Deux sociétés d'Auvergne-Rhône-Alpes vont mettre en commun leurs compétences pour tester un nouveau dispositif susceptible d'améliorer l'autonomie et la qualité de vie des patients souffrant de la maladie de Parkinson.
Le projet Apokonnect va permettre d'expérimenter pendant 19 mois à l'échelle de la région un système réunissant le stylo auto-injecteur d'apomorphine du laboratoire lyonnais Aguettant et un capteur mis au point par l'auvergnat Biocorp qui permet de le rendre connecté, selon un communiqué publié aujourd’hui. Les patients souffrant de Parkinson à un stade avancé peuvent se voir proposer l'implantation d'une pompe qui permet d'injecter de l'apomorphine tout au long de la journée dans l'organisme. Ce traitement permet d'éviter périodes de blocage et mouvements anormaux incontrôlés. En rendant cette pompe communicante, les promoteurs du projet Apokonnect estime que leur dispositif "permettra l'amélioration de la prise en charge et de la gestion du traitement par apomorphine en ambulatoire, en connectant le patient aux professionnels de santé impliqués dans sa prise en charge". Les deux sociétés en espèrent une amélioration de l'autonomie des patients.
Créée en 2004 à Issoire (Puy-de-Dôme) et introduite cet été en Bourse sur le marché Alternext, Biocorp est à l'origine un plasturgiste spécialisé dans le domaine médical mais a depuis développé une gamme de produits connectés pour la santé. La société a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 2,5 millions d'euros. Spécialiste des produits injectables utilisés à l'hôpital, son partenaire lyonnais fait remonter ses racines aux années 1930. Aguettant a réalisé l'an dernier pour 106 millions d'euros de ventes.
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