mercredi 29 avril 2015

Mincir sans régime, c'est possible !

Des années que le culte de la minceur fait fureur, et avec lui une déferlante de régimes plus illogiques les uns que les autres. Qu'on se le dise, le régime c'est définitivement out !
Des décennies que la minceur fait fureur en Occident. Si en Orient, les rondeurs sont le signe d'une bonne prospérité financière et d'un statut social enviable, le corps rond est perçu par les occidentaux comme un défaut et un mauvais contrôle de soi. Rien d'étonnant alors à ce que l'on glorifie les corps de Victoria Beckham, Nicole Richie et autres Angélina Jolie. Mais il semblerait que le régime "deux feuilles de salade par jour", ait fait son temps. Si la minceur va de soi et est même recommandée pour la santé, la maigreur elle, n'a pas d'intérêt. Au même titre que l'obésité, elle peut avoir des conséquences néfastes sur le bien-être.
Les régimes sont donc de plus en plus contestés et réservés aux pathologies les plus graves (obésité, hypertension, diabète...) et doivent être encadrés médicalement. Mal interprétés, ils feront plus de dégâts que de bien. Pour les autres, on recommande de bannir le mot du vocabulaire et de se fier aux besoins vitaux. Une perte de poids doit résulter d'un besoin de se sentir mieux dans son corps, pas de paraître plus svelte aux yeux des autres. Et c'est à ce seul titre, en plus d'une réelle motivation, que la perte de poids peut fonctionner et s'installer durablement. Or, à partir du moment où l'on revoit son alimentation, fatalement on s'affine.

Retour à une alimentation raisonnée
Trop dur, le terme même de "régime" est aujourd'hui remis en question, comme nous l'explique Fabienne Hornard, consultante diététicienne chez Jenny Craig. "A force de voir le mot ‘régime' placardé un peu partout, les femmes l'associent à un terme trop restrictif. Parce qu'elles considèrent que la seule façon d'être est de ressembler aux stars les plus minces, elles ont tendance à s'enfermer dans une bulle et quand celle-ci vient à éclater, c'est un désastre". Les consultantes se font un devoir de ne pas parler de "régime", mais plutôt, de "rééquilibrage alimentaire". L'idée serait donc de "manger de tout en se faisant plaisir tout en appliquant les bonnes combinaisons alimentaires (fibres, protéines, féculents et produits laitiers à chaque repas) et dans les quantités adaptées". Et ça, ce n'est pas un régime, mais simplement de bonnes habitudes alimentaires, que l'on devrait tous, minces ou enrobées, avoir. Et dans l'esprit, cela change tout. Pas de raison de refuser le petit croisant apporté par votre collègue, à condition que cela n'arrive pas tous les jours et de ne pas avaler un bon gros dessert au déjeuner. Le plaisir culinaire est admis, et ne doit pas être vecteur de culpabilité. Une bonne nouvelle en période de restriction globale, la valeur refuge de la convivialité à la française a encore droit de cité.

La cosméto spécial "joli corps"
Au-delà des kilos affichés sur la balance, la quête du joli corps passe par une prise en main globale. Car, une belle silhouette, c'est un corps ferme et tonique, que l'on fasse du 36 ou du 46. Cela passe par des activités physiques régulières et l'utilisation de cosmétiques adaptés. Qu'on se le dise, on ne change pas sa vie pour un régime, mais on peut changer son corps pour la vie en bannissant les régimes et en vivant sainement.

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