels que l'adaptation à la privation de nourriture ou la réponse à une infection", poursuit le communiqué.
Le Nobel de physiologie ou de médecine est le premier des prix remis chaque année par l'académie suédoise.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
dimanche 2 octobre 2016
samedi 1 octobre 2016
vendredi 30 septembre 2016
jeudi 29 septembre 2016
mercredi 28 septembre 2016
mardi 27 septembre 2016
Parkinson: un projet pour améliorer l'autonomie
Deux sociétés d'Auvergne-Rhône-Alpes vont mettre en commun leurs compétences pour tester un nouveau dispositif susceptible d'améliorer l'autonomie et la qualité de vie des patients souffrant de la maladie de Parkinson.
Le projet Apokonnect va permettre d'expérimenter pendant 19 mois à l'échelle de la région un système réunissant le stylo auto-injecteur d'apomorphine du laboratoire lyonnais Aguettant et un capteur mis au point par l'auvergnat Biocorp qui permet de le rendre connecté, selon un communiqué publié aujourd’hui. Les patients souffrant de Parkinson à un stade avancé peuvent se voir proposer l'implantation d'une pompe qui permet d'injecter de l'apomorphine tout au long de la journée dans l'organisme. Ce traitement permet d'éviter périodes de blocage et mouvements anormaux incontrôlés. En rendant cette pompe communicante, les promoteurs du projet Apokonnect estime que leur dispositif "permettra l'amélioration de la prise en charge et de la gestion du traitement par apomorphine en ambulatoire, en connectant le patient aux professionnels de santé impliqués dans sa prise en charge". Les deux sociétés en espèrent une amélioration de l'autonomie des patients.
Créée en 2004 à Issoire (Puy-de-Dôme) et introduite cet été en Bourse sur le marché Alternext, Biocorp est à l'origine un plasturgiste spécialisé dans le domaine médical mais a depuis développé une gamme de produits connectés pour la santé. La société a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 2,5 millions d'euros. Spécialiste des produits injectables utilisés à l'hôpital, son partenaire lyonnais fait remonter ses racines aux années 1930. Aguettant a réalisé l'an dernier pour 106 millions d'euros de ventes.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
Le projet Apokonnect va permettre d'expérimenter pendant 19 mois à l'échelle de la région un système réunissant le stylo auto-injecteur d'apomorphine du laboratoire lyonnais Aguettant et un capteur mis au point par l'auvergnat Biocorp qui permet de le rendre connecté, selon un communiqué publié aujourd’hui. Les patients souffrant de Parkinson à un stade avancé peuvent se voir proposer l'implantation d'une pompe qui permet d'injecter de l'apomorphine tout au long de la journée dans l'organisme. Ce traitement permet d'éviter périodes de blocage et mouvements anormaux incontrôlés. En rendant cette pompe communicante, les promoteurs du projet Apokonnect estime que leur dispositif "permettra l'amélioration de la prise en charge et de la gestion du traitement par apomorphine en ambulatoire, en connectant le patient aux professionnels de santé impliqués dans sa prise en charge". Les deux sociétés en espèrent une amélioration de l'autonomie des patients.
Créée en 2004 à Issoire (Puy-de-Dôme) et introduite cet été en Bourse sur le marché Alternext, Biocorp est à l'origine un plasturgiste spécialisé dans le domaine médical mais a depuis développé une gamme de produits connectés pour la santé. La société a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 2,5 millions d'euros. Spécialiste des produits injectables utilisés à l'hôpital, son partenaire lyonnais fait remonter ses racines aux années 1930. Aguettant a réalisé l'an dernier pour 106 millions d'euros de ventes.
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lundi 26 septembre 2016
Hôpital: les médecins en grève
Anesthésistes-réanimateurs, gériatres, gynécologues, urgentistes, psychiatres... sont appelés à une grève "massive" lundi, pour réclamer au gouvernement l'application de mesures afin de rendre plus attractif l'exercice de la médecine à l'hôpital, qui souffre d'une pénurie de praticiens.
"Nous avions prévu un mouvement très fort, il se confirme très très fort", a affirmé lundi lors d'une conférence de presse Max-André Doppia, président d'Avenir hospitalier, qui avait prédit une participation "d'environ 80% des anesthésistes-réanimateurs et entre 30 et 40% des praticiens d'autres spécialités".
La continuité des soins sera assurée, les médecins pouvant être assignés si besoin. En revanche, des opérations programmées mais non urgentes sont reportées, a indiqué à l'AFP M. Doppia.
Les praticiens sont invités à cesser le travail toute la journée de lundi, puis tous les soirs et toutes les nuits. Le mouvement, initialement lancé par le syndicat d'anesthésistes SNPHAR-E, a été rejoint par deux intersyndicales, Avenir Hospitalier et la Confédération des praticiens des hôpitaux (CPH).
Avec ce mouvement de grève, le plus important du quinquennat, les praticiens entendent mettre l'accent sur leurs conditions de travail et la pénurie grandissante de vocations hospitalières, puisque qu'entre "25 et 30 % des postes de praticiens hospitaliers (PH) sont vacants".
En cause, notamment, le temps de travail des PH, point central des revendications des syndicats.
"On arrive à travailler 55 à 60 heures par semaine. On dépasse allègrement le temps de travail (autorisé NDLR) en Europe de 48 heures hebdomadaires", a souligné Yves Rebufat, président du SNPHAR-E.
Les médecins doivent réaliser dix demi-journées par semaine, chaque plage de 24 heures équivalant à quatre demi-journées. Si un médecin travaille deux fois 24 heures dans la semaine, sa direction peut lui signifier qu'il lui reste toujours deux demi-journées à effectuer.
- 'la pression financière plus tenable' -
Jugeant cette situation "inacceptable", ils demandent que les plages de 24 heures soient créditées de cinq demi-journées au lieu de quatre. Les intersyndicales réclament également les moyens de mieux "maîtriser" le temps de travail et que 20% de ce temps soient réservés aux activités hors patients, comme la recherche.
Côté rémunération, la "revalorisation substantielle de l'indemnité d'engagement de service public exclusif", ou encore de meilleurs salaires en début et en fin de carrière font également partie des doléances. "Il faut attirer les jeunes, on n'attrappe pas les mouches avec du vinaigre", a souligné lundi M. Rebufat.
La ministre de la Santé Marisol Touraine avait présenté l'an dernier un plan de 250 millions d'euros financé par des réductions des dépenses d'intérim. "Après quatre ans de discussions avec le ministère de la Santé, on ne voit toujours rien de concret", a déploré M. Rebufat.
Le plan prévoyait notamment la création "d'une prime d'engagement", équivalent "à plusieurs mois de salaire" pour les jeunes qui font le choix de prendre un poste dans un secteur sous-doté ou dans une spécialité en tension comme l'anesthésie-réanimation ou la radiologie. Il visait 3.000 bénéficiaires d'ici à fin 2018. Il ouvrait également la possibilité pour les médecins de prolonger leur activité jusqu'à 70 ans et le cumul emploi-retraite jusqu'à 72 ans.
Le ministère assure que le "calendrier sera respecté" et "les modalités de mise en oeuvre présentées dans les prochains jours". Les syndicats seront reçus par la ministre le 4 octobre, a annoncé lundi M. Doppia. Vendredi, en présentant le projet de budget de la sécurité sociale pour 2017, Mme Touraine a salué "les efforts des professionnels de santé", qui ont permis de réduire le déficit de la sécurité sociale, alors que quelques jours avant les infirmiers avaient effectué une grève "symbolique" pour alerter sur la "souffrance grandissante" des soignants. Mais, en 2017, les hôpitaux, en forte tension, devront encore faire des efforts à hauteur de 845 millions.
"C'est bien de réduire le trou de la Sécu mais la pression financière sur les hôpitaux aujourd'hui n'est plus tenable", a mis en garde sur FranceInfo le député PS Olivier Véran.
Une autre grève, à l'appel cette fois des cinq intersyndicales de PH, est prévue le 12 octobre.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/index.php
"Nous avions prévu un mouvement très fort, il se confirme très très fort", a affirmé lundi lors d'une conférence de presse Max-André Doppia, président d'Avenir hospitalier, qui avait prédit une participation "d'environ 80% des anesthésistes-réanimateurs et entre 30 et 40% des praticiens d'autres spécialités".
La continuité des soins sera assurée, les médecins pouvant être assignés si besoin. En revanche, des opérations programmées mais non urgentes sont reportées, a indiqué à l'AFP M. Doppia.
Les praticiens sont invités à cesser le travail toute la journée de lundi, puis tous les soirs et toutes les nuits. Le mouvement, initialement lancé par le syndicat d'anesthésistes SNPHAR-E, a été rejoint par deux intersyndicales, Avenir Hospitalier et la Confédération des praticiens des hôpitaux (CPH).
Avec ce mouvement de grève, le plus important du quinquennat, les praticiens entendent mettre l'accent sur leurs conditions de travail et la pénurie grandissante de vocations hospitalières, puisque qu'entre "25 et 30 % des postes de praticiens hospitaliers (PH) sont vacants".
En cause, notamment, le temps de travail des PH, point central des revendications des syndicats.
"On arrive à travailler 55 à 60 heures par semaine. On dépasse allègrement le temps de travail (autorisé NDLR) en Europe de 48 heures hebdomadaires", a souligné Yves Rebufat, président du SNPHAR-E.
Les médecins doivent réaliser dix demi-journées par semaine, chaque plage de 24 heures équivalant à quatre demi-journées. Si un médecin travaille deux fois 24 heures dans la semaine, sa direction peut lui signifier qu'il lui reste toujours deux demi-journées à effectuer.
- 'la pression financière plus tenable' -
Jugeant cette situation "inacceptable", ils demandent que les plages de 24 heures soient créditées de cinq demi-journées au lieu de quatre. Les intersyndicales réclament également les moyens de mieux "maîtriser" le temps de travail et que 20% de ce temps soient réservés aux activités hors patients, comme la recherche.
Côté rémunération, la "revalorisation substantielle de l'indemnité d'engagement de service public exclusif", ou encore de meilleurs salaires en début et en fin de carrière font également partie des doléances. "Il faut attirer les jeunes, on n'attrappe pas les mouches avec du vinaigre", a souligné lundi M. Rebufat.
La ministre de la Santé Marisol Touraine avait présenté l'an dernier un plan de 250 millions d'euros financé par des réductions des dépenses d'intérim. "Après quatre ans de discussions avec le ministère de la Santé, on ne voit toujours rien de concret", a déploré M. Rebufat.
Le plan prévoyait notamment la création "d'une prime d'engagement", équivalent "à plusieurs mois de salaire" pour les jeunes qui font le choix de prendre un poste dans un secteur sous-doté ou dans une spécialité en tension comme l'anesthésie-réanimation ou la radiologie. Il visait 3.000 bénéficiaires d'ici à fin 2018. Il ouvrait également la possibilité pour les médecins de prolonger leur activité jusqu'à 70 ans et le cumul emploi-retraite jusqu'à 72 ans.
Le ministère assure que le "calendrier sera respecté" et "les modalités de mise en oeuvre présentées dans les prochains jours". Les syndicats seront reçus par la ministre le 4 octobre, a annoncé lundi M. Doppia. Vendredi, en présentant le projet de budget de la sécurité sociale pour 2017, Mme Touraine a salué "les efforts des professionnels de santé", qui ont permis de réduire le déficit de la sécurité sociale, alors que quelques jours avant les infirmiers avaient effectué une grève "symbolique" pour alerter sur la "souffrance grandissante" des soignants. Mais, en 2017, les hôpitaux, en forte tension, devront encore faire des efforts à hauteur de 845 millions.
"C'est bien de réduire le trou de la Sécu mais la pression financière sur les hôpitaux aujourd'hui n'est plus tenable", a mis en garde sur FranceInfo le député PS Olivier Véran.
Une autre grève, à l'appel cette fois des cinq intersyndicales de PH, est prévue le 12 octobre.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/index.php
dimanche 25 septembre 2016
samedi 24 septembre 2016
vendredi 23 septembre 2016
jeudi 22 septembre 2016
mercredi 21 septembre 2016
Le 29 septembre c'est la journée mondiale du coeur
Comme chaque année, la journée mondiale du coeur se déroule le 29 septembre. Elle vise à mieux faire connaître au grand public les facteurs de risque liés aux maladies cardiovasculaires. Cette année, la Fédération Française de Cardiologie met l'accent sur l'infractus chez la femme.
A l’occasion de la Journée mondiale du cœur, la Fédération Française de Cardiologie dévoile une campagne qui alerte les femmes sur des symptômes pouvant révéler un infarctus. Souvent méconnus, ils sont différents de ceux ressentis par les hommes.
Près de la moitié des femmes de moins de 60 ans victimes d’un infarctus du myocarde n’ont pas ressenti les symptômes classiques chez les hommes, douleur dans la poitrine irradiant le bras gauche et la mâchoire.
Les maladies cardiovasculaires ou cardio-neurovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde, la deuxième en France (première pour les femmes) juste après les cancers. En effet près de 20 millions de Français ont un risque élevé de développer une maladie cardiovasculaire au cours de leur vie. Le taux de mortalité lié aux pathologies cardiovasculaires en Picardie est de (+17,2 %).
Une attention particulière est nécessaire de la part des jeunes femmes présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire : tabac, stress, sédentarité, hypertension artérielle, cholestérol, diabète, etc. Pour sa campagne de sensibilisation la Fédération Française de Cardiologie a fait appel à des comédiennes pour alerter sur les signes de l'infarctus chez la femme.
Un film qui capte le désarroi de comédiennes face à leur incapacité à jouer les symptômes d’un infarctus lors d’un casting pas comme les autres. Dans un premier temps, il sera diffusé exclusivement sur les réseaux sociaux. http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/
A l’occasion de la Journée mondiale du cœur, la Fédération Française de Cardiologie dévoile une campagne qui alerte les femmes sur des symptômes pouvant révéler un infarctus. Souvent méconnus, ils sont différents de ceux ressentis par les hommes.
Près de la moitié des femmes de moins de 60 ans victimes d’un infarctus du myocarde n’ont pas ressenti les symptômes classiques chez les hommes, douleur dans la poitrine irradiant le bras gauche et la mâchoire.
Les maladies cardiovasculaires ou cardio-neurovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde, la deuxième en France (première pour les femmes) juste après les cancers. En effet près de 20 millions de Français ont un risque élevé de développer une maladie cardiovasculaire au cours de leur vie. Le taux de mortalité lié aux pathologies cardiovasculaires en Picardie est de (+17,2 %).
Une attention particulière est nécessaire de la part des jeunes femmes présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire : tabac, stress, sédentarité, hypertension artérielle, cholestérol, diabète, etc. Pour sa campagne de sensibilisation la Fédération Française de Cardiologie a fait appel à des comédiennes pour alerter sur les signes de l'infarctus chez la femme.
Un film qui capte le désarroi de comédiennes face à leur incapacité à jouer les symptômes d’un infarctus lors d’un casting pas comme les autres. Dans un premier temps, il sera diffusé exclusivement sur les réseaux sociaux. http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/
mardi 20 septembre 2016
lundi 19 septembre 2016
Élan de solidarité pour Émilie, victime d'un AVC le jour ses 10 ans
Victime d'un AVC le jour de ses 10 ans, Émilie et ses parents doivent effectuer de nombreux trajets pour se rendre au centre de rééducation. Afin de couvrir ces frais, deux de ses cousines ariégeoises ont lancé une cagnotte en ligne. Le financement participatif marche bien en Ariège.
L'histoire d'Émilie, victime d'un AVC le jour ses 10 ans, a suscité un bel élan de solidarité sur la toile
Désireuses d'agir malgré la distance qui les sépare, Émilie et sa famille vivant en Bretagne, deux de ses cousines ariégeoises ont tenu à leur venir en aide en lançant un appel à financement participatif en ligne. «Ses parents essayent de l'accompagner du mieux qu'ils peuvent dans cette épreuve, explique Christine Rembault, à l'origine de la cagnotte en ligne, mais leurs revenus modestes sont un handicap de plus. C'est pourquoi nous avons décidé de lancer cet appel aux dons.»
En effet, même si Émilie progresse de jour en jour, elle doit aujourd'hui tout réapprendre. Le centre de rééducation fonctionnelle pour enfants se trouvant à Brest, à 100 km du domicile de la famille, les trajets quotidiens engagent des frais importants. «Les parents d'Émilie sont obligés de faire l'aller-retour tous les jours, soit environ 200 km par jour. Leur voiture n'est pas adaptée à de tels trajets» rajoute-t-elle. Très vite le message de la cousine d'Émilie a fait le tour de la toile, permettant d'atteindre la somme désirée en quelques jours.
Au total, 6 830 € ont été récoltés en seulement une semaine. «Nous avons atteint l'objectif que nous nous étions fixé, même si nous sommes dans le flou concernant l'évolution de la situation pour notre petite-cousine», ajoute-elle.
En effet, même si Émilie progresse vite, les médecins ne parviennent pas à savoir si elle pourra remarcher un jour. Auquel cas, davantage de frais pourraient être engagés afin de lui permettre de mener une vie des plus normales.
En attendant, la cagnotte en ligne reste encore ouverte pour une vingtaine de jours. «Nous ne voulons pas abuser de la générosité des gens, nous souhaitons d'ailleurs remercier tous ceux qui ont déjà donné et ceux qui nous ont apporté leur soutien» conclut la cousine d'Émilie.
Un projet de financement participatif, qui comme d'autres a permis d'aider le quotidien de certaines personnes, d'investir dans des entreprises ou bien de permettre la restauration de monuments du patrimoine local.
Pour participer à la cagnotte : http ://bit.ly/2cZIlZH
http://www.ladepeche.fr/grand-sud/ariege/
Désireuses d'agir malgré la distance qui les sépare, Émilie et sa famille vivant en Bretagne, deux de ses cousines ariégeoises ont tenu à leur venir en aide en lançant un appel à financement participatif en ligne. «Ses parents essayent de l'accompagner du mieux qu'ils peuvent dans cette épreuve, explique Christine Rembault, à l'origine de la cagnotte en ligne, mais leurs revenus modestes sont un handicap de plus. C'est pourquoi nous avons décidé de lancer cet appel aux dons.»
En effet, même si Émilie progresse de jour en jour, elle doit aujourd'hui tout réapprendre. Le centre de rééducation fonctionnelle pour enfants se trouvant à Brest, à 100 km du domicile de la famille, les trajets quotidiens engagent des frais importants. «Les parents d'Émilie sont obligés de faire l'aller-retour tous les jours, soit environ 200 km par jour. Leur voiture n'est pas adaptée à de tels trajets» rajoute-t-elle. Très vite le message de la cousine d'Émilie a fait le tour de la toile, permettant d'atteindre la somme désirée en quelques jours.
Plus de 6 000 € récoltés
«Nous avons été agréablement surprises par les nombreux dons que nous avons reçu, mais également par les milliers de messages de soutien des internautes. Cela a permis à la famille de ne pas se sentir seule dans cette épreuve», souligne Christine Rembault.Au total, 6 830 € ont été récoltés en seulement une semaine. «Nous avons atteint l'objectif que nous nous étions fixé, même si nous sommes dans le flou concernant l'évolution de la situation pour notre petite-cousine», ajoute-elle.
En effet, même si Émilie progresse vite, les médecins ne parviennent pas à savoir si elle pourra remarcher un jour. Auquel cas, davantage de frais pourraient être engagés afin de lui permettre de mener une vie des plus normales.
En attendant, la cagnotte en ligne reste encore ouverte pour une vingtaine de jours. «Nous ne voulons pas abuser de la générosité des gens, nous souhaitons d'ailleurs remercier tous ceux qui ont déjà donné et ceux qui nous ont apporté leur soutien» conclut la cousine d'Émilie.
Un projet de financement participatif, qui comme d'autres a permis d'aider le quotidien de certaines personnes, d'investir dans des entreprises ou bien de permettre la restauration de monuments du patrimoine local.
Pour participer à la cagnotte : http ://bit.ly/2cZIlZH
http://www.ladepeche.fr/grand-sud/ariege/
dimanche 18 septembre 2016
Donner sa moelle osseuse pour changer la vie des malades
À l'occasion de la Journée mondiale du don de moelle osseuse, la gare Matabiau sensibilise les voyageurs à cet acte médical salvateur et met à l'honneur les greffés.
Un petit don de soi pour donner la possibilité d'une nouvelle vie à d'autres. C'est en résumé ce que permet la greffe de moelle osseuse mise à l'honneur aujourd'hui dans 24 gares françaises dont Toulouse. Prélevée sur un donateur compatible et réimplantée sur un patient atteint de maladies graves du sang (leucémie, lymphome), elle est synonyme d'une seconde naissance, d'une nouvelle vie.
À travers sa nouvelle campagne #JoyeuxNouvelAnniv, l'Agence de la biomédecine veut mettre en lumière des personnes greffées, pour illustrer leur seconde naissance grâce à cette thérapeutique. Cette campagne rend aussi hommage indirectement aux donneurs anonymes qui par leur solidarité ont rendu ces greffes possibles contribuant à sauver des vies. Tout en suscitant l'inscription de nouveau donateur potentiel sur les listes. Car tous les ans en France, près de 2 000 malades ont besoin d'une greffe.
S'inscrire sur le registre, c'est enrichir la base de profils variés et donc augmenter la chance de greffe pour un malade. Un petit geste de solidarité peut être à l'origine de grand miracle. Pensez-y.
Pour plus d'information : www.dondemoelleosseuse.f
http://www.ladepeche.fr/communes/toulouse,31555,sante.html
À travers sa nouvelle campagne #JoyeuxNouvelAnniv, l'Agence de la biomédecine veut mettre en lumière des personnes greffées, pour illustrer leur seconde naissance grâce à cette thérapeutique. Cette campagne rend aussi hommage indirectement aux donneurs anonymes qui par leur solidarité ont rendu ces greffes possibles contribuant à sauver des vies. Tout en suscitant l'inscription de nouveau donateur potentiel sur les listes. Car tous les ans en France, près de 2 000 malades ont besoin d'une greffe.
Pas assez d'hommes inscrits
Bien que le registre français compte 248 000 donneurs inscrits, la compatibilité immunologique entre un malade et un donneur est très rare (de l'ordre d'une chance sur un million). Par ailleurs, le fichier français est encore trop déséquilibré. En effet, il ne recense que 34 % de donneurs masculins. Or, leurs greffons, prélevés chez les hommes de moins de 40 ans sont mieux tolérés, par les patients et offrent de meilleures chances de guérison. La démarche ne nécessite qu'une demande de pré-inscription par mail, courrier ou téléphone à l'Agence de la biomédecine, suivie d'une prise de sang.Préjugés sur le prélèvement
L'objectif de la journée est aussi de battre en brèche les a priori sur le prélèvement. Ainsi, 59 % des Français pensent à tort que la moelle osseuse est extraite dans la colonne vertébrale et 29 % dans les os du bassin. Le prélèvement de cellules de moelle osseuse est en réalité réalisé par un prélèvement sanguin (l'aphérèse) après anesthésie locale, ou par ponction dans les os postérieurs du bassin, nécessitant 48 heures d'hospitalisation et une anesthésie générale. Après le don, les cellules se reconstituent rapidement. La moelle osseuse ne se conservant pas longtemps, elle est transfusée au patient dans des délais compris entre 12 et 36 heures.S'inscrire sur le registre, c'est enrichir la base de profils variés et donc augmenter la chance de greffe pour un malade. Un petit geste de solidarité peut être à l'origine de grand miracle. Pensez-y.
Pour plus d'information : www.dondemoelleosseuse.f
http://www.ladepeche.fr/communes/toulouse,31555,sante.html
samedi 17 septembre 2016
Des mots pour Alzheimer : la campagne 2016
A l’occasion de la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, le 21 septembre prochain, l’association France Alzheimer & maladies apparentées, avec le soutien de la Fondation Swiss Life, lance sa nouvelle campagne « Des mots pour Alzheimer ». Une opération médiatique teintée d’émotion qui poursuit un double objectif : sensibiliser le grand public sur la maladie d’alzheimer et le rôle des aidants, famille ou proches qui soutiennent les malades dans leur quotidien. Pour cette 4 édition « Des mots pour Alzheimer », 7 personnalités se sont engagées auprès de l’association en prêtant leur voix pour délivrer des témoignages d’aidants : Nicole Croisille, Paul Belmondo, Chantal Ladesou, Daniel Russo, Marina Vlady, Marion Game et Eric Pierrot.
Car, malgré l’ampleur de la maladie d’Alzheimer qui touche plus de 3 millions de personnes, l’information sur la pathologie et sa prise en charge reste insuffisante.
Car, malgré l’ampleur de la maladie d’Alzheimer qui touche plus de 3 millions de personnes, l’information sur la pathologie et sa prise en charge reste insuffisante.
vendredi 16 septembre 2016
jeudi 15 septembre 2016
mercredi 14 septembre 2016
mardi 13 septembre 2016
dimanche 11 septembre 2016
samedi 10 septembre 2016
Aquitaine: Il a inventé une application pour aider les diabétiques à doser leur insuline
Le diabète n’est pas un concept abstrait pour Benoît Mirambeau, un Agenais qui vient d’être récompensé au concours Lépine pour son application « diabète protocole ».
>> A lire aussi : Grèce, Italie, Espagne, Maroc... Quand le régime méditerranéen recule, le diabète progresse
Sa mère est diabétique depuis 30 ans et elle a aujourd’hui 74 ans. L’idée de développer cette plateforme, permettant de doser plus facilement l’insuline, lui est venue l’été dernier alors que sa mère est victime d’une hypoglycémie assez sévère. Son épouse, infirmière, gère alors la situation mais lui a eu une belle frayeur.
Ce directeur de supermarché, titulaire d’une licence en biologie et fan d’informatique, passe alors environ 700 heures les nuits et les week-ends à concevoir une application pour faciliter le calcul du dosage d’insuline. Encore au stade du développement, la plateforme sera accessible depuis tous les supports (ordinateurs, smartphones, tablettes), et permettra d’éviter les mauvais dosages d’insuline en intégrant en amont le protocole prescrit par le médecin et les indices glycémiques relevés par le patient.
>> A lire aussi : Des diabétiques testent un nouveau pancréas artificiel à Strasbourg
Le diabétologue du patient et ses proches ont accès à la plateforme : le premier pour délivrer le protocole et les seconds pour pouvoir calculer le taux d’insuline adéquat, en cas de besoin. Pour l’élaboration de sa plateforme, Benoît Mirambeau a travaillé en lien avec le service de diabétologie de Dax.
L’école d’informatique d’Agen In’tech va mettre à disposition de l’inventeur une classe de 3e cycle pour l’aider à passer de la maquette à la pré-industrialisation. Des tests auprès d’utilisateurs via un financement participatif devraient intervenir début 2017 pour une commercialisation espérée au deuxième semestre de la même année. L’idée est de vérifier la fiabilité de l’outil et aussi de l’améliorer à la lumière des retours des utilisateurs. L’idée est aussi d’utiliser la plateforme comme un « Facebook du diabète » pour permettre de remédier à l’isolement dont souffrent certains malades.
En France, 4 millions de personnes sont diabétiques. Et dans le monde, tous les malades sont traités avec la même insuline. Un fait qui laisse espérer à cet Agenais un développement international.
http://www.20minutes.fr/sante/
>> A lire aussi : Grèce, Italie, Espagne, Maroc... Quand le régime méditerranéen recule, le diabète progresse
Sa mère est diabétique depuis 30 ans et elle a aujourd’hui 74 ans. L’idée de développer cette plateforme, permettant de doser plus facilement l’insuline, lui est venue l’été dernier alors que sa mère est victime d’une hypoglycémie assez sévère. Son épouse, infirmière, gère alors la situation mais lui a eu une belle frayeur.
« J’ai vu qu’elle faisait des erreurs dans sa prise en charge »
Il décide alors de s’intéresser de plus près à ses prescriptions. « Elle m’a montré son protocole, et j’ai vu qu’elle faisait des erreurs dans sa prise en charge », se souvient-il. Il se renseigne alors pour essayer d’améliorer l’accompagnement de sa mère. « Autant il y a eu beaucoup de progrès sur les testeurs glycémiques et les stylets (pour injecter l’insuline) mais entre les deux, il y a un vide », constate-t-il.Ce directeur de supermarché, titulaire d’une licence en biologie et fan d’informatique, passe alors environ 700 heures les nuits et les week-ends à concevoir une application pour faciliter le calcul du dosage d’insuline. Encore au stade du développement, la plateforme sera accessible depuis tous les supports (ordinateurs, smartphones, tablettes), et permettra d’éviter les mauvais dosages d’insuline en intégrant en amont le protocole prescrit par le médecin et les indices glycémiques relevés par le patient.
>> A lire aussi : Des diabétiques testent un nouveau pancréas artificiel à Strasbourg
« Anticiper les risques d’hypoglycémie »
« Elle permet aussi de dessiner une courbe théorique en prenant sa glycémie avant, pendant et après un effort physique et d’anticiper ainsi les risques d’hypoglycémie », explique Benoît Mirambeau. En cas d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie, l’application permet d’envoyer une alerte aux personnes identifiées comme référentes par le patient.Le diabétologue du patient et ses proches ont accès à la plateforme : le premier pour délivrer le protocole et les seconds pour pouvoir calculer le taux d’insuline adéquat, en cas de besoin. Pour l’élaboration de sa plateforme, Benoît Mirambeau a travaillé en lien avec le service de diabétologie de Dax.
L’école d’informatique d’Agen In’tech va mettre à disposition de l’inventeur une classe de 3e cycle pour l’aider à passer de la maquette à la pré-industrialisation. Des tests auprès d’utilisateurs via un financement participatif devraient intervenir début 2017 pour une commercialisation espérée au deuxième semestre de la même année. L’idée est de vérifier la fiabilité de l’outil et aussi de l’améliorer à la lumière des retours des utilisateurs. L’idée est aussi d’utiliser la plateforme comme un « Facebook du diabète » pour permettre de remédier à l’isolement dont souffrent certains malades.
En France, 4 millions de personnes sont diabétiques. Et dans le monde, tous les malades sont traités avec la même insuline. Un fait qui laisse espérer à cet Agenais un développement international.
http://www.20minutes.fr/sante/
jeudi 8 septembre 2016
samedi 3 septembre 2016
Le petit Keryan opéré avec succès grâce à vos dons
En mai, l'histoire de Keryan, 2 ans et demi, atteint d'une paralysie cérébrale, vous avait émus. Grâce à votre générosité (près de 300 donateurs), le petit garçon de Cornebarrieu avait pu se rendre avec ses parents aux États-Unis afin de subir une opération pour lui permettre de marcher.
«L'objectif premier de l'opération était d'enlever un maximum de spasticité (tensions) des jambes de Keryan», raconte Marie, la maman de Keryan. L'intervention a eu lieu le 20 juillet à l'hôpital pour enfant de Saint-Louis dans le Missouri, l'un des rares au monde à pratiquer ce type d'opération sur la colonne vertébrale.
Après 4 heures de bloc opératoire, le bilan est très positif. «C'est réussi, ses jambes sont désormais beaucoup plus souples, comme un enfant «classique» finalement ! Il prend de lui-même sa jambe et l'amène jusqu'à son torse, ce qu'il n'avait jamais pu faire auparavant», s'enthousiasme la maman.
De «nouvelles jambes»
Sitôt l'opération terminée, le garçonnet a entamé trois semaines de rééducation sur place avant de rentrer chez lui en banlieue toulousaine. Pour le jeune Haut-Garonnais de nouvelles perspectives d'autonomie s'ouvrent. Mais «pour pleinement bénéficier de l'opération, nous devons désormais lui faire 20 minutes d'étirements 2 fois par jour, tous les jours, afin d'éviter que la spasticité revienne», confie son père Guillaume.
Une rééducation intensive quotidienne que Keryan pourra effectuer lui-même plus tard pour lutter contre sa tétraparésie spastique, c'est-à-dire une paralysie partielle touchant simultanément les quatre membres.
En attendant, il profite de «ses nouvelles jambes» durant les séances de kiné ludiques et a «retrouvé son grand sourire».
En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2016/09/03/2411408-le-petit-keryan-opere-avec-succes-grace-a-vos-dons.html#vktUwtqI8Qq4G5Ci.99
vendredi 2 septembre 2016
Virus Zika : un tiers de l'humanité vit désormais dans une zone à risque
Un tiers de l'humanité - 2,6 milliards de personnes - vit dans des pays où le virus Zika pourrait encore se propager, en tête desquels l'Inde et la Chine, mais également plusieurs pays d'Asie du sud-est et d'Afrique, selon une étude publiée ce vendredi 2 septembre.
Cette évaluation, publiée dans la revue médicale britannique The Lancet Infectious Diseases, est la première de ce type sur les risques de transmission de Zika, une infection virale qui a déjà touché 1,5 million de personnes au Brésil. Bénin chez la plupart des gens, le virus est tenu pour responsable de complications neurologiques et surtout de graves anomalies du développement cérébral (microcéphalies) chez des bébés nés de mères infectées (plus de 1.600 bébés nés à ce jour au Brésil).
L'Inde, la Chine ou le Nigéria concernés
"Environ 2,6 milliards de personnes vivent dans des régions d'Afrique et d'Asie-Pacifique où les espèces locales de moustiques et des conditions climatiques appropriées rendent la transmission du virus Zika possible en théorie" relève le Dr Kamran Khan de Toronto, le principal auteur de l'étude. Les pays les plus concernés sont l'Inde où 1,2 milliard de personnes pourraient être exposées au virus, la Chine (242 millions), l'Indonésie (197 millions), le Nigeria (178 millions), le Pakistan (168 millions) et le Bangladesh (163 millions).
Mais d'autres pays comme le Vietnam, les Philippines, la Thaïlande sont également directement concernés au même titre que plusieurs autres pays africains (République démocratique du Congo, Tanzanie, Soudan). Les chercheurs sont parvenus à ces chiffres en se basant sur une modélisation tenant compte du nombre de voyageurs en provenance des pays d'Amérique touchés, des conditions climatiques, de la densité de la population et de l'efficacité des systèmes de soins.
http://www.midilibre.fr/2016/09/02/virus-zika-un-tiers-de-l-humanite-vit-desormais-dans-une-zone-a-risque,1387350.php
L'Inde, la Chine ou le Nigéria concernés
"Environ 2,6 milliards de personnes vivent dans des régions d'Afrique et d'Asie-Pacifique où les espèces locales de moustiques et des conditions climatiques appropriées rendent la transmission du virus Zika possible en théorie" relève le Dr Kamran Khan de Toronto, le principal auteur de l'étude. Les pays les plus concernés sont l'Inde où 1,2 milliard de personnes pourraient être exposées au virus, la Chine (242 millions), l'Indonésie (197 millions), le Nigeria (178 millions), le Pakistan (168 millions) et le Bangladesh (163 millions).
Mais d'autres pays comme le Vietnam, les Philippines, la Thaïlande sont également directement concernés au même titre que plusieurs autres pays africains (République démocratique du Congo, Tanzanie, Soudan). Les chercheurs sont parvenus à ces chiffres en se basant sur une modélisation tenant compte du nombre de voyageurs en provenance des pays d'Amérique touchés, des conditions climatiques, de la densité de la population et de l'efficacité des systèmes de soins.
http://www.midilibre.fr/2016/09/02/virus-zika-un-tiers-de-l-humanite-vit-desormais-dans-une-zone-a-risque,1387350.php
jeudi 1 septembre 2016
mercredi 31 août 2016
mardi 30 août 2016
Une taxe pour les victimes de la Dépakine
Depuis le début de ce scandale, il est le porte-parole parlementaire des victimes de la Dépakine, ce médicament controversé commercialisé par les laboratoires Sanofi depuis 1967 pour le traitement des épileptiques et des troubles bipolaires. Gérard Bapt, député de la Haute-Garonne, rapporteur du budget de la Sécu, n'a eu de cesse de dénoncer les effets de cette molécule accusée d'être à l'origine de malformations congénitales et de troubles neuro-développementaux comme l'autisme chez des enfants exposés in utero. «L'absence prolongée de réactivité des institutions sanitaires malgré des alertes bien documentées depuis des années impose que la solidarité nationale joue en faveur de familles lourdement affectées par un dysfonctionnement grave des dispositifs de sécurité médicamenteuse», soulignait ces jours-ci Gérard Bapt après que le gouvernement eut décidé d'indemniser toutes les victimes de la Dépakine. Mais comment alimenter ce fonds ? Le député propose l'instauration d'une taxe sur les produits de santé.
Une «idée intéressante» selon l'Association des victimes du médicament (l'Apesac), qui refuse toutefois que les labos soient déresponsabilisés dans cette affaire. Marine Martin, porte-parole de l'Apesac, estimait la semaine dernière que Sanofi devait contribuer aussi à nourrir ce fonds. En attendant, le labo renvoie la balle dans le camp de l'État qui a autorisé à l'époque la mise sur le marché de la Dépakine. Pour Gérard Bapt, «cette flat tax de 0,1 à 0,2 % serait perçue sur tous les produits de santé pris en charge par la Sécu, et pas seulement les médicaments, car, après tout, les prothèses mammaires PIP étaient elles aussi remboursées».
Par ailleurs, le député de Haute-Garonne se refuse à accuser directement le laboratoire Sanofi. D'autant qu'en 2003, celui-ci avait demandé la modification du Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) destiné aux médecins. Ce fameux RCP n'aurait été modifié qu'en 2006 par l'Afssaps, l'agence du médicament de l'époque. «Aucun élément ne laisse penser qu'il a tenté de gommer des alertes ou essayer de modifier des décisions des autorités sanitaires de l'époque, contrairement à ce qui s'est passé avec Servier pour le Mediator», souligne Gérard Bapt
http://www.ladepeche.fr/sante/actu-sante/
Par ailleurs, le député de Haute-Garonne se refuse à accuser directement le laboratoire Sanofi. D'autant qu'en 2003, celui-ci avait demandé la modification du Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) destiné aux médecins. Ce fameux RCP n'aurait été modifié qu'en 2006 par l'Afssaps, l'agence du médicament de l'époque. «Aucun élément ne laisse penser qu'il a tenté de gommer des alertes ou essayer de modifier des décisions des autorités sanitaires de l'époque, contrairement à ce qui s'est passé avec Servier pour le Mediator», souligne Gérard Bapt
http://www.ladepeche.fr/sante/actu-sante/
lundi 29 août 2016
Dijon : un couple a été interpellé pour avoir quitté la maternité avec son bébé malade
Les parents, deux sans domicile fixe, ont quitté la maternité vendredi 26 août 2016 avec leur nourrisson de 3 jours contre l'avis des médecins qui voulaient hospitaliser l'enfant. Ils ont été interpelés et placés en garde à vue.
Le couple a été interpellé à Plombières-les-Dijon en début d’après-midi dimanche 28 août. Il avait quitté la maternité vendredi avec son bébé, né dans la rue. Le nourrisson avait perdu du poids, et, les parents vivant dans la rue, les médecins estimaient que l'enfant risquait une déshydratation et une hypothermie.
Un avis de recherche avait été lancé hier. La police et la gendarmerie avaient été mobilisées avec un hélicoptère. Les parents ont tous les deux été placés en garde à vue et vont être poursuivis pour délaissement d'enfant pour ne pas avoir suivi les prescriptions médicales. Le bébé, lui, a été hospitalisé.
Les parents s’étaient présentés à la maternité pour des soins 6 heures après la naissance de leur enfant. Ils étaient revenus le lendemain avant de disparaître dans la nature quand les médecins ont voulu garder l'enfant pour le soigner.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/cote-d-or/dijon/dijon-un-couple-interpele-pour-avoir-quitte-la-maternite-avec-son-bebe-malade-1073297.html
Le couple a été interpellé à Plombières-les-Dijon en début d’après-midi dimanche 28 août. Il avait quitté la maternité vendredi avec son bébé, né dans la rue. Le nourrisson avait perdu du poids, et, les parents vivant dans la rue, les médecins estimaient que l'enfant risquait une déshydratation et une hypothermie.
Un avis de recherche avait été lancé hier. La police et la gendarmerie avaient été mobilisées avec un hélicoptère. Les parents ont tous les deux été placés en garde à vue et vont être poursuivis pour délaissement d'enfant pour ne pas avoir suivi les prescriptions médicales. Le bébé, lui, a été hospitalisé.
Les parents s’étaient présentés à la maternité pour des soins 6 heures après la naissance de leur enfant. Ils étaient revenus le lendemain avant de disparaître dans la nature quand les médecins ont voulu garder l'enfant pour le soigner.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/cote-d-or/dijon/dijon-un-couple-interpele-pour-avoir-quitte-la-maternite-avec-son-bebe-malade-1073297.html
dimanche 28 août 2016
jeudi 25 août 2016
mercredi 24 août 2016
mardi 23 août 2016
Seule face à la maladie de Mathéo à Perpignan : Hélène Bonnaud, son fils, sa bataille
La jeune maman vient tout juste de fonder une association Tous unis pour Mathéo pour aider son fils atteint d'autisme et du syndrome Dandy Walker variant.
Alors que les médecins n'étaient pas optimistes en ce qui concerne Mathéo, "ils me disaient que mon fils serait un légume", Hélène Bonnaud, sa maman, n'a jamais cessé de croire en lui. Le petit garçon de 4 ans et demi est atteint d'autisme et du syndrome Dandy Walker variant, une malformation du système nerveux central. "Il a des problèmes dans les mouvements, il manque de tonus dans les jambes et crie, la plupart du temps, pour communiquer."
Prochainement, elle aimerait créer un café parents. Un moyen de rencontrer d'autres parents dans sa situation, de partager et de sortir le petit Mathéo de son isolement. Suivez le parcours de Mathéo sur la page Facebook : Association Tous unis pour Mathéo.
http://www.lindependant.fr/2016/08/23/helene-bonnaud-son-fils-sa-bataille,2246681.php
Alors que les médecins n'étaient pas optimistes en ce qui concerne Mathéo, "ils me disaient que mon fils serait un légume", Hélène Bonnaud, sa maman, n'a jamais cessé de croire en lui. Le petit garçon de 4 ans et demi est atteint d'autisme et du syndrome Dandy Walker variant, une malformation du système nerveux central. "Il a des problèmes dans les mouvements, il manque de tonus dans les jambes et crie, la plupart du temps, pour communiquer."
- Soins non remboursés
Lâcher de lanternes
Tous unis pour Mathéo existe maintenant depuis un mois. Puisque son fils adore la mer et la lumière, pour lancer l'association, Hélène Bonnaud organise le 10 septembre prochain, à Saint-Cyprien, un lâcher de lanternes sur la plage. La jeune femme a également créé une page Facebook. Ses 1 200 abonnés lui ont prouvé que la solidarité existait :. "Pour son anniversaire, Mathéo a reçu des cartes, des cadeaux. Une fois, un monsieur lui a même envoyé 200 euros". Ce qui encourage Hélène Bonnaud à donner toujours plus à son fils.Prochainement, elle aimerait créer un café parents. Un moyen de rencontrer d'autres parents dans sa situation, de partager et de sortir le petit Mathéo de son isolement. Suivez le parcours de Mathéo sur la page Facebook : Association Tous unis pour Mathéo.
http://www.lindependant.fr/2016/08/23/helene-bonnaud-son-fils-sa-bataille,2246681.php
dimanche 21 août 2016
Rentrée scolaire : 5 conseils pour recaler les nuits de vos enfants
Santé Pendant les vacances, vos enfants ont pris l'habitude de se coucher tard et de profiter des grasses matinées. A l'approche de la rentrée, comment leur redonner un rythme scolaire et réapprendre à se lever tôt. Petits conseils.
Et pas d’inquiétude, Laurent Chazelas précise que "la première nuit avant l’école sera peut-être un peu angoissante. Cette anxiété est naturelle. Les enseignants l’auront aussi. Il faut rassurer son enfant, lui donner confiance et expliquer que c’est normal d’avoir un peu mal au ventre".
Jeudi 1er septembre, les enfants devront être bien réveillés tôt pour reprendre le chemin de l'école à 8h et ne pas piquer du nez au cours de la matinée. Mais comment faire pour qu'ils retrouvent un rythme alors que, depuis plusieurs semaines, ils se couchent tard, voire très tard ?
1. Y aller progressivement
Pour retrouver un bon rythme, Laurent Chazelas, psychologue et président de l’Association Française des Psychologues de l’Education Nationale (AFPEN) conseille de "commencer à avancer l’heure du coucher une semaine avant la rentrée. De cette manière les enfants se coucheront et se réveilleront plus tôt tout en ayant le nombre d’heures de sommeil dont ils ont besoin. Et dans l’idéal, les deux jours précédant la rentrée il faudrait arriver à les caler sur les horaires de l’école". Allez-y petit à petit, donc.
2. Ménagez-les si vous revenez d’un pays lointain avec un décalage horaire
Se remettre d'un décalage horaire peut prendre plusieurs jours. Il est donc déconseillé de revenir la veille de la rentrée. Au terme du voyage, petits et grands sont invités à se ménager pendant au moins 24 heures. Evitez un trop plein d'activités et instaurez des horaires de coucher et de repas réguliers afin de restaurer l'horloge biologique de votre enfant.
3. Recommencez à être actif le matin dès le lever
Essayez de pratiquer des activités dès le matin, aux heures de plus grande disponibilité intellectuelle et physique de votre enfant. Dès 9 heures par exemple. Une journée bien occupée permettra un meilleur sommeil. En revanche, il est déconseillé de pratiquer une activité physique juste avant le coucher.
4. Evitez les exceptions
C'est sans doute le conseil le plus difficile à tenir. Inutile d'imposer un horaire de coucher si le lendemain votre enfant peut à nouveau avoir la permission de minuit. En revanche soyez souple. Un enfant qui doit se coucher à 20h30 n'arrive pas forcément à dormir à 20h31. Préférez plutôt une plage horaire d'1h au cours de laquelle l'enfant doit réapprendre à se coucher lui-même (entre 19h45 et 20h45 par exemple).
5. Prenez vos repas à heure régulière
A la veille de la rentrée, le fait de prendre ses repas régulièrement peut aider à retrouver un bon rythme. Et si le dîner est pris à la même heure tous les jours, cela permettra également un coucher à heure fixe chaque soir.
Le matin, il est conseillé de réinstaurer le rituel du petit déjeuner équilibré afin de bien commencer la journée et de pouvoir rester concentré pendant les heures de classe.
Et pas d’inquiétude, Laurent Chazelas précise que "la première nuit avant l’école sera peut-être un peu angoissante. Cette anxiété est naturelle. Les enseignants l’auront aussi. Il faut rassurer son enfant, lui donner confiance et expliquer que c’est normal d’avoir un peu mal au ventre".
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