dimanche 29 juillet 2012

Bientôt un médicament pour lutter contre les crises cardiaques?

Des chercheurs de l'université de Londres sont sur le point de découvrir une pilule capable de diminuer la tension artérielle et le niveau de cholestérol. Selon les chercheurs, elles pourraient sauver des milliers de personnes tous les ans en Grande-Bretagne. Prévenir le risque de crise cardiaque grâce à une pilule serait désormais possible. Des chercheurs de l'université de Londres ont mis au point un médicament qui permettrait, selon eux, de réduire la tension artérielle et le taux de mauvais cholestérol, révèle ce jeudi la BBC. Prise quotidiennement à partir de 50 ans, le traitement - une "polypilule" qui regroupe plusieurs médicaments - pourrait réduire de manière considérable les risques de crise cardiaque et d'accidents cardiovasculaire.
Les chercheurs se sont appuyés sur les travaux d'un groupe de scientifiques indiens qui avait mis au point en 2011 une polypilule qui pouvaient réduire de 60% les risques cardiovasculaires et de 50% les accidents cérébraux, mais qui pouvait présenter trop d'effets secondaires. "Contrairement à la polypilule indienne, la nôtre ne comprend pas d'aspirine, explique à L'Express Nicholas Wald, un des scientifiques qui a mené l'étude. Nous avons décidé de retirer ce composant car il peut impliquer des risques de saignement de l'estomac et des risques d'hémorragies."
94 000 vies sauvées par an
Les premiers résultats ont été concluants: au bout de trois mois de traitement, une baisse de la tension artérielle de 12% et une baisse du mauvais cholestérol de 39% ont été notées. Compte tenu de ces chiffres, les médecins ont estimé que si la moitié des habitants du Royaume-Uni de plus de 50 ans prenait cette polypill quotidiennement, cela empêcherait 94 000 attaques cardiaques et accidents cardiovasculaires par an.
Bien que le traitement n'ait été testé que sur 84 personnes, Nicholas Wald, estime que la polypilule est prête à être mise sur le marché. "Je pense que l'on pourrait prescrire cette pilule dès (...) Lire la suite sur lexpress.fr

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