Le projet de la vaccination des jeunes filles contre diverses infections à papilloma virus recommandée dès l'âge de 11 ans suscite l'inquiétude de nombreux praticiens. 25 plaintes devaient être déposées le mois dernier en raison de maladies, notamment neurologiques, contractées par des jeunes femmes vaccinées au «Gardasil» (laboratoires sanofi-Pasteur).
Aujourd'hui, c'est le député de Haute-Garonne Gérard Bapt qui interpelle le président de la République sur l'opportunité de la vaccination généralisée contre ces affections qui touchent un grand nombre de jeunes filles, et qui peuvent, dans certains cas, évoluer vers une forme de cancer.
Gérard Bapt réclame une étude pharmacoépidémiologique à grande échelle : «Seul ce type d'étude, dont la France a l'exceptionnelle capacité technique permettra de révéler ou d'infirmer tout sur-risque d'affection neurologique en lien avec cette vaccination», estime-t-il. C'est ce type d'étude qui a permis par exemple d'établir l'incidence des atteintes cardiovasculaires chez les patients traités par le Médiator.
«Je pense raisonnable d'attendre les conclusions de cette étude avant de généraliser une vaccination anti-HPV de masse chez nos collégiennes», poursuit le député, soulignant l'impact financier, de l'ordre de 100 millions d'euros. Et de rappeler l'indispensable généralisation du frottis du col utérin, après quoi une vaccination sur public ciblé serait discutée. Dans les pays nordiques où il a été généralisé, l'incidence du cancer du col utérin a diminué de 80 % en quelques années.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/25/1888043-vaccin-gare-au-gardasil.html
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