dimanche 10 octobre 2010

Détecter plus tôt l'anorexie pour mieux la guérir

Une jeune fille qui prétexte être écoeurée pour ne pas manger, qui coupe ses aliments en petits morceaux pour donner l'impression qu'elle se nourrit ou qui affirme ne pas avoir faim. Armée d'une volonté inébranlable, elle voit ses kilos s'envoler au fil des jours. Une victoire pour elle, mais un cauchemar pour son entourage qui la voit s'enfoncer un peu plus chaque jour dans l'anorexie . Cette dernière concerne environ 2% des femmes, dont 70.000 adolescentes. Une maladie «mentale», qui touche des filles dans neuf cas sur dix
Face à ce fléau, la Haute autorité de santé (HAS) a décidé de publier en partenariat avec l'AFDAS-TCA * des recommandations pour aider les médecins et les familles, souvent désarmés face à cette maladie sans médicament. Une première en France où il n'existait jusqu'alors pas de «cadre» pour la prise en charge de l'anorexie. A l'origine de ce travail, deux spécialistes de l'adolescence et des addictions : les professeurs de psychiatrie Philippe Jeammet et Jean-Luc Vénisse.


«Un diagnostic tardif et une prise en charge initiale inadaptée peuvent entraîner des conséquences graves», préviennent les deux spécialistes dans leur rapport, un risque de décès existant dans 20% des cas. Ils préconisent donc un repérage de l'anorexie mentale «précoce» afin de prévenir du risque d'évolution «vers une forme chronique et des complications somatiques, psychiatriques ou psychosociales».


«Prise en charge multidisciplinaire»


Parmi les signes avant coureurs : le ralentissement de la croissance, l'absence de règles chez l'adolescente ou encore une perte de poids supérieure à 15%. Quelques questions à poser à la personne concernée peuvent également permettre de repérer les comportements à risques : lui arrive-t-elle de se faire vomir parce qu'elle se sent mal d'avoir trop mangé ? Avoir perdu le contrôle de ce qu'elle mange l'inquiète-t-elle ? A-t-elle récemment perdu plus de 6 kg en 3 mois ? Les autres la trouvent-ils trop mince alors qu... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
http://www.lefigaro.fr/sante/2010/09/30/01004-20100930ARTFIG00515-detecter-plus-tot-l-anorexie-pour-mieux-la-guerir.php

1 commentaire:

francine a dit…

Et oui, c'est terrible cette maladie! Et difficile de comprendre la personne qui souffre terriblement!
Bises