L’association de consommateurs UFC-Que choisir alerte sur la contamination des vins par des pesticides.
UFC-Que choisir a testé 92 vins en bouteille, dont les raisins ont été cultivés en agriculture traditionnelle, raisonnée et bio. Les résultats montrent qu’ « aucun vin n’échappe aujourd’hui à la pollution par les produits phytosanitaires appliqués sur les vignes ». Sur les 92 vins testés, pas un n’est épargné par ce problème phytosanitaire. Les 92 vins sans exception, et quel que soit le prix de la bouteille, d'1,6€ à 15€, ont été contaminés selon les analyses. En tout, 33 molécules différentes de pesticides ont été relevées.
Deux nouvelles rassurantes toutefois : seules 33 molécules sur la liste des 165 molécules recherchées ont été identifiées. Et les concentrations retrouvées demeurent inférieures aux limites maximales de résidus (LMR) établies par l'Autorité européenne de sécurité des aliments.
Ces LMR définissent des seuils de toxicité concernant le raisin de cuve (avant la fermentation). Quand ces seuils sont dépassés, la commercialisation du vin n’est plus autorisée.
Une alimentation de plus en plus polluée
L’étude de l’UFC-Que choisir ne présente rien de très alarmant si on se fie donc aux LMR. Les présences de pesticides sont loin de la règlementation européenne. Le vin le plus concentré en pesticides contient 1.682 microgramme de pesticides par kilos. Il s’agit d’un Graves blanc, le Château Roquetaillade-le-Bernet 2011. Le célèbre Mouton Cadet, en rouge de l’année 2010, comporte 14 résidus de pesticides.
S’il n’existe pas de danger pour la santé à ce niveau, le consommateur est en droit de s’interroger sur la réalité de ce qu’il mange et ce qu’il boit ainsi que sur la transparence de l’étiquetage.
Il peut paraître surprenant que les vins bio soient concernés par cette contamination aux pesticides. On pense donc à la contamination environnementale due à la cohabitation entre des pieds de raisin bio et des terrains non bios.
Cette nouvelle étude s’ajoute en effet à la masse d’enquêtes récentes qui ont conclu à un environnement pollué : l’eau minérale en (...) Lire la suite sur Topsanté
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