D'abord, parce qu'il est désormais certain que l'abus de viande rouge et de charcuterie favorise le diabète de type 2. De nombreux travaux l'ont prouvé, de même qu'ils démontrent l'inverse : pour ceux qui en mangent trop, diminuer la viande rouge, notamment en consommant davantage de poisson, réduit immédiatement le risque. En France, l'étude Monica a constaté que 23,5 % des hommes de 45 à 64 ans souffraient d'insulinorésistance, et que ce taux atteignait 29 % pour ceux qui mangeaient le moins de poisson et de fruits de mer.
Conclusion : « La viande rouge a sa place, mais pas plus de deux fois par semaine, résume le Dr Jean-Michel Lecerf. Les apports en protéines seront complétés par de la viande blanche, deux à trois fois par semaine, du poisson deux fois par semaine, et des œufs, une fois par semaine.
Autre avantage du cabillaud-épinards : son équilibre acide/base. « Notre régime est devenu extrêmement acidifiant, explique le Dr Laurence Benedetti. Une atmosphère que renforcent encore les effets du stress. Pour maintenir le pH du sang à 7,4, notre corps rétablit l'équilibre en allant puiser du calcium, du magnésium et du potassium dans les os. Ce qui engendre de la fatigue, une déminéralisation du squelette (ostéoporose), une fragilisation des muscles et des tendons (douleurs), des calculs rénaux, et favoriserait même l'apparition de radicaux libres. » D'où l'intérêt d'une assiette équilibrée, qui compense l'apport d'aliments acides (en gros, toutes les protéines, poissons compris) par des aliments basiques (on dit aussi alcalinisants), tels que les fruits et légumes. C'est possible grâce au PRAL, l'indice qui cote le pouvoir acidifiant des aliments. « Il s'agit d'apprendre à faire les bonnes associations, précise Laurence Benedetti. Le cabillaud (qui a un PRAL de + 10) est parfaitement compensé par les épinards, dont le PRAL est de – 10,3. »
La personne diabétique n'est heureusement pas (...) Lire la suite sur Topsanté
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