mardi 25 décembre 2012

Huiles essentielles : pas plus d'une heure

Les huiles essentielles sont à la base même de l'aromathérapie. Apaisantes, elles nous aideraient à lutter contre le stress de la vie quotidienne et contre bien des petits maux. On leur prête en particulier, des bienfaits cardiovasculaires, nerveux, respiratoires... Pourtant lorsqu'elles sont utilisées avec excès, leurs vertus tendraient à devenir des défauts. Voire des dangers. Explications.
Les chercheurs de la Taipei Medical University se sont intéressés à une centaine de sujets des deux sexes, en bonne santé et non-fumeurs. Point commun, tous travaillaient dans un Spa, à Taiwan. Pour les besoins de l'étude, ils ont été exposés pendant deux heures à une brumisation d'huile essentielle de bergamote.
Au cours de la première heure, les auteurs ont observé une diminution de la tension artérielle et du rythme cardiaque de tous les volontaires. Ce qui tendrait à confirmer les vertus apaisantes des huiles essentielles.
Après 75 minutes d'exposition cependant, ils ont eu la surprise de constater une inversion de tendance. Et après 2 heures, la pression artérielle systolique des participants est revenue à son niveau d'origine. Quant au pouls, il s'est élevé très au-dessus du niveau enregistré au début de l'étude, avec un facteur de multiplication de 1,7. En d'autres termes, un sujet dont le pouls de départ était de 65 pulsations par minute s'est retrouvé au bout de 2 heures ou plus, à 110 pulsations.
Pour l'auteur de ce travail, le Dr K-J Chuang, « les brumisations d'huiles essentielles semblent bénéfiques lorsqu'elles n'excèdent pas une heure, Au-delà, c'est l'effet inverse qui se produit. Elles deviennent nocives sur le plan cardiovasculaire ».
Un risque cutanée
Pour la Société française de dermatologie, les utilisateurs de ces huiles sous une forme liquide, en application cutanées, s'exposent à des allergies de contact. « C'est le cas des masseurs qui mettent des huiles essentielles dans leurs huiles de massage. Les réactions observées peuvent être sévères ». (...) Lire la suite sur destinationsante.com

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