Depuis plusieurs années déjà, ces deux établissements caracolent en tête du tableau complété par un palmarès des 50 meilleures cliniques privées. Mais l'an dernier Lille était classé 1er et Toulouse 2e. Suivent les CHU de Bordeaux (3e), les hôpitaux universitaires de Strasbourg (4e), le CHU de Tours (5e, en hausse), le CHU de Montpellier (6e), le CHU de Nantes (qui passe de la 5e à la 7e place), le CHU de Rouen (8e, en hausse), le CHU de Rennes (9e) et l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris (10e, en baisse.) Le Centre hospitalier (CH) du Mans fait pour la première fois son entrée dans ce palmarès à la 50e place.
Pour figurer au classement final de ce palmarès indépendant, un établissement doit fournir un service médical et chirurgical complet. Les établissements de soins spécialisés en sont donc écartés, mais apparaissent dans les classements sur la prise en charge des cancers ou des maladies infantiles. Côté cliniques, le centre hospitalier privé Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine) remporte à nouveau la palme suivie par le centre hospitalier privé Saint-Martin à Caen. Les classements thématiques couvrent comme l'an dernier un large éventail de soins (cancers, accidents vasculaires cérébraux-AVC, chirurgie de l'oeil - cataracte, myopie, rétine -, chirurgie de l'obésité, des artères, de la colonne vertébrale, urgences traumatologiques, traumatologie de la face, pédiatrie, pneumologie, maladies infectieuses...). A ceux-ci est venu s'ajouter cette année la chirurgie de la face.
Disparités géographiques
Pour figurer au classement final de ce palmarès indépendant, un établissement doit fournir un service médical et chirurgical complet. Les établissements de soins spécialisés en sont donc écartés, mais apparaissent dans les classements sur la prise en charge des cancers ou des maladies infantiles. Côté cliniques, le centre hospitalier privé Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine) remporte à nouveau la palme suivie par le centre hospitalier privé Saint-Martin à Caen. Les classements thématiques couvrent comme l'an dernier un large éventail de soins (cancers, accidents vasculaires cérébraux-AVC, chirurgie de l'oeil - cataracte, myopie, rétine -, chirurgie de l'obésité, des artères, de la colonne vertébrale, urgences traumatologiques, traumatologie de la face, pédiatrie, pneumologie, maladies infectieuses...). A ceux-ci est venu s'ajouter cette année la chirurgie de la face.
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Pour la première fois également, le Point a établi un classement des quelque 400 établissements recevant des personnes souffrant de troubles mentaux. L'hôpital Sainte-Anne à Paris arrive en tête du palmarès des 50 meilleurs hôpitaux pour le traitement des dépressions devant les hôpitaux de Saint-Maurice (Val-de-Marne) et l'hôpital spécialisé Gérard-Marchant à Toulouse. Pour le traitement de la schizophrénie, c'est le CHU de Montpellier qui arrive en 1ère position devant les Hôpitaux de Saint-Maurice. Dans un article d'accompagnement, François Malye et Jérôme Vincent, les deux auteurs du dossier soulignent que la France a l'un des taux de suicides les plus élevés au monde alors qu'elle est l'un des pays "les mieux dotés" en densité de lits et en psychiatres par habitant. Mais relèvent-ils, "ces moyens sont mal répartis sur le territoire, à commencer par les professionnels, les psychiatres se concentrant dans les zones les plus riches en Ile-de-France ou en Rhône-Alpes", alors qu'il en manque 800 dans "des territoires peu attrayants".
Parmi les autres surprises, ils notent qu'il vaut mieux ne pas trop souffrir de troubles mentaux dans la Meuse où la préfecture a délivré en 2012, en proportion de sa population, 28 fois plus de décisions d'hospitalisations sans consentement que dans celui de la Haute-Marne. Les durées d'hospitalisation sont également très variables selon les établissements : pour une dépression, elles peuvent atteindre 126 jours en moyenne au centre hospitalier spécialisé d'Ainay-le-Château (Allier) alors que la moyenne nationale est de 40 jours.
Parmi les autres surprises, ils notent qu'il vaut mieux ne pas trop souffrir de troubles mentaux dans la Meuse où la préfecture a délivré en 2012, en proportion de sa population, 28 fois plus de décisions d'hospitalisations sans consentement que dans celui de la Haute-Marne. Les durées d'hospitalisation sont également très variables selon les établissements : pour une dépression, elles peuvent atteindre 126 jours en moyenne au centre hospitalier spécialisé d'Ainay-le-Château (Allier) alors que la moyenne nationale est de 40 jours.
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