Lors d'une brûlure, la peau fragilisée peut être sujette à des infections bactériennes.
Pour la protéger de ces complications fréquentes, des chercheurs japonais ont eu l'idée de créer un film étirable dont l'épaisseur est de taille nanoscopique (1 000 nanomètres équivalent à 0.001millimètre), capable d' « emballer » la brûlure, même sur une zone difficile à recouvrir.
Présenté en début de mois lors de la réunion annuelle de l'American Chemical Society, le pansement est constitué de polyester biodégradable ultra-mince et adhésif.
Une fois le matériau inséré dans un tube à essai avec de l'eau puis agité, la structure se brise alors en nano-feuillets, mais se reconstitue une fois versé sur une surface solide. Des tests sur des doigts de souris ont mis en évidence la capacité du biomatériau à se coller uniformément, même sur des structures difficiles d'accès.
Collé sur une brûlure, le matériau tient la peau à l'écart des bactéries responsables d'infections, et notamment des infections nosocomiales, contractées dans les hôpitaux.
Un pansement plus résistant...et inspirant
En plus de son caractère antibactérien, le pansement proposé par l'équipe du Pofesseur Okamura a l'avantage de protéger la plaie plus longtemps : il tient trois jours consécutifs seul, et six jours avec une couche supplémentaire. De quoi réduire considérablement la fréquence de changement de pansement. Le produit sera bientôt testé à plus grande échelle avant commercialisation.
En plus de ces pansements nanoscopiques, le Professeur Okamura et son équipe travaillent à la création d'autres films de polymères compatibles avec le sang, pour remplacer les cathéters classiques par exemple.
Source:
Like cling wrap, new biomaterial can coat tricky burn wounds and block out infection, Eurekalert, American Chemical Society meeting.
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