C'était, en 2007, du grand BBC (bâtiment basse consommation) avant la lettre, puisque le label n'avait pas encore été inventé. Et aussi une démarche unique et anticipatrice en matière d'habitat-santé.
Des mesures avant et après
Si anticipatrice que l'architecte et les artisans ont eu bien des difficultés à se procurer des matériaux correspondant à leurs exigences, puisqu'aucun étiquetage spécifique n'indiquait l'émissivité de COV.
À la réception du chantier, et avant que les maisons ne soient habitées, des mesures de la qualité de l'air ont été effectuées sur cinq d'entre elles. C'était une première. Alors, faute de bases de comparaison, il est difficile de mesurer la performance. En revanche, la deuxième vague de mesures, réalisée après un an d'occupation, est plus instructive. Les composés chimiques ont fortement diminué dans trois logements, alors qu'ils ont augmenté dans les deux autres.
Modes de vie déterminants
La baisse s'explique par la diminution progressive de l'émissivité des matériaux de construction. Quant à la hausse, elle est le fruit de l'équipement de la maison (meubles neufs, décoration...) et du mode de vie des occupants. Si tous sont non-fumeurs et aèrent normalement, certains chauffent plus que d'autres, utilisent des produits ménagers plus ou moins sains.
Dans le logement dont l'air est - de très loin - le plus chargé de produits nocifs, les habitants vivaient à près de 25° et avaient l'habitude d'allumer des bougies parfumées et d'utiliser des diffuseurs de parfum. Ils ne le font plus...
* Le lotissement de Langouët est présenté sur le site de Bruded (réseau de 130 collectivités bretonnes), www.bruded.org, rubrique «adhérents et leurs projets», commune de Langouët, lotissement de La Pelousière.
http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/finistere/maisons-bbc-sauver-la-planetepeut-nuire-a-la-sante-12-09-2013-2230714.php
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