Des médicaments pour lutter contre la prise de poids de la quarantaine pourraient bientôt être mis au point, selon une étude scientifique américano-écossaise.
La prise de poids de la quarantaine serait due à la paresse de certaines cellules du cerveau, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale Endocrinology. Les chercheurs travaillent à des traitements pour relancer leur activité, donc pour éviter de grossir.
Les chercheurs de l'Université d'Aberdeen, en Ecosse en collaboration avec des experts des universités de Cambridge et du Michigan (Etats-Unis) ont travaillé pour comprendre pourquoi à la quarantaine, les personnes ont tendance à s'enrober.
Ils ont constaté que les cellules du cerveau qui contrôlent la sensation de faim sont moins actives et performantes au fil du temps.
"Une des raisons de cette prise de poids peut être attribué à un petit sous-ensemble de cellules d'une zone du cerveau où l'appétit est contrôlé" explique le professeur Lora Heisler.
La régulation de l'appétit fonctionne moins bien
Ces cellules produisent les hormones cérébrales importantes appelées "peptides proopiomélanocortine" (POMC) qui sont responsables de la régulation de notre appétit et de notre poids corporel.
"Alors que nous approchons du milieu de la vie de ces cellules, elles deviennent paresseuses dans l'envoi de signaux d'informations, ce qui conduit à une erreur de jugement de la quantité de nourriture dont notre corps a besoin » analyse la chercheuse.
"Notre nouvelle compréhension du rôle crucial que joue les POMC dans la propagation de la masse graisseuse chez les quarantenaires ouvre la porte à de nouveaux médicaments qui pourraient être développés pour contrôler l'appétit et donc aider à perdre du poids" explique le professeur Lora Heisler.
"Compte tenu des liens établis entre l'obésité et les maladies médicales graves, dont le cancer, les maladies cardiaques et le diabète, il est essentiel que nous nous efforçons de trouver de nouvelles méthodes pour lutter contre cette épidémie pour améliorer notre santé" conclut la (...) Lire la suite sur Topsanté
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