vendredi 14 juin 2013

Vaccin : bientôt des patchs à la place des seringues pour les administrer ?

Une bonne nouvelle pour les phobiques des seringues, il se pourrait que d’ici à cinq ans on vous propose une autre méthode de vaccination que les injections sous-cutanées. Le chercheur australien Mark Kendall de l’université du Queensland a présenté un Nanopatch capable de remplacer les classiques seringues intramusculaires.
Il a expliqué son prototype à la conférence TEDGlobal à Edimbourg en Ecosse : sur une surface d’1 cm2 sont réparties "près de 4 000 micro-projections" capables de pénétrer dans "la couche externe de la peau" de manière indolore. Ce patch de vaccination présente de multiples avantages sur la seringue, ce qui pourrait faciliter l’accès à la vaccination des populations des pays pauvres, selon son fondateur.

Un patch de vaccination plus accessible pour les pays en développement
Le principal atout est d’éviter les risques de contamination de certains virus liés aux injections par les seringues. 1,3 millions d’injections sur les 16 millions faites dans le monde entraîneraient la mort selon l'Organisation mondiale de la santé.
Contrairement à la seringue, le patch diffuse le vaccin directement dans les cellules du système immunitaires de la peau, assurant une économie de produit comparé à une seringue qui injecte le liquide d’abord dans le muscle. Le patch pourra administrer une quantité de vaccin près de "100 fois moins importante" que les seringues.
Plus économique, le patch sera aussi moins coûteux, "dix cents en patch" contre 10 dollars en injection, "une différence considérable dans les pays en développement", se félicite Mark Kendall.
Enfin, alors que les vaccins classiques doivent restés au froid, cette version sèche du vaccin en patch pourra être stockée à 23 degrés "pendant plus d'une année sans aucune perte d'efficacité", prévoit le chercheur.
Ce patch miraculeux aurait donné des résultats probants sur les animaux pour le papillomavirus humain, la grippe, le chikungunya, le virus du Nil occidental, l’herpès et la malaria. Reste à le commercialiser, ce qui devrait prendre de 5 à 15 ans, selon les calculs de son inventeur.


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