Alors qu’il n’existe aucune réglementation relative à la géolocalisation des personnes âgées malades d’Alzheimer, la ministre déléguée aux personnes âgées Michèle Delaunay a présenté une charte des bonnes pratiques pour améliorer le dispositif actuel.
On estime qu’ils sont des dizaines de malades d’Alzheimer à "fuguer" chaque année. Ces patients représenteraient 15 % des disparitions inquiétantes recensées par la police. Pour retrouver ces disparus qui ont fugué ou se sont simplement perdus sans retrouver le chemin de leur domicile, un système de géolocalisation existe. Grâce à un bracelet ou un pendentif, on peut localiser à tout moment une personne et signaler également un éloignement à une distance anormale de son lieu de résidence. Aujourd’hui, ce système trouve ses limites faute d’encadrement et de réelle réglementation.
Sécurité et respect de la vie privée des personnes atteintes d’Alzheimer
Pour pallier à ces insuffisances, une charte des bonnes pratiques a été présentée ce mardi lors du Comité national de bientraitance et des droits. Son objectif est de "dégager un point d’équilibre entre sécurité et liberté des âgés, et de permettre d’avancer progressivement vers une bonne définition de l’utilisation et des pratiques concernant les dispositifs de géolocalisation".
Parmi les principes énoncés : "l’information donnée à la personne âgée doit être adaptée à sa capacité de discernement" et une meilleure "information de la famille et des proches".
Concrètement, plusieurs départements (établissements et domiciles de particuliers) vont dès cet été expérimenter ce système censé être plus accessible.
Le dispositif ne peut s’appliquer que dans le cadre d’un projet personnalisé de soins et d’accompagnement et sous réserve d’un avis médical favorable, insiste la charte. Retrouvez cet article sur Topsanté
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