vendredi 30 mai 2014
mardi 27 mai 2014
lundi 26 mai 2014
Une sclérose, pas un tabou
La première « poussée » fut spectaculaire. Sabrina avait 7 ans, et soudain tout le côté droit paralysé. Or il est très rare que les premières manifestations apparaissent aussi tôt. « Je ne pouvais même plus écrire ». Mais à l’époque aucun diagnostic n’avait pu être posé.
Dix ans ont passé sans nouvel incident. « Et puis vers 16-17 ans, nouvelle poussée. J’ai soudain réalisé en faisant la vaisselle que trois de mes doigts n’étaient plus sensibles à la chaleur. » Des examens neurologiques ont alors été réalisés, et la mésaventure rapprochée des antécédents. Le diagnostic a suivi : SEP. Alias sclérose en plaques.
Sur le moment, on ne peut pas dire que ça ait vraiment traumatisé l’adolescente. Sabrina Guillon n’avait pour ainsi dire encore jamais entendu parler de la maladie. Et s’est gardée de se précipiter sur le web. À raison. Sans quoi elle aurait pu paniquer. Cette maladie neurologique chronique se décline en multiples cas de figure, les plus graves s’avérant très invalidants (perte de mobilité des membres, déficience oculaire, de la parole, etc.) « Mais en ce qui me concerne, pour l’instant, mes poussées sont très espacées, et je n’en garde que peu de séquelles. Une vraie chance dans mon malheur… »
Cette jolie jeune femme tout en énergie, aux traits fins et au sourire avenant, tenait néanmoins à témoigner. Autant pour faire connaître cette maladie « qui ne doit pas être réduite à un tabou », que pour prodiguer, aussi, un peu d’espoir.
Pour Sabrina, aujourd’hui âgée de 26 ans, tout n’a évidemment pas été rose au pays de la SEP. Certes les premières années suivant le diagnostic, son mode de vie s’en est à peine ressenti. Elle ne faisait pas de sport, mais aurait pu en faire. Et les plaisirs de son âge lui restaient parfaitement ouverts. À un gros détail près tout de même… Ado déjà, la jeune Vosgienne (adoptée depuis par Nancy, et plus précisément Houdemont il y a un an), se rêvait conductrice de travaux. Un métier physique et stressant. Compte tenu de ce que l’avenir pouvait lui réserver, Sabrina a dû bifurquer. La voilà vendeuse magasinière en matériel de construction.
« Mais c’est à 20 ans, lorsqu’on m’a imposé pour la première fois un traitement, que j’ai pris conscience de ma maladie. Du moins ça a provoqué plein de questions en moi. Deux mois plus tard, je tombais dans la dépression. » Le rituel des trois injections hebdomadaires l’insupportait, mais six mois plus tard elle émergeait. Et cinq ans plus tard, une alternative en cachet lui était offerte. « Pour moi, ça change tout ».
En revanche la jeune femme est prête à répondre à toutes les questions. « Parce que comme beaucoup de maladies, finalement on n’en sait pas grand-chose. Il n’est pas question de parler plus de la SEP que du cancer, bien sûr, ou d’une autre pathologie. Mais même moi qui suis malade, je suis encore déstabilisée à la vue d’une personne en fauteuil roulant. Et ça, ce n’est pas normal. Je milite donc pour la visibilité. » Avec un naturel désarmant. Sans le crier sur tous les toits, il lui arrive d’en faire état impromptu. Sabrina est atteinte d’une SEP, c’est tout. Et c’est déjà beaucoup. Mais on ne la réduira pas à ça.
http://www.estrepublicain.fr/meurthe-et-moselle/2014/05/26/une-sclerose-pas-un-tabou
Dix ans ont passé sans nouvel incident. « Et puis vers 16-17 ans, nouvelle poussée. J’ai soudain réalisé en faisant la vaisselle que trois de mes doigts n’étaient plus sensibles à la chaleur. » Des examens neurologiques ont alors été réalisés, et la mésaventure rapprochée des antécédents. Le diagnostic a suivi : SEP. Alias sclérose en plaques.
Sur le moment, on ne peut pas dire que ça ait vraiment traumatisé l’adolescente. Sabrina Guillon n’avait pour ainsi dire encore jamais entendu parler de la maladie. Et s’est gardée de se précipiter sur le web. À raison. Sans quoi elle aurait pu paniquer. Cette maladie neurologique chronique se décline en multiples cas de figure, les plus graves s’avérant très invalidants (perte de mobilité des membres, déficience oculaire, de la parole, etc.) « Mais en ce qui me concerne, pour l’instant, mes poussées sont très espacées, et je n’en garde que peu de séquelles. Une vraie chance dans mon malheur… »
Cette jolie jeune femme tout en énergie, aux traits fins et au sourire avenant, tenait néanmoins à témoigner. Autant pour faire connaître cette maladie « qui ne doit pas être réduite à un tabou », que pour prodiguer, aussi, un peu d’espoir.
Elle rêvait de devenir conductrice de travaux
« Comprenez-moi bien : je ne veux surtout pas sous-estimer la souffrance qu’endurent certaines victimes de la SEP, au contraire. Ça peut être un calvaire. Mais s’il m’est donné de dire aux gamins, ou aux jeunes gens qui déclarent une SEP, que tout n’est pas forcément perdu, qu’il y a une vraie possibilité de mener sa vie quand même, alors je veux le tenter. » Surtout en cette période de l’année, alors que le 28 mai est déclaré Journée Mondiale de la sclérose en plaques.Pour Sabrina, aujourd’hui âgée de 26 ans, tout n’a évidemment pas été rose au pays de la SEP. Certes les premières années suivant le diagnostic, son mode de vie s’en est à peine ressenti. Elle ne faisait pas de sport, mais aurait pu en faire. Et les plaisirs de son âge lui restaient parfaitement ouverts. À un gros détail près tout de même… Ado déjà, la jeune Vosgienne (adoptée depuis par Nancy, et plus précisément Houdemont il y a un an), se rêvait conductrice de travaux. Un métier physique et stressant. Compte tenu de ce que l’avenir pouvait lui réserver, Sabrina a dû bifurquer. La voilà vendeuse magasinière en matériel de construction.
« Mais c’est à 20 ans, lorsqu’on m’a imposé pour la première fois un traitement, que j’ai pris conscience de ma maladie. Du moins ça a provoqué plein de questions en moi. Deux mois plus tard, je tombais dans la dépression. » Le rituel des trois injections hebdomadaires l’insupportait, mais six mois plus tard elle émergeait. Et cinq ans plus tard, une alternative en cachet lui était offerte. « Pour moi, ça change tout ».
« La SEP fait partie de moi comme le fait de devoir respirer »
Il y a deux ans, une autre poussée s’est déclenchée. Elle a réalisé un matin ne pas sentir le contact du déodorant qu’elle s’obstinait à s’asperger sous le bras. La maladie n’est pas « bavarde », mais pas définitivement silencieuse, elle le sait. « Et pourtant non, je n’ai pas l’impression de vivre avec une épée de Damoclès au-dessus du crâne. La SEP fait partie de moi comme le fait de devoir respirer. Et j’ai cessé de me poser des questions sur l’avenir. Exception faite de mes perspectives professionnelles. »En revanche la jeune femme est prête à répondre à toutes les questions. « Parce que comme beaucoup de maladies, finalement on n’en sait pas grand-chose. Il n’est pas question de parler plus de la SEP que du cancer, bien sûr, ou d’une autre pathologie. Mais même moi qui suis malade, je suis encore déstabilisée à la vue d’une personne en fauteuil roulant. Et ça, ce n’est pas normal. Je milite donc pour la visibilité. » Avec un naturel désarmant. Sans le crier sur tous les toits, il lui arrive d’en faire état impromptu. Sabrina est atteinte d’une SEP, c’est tout. Et c’est déjà beaucoup. Mais on ne la réduira pas à ça.
http://www.estrepublicain.fr/meurthe-et-moselle/2014/05/26/une-sclerose-pas-un-tabou
dimanche 25 mai 2014
Vaccin : gare au Gardasil
Le projet de la vaccination des jeunes filles contre diverses infections à papilloma virus recommandée dès l'âge de 11 ans suscite l'inquiétude de nombreux praticiens. 25 plaintes devaient être déposées le mois dernier en raison de maladies, notamment neurologiques, contractées par des jeunes femmes vaccinées au «Gardasil» (laboratoires sanofi-Pasteur).
Aujourd'hui, c'est le député de Haute-Garonne Gérard Bapt qui interpelle le président de la République sur l'opportunité de la vaccination généralisée contre ces affections qui touchent un grand nombre de jeunes filles, et qui peuvent, dans certains cas, évoluer vers une forme de cancer.
Gérard Bapt réclame une étude pharmacoépidémiologique à grande échelle : «Seul ce type d'étude, dont la France a l'exceptionnelle capacité technique permettra de révéler ou d'infirmer tout sur-risque d'affection neurologique en lien avec cette vaccination», estime-t-il. C'est ce type d'étude qui a permis par exemple d'établir l'incidence des atteintes cardiovasculaires chez les patients traités par le Médiator.
«Je pense raisonnable d'attendre les conclusions de cette étude avant de généraliser une vaccination anti-HPV de masse chez nos collégiennes», poursuit le député, soulignant l'impact financier, de l'ordre de 100 millions d'euros. Et de rappeler l'indispensable généralisation du frottis du col utérin, après quoi une vaccination sur public ciblé serait discutée. Dans les pays nordiques où il a été généralisé, l'incidence du cancer du col utérin a diminué de 80 % en quelques années.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/25/1888043-vaccin-gare-au-gardasil.html
Aujourd'hui, c'est le député de Haute-Garonne Gérard Bapt qui interpelle le président de la République sur l'opportunité de la vaccination généralisée contre ces affections qui touchent un grand nombre de jeunes filles, et qui peuvent, dans certains cas, évoluer vers une forme de cancer.
Gérard Bapt réclame une étude pharmacoépidémiologique à grande échelle : «Seul ce type d'étude, dont la France a l'exceptionnelle capacité technique permettra de révéler ou d'infirmer tout sur-risque d'affection neurologique en lien avec cette vaccination», estime-t-il. C'est ce type d'étude qui a permis par exemple d'établir l'incidence des atteintes cardiovasculaires chez les patients traités par le Médiator.
«Je pense raisonnable d'attendre les conclusions de cette étude avant de généraliser une vaccination anti-HPV de masse chez nos collégiennes», poursuit le député, soulignant l'impact financier, de l'ordre de 100 millions d'euros. Et de rappeler l'indispensable généralisation du frottis du col utérin, après quoi une vaccination sur public ciblé serait discutée. Dans les pays nordiques où il a été généralisé, l'incidence du cancer du col utérin a diminué de 80 % en quelques années.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/25/1888043-vaccin-gare-au-gardasil.html
vendredi 23 mai 2014
La clinique Pasteur implante le plus petit moniteur cardiaque existant
La clinique Pasteur a implanté la semaine dernière le plus petit moniteur cardiaque au monde. Il permet d'enregistrer et de transmettre à distance les troubles du rythme cardiaque.
Il est un peu plus large qu'une allumette et deux fois plus petit qu'une pile de type AAA. Le moniteur cardiaque insérable Reveal LINQ TM développé par la société canadienne Medtronic est aujourd'hui le plus petit existant sur le marché. Il a été implanté pour la première fois en France la semaine dernière dans sept centres dont la clinique toulousaine Pasteur, seule dans le grand Sud-ouest. Connecté à internet en wifi via un boîtier de type modem, il a été conçu pour aider les médecins à diagnostiquer les troubles du rythme cardiaque.
Le premier patient à en avoir bénéficié à Toulouse est un jeune homme de 26 ans souffrant de syncopes répétées et inexpliquées. L'intervention, en ambulatoire, a duré dix minutes.
«Le moniteur cardiaque n'a pas de vertus thérapeutiques, c'est un outil de diagnostic. Une syncope peut être le signe de l'aggravation d'une maladie mais en l'absence de cause évidente, que les examens d'imageries ou autres n'ont pas mise en avant, on propose ce système. S'il met en évidence un trouble du rythme cardiaque relié aux épisodes de syncopes, on peut proposer au patient un dispositif adapté : médicament, pile, défibrillateur… Si aucun trouble n'est décelé, on aura éliminé du diagnostic une pathologie cardiaque», poursuit le rythmologue.
La clinique Pasteur implante en moyenne 20 moniteurs cardiaques par an. Petit bijou technologique, le moniteur Reveal LINQ TM, est aussi un dispositif coûteux -3 000 € pièce- et non remboursé. La clinique a, pour l'instant, décidé d'en supporter le coût.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/23/1886856-la-clinique-pasteur-implante-le-plus-petit-moniteur-cardiaque-existant.html
Il est un peu plus large qu'une allumette et deux fois plus petit qu'une pile de type AAA. Le moniteur cardiaque insérable Reveal LINQ TM développé par la société canadienne Medtronic est aujourd'hui le plus petit existant sur le marché. Il a été implanté pour la première fois en France la semaine dernière dans sept centres dont la clinique toulousaine Pasteur, seule dans le grand Sud-ouest. Connecté à internet en wifi via un boîtier de type modem, il a été conçu pour aider les médecins à diagnostiquer les troubles du rythme cardiaque.
Incision d'un centimètre
«C'est une avancée technologique et médicale, un pas de plus vers le miniature le mini invasif. Cinq fois plus petit que les moniteurs actuels, ce nouveau dispositif est presque invisible, posé sur le cœur après une incision de moins d'un centimètre dans la poitrine. Il est parfait pour les personnes très maigres, les femmes et on envisage de le poser sur des enfants. Comme il envoie des données en permanence, on peut rapidement les interpréter sans demander au patient de se déplacer. S'il fait une syncope à l'autre bout du monde, on pourra l'analyser par télémédecine », explique le docteur Serge Boveda, cardiologue au sein de l'équipe de rythmologie interventionnelle à la clinique Pasteur (3 000 actes par an, le plus gros centre français en rythmologie interventionnelle).Le premier patient à en avoir bénéficié à Toulouse est un jeune homme de 26 ans souffrant de syncopes répétées et inexpliquées. L'intervention, en ambulatoire, a duré dix minutes.
«Le moniteur cardiaque n'a pas de vertus thérapeutiques, c'est un outil de diagnostic. Une syncope peut être le signe de l'aggravation d'une maladie mais en l'absence de cause évidente, que les examens d'imageries ou autres n'ont pas mise en avant, on propose ce système. S'il met en évidence un trouble du rythme cardiaque relié aux épisodes de syncopes, on peut proposer au patient un dispositif adapté : médicament, pile, défibrillateur… Si aucun trouble n'est décelé, on aura éliminé du diagnostic une pathologie cardiaque», poursuit le rythmologue.
La clinique Pasteur implante en moyenne 20 moniteurs cardiaques par an. Petit bijou technologique, le moniteur Reveal LINQ TM, est aussi un dispositif coûteux -3 000 € pièce- et non remboursé. La clinique a, pour l'instant, décidé d'en supporter le coût.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/23/1886856-la-clinique-pasteur-implante-le-plus-petit-moniteur-cardiaque-existant.html
jeudi 22 mai 2014
L’IRM le plus puissant au monde arrive à Marseille
C’est ce jeudi soir que l’aimant de 38 tonnes, cœur d’un des appareils d’IRM les plus puissants du monde (7 Teslas), arrivera par convoi exceptionnel sur le site de la Timone. Cet équipement rentre dans le cadre du programme national "Investissements d’Avenir". Il est promis au Centre de résonance magnétique biologique et médicale (CRMBM) et confirme Marseille comme l’une des plates-formes mondiales les plus actives en imagerie pré-clinique et clinique.
Ses images offriront aux équipes médicales une précision inégalée, proche de la microscopie notamment pour l’exploration non-invasive du cerveau, de la moelle épinière, du cœur, du muscle et du cartilage. Pour convoyer cet aimant depuis l’Angleterre et pour traverser la Belgique et la France, il aura fallu pas moins de 54 autorisations.
Par ailleurs, pour garder ses propriétés supraconductrices essentielles dans son fonctionnement, l’appareil aura dû être réfrigéré à l’origine à -270º et rester tout au long de ce périple dans une "caisse froide".
http://www.laprovence.com/Edition-marseille
Ses images offriront aux équipes médicales une précision inégalée, proche de la microscopie notamment pour l’exploration non-invasive du cerveau, de la moelle épinière, du cœur, du muscle et du cartilage. Pour convoyer cet aimant depuis l’Angleterre et pour traverser la Belgique et la France, il aura fallu pas moins de 54 autorisations.
Par ailleurs, pour garder ses propriétés supraconductrices essentielles dans son fonctionnement, l’appareil aura dû être réfrigéré à l’origine à -270º et rester tout au long de ce périple dans une "caisse froide".
http://www.laprovence.com/Edition-marseille
mercredi 21 mai 2014
La guerre aux moustiques
La saison des moustiques a débuté... Ces petites bestioles font partie des animaux les plus meurtriers de la planète. Si en France, les risques sont limités, il est important de bien se protéger si vous devez partir dans des zones où les moustiques sont vecteurs de maladies comme la dengue, le chikungunya ou le paludisme.
La dengue et le chikungunya ont pour vecteur un moustique bien connu des régions du Sud de la France à cause de son agressivité, le moustique Tigre (Aedes albopictus). Originaire d'Asie, il est en partie responsable des nombreux cas de dengue et de chikungunya dans les DOM TOM. Selon le Pr Olivier Bouchaud, chef du service des Maladies infectieuses et tropicales au CHU Avicenne de Bobigny, « il n'y a pas de vrai risque sous nos latitudes de contracter l'une de ces deux affections, sauf de façon anecdotique, le vecteur principal étant Aedes aegypti. Dans notre pays pour le moment, nous avons essentiellement des cas importés. Il faut tout de même se protéger car la nuisance des piqûres n'est pas agréable ».Le paludisme, lui, est transmis par l'anophèle qui ne vit que dans les zones tropicales. En France métropolitaine, il n'y a donc aucun risque. En revanche si vous devez voyager dans des pays où sévissent ces maladies, vous devrez prendre des précautions pour vous protéger des piqûres. « Il est indispensable d'utiliser des répulsifs sur votre peau mais aussi sur vos vêtements. Enfin, l'utilisation de moustiquaires imprégnées d'insecticides est fortement recommandée ». Par ailleurs, vous devrez consulter votre médecin pour envisager avec lui la prescription d'une chimioprophylaxie (médicament qui empêche de contracter une maladie).
Concernant les répulsifs, le Pr Bouchaud précise que « tous les produits sont en vente libre dans les pharmacies, mais que toutes les spécialités ne se valent pas. Il faut plutôt rester sur des produits à base d'une seule molécule comme l'icaridine ou le DEET ».
Un (...) Lire la suite sur destinationsante.com
mardi 20 mai 2014
lundi 19 mai 2014
dimanche 18 mai 2014
Toulouse. Ce parasite tropical qui «sème la terreur»
Un scientifique toulousain du CHU, le professeur Antoine Berry, vient de révéler la présence d'une maladie tropicale, la bilharziose, jusqu'alors inconnue en France. Huit vacanciers toulousains ont été infectés après des séjours en Corse.
C'est une découverte à la fois surprenante et inquiétante qu'a faite récemment le professeur Antoine Berry, chef de service parasitologie-mycologie au CHU de Toulouse. Cet éminent professeur a, en effet, révélé la présence en Corse, par le plus grand des hasards, du «parasite qui sème la terreur» selon le titre d'un quotidien local.
Comment labilharziose, cette maladie endémique des pays tropicaux, a-t-elle pu migrer sur l'île de beauté ?
L'histoire est singulière. «Un enfant était suivi en pédiatrie à Toulouse pour un problème de sang dans les urines. Le diagnostic tardait à venir et le pédiatre avait même évoqué un problème tumoral en raison d'un polype dans la vessie. L'examen de la biopsie a permis d'évoquer la possibilité d'une bilharziose. Nous avons alors analysé les urines et découvert qu'il y avait plein d'œufs de Schistosoma haematobium» explique le professeur.
Par quel hasard cette fillette, qui n'a jamais séjourné dans une zone d'endémique où ce parasite pullule, a-t-elle pu contracter la bilharziose ? Intrigués, les chercheurs lancent une enquête épidémiologique auprès de la famille. «Nous l'avons interrogé. Le père nous a dit que lui aussi avait parfois du sang dans les urines. Les analyses ont montré qu'il était infecté. Il nous a alors expliqué qu'il avait passé des vacances en Corse en 2011 et 2013 avec des membres de sa famille et des amis. Il s'est avéré que sur les douze vacanciers toulousains, huit étaient atteints de bilharziose» ajoute Antoine Berry.
Tous ont en commun d'avoir séjourné dans un camping proche de la rivière Cavu, près de Porto Vecchio.
D'autres indices viennent conforter l'hypothèse de la présence d'un foyer de transmission dans ce cours d'eau. Un spécialiste mondial de la maladie, qui travaille au CNRS à Perpignan, prévient en effet Antoine Berry qu'une famille allemande de Dusseldorf, en vacances dans la même région, est elle aussi infectée.
Une alerte est alors lancée le 24 avril dernier auprès de l'institut national de veille sanitaire, qui prend l'affaire très au sérieux, d'autant que les contaminations survenant sur le territoire français (hors DOM-TOM) sont tout à fait exceptionnelles. «La bilharziose, qui n'est pas une maladie immédiatement sérieuse, mais peut le devenir à la longue, n'existait pas en France jusqu'ici» confirme-t-il.
Après la dengue ou le chikungunya, transmis par les moustiques, la bilharziose s'ajoute au tableau de ces maladies autrefois cantonnées dans les pays chauds et dont on redoute l'arrivée en France.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/17/1882931-toulouse-ce-parasite-tropical-qui-seme-la-terreur.html
C'est une découverte à la fois surprenante et inquiétante qu'a faite récemment le professeur Antoine Berry, chef de service parasitologie-mycologie au CHU de Toulouse. Cet éminent professeur a, en effet, révélé la présence en Corse, par le plus grand des hasards, du «parasite qui sème la terreur» selon le titre d'un quotidien local.
Comment labilharziose, cette maladie endémique des pays tropicaux, a-t-elle pu migrer sur l'île de beauté ?
L'histoire est singulière. «Un enfant était suivi en pédiatrie à Toulouse pour un problème de sang dans les urines. Le diagnostic tardait à venir et le pédiatre avait même évoqué un problème tumoral en raison d'un polype dans la vessie. L'examen de la biopsie a permis d'évoquer la possibilité d'une bilharziose. Nous avons alors analysé les urines et découvert qu'il y avait plein d'œufs de Schistosoma haematobium» explique le professeur.
Par quel hasard cette fillette, qui n'a jamais séjourné dans une zone d'endémique où ce parasite pullule, a-t-elle pu contracter la bilharziose ? Intrigués, les chercheurs lancent une enquête épidémiologique auprès de la famille. «Nous l'avons interrogé. Le père nous a dit que lui aussi avait parfois du sang dans les urines. Les analyses ont montré qu'il était infecté. Il nous a alors expliqué qu'il avait passé des vacances en Corse en 2011 et 2013 avec des membres de sa famille et des amis. Il s'est avéré que sur les douze vacanciers toulousains, huit étaient atteints de bilharziose» ajoute Antoine Berry.
Tous ont en commun d'avoir séjourné dans un camping proche de la rivière Cavu, près de Porto Vecchio.
D'autres indices viennent conforter l'hypothèse de la présence d'un foyer de transmission dans ce cours d'eau. Un spécialiste mondial de la maladie, qui travaille au CNRS à Perpignan, prévient en effet Antoine Berry qu'une famille allemande de Dusseldorf, en vacances dans la même région, est elle aussi infectée.
Le petit escargot par qui la maladie se transmet
Le ver de la bilharziose uro-génitale (ou infection à Schistosoma haematobium) est émis avec les urines, mais il a besoin d'hôtes intermédiaires, en l'occurrence des mollusques d'eau douce comme le bulin, que l'on trouve aussi en France, pour pouvoir être transmis à l'homme. «L'hypothèse la plus probable, c'est que quelqu'un qui était infecté a uriné dans ce cours d'eau et l'a ensemencé» explique Antoine Berry.Une alerte est alors lancée le 24 avril dernier auprès de l'institut national de veille sanitaire, qui prend l'affaire très au sérieux, d'autant que les contaminations survenant sur le territoire français (hors DOM-TOM) sont tout à fait exceptionnelles. «La bilharziose, qui n'est pas une maladie immédiatement sérieuse, mais peut le devenir à la longue, n'existait pas en France jusqu'ici» confirme-t-il.
La crainte d'une propagation
Sans être alarmiste, le risque d'une propagation de cette parasitose, la deuxième pandémie parasitaire d'importance dans le monde après le paludisme, n'est pas écarté, notamment dans le sud de la France. «Il est vraisemblable qu'un bon nombre d'individus, en France et en Europe, qui ont séjourné dans cette zone d'endémique sont infectés sans le savoir, la maladie étant souvent asymptomatique. Si ces personnes se baignent et urinent dans une eau douce contenant des bulins, elles peuvent propager la maladie», souligne le Pr Berry qui estime qu'il «faudrait dépister puis traiter un maximum de personnes infectées avant la période estivale». Selon lui, des recommandations vont être transmises aux professionnels de santé afin d'enrayer, le cas échéant, le développement de cette maladie.Après la dengue ou le chikungunya, transmis par les moustiques, la bilharziose s'ajoute au tableau de ces maladies autrefois cantonnées dans les pays chauds et dont on redoute l'arrivée en France.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/17/1882931-toulouse-ce-parasite-tropical-qui-seme-la-terreur.html
vendredi 16 mai 2014
Alerte au moustique tigre : 25 cas signalés en Haute-Garonne
Vecteur du chikungunya ou de la dengue (forte fièvre et douleurs articulaires), le moustique tigre, présent à Toulouse depuis fin 2012, ne cesse de progresser. Comment appréhender ce «petit monstre». Une interview de l'épidémiologiste Nicolas Sauthier.
L'Agence régionale de santé (ARS) vient de publier un communiqué mettant le public sérieusement en garde contre le moustique tigre et ses piqûres. Y a-t-il de quoi s'inquiéter ?
Ce moustique, originaire d'Asie, mais que l'on trouve aussi aux Antilles et en Afrique, s'est également déplacé vers la France, étrangement en empruntant les voies de transport. Cet insecte est connu pour être un vecteur potentiel de maladies comme le chikungunya ou la dengue, des maladies infectieuses que l'on peut ou non contracter dès lors que l'on est piqué par le moustique tigre.
De quelle manière Toulouse et la Haute-Garonne sont-elles touchées ?
Si le moustique tigre est présent en France depuis 2004, il n'est arrivé à Toulouse qu'en septembre 2012. Il a été capturé à plusieurs reprises grâce au déploiement du système de lutte contre les gîtes larvaires, un organisme du conseil général issu de l'Entente interdépartementale de démoustication basée à Montpellier. Et depuis l'an passé, le système de surveillance sanitaire a été renforcé. Aujourd'hui, on considère que le moustique tigre est implanté sur 18 départements du Grand Sud, dont la Haute-Garonne. Il faut noter que l'insecte se plaît mieux en ville qu'à la campagne, ce qui explique qu'on peut assez facilement le trouver à Toulouse.
À quelle fréquence intervenez-vous et à quel moment ?
En 2013, sur 45 signalements, 27 malades ont été identifiés, heureusement sans gravité. Le principe est que si des gens reviennent malades de leur voyage, que leur infection soit identifiée ou non, l'ARS doit être avertie le plus rapidement possible. On commanditera alors auprès du conseil général le fameux système de lutte anti-vectorielle, l'objectif étant de vérifier s'il y a des moustiques ou pas en certains gîtes larvaires, et bien sûr de les éradiquer afin de les empêcher de piquer le malade.
Ce n'est donc pas le moustique en lui-même qui est dangereux ?
Non, le moustique tigre est un animal sain, mais qui, comme nous l'avons vu, peut véhiculer des maladies n'existant pas chez nous. S'il pique un malade, le moustique se rend lui-même malade et il pourra alors piquer des personnes saines qu'il infectera aussitôt. Autrement dit, pas de malades revenant de voyage, pas de crainte à avoir du moustique tigre.
Que faut-il faire individuellement pour se protéger de cet insecte peut-être porteur du virus ?
Déjà, chacun peut essayer de contrôler l'implantation de ce moustique en éliminant les potentiels foyers larvaires, souvent des eaux stagnantes dans des pots ou au bas des gouttières.
Comment se manifestent dans l'organisme le chikungunya et la dengue ?
Il y a d'abord une forte poussée de fièvre, puis un affaiblissement de l'organisme qui se conjugue aussi à des douleurs articulaires. Au moindre doute, il ne faut pas hésiter à consulter un médecin.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/16/1882170-alerte-au-moustique-tigre-25-cas-signales-en-haute-garonne.html
L'Agence régionale de santé (ARS) vient de publier un communiqué mettant le public sérieusement en garde contre le moustique tigre et ses piqûres. Y a-t-il de quoi s'inquiéter ?
Ce moustique, originaire d'Asie, mais que l'on trouve aussi aux Antilles et en Afrique, s'est également déplacé vers la France, étrangement en empruntant les voies de transport. Cet insecte est connu pour être un vecteur potentiel de maladies comme le chikungunya ou la dengue, des maladies infectieuses que l'on peut ou non contracter dès lors que l'on est piqué par le moustique tigre.
De quelle manière Toulouse et la Haute-Garonne sont-elles touchées ?
Si le moustique tigre est présent en France depuis 2004, il n'est arrivé à Toulouse qu'en septembre 2012. Il a été capturé à plusieurs reprises grâce au déploiement du système de lutte contre les gîtes larvaires, un organisme du conseil général issu de l'Entente interdépartementale de démoustication basée à Montpellier. Et depuis l'an passé, le système de surveillance sanitaire a été renforcé. Aujourd'hui, on considère que le moustique tigre est implanté sur 18 départements du Grand Sud, dont la Haute-Garonne. Il faut noter que l'insecte se plaît mieux en ville qu'à la campagne, ce qui explique qu'on peut assez facilement le trouver à Toulouse.
À quelle fréquence intervenez-vous et à quel moment ?
En 2013, sur 45 signalements, 27 malades ont été identifiés, heureusement sans gravité. Le principe est que si des gens reviennent malades de leur voyage, que leur infection soit identifiée ou non, l'ARS doit être avertie le plus rapidement possible. On commanditera alors auprès du conseil général le fameux système de lutte anti-vectorielle, l'objectif étant de vérifier s'il y a des moustiques ou pas en certains gîtes larvaires, et bien sûr de les éradiquer afin de les empêcher de piquer le malade.
Ce n'est donc pas le moustique en lui-même qui est dangereux ?
Non, le moustique tigre est un animal sain, mais qui, comme nous l'avons vu, peut véhiculer des maladies n'existant pas chez nous. S'il pique un malade, le moustique se rend lui-même malade et il pourra alors piquer des personnes saines qu'il infectera aussitôt. Autrement dit, pas de malades revenant de voyage, pas de crainte à avoir du moustique tigre.
Que faut-il faire individuellement pour se protéger de cet insecte peut-être porteur du virus ?
Déjà, chacun peut essayer de contrôler l'implantation de ce moustique en éliminant les potentiels foyers larvaires, souvent des eaux stagnantes dans des pots ou au bas des gouttières.
Comment se manifestent dans l'organisme le chikungunya et la dengue ?
Il y a d'abord une forte poussée de fièvre, puis un affaiblissement de l'organisme qui se conjugue aussi à des douleurs articulaires. Au moindre doute, il ne faut pas hésiter à consulter un médecin.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/16/1882170-alerte-au-moustique-tigre-25-cas-signales-en-haute-garonne.html
jeudi 15 mai 2014
Hypertension : 5 façons de normaliser votre tension naturellement
C'est aujourd'hui la Journée mondiale de l'hypertension artérielle, une affection qui touche 14 millions de personnes en France. L'occasion de découvrir quelques recettes naturelles qui permettent de normaliser la tension.
Buvez du jus de betterave
La betterave est un légume riche en nitrate, une substance chimique naturelle connue pour ses effets hypotenseurs. Un grand verre de 50 cl de jus de betterave peut aller jusqu'à faire baisser la tension de 5 points, grâce à son action sur les vaisseaux sanguins. L'occasion de tester notre recette de gaspacho aux betteraves et pruneaux.
Exposez-vous au soleil
N'hésitez-pas à profiter des rayons du soleil dès qu'ils apparaissent (en pensant à protéger votre peau bien sûr) car sous l'effet des rayons du soleil, de petites quantités d'oxyde nitrique sont transférées des cellules de la peau à la circulation sanguine, faisant baisser la pression artérielle. En outre, l'exposition au soleil permet de synthétiser la vitamine D, une vitamine indispensable pour la régulation de notre tension artérielle.
Limitez la viande
C'est un conseil qui vient tout droit du Japon, où les médecins ont constaté que les végétariens avaient une tension artérielle moins élevée que les personnes qui mangent de la viande. Plus précisément, le régime végétarien a été associé à une baisse moyenne de la tension de 4,7 à 6.9 points. L'équivalent de la baisse enregistrée lorsqu'une personne hypertendue en surpoids arrive à perdre 5 kg.
Cela s'explique par le fait que les végétaux contiennent peu de sodium (le principal ennemi des hypertendus) mais sont riches en potassium, qui permet de faire baisser la tension.
Prenez un petit-déjeuner très costaud
Le changement de mode de vie et de comportements (tabagisme, stress au travail, sédentarité, surpoids) ont favorisé l'apparition de plus en plus précoce de l'hypertension artérielle chez les femmes. Or, une étude israélienne récente a montré que les femmes qui prenait un vrai repas au petit-déjeuner (comptant au moins 700 calories) et deux repas plus légers au cours de la journée, avaient une tension artérielle moins élevée que celles qui prennent un petit-déjeuner léger et se (...) Lire la suite sur Topsanté
Buvez du jus de betterave
La betterave est un légume riche en nitrate, une substance chimique naturelle connue pour ses effets hypotenseurs. Un grand verre de 50 cl de jus de betterave peut aller jusqu'à faire baisser la tension de 5 points, grâce à son action sur les vaisseaux sanguins. L'occasion de tester notre recette de gaspacho aux betteraves et pruneaux.
Exposez-vous au soleil
N'hésitez-pas à profiter des rayons du soleil dès qu'ils apparaissent (en pensant à protéger votre peau bien sûr) car sous l'effet des rayons du soleil, de petites quantités d'oxyde nitrique sont transférées des cellules de la peau à la circulation sanguine, faisant baisser la pression artérielle. En outre, l'exposition au soleil permet de synthétiser la vitamine D, une vitamine indispensable pour la régulation de notre tension artérielle.
Limitez la viande
C'est un conseil qui vient tout droit du Japon, où les médecins ont constaté que les végétariens avaient une tension artérielle moins élevée que les personnes qui mangent de la viande. Plus précisément, le régime végétarien a été associé à une baisse moyenne de la tension de 4,7 à 6.9 points. L'équivalent de la baisse enregistrée lorsqu'une personne hypertendue en surpoids arrive à perdre 5 kg.
Cela s'explique par le fait que les végétaux contiennent peu de sodium (le principal ennemi des hypertendus) mais sont riches en potassium, qui permet de faire baisser la tension.
Prenez un petit-déjeuner très costaud
Le changement de mode de vie et de comportements (tabagisme, stress au travail, sédentarité, surpoids) ont favorisé l'apparition de plus en plus précoce de l'hypertension artérielle chez les femmes. Or, une étude israélienne récente a montré que les femmes qui prenait un vrai repas au petit-déjeuner (comptant au moins 700 calories) et deux repas plus légers au cours de la journée, avaient une tension artérielle moins élevée que celles qui prennent un petit-déjeuner léger et se (...) Lire la suite sur Topsanté
mercredi 14 mai 2014
mardi 13 mai 2014
lundi 12 mai 2014
Cancer du sein: Les sept recommandations des scientifiques américains
Une étude publiée ce lundi établit une liste de 17 substances chimiques à éviter...
Eviter les solvants ou les émanations d'essence font partie de sept recommandations données par des scientifiques américains aux femmes pour réduire leur exposition à des substances chimiques hautement cancérigènes qui pourraient accroître le risque de cancer du sein.
Une étude publiée lundi établit une liste de 17 substances prioritaires qui provoquent des tumeurs mammaires chez les animaux et auxquelles de nombreuses femmes sont exposées quotidiennement.
Ces chercheurs préconisent les précautions suivantes:
Eviter les solvants ou les émanations d'essence font partie de sept recommandations données par des scientifiques américains aux femmes pour réduire leur exposition à des substances chimiques hautement cancérigènes qui pourraient accroître le risque de cancer du sein.
Une étude publiée lundi établit une liste de 17 substances prioritaires qui provoquent des tumeurs mammaires chez les animaux et auxquelles de nombreuses femmes sont exposées quotidiennement.
Désifectants utilisés dans le traitement de l'eau potable
Il s'agit de produits chimiques présents dans l'essence, le gasoil et autres particules dans les gaz d'échappement des véhicules, ainsi que des ignifuges, des textiles anti-taches, des dissolvants, des décapants à peinture et des dérivés de désinfectants utilisés dans le traitement de l'eau potable, explique le Dr Ruthann Rudel, directeur de la recherche au Silent Spring Institute à Newton (Massachusetts, nord-est), co-auteur de ces travaux.Ces chercheurs préconisent les précautions suivantes:
- Limiter autant que possible l'exposition aux émanations d'essence ou de gasoil et aux gaz d'échappement des véhicules.
- Utiliser une hotte de cuisine en cuisinant et réduire la consommation d'aliments carbonisés (barbecue).
- Ne pas acheter de meubles (sofa, fauteuils...) contenant de la mousse de polyuréthane et s'assurer qu'ils n'aient pas été traités avec des ignifuges.
- Eviter les tapis et autres tissus d'ameublement résistants aux taches.
- Trouver un teinturier qui n'utilise pas de perchloroéthylène ou d'autres solvants.
- Se procurer un bon filtre à charbon pour filtrer l'eau avant de la consommer.
- Réduire l'exposition aux substances chimiques contenues dans la poussière de l'habitation en retirant ses chaussures à l'entrée de la maison, et en utilisant un aspirateur doté d'un filtre HEPA à particules.
dimanche 11 mai 2014
Sainte-Livrade-sur-Lot. Le long combat d'une mère et son fils
La vie d'Hélène a basculé un jour de décembre 2013, lorsque les médecins lui annoncent lors d'une visite de contrôle, que son fils de 14 ans est atteint d'un cancer des os.
«La maladie a fait son apparition en février 2013. Driss qui est un enfant en bonne santé, fait quatre pseudo-fractures du pied à répétition. Ces fractures m'inquiètent et je demande des examens complémentaires. Le 26 décembre, lors de la visite de contrôle, le diagnostic est sans appel et les médecins m'apprennent que mon fils de 14 ans a un cancer des os. Le ciel me tombe sur la tête, je ne comprends pas ce qui nous arrive.»
Toute la vie de cette maman seule avec trois enfants à charge (Driss, Sofian et Dounia) se résume désormais à lutter contre la maladie et à sa gestion quotidienne.
Des élans de solidarité, Hélène en a reçu de la part de sa famille, des amis, mais aussi de la boulangerie» Au Fournil des Désirs» qui confectionne généreusement tous les jours une baguette «spéciale» Driss ; les ambulances Alliances, toujours à disposition et à l'écoute des besoins de la famille.
«Aujourd'hui, je lance un appel à des généreux bénévoles qui auraient l'amabilité de venir rompre l'isolement de mon enfant en lui consacrant quelques minutes de lecture. Son souhait le plus secret, serait qu'un militaire vienne lui raconter sa carrière. Nous avons créé une page facebook «Tous avec Driss» pour expliquer le cancer chez les ados.»
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/11/1878624-sainte-livrade-lot-long-combat-mere-fils.html
«La maladie a fait son apparition en février 2013. Driss qui est un enfant en bonne santé, fait quatre pseudo-fractures du pied à répétition. Ces fractures m'inquiètent et je demande des examens complémentaires. Le 26 décembre, lors de la visite de contrôle, le diagnostic est sans appel et les médecins m'apprennent que mon fils de 14 ans a un cancer des os. Le ciel me tombe sur la tête, je ne comprends pas ce qui nous arrive.»
Toute la vie de cette maman seule avec trois enfants à charge (Driss, Sofian et Dounia) se résume désormais à lutter contre la maladie et à sa gestion quotidienne.
Un quotidien lourd à gérer
«Le poids des hospitalisations, de la fatigue, des contrôles médicaux, le kiné tous les deux jours, les soins des infirmiers, les transfusions, la chimio sont les contraintes infligées à Driss, un adolescent qui a toujours rêvé de devenir militaire. Scolarisé au collège Gaston Carrère à Casseneuil, une aide à la scolarité à domicile doit se mettre en place mais cela fait bientôt quatre mois que je n'ai aucune nouvelle de l'établissement. Le rôle de l'école se limite-il à recevoir des certificats médicaux nécessaires au bon ordre administratif ?»Des élans de solidarité, Hélène en a reçu de la part de sa famille, des amis, mais aussi de la boulangerie» Au Fournil des Désirs» qui confectionne généreusement tous les jours une baguette «spéciale» Driss ; les ambulances Alliances, toujours à disposition et à l'écoute des besoins de la famille.
«Aujourd'hui, je lance un appel à des généreux bénévoles qui auraient l'amabilité de venir rompre l'isolement de mon enfant en lui consacrant quelques minutes de lecture. Son souhait le plus secret, serait qu'un militaire vienne lui raconter sa carrière. Nous avons créé une page facebook «Tous avec Driss» pour expliquer le cancer chez les ados.»
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/11/1878624-sainte-livrade-lot-long-combat-mere-fils.html
samedi 10 mai 2014
vendredi 9 mai 2014
jeudi 8 mai 2014
Les remarques sur le poids des enfants augmentent leur risque d’obésité
Les parents doivent prendre des pincettes quand ils font la morale à leur enfant sur leur corpulence. Cela peut jouer sur leur poids à l'âge adulte.
On le sait, certaines critiques au cours de l'enfance laissent une trace parfois indélébile à l'âge adulte. Il en est ainsi des remarques qui portent sur le poids. "Tu es trop rond(e)", "tu es trop gros(se)". Les remarques négatives assénées aux enfants sur leur corpulence, même si elles ne sont pas fondées, peuvent peser lourd sur le moral de l'enfant. Et peuvent inconsciemment les mener vers l'obésité à l'âge adulte. En effet, la pression et les moqueries de l'entourage entraînent parfois une angoisse et un mal-être qui peuvent se muer en trouble du comportement alimentaire plus tard.
Une étude parue dans la revue JAMA Pediatrics a mesuré ce risque : les filles de 10 ans qui entendent dire par leurs proches qu'elles sont grosses ont plus tendance à être obèses à l'âge de 19 ans que les filles qui ont grandi sans subir de jugement négatif sur leur poids.
Ces observations ont été vérifiées quel que soit le poids des fillettes à 10 ans. Janet Tomiyama, professeur de psychologie à l'université de Californie, à Los Angeles, s'est basée sur les données recueillies pendant neuf ans auprès de 2 300 filles. Celles-ci avaient dû dire si elles avaient essuyé des critiques sur leur poids de la part de membres de leur famille ou de leur entourage (petit ami, camarade d'école, etc).
Bilan des courses, les participantes critiquées par un membre de leur famille étaient 1.6 fois plus exposées au risque d'obésité à 19 ans que les autres. Quand les reproches venaient de l'extérieur du cercle familial, le risque d'obésité était augmenté de 1.4.
"Le fait de blâmer les personnes sur leur poids peut être contre-productif, explique au Los Angeles Times Janet Tomiyama, auteur de l'étude. Cela peut être démoralisant. Et nous savons que lorsque les personnes se sentent mal dans leur peau, elles cherchent souvent un refuge dans la nourriture".
Retrouvez cet article sur Topsanté
On le sait, certaines critiques au cours de l'enfance laissent une trace parfois indélébile à l'âge adulte. Il en est ainsi des remarques qui portent sur le poids. "Tu es trop rond(e)", "tu es trop gros(se)". Les remarques négatives assénées aux enfants sur leur corpulence, même si elles ne sont pas fondées, peuvent peser lourd sur le moral de l'enfant. Et peuvent inconsciemment les mener vers l'obésité à l'âge adulte. En effet, la pression et les moqueries de l'entourage entraînent parfois une angoisse et un mal-être qui peuvent se muer en trouble du comportement alimentaire plus tard.
Une étude parue dans la revue JAMA Pediatrics a mesuré ce risque : les filles de 10 ans qui entendent dire par leurs proches qu'elles sont grosses ont plus tendance à être obèses à l'âge de 19 ans que les filles qui ont grandi sans subir de jugement négatif sur leur poids.
Ces observations ont été vérifiées quel que soit le poids des fillettes à 10 ans. Janet Tomiyama, professeur de psychologie à l'université de Californie, à Los Angeles, s'est basée sur les données recueillies pendant neuf ans auprès de 2 300 filles. Celles-ci avaient dû dire si elles avaient essuyé des critiques sur leur poids de la part de membres de leur famille ou de leur entourage (petit ami, camarade d'école, etc).
Bilan des courses, les participantes critiquées par un membre de leur famille étaient 1.6 fois plus exposées au risque d'obésité à 19 ans que les autres. Quand les reproches venaient de l'extérieur du cercle familial, le risque d'obésité était augmenté de 1.4.
"Le fait de blâmer les personnes sur leur poids peut être contre-productif, explique au Los Angeles Times Janet Tomiyama, auteur de l'étude. Cela peut être démoralisant. Et nous savons que lorsque les personnes se sentent mal dans leur peau, elles cherchent souvent un refuge dans la nourriture".
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mercredi 7 mai 2014
Premier traitement contre les hémangiomes, tumeurs de bébés
"Chaque année, ce sont des milliers d’enfants qui vont pouvoir bénéficier de ce nouveau traitement", s'est réjoui lundi le Dr Jean-Jacques Voisard, directeur général de Pierre Fabre Dermatologie. Le groupe pharmaceutique vient d'obtenir le feu vert de la Commission européenne pour la mise sur le marché européen de son médicament pédiatrique Hemangiol, composé de propranolol. Son utilité ? Il soigne des hémangiomes, des lésions vasculaires infantiles qualifiées de "tumeurs" et touchant 4 à 10% des nouveaux-nés.
12% de formes sévères. La décision européenne fait suite à l'autorisation de mise sur le marché du traitement aux Etats-Unis, le 14 mars, et représente un vrai espoir. "12 % des hémangiomes sont des formes sévères qui peuvent entraîner des complications comme une obstruction des voies aériennes, altérer la vue ou entraîner des défigurations irréversibles. Pourtant nous n’avions à notre disposition aucun traitement avec un profil d’efficacité et de tolérance satisfaisant pour cette pathologie", explique Christine Léauté-Labreze, dermatologue au CHU de Bordeau, à l'origine de la découverte du traitement, citée mercredi par Sciences et avenir.
Dans les pays occidentaux, entre 4 et 10% des nourrissons ont au moins un hémangiome, sur la tête et le cou pour environ 60% d'entre eux, sur le tronc pour 25% et aux bras et aux jambes pour 15%, détaille le site du magasine scientifique.
mardi 6 mai 2014
Tarbes. À l'Ormeau, les chirurgiens vont opérer en 3D
La polyclinique de l'Ormeau vient de se doter d'un équipement dernier cri, une colonne vidéo 3D Karl Storz, qui révolutionne les pratiques chirurgicales. De fait, c'est la première clinique en France à en être équipée (seuls 3 hôpitaux en disposaient jusqu'alors), ce qui prouve son dynamisme et son engagement dans les techniques de pointe. Mais à quoi ça sert ? Pour faire simple, aujourd'hui, les chirurgiens gynécologiques, mais aussi leurs homologues en chirurgie viscérale ou urologique, opèrent selon la technique de la cœliochirurgie, c'est-à-dire avec l'aide d'une caméra, dont les images sont transmises sur un écran. Ce qui évitait de trop grandes incisions, plus besoin d'ouvrir en grand pour voir, c'est la caméra, un endoscope, si vous préférez, qui se charge d'être les «yeux» du praticien. Mais avec une technologie 2D. La grosse nouveauté, c'est donc la 3D. «C'est incomparable, souligne un des chirurgiens de l'équipe de l'Ormeau. Avec cette technologie, on se rapproche de la vision directe, au lieu d'une image plate, on a de la profondeur de champ, on a vraiment l'impression d'être dans le ventre, on voit en relief, on arrive à atteindre des endroits jusqu'alors inaccessibles. Mais surtout, nos gestes peuvent être plus précis, on ne touche qu'à ce qui est nécessaire, les sutures sont d'une précision inégalée ; du coup, les suites opératoires sont beaucoup plus simples.» Et donc l'hospitalisation réduite. Bref, les bénéfices sont énormes. Cette technologie d'avant-garde apporte donc davantage de confort pour le patient, mais aussi pour le chirurgien puisque le gain de temps opératoire est de 18 %.
On l'aura compris, en matière chirurgicale, la 3D, ce n'est vraiment pas du cinéma…
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/06/1875998-tarbes-a-l-ormeau-les-chirurgiens-vont-operer-en-3d.html
On l'aura compris, en matière chirurgicale, la 3D, ce n'est vraiment pas du cinéma…
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/06/1875998-tarbes-a-l-ormeau-les-chirurgiens-vont-operer-en-3d.html
lundi 5 mai 2014
Institut du cancer : les premiers patients de l'Oncopole attendus aujourd'hui
Le nouvel hôpital de Langlade, l'Institut universitaire du cancer de Toulouse Oncopole, accueille ses premiers patients aujourd'hui. Le déménagement des malades et des équipes du CHU et de l'Institut Claudius Regaud va se poursuivre jusqu'à la fin du mois.
Après dix ans d'attente et de difficultés, les premiers patients arrivent aujourd'hui sur le site de l'Institut universitaire du cancer de Toulouse Oncopole. Pour ces 76 premiers consultants, le bâtiment de 75 000 m2, construit sur l'ancien site de l'usine AZF, risque de paraître bien grand. Il faudra en effet attendre la fin du mois pour qu'il soit totalement occupé par les patients hospitalisés (306 lits) et les salariés (1 200 personnes venues de l'Institut Claudius Regaud, le centre de lutte contre le cancer de Toulouse qui déménage entièrement et plusieurs services du CHU comme l'hématologie). L'installation sera complète à l'automne 2014 avec le transfert des deux machines de radiothérapie encore en fonction à l'Institut Claudius Regaud.
Lieu de soins ultra moderne, l'Institut universitaire du cancer de Toulouse est aussi nouveau dans le paysage hospitalier français. Sur trois sites et en lien avec le réseau Oncomip, toute l'expertise en oncologie y sera réunie. «Nous aurons l'expertise des spécialistes des organes et celle des cancérologues, deux façons de travailler réunies pour combattre la maladie », poursuit Michel Attal.
Dans quelques mois, la passerelle de l'hôpital ouvrira vers le bâtiment voisin du CRCT, le centre de recherche sur le cancer de Toulouse, configuré pour accueillir jusqu'à 21 équipes de recherche. Quatorze sont prêtes à déménager dont huit seront dirigées par des médecins de l'IUCT.
Reste maintenant aux équipes à trouver leurs repères dans ce nouvel environnement et à réussir la mutualisation. En 2013, alors qu'un rapport interministériel avait été commandé, les salariés de Claudius Regaud avaient manifesté leur inquiétude et déclenché un arrêt de travail inédit dans l'histoire du centre. Aujourd'hui encore, ils craignent d'être avalés par une organisation «CHU ». Du côté de l'hôpital, le service d'hématologie s'était mis en grève pour obtenir des postes et rappeler qu'un tel outil nécessite aussi des moyens humains.
«Nous savons que ce ne sera pas un long fleuve tranquille», a convenu Jacques Léglise, le directeur général.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/05/1875344-institut-cancer-premiers-patients-oncopole-attendus-aujourd-hui.html
Après dix ans d'attente et de difficultés, les premiers patients arrivent aujourd'hui sur le site de l'Institut universitaire du cancer de Toulouse Oncopole. Pour ces 76 premiers consultants, le bâtiment de 75 000 m2, construit sur l'ancien site de l'usine AZF, risque de paraître bien grand. Il faudra en effet attendre la fin du mois pour qu'il soit totalement occupé par les patients hospitalisés (306 lits) et les salariés (1 200 personnes venues de l'Institut Claudius Regaud, le centre de lutte contre le cancer de Toulouse qui déménage entièrement et plusieurs services du CHU comme l'hématologie). L'installation sera complète à l'automne 2014 avec le transfert des deux machines de radiothérapie encore en fonction à l'Institut Claudius Regaud.
70 000 consultations par an
Dans ce lieu qualifié de «machine de guerre contre le cancer» par Michel Attal, son directeur, 10 000 nouveaux patients seront accueillis chaque année. On y réalisera 70 000 consultations, 32 000 examens d'imagerie et on y traitera jusqu'à 3 000 patients par radiothérapie. L'État y a investi 300 millions d'euros et une rallonge de trois millions a été accordée l'été dernier pour accompagner le projet pendant les trois premières années.Lieu de soins ultra moderne, l'Institut universitaire du cancer de Toulouse est aussi nouveau dans le paysage hospitalier français. Sur trois sites et en lien avec le réseau Oncomip, toute l'expertise en oncologie y sera réunie. «Nous aurons l'expertise des spécialistes des organes et celle des cancérologues, deux façons de travailler réunies pour combattre la maladie », poursuit Michel Attal.
Dans quelques mois, la passerelle de l'hôpital ouvrira vers le bâtiment voisin du CRCT, le centre de recherche sur le cancer de Toulouse, configuré pour accueillir jusqu'à 21 équipes de recherche. Quatorze sont prêtes à déménager dont huit seront dirigées par des médecins de l'IUCT.
Reste maintenant aux équipes à trouver leurs repères dans ce nouvel environnement et à réussir la mutualisation. En 2013, alors qu'un rapport interministériel avait été commandé, les salariés de Claudius Regaud avaient manifesté leur inquiétude et déclenché un arrêt de travail inédit dans l'histoire du centre. Aujourd'hui encore, ils craignent d'être avalés par une organisation «CHU ». Du côté de l'hôpital, le service d'hématologie s'était mis en grève pour obtenir des postes et rappeler qu'un tel outil nécessite aussi des moyens humains.
«Nous savons que ce ne sera pas un long fleuve tranquille», a convenu Jacques Léglise, le directeur général.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/05/1875344-institut-cancer-premiers-patients-oncopole-attendus-aujourd-hui.html
dimanche 4 mai 2014
La France en alerte sur la diarrhée porcine
La France pourrait rapidement interdire les importations de porcs vivants et de l'ensemble des produits à base de porc en provenance d'Amérique du Nord. En cause : la lutte contre le virus de la diarrhée épidémique porcine (PED), maladie qui a déjà tué plus de sept millions de porcelets en un an aux États-Unis où le prix de la viande de porc atteint des records. Il semble que le virus responsable puisse être d'origine chinoise.
Du côté du ministère de l'Agriculture, on considère qu'il est «peut-être inutile de prendre des mesures françaises si des mesures européennes peuvent être prises (mardi). Mais tout est prêt.»
«Quand on voit les chiffres, il y a de quoi être inquiet. Il y a peu de maladies qui provoquent une si forte mortalité à une si grande échelle, déclare Jean-Luc Angot, directeur général adjoint de direction générale de l'alimentation (DGAL) et chef des services vétérinaires. Si la diarrhée épidémique porcine apparaissait dans des régions comme la Bretagne, qui concentre l'essentiel de la production porcine, cela serait dramatique.»
L'embargo souhaité par la France pourrait viser les porcs vivants et le sperme de porc mais aussi tous les «sous-produits» à base de viande de porc comme l'alimentation animale. Des restes de porcs adultes infectés (du sang séché par exemple) peuvent être incorporés dans l'alimentation animale pour porcins, et transmettre ainsi le virus aux élevages intensifs.
Pour l'heure, la France est le seul pays de l'Union européenne à vouloir décréter un embargo. Sous pression face aux États-Unis, la Commission européenne doit prendre une décision mardi, lors d'une réunion qui rassemblera tous les grands producteurs européens, France, Allemagne et Pays-Bas en tête
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/04/1874947-la-france-en-alerte-sur-la-diarrhee-porcine.html
Du côté du ministère de l'Agriculture, on considère qu'il est «peut-être inutile de prendre des mesures françaises si des mesures européennes peuvent être prises (mardi). Mais tout est prêt.»
«Quand on voit les chiffres, il y a de quoi être inquiet. Il y a peu de maladies qui provoquent une si forte mortalité à une si grande échelle, déclare Jean-Luc Angot, directeur général adjoint de direction générale de l'alimentation (DGAL) et chef des services vétérinaires. Si la diarrhée épidémique porcine apparaissait dans des régions comme la Bretagne, qui concentre l'essentiel de la production porcine, cela serait dramatique.»
L'embargo souhaité par la France pourrait viser les porcs vivants et le sperme de porc mais aussi tous les «sous-produits» à base de viande de porc comme l'alimentation animale. Des restes de porcs adultes infectés (du sang séché par exemple) peuvent être incorporés dans l'alimentation animale pour porcins, et transmettre ainsi le virus aux élevages intensifs.
Pour l'heure, la France est le seul pays de l'Union européenne à vouloir décréter un embargo. Sous pression face aux États-Unis, la Commission européenne doit prendre une décision mardi, lors d'une réunion qui rassemblera tous les grands producteurs européens, France, Allemagne et Pays-Bas en tête
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/04/1874947-la-france-en-alerte-sur-la-diarrhee-porcine.html
vendredi 2 mai 2014
Orleix. Suspicion d'intoxication par des fromages
Une suspicion de salmonelles vient d'être détectée dans les produits fermiers au lait cru issus de la Ferme du Castérieu à Orleix. Plusieurs clients ont prévenu qu'ils avaient été incommodés après consommation de fromages au point de présenter diarrhées, fièvre pendant plusieurs jours jusqu'à l'hospitalisation pour certains. Comme ces alertes émanaient de personnes qui ne se connaissaient pas, n'avaient pas mangé ces fromages à la même table, en un même lieu, l'idée d'une intoxication (gastro) a été rejetée au profit d'une salmonellose. «J'ai moi-même été bien malade», précise l'un des actionnaires de la ferme. Immédiatement informés, les services de la préfecture ont fait appliquer les mesures de prudence et de précaution d'usage en imposant à la Ferme du Castérieu de rappeler des fromages fermiers au lait cru de vache, au lait mélangé vache et brebis et brebis de la marque Castérieu considérés impropres à la consommation. Les dates d'emballage sur les produits sont entre le 6 et le 29 avril 2014, ils sont commercialisés directement à la ferme, chez les revendeurs fromagers, sur les marchés du département, dans les rayons des supermarchés, à la coupe ou en libre-service. «Nous recommandons de ne pas manger nos produits, les détruire ou se les faire rembourser. En cas de doute, il convient de se renseigner auprès du rayon pour vérifier si le produit acheté est concerné par l'alerte», recommande Pierre Craman, chargé de la communication.
Quant aux salmonelles, elles arrivent dans les étables par hasard. L'animal consomme de l'herbe, du foin contaminé, une bactérie se développe dans les intestins et passe immanquablement dans le lait. Jusqu'à ce stade, rien n'est détectable. Chez l'homme, les premiers symptômes de la maladie se déclarent 48 heures après consommation et la contamination est largement propagée chez le public. La machine à problèmes est lancée.
Pour tous renseignements complémentaires, la Ferme du Castérieu se tient à la disposition des consommateurs au 05.62.36.78.49.
http://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=24763&WS=291720_2501986&WA=4779
Au labo pour les tests
Les produits sont toujours en cours de test au laboratoire, voilà pourquoi «nous parlons de suspicion, mais comme les résultats tardent à revenir, nous sommes certains d'une confirmation», commente Pierre Craman. La fabrique de fromage se poursuit néanmoins jusqu'au retour des analyses et de l'autorisation donnée par la préfecture, via le ministère de la Santé, de reprendre les ventes», car, explique le producteur, «il faut bien poursuivre la production pour vivre et remédier au manque à gagner inévitable».Quant aux salmonelles, elles arrivent dans les étables par hasard. L'animal consomme de l'herbe, du foin contaminé, une bactérie se développe dans les intestins et passe immanquablement dans le lait. Jusqu'à ce stade, rien n'est détectable. Chez l'homme, les premiers symptômes de la maladie se déclarent 48 heures après consommation et la contamination est largement propagée chez le public. La machine à problèmes est lancée.
Pour tous renseignements complémentaires, la Ferme du Castérieu se tient à la disposition des consommateurs au 05.62.36.78.49.
http://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=24763&WS=291720_2501986&WA=4779
jeudi 1 mai 2014
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