mercredi 18 juillet 2012

Cancer et taille des seins: un lien à confirmer

Une poitrine plus large serait génétiquement associée à un plus grand risque de cancer mammaire, suggère une étude. Un résultat à prendre avec précaution, selon des experts en oncologie.
Génétique et cancer du sein, l'association n'est pas nouvelle. Depuis la découverte de gènes de prédisposition (BRCA1 et BRCA2) à la fin des années 1990, les femmes ayant des antécédents familiaux sont d'ailleurs invitées à se faire dépister afin de bénéficier d'un suivi médical spécifique. De nouvelles pistes génétiques sont actuellement explorées, et parmi elles les gènes déterminant la taille des seins. Une étude américaine parue le 30 juin dans la revue BMC Medical Genetics a en effet trouvé un lien entre le volume mammaire et le risque de cancer du sein.
L'étude a été conduite par le Dr Nicholas Eriksson et son équipe de la start-up californienne 23andMe, qui commercialise en ligne des tests d'ADN destinés aux particuliers. À partir d'un échantillon de salive, la société propose une analyse détaillée du génome en détectant les marqueurs génétiques associés à de nombreuses maladies (118 sont listées sur le site pour le moment) et même certaines caractéristiques physiologiques comme la perception du goût amer ou la tolérance à la caféine. S'ils le souhaitent, les clients peuvent aussi autoriser l'utilisation de leurs données génétiques à des fins de recherche (menée par les chercheurs de la compagnie), comme l'ont fait les 16.175 femmes de cette étude.
Des gènes en commun
Les participantes ont indiqué dans un questionnaire en ligne leur taille de bonnet de soutien-gorge et leur tour de buste (mesuré juste sous la poitrine). L'âge, les éventuelles grossesses passées, le fait d'avoir allaité ou subi une opération mammaire ont également été pris en compte pour évaluer leur exposition aux œstrogènes, des taux élevés de ces hormones constituant un facteur de risque du cancer du sein. Les chercheurs ont ensuite comparé ces informations avec l'ADN provenant de (...) Lire la suite sur Figaro.fr

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