Une députée vient de déposer une proposition de loi visant à lutter contre le tourisme organisé dans les pays pauvres en vue d'une greffe d'organe.
Cadre en milieu hospitalier, la députée UMP Valérie Boyer a déposé le 19 octobre dernier une proposition de loi qui a pour but d'endiguer le tourisme de transplantation. Si elle est adoptée, ce sera sous forme d'un amendement au projet de révision des lois de bioéthique. Le phénomène du tourisme de transplantation reste assez marginal en France, puisque seulement trois cas ont été avérés en 2009, sur quatre patients greffés à l'étranger. Au niveau mondial, selon l'Organisation mondiale de la santé, 10% des transplantations effectuées chaque année sont issues de transactions financières entre "touristes-patients" et personnes démunies, dans des pays en voie de développement. Ces pratiques concernent majoritairement des greffes de rein avec des donneurs vivants, principalement en Chine, au Pakistan et aux Philippines.
http://www.maxisciences.com/transplantation/greffe-d-039-organes-une-loi-contre-le-tourisme-de-transplantation_art9905.html
dimanche 31 octobre 2010
samedi 30 octobre 2010
Bientôt un test pour prédire la ménopause précoce
En juin dernier déjà , des scientifiques iraniens ont présentaient les résultats de leurs travaux au congrès international d'embryologie et de reproduction humaine, annonçant alors qu' une simple prise de sang permettrait bientôt de déterminer l'âge de la ménopause, à 4 mois près. Le test présenté par ces chercheurs mesure le taux d'une hormone (l'AMH) présente dans les cellules des ovaires, hormone qui contrôle le développement des follicules dans les ovaires. Lire la suite l'article
Cette fois, ce sont des chercheurs de l'Université d'Exeter (Grande Bretagne) qui apportent leur pierre à ces recherches sur la ménopause précoce et la durée de fécondité des femmes, en identifiant les 4 gênes qui, une fois associés, en sont responsables.
Les femmes touchées par la ménopause précoce (une femme sur 20) voient leur taux de fécondité chuter de façon drastique à partir de 30 ans, alors que l'âge moyen de la ménopause chez les femmes est de 52 ans. La mise au point d'un test génétique, issu des travaux des chercheurs britanniques, permettrait aux femmes de régler leur envie de bébé sur leur véritable horloge biologique.
http://www.topsante.com/sante-au-quotidien/Actus/Bientot-un-test-pour-predire-la-menopause-precoce
Cette fois, ce sont des chercheurs de l'Université d'Exeter (Grande Bretagne) qui apportent leur pierre à ces recherches sur la ménopause précoce et la durée de fécondité des femmes, en identifiant les 4 gênes qui, une fois associés, en sont responsables.
Les femmes touchées par la ménopause précoce (une femme sur 20) voient leur taux de fécondité chuter de façon drastique à partir de 30 ans, alors que l'âge moyen de la ménopause chez les femmes est de 52 ans. La mise au point d'un test génétique, issu des travaux des chercheurs britanniques, permettrait aux femmes de régler leur envie de bébé sur leur véritable horloge biologique.
http://www.topsante.com/sante-au-quotidien/Actus/Bientot-un-test-pour-predire-la-menopause-precoce
vendredi 29 octobre 2010
jeudi 28 octobre 2010
Laryngite: plus jamais mal à la gorge
Une laryngite est caractérisée par une inflammation de l'arrière-gorge (le larynx), accompagnée de douleurs dans la gorge et d'un enrouement, parfois même d'une extinction de voix car l'inflammation empêche les cordes vocales de fonctionner normalement. Pour soigner la laryngite, il faut avant tout miser sur les anti-inflammatoires (AINS) comme l'Ibuprofène, pour soulager l'inflammation. Mais d'autres remèdes, plus doux, permettent d'adoucir la gorge et soulager le larynx. Lire la suite l'article
Laryngite: le traitement par inhalation
Versez dans un saladier 3 cuillères à soupe de fleurs de camomille séchées (vous en trouverez dans les herboristeries) et versez de l'eau chaude dessus. Recouvrez votre tête d'une serviette et penchez le visage vers le saladier, pour en respirer les vapeurs pendant une dizaine de minutes. Cette inhalation de fleurs de camomille est particulièrement efficace pour lutter contre la voix enrouée et le mal de gorge, les principaux symptomes de la laryngite. Surtout, évitez de sortir au froid dans la demi-heure qui suit l'inhalation.
Laryngite : le traitement homéo
Pour soigner l'inflammation du larynx, associez Aconit 7 CH, Spongia tosta 5CH et Sambuscus nigra 5 CH, tous les quarts d'heure, à espacer ensuite en fonction de l'amélioration de vos symptomes.
Laryngite: le traitement par acupressure
Dérivée de l'acupuncture, l'acupressure (que certains appellent aussi digitopuncture) consiste à appuyer du bout des doigts sur certains points du corps, pour détendre le système nerveux... et le pousser à relancer ses énergies.
Pour le traitement de la laryngite, tonifiez d'abord le point qui se trouve tout à fait à la base de votre cou, dans la fossette qui se trouve au bord du sternum.
Un autre point efficace en cas de laryngite : massez avec des pressions circulaires douces le point qui se trouve dans la paume de la main gauche, au beau milieu de la base de votre pouce. Répétez plusieurs fois par jour, jusqu'à amélioration des symptômes.
Une tis ...Lire la suite sur TopSante.com
http://www.topsante.com/sante-au-quotidien/maladies-chroniques/Laryngite-plus-jamais-mal-a-la-gorge
Laryngite: le traitement par inhalation
Versez dans un saladier 3 cuillères à soupe de fleurs de camomille séchées (vous en trouverez dans les herboristeries) et versez de l'eau chaude dessus. Recouvrez votre tête d'une serviette et penchez le visage vers le saladier, pour en respirer les vapeurs pendant une dizaine de minutes. Cette inhalation de fleurs de camomille est particulièrement efficace pour lutter contre la voix enrouée et le mal de gorge, les principaux symptomes de la laryngite. Surtout, évitez de sortir au froid dans la demi-heure qui suit l'inhalation.
Laryngite : le traitement homéo
Pour soigner l'inflammation du larynx, associez Aconit 7 CH, Spongia tosta 5CH et Sambuscus nigra 5 CH, tous les quarts d'heure, à espacer ensuite en fonction de l'amélioration de vos symptomes.
Laryngite: le traitement par acupressure
Dérivée de l'acupuncture, l'acupressure (que certains appellent aussi digitopuncture) consiste à appuyer du bout des doigts sur certains points du corps, pour détendre le système nerveux... et le pousser à relancer ses énergies.
Pour le traitement de la laryngite, tonifiez d'abord le point qui se trouve tout à fait à la base de votre cou, dans la fossette qui se trouve au bord du sternum.
Un autre point efficace en cas de laryngite : massez avec des pressions circulaires douces le point qui se trouve dans la paume de la main gauche, au beau milieu de la base de votre pouce. Répétez plusieurs fois par jour, jusqu'à amélioration des symptômes.
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mercredi 27 octobre 2010
Vous avez une mutuelle ? Faites respecter vos droits !
Un adhérent de la MGEN avait demandé la prise en charge de ses soins dentaires. Or le niveau du remboursement qui lui a été consenti s'est révélé inférieur au taux habituellement appliqué aux adhérents qui consultent des dentistes agréés par la mutuelle et la Confédération nationale des syndicats de dentistes (CNSD). Le plaignant réclamait le remboursement d'une somme de 976,25 euros. Il considérait que ses droits étaient équivalents à ceux réservés aux adhérents ayant choisi un dentiste du réseau.
En premier ressort, le Tribunal d'instance de Paris 15e l'avait débouté, arguant que les modes de remboursements différenciés ne sont pas discriminatoires. Une argumentation que n'a pas retenue la Cour de cassation. Cette dernière a donc condamné la MGEN à lui verser 976,25 euros, ainsi que 3 500 euros en application de l'article 700 du Code de procédure civile.
Rappelons que le Code de la mutualité dispose que « le montant du remboursement ne peut varier en fonction du choix du praticien d'adhérer ou non à la convention ». A l'avenir, cette disposition pourrait disparaître. En effet dans son rapport sur l'application des lois de financement de la sécurité sociale, la Cour des Comptes a proposé de faire évoluer le Code de la Mutualité. L'objectif poursuivi serait précisément de « rendre possible la différenciation des remboursements par les organismes complémentaires selon que les professionnels consultés font partie ou non des réseaux qu'ils promeuvent »...
http://www.destinationsante.com/Vous-avez-une-mutuelle-Faites-respecter-vos-droits.html
En premier ressort, le Tribunal d'instance de Paris 15e l'avait débouté, arguant que les modes de remboursements différenciés ne sont pas discriminatoires. Une argumentation que n'a pas retenue la Cour de cassation. Cette dernière a donc condamné la MGEN à lui verser 976,25 euros, ainsi que 3 500 euros en application de l'article 700 du Code de procédure civile.
Rappelons que le Code de la mutualité dispose que « le montant du remboursement ne peut varier en fonction du choix du praticien d'adhérer ou non à la convention ». A l'avenir, cette disposition pourrait disparaître. En effet dans son rapport sur l'application des lois de financement de la sécurité sociale, la Cour des Comptes a proposé de faire évoluer le Code de la Mutualité. L'objectif poursuivi serait précisément de « rendre possible la différenciation des remboursements par les organismes complémentaires selon que les professionnels consultés font partie ou non des réseaux qu'ils promeuvent »...
http://www.destinationsante.com/Vous-avez-une-mutuelle-Faites-respecter-vos-droits.html
mardi 26 octobre 2010
Cancer du col de l'utérus: On en sait plus sur les papillomavirus
A eux huit, ils sont responsables de 90% des cancers du col de l'utérus. Eux, ce sont les types de papillomavirus identifiés par une vaste étude publiée ce lundi par The Lancet Oncology. Parmi ces malfaisants, trois sont particulièrement fréquents, dont deux ciblés par les vaccins actuellement disponibles.
Les types 16, 18, 45, 33, 31, 52, 58 et 35 ont été identifiés comme les huit HPV les plus fréquents (dans un ordre décroissant), seuls les 16 et 18 étant déjà la cible des deux vaccins contre les papillomavirus actuellement sur le marché (Gardasil de Sanofi Pasteur MSD et Cervarix de GlaxoSmithKline).
Cancers de la cavité buccale
Le papillomavirus est très répandu et particulièrement contagieux. D'après les estimations, 70% des personnes sexuellement actives y sont exposées à un moment de leur vie, le plus souvent à l'adolescence ou au début de leur vie adulte. Dans la très grande majorité des cas, il est éliminé naturellement, mais dans 3 à 10% des cas, l'infection persiste et peut entraîner des lésions du col de l'utérus, qui peuvent ensuite progresser vers un cancer.
Une autre étude récente a démontré que le papillomavirus est de plus en plus souvent en cause dans les cancers de la cavité buccale, en nette augmentation ces 30 dernières années. «L'accroissement des relations bucco-génitales et du nombre de partenaires» parait en être la principale raison, selon les chercheurs.
http://20min.fr/a/609869
Les types 16, 18, 45, 33, 31, 52, 58 et 35 ont été identifiés comme les huit HPV les plus fréquents (dans un ordre décroissant), seuls les 16 et 18 étant déjà la cible des deux vaccins contre les papillomavirus actuellement sur le marché (Gardasil de Sanofi Pasteur MSD et Cervarix de GlaxoSmithKline).
Cancers de la cavité buccale
Le papillomavirus est très répandu et particulièrement contagieux. D'après les estimations, 70% des personnes sexuellement actives y sont exposées à un moment de leur vie, le plus souvent à l'adolescence ou au début de leur vie adulte. Dans la très grande majorité des cas, il est éliminé naturellement, mais dans 3 à 10% des cas, l'infection persiste et peut entraîner des lésions du col de l'utérus, qui peuvent ensuite progresser vers un cancer.
Une autre étude récente a démontré que le papillomavirus est de plus en plus souvent en cause dans les cancers de la cavité buccale, en nette augmentation ces 30 dernières années. «L'accroissement des relations bucco-génitales et du nombre de partenaires» parait en être la principale raison, selon les chercheurs.
http://20min.fr/a/609869
lundi 25 octobre 2010
Les écrans tactiles, vecteurs de la grippe?
«Si vous mettez un virus sur une surface comme un iPhone, environ 30% se retrouvera sur vos doigts, qui seront sans doute en contact avec vos yeux, votre bouche ou votre nez», explique Timothy Julian, co-auteur de l'étude publiée dans le Journal de microbiologie appliquée.
Selon une comparaison classique, nos téléphones contiendraient 18 fois plus de bactéries que la poignée de la chasse d'eau. Jusqu'à présent, le téléphone était un surtout objet personnel. Mais avec les écrans tactiles (encore plus des tablettes), ils ont tendance à passer entre plus de doigts, pour regarder des photos en soirée par exemple.
Ces objets du quotidien qui vous contaminent, à lire ici
Pourtant, Timothy Julian reste prudent. Selon lui, il est «difficile de mesurer avec précision» le rôle joué par les écrans tactiles dans la propagation d'une épidémie de grippe. Clavier d'ordinateur, bouton d'ascenseur, télécommande, piscine... Nous vivons déjà au contact de nombreux «nids à microbes». Et ce n'est pas forcément un mal: Fabien Squinazi, directeur du laboratoire d'hygiène de la ville de Paris, expliquait à 20minutes.fr qu'il ne «faut pas stériliser tous les objets autour de nous et vivre dans un milieu aseptisé».
Selon lui, «il faut respecter un certain équilibre, notamment pour les enfants qui ont besoin d'être au contact de germes pour s'immuniser». La solution? Ecoutez vos parents, et lavez-vous les mains. Et pas seulement avant de manger.
http://20min.fr/a/609379
Selon une comparaison classique, nos téléphones contiendraient 18 fois plus de bactéries que la poignée de la chasse d'eau. Jusqu'à présent, le téléphone était un surtout objet personnel. Mais avec les écrans tactiles (encore plus des tablettes), ils ont tendance à passer entre plus de doigts, pour regarder des photos en soirée par exemple.
Ces objets du quotidien qui vous contaminent, à lire ici
Pourtant, Timothy Julian reste prudent. Selon lui, il est «difficile de mesurer avec précision» le rôle joué par les écrans tactiles dans la propagation d'une épidémie de grippe. Clavier d'ordinateur, bouton d'ascenseur, télécommande, piscine... Nous vivons déjà au contact de nombreux «nids à microbes». Et ce n'est pas forcément un mal: Fabien Squinazi, directeur du laboratoire d'hygiène de la ville de Paris, expliquait à 20minutes.fr qu'il ne «faut pas stériliser tous les objets autour de nous et vivre dans un milieu aseptisé».
Selon lui, «il faut respecter un certain équilibre, notamment pour les enfants qui ont besoin d'être au contact de germes pour s'immuniser». La solution? Ecoutez vos parents, et lavez-vous les mains. Et pas seulement avant de manger.
http://20min.fr/a/609379
dimanche 24 octobre 2010
Vaccination : les efforts doivent se poursuivre
L'Organisation mondiale de la santé vient de rendre public son état des lieux de la vaccination mené autour du globe. Ces dix dernières années, les campagnes massives ont permis de sauver la vie de nombreux enfants, principalement dans les pays en voie de développement. Cependant, 20% des bébés qui naissent chaque année dans le monde ne reçoivent pas les vaccins prévus lors de la première année de vie. Ce taux représente annuellement 24 millions d'enfants qui, n'étant pas protégés, risquent de mourir de maladies pourtant évitables. Grâce à la vaccination et pour la première fois en 2009, le taux de mortalité infantile est passé sous la barre des 10 millions
Aujourd'hui, l'OMS recommande de poursuivre les recherches pour élaborer des vaccins contre le virus du sida, le paludisme et la tuberculose.
http://www.maxisciences.com/vaccin/vaccination-les-efforts-doivent-se-poursuivre_art9744.html
Aujourd'hui, l'OMS recommande de poursuivre les recherches pour élaborer des vaccins contre le virus du sida, le paludisme et la tuberculose.
http://www.maxisciences.com/vaccin/vaccination-les-efforts-doivent-se-poursuivre_art9744.html
samedi 23 octobre 2010
Maladies négligées : l'OMS vise une meilleure prise en charge pour 2015
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré faire des maladies "délaissées" une priorité. Elle souhaite les maîtriser d'ici à 2015.
L'AFP explique que sont considérées comme maladies "délaissées" celles qui n'attirent pas l'attention des géants pharmaceutiques, ce qui entraîne un manque de traitements efficaces. Chaque année, plus d'un milliard d'individus seraient touchés par ces maladies et plus d'un sur deux en mourraient. Aujourd'hui, l'OMS veut que cette situation change et a déclaré par le biais de sa directrice générale, Margaret Chan : "Les besoins en termes de prévention et de traitement sont énormes, mais les personnes touchées sont pauvres et n'ont donc que peu accès aux interventions et aux services nécessaires pour en bénéficier".Et de préciser : "Ajoutons que l'industrie est donc peu encline à investir dans la mise au point de produits nouveaux ou meilleurs contre des maladies liées à la pauvreté, sachant que les patients n'auront pas les moyens de payer". Parmi ces maladies, on retrouve l'ulcère de Buruli ou encore la maladie du sommeil, et la plupart sont parasitaires comme la rage ou encore l'éléphantiasis. Ainsi, Margaret Chan a appelé les laboratoires pharmaceutiques à effectuer des dons, et les chercheurs à mettre au point des techniques de dépistages rapides et efficaces
http://www.maxisciences.com/oms/maladies-negligees-l-039-oms-vise-une-meilleure-prise-en-charge-pour-2015_art9769.html
L'AFP explique que sont considérées comme maladies "délaissées" celles qui n'attirent pas l'attention des géants pharmaceutiques, ce qui entraîne un manque de traitements efficaces. Chaque année, plus d'un milliard d'individus seraient touchés par ces maladies et plus d'un sur deux en mourraient. Aujourd'hui, l'OMS veut que cette situation change et a déclaré par le biais de sa directrice générale, Margaret Chan : "Les besoins en termes de prévention et de traitement sont énormes, mais les personnes touchées sont pauvres et n'ont donc que peu accès aux interventions et aux services nécessaires pour en bénéficier".Et de préciser : "Ajoutons que l'industrie est donc peu encline à investir dans la mise au point de produits nouveaux ou meilleurs contre des maladies liées à la pauvreté, sachant que les patients n'auront pas les moyens de payer". Parmi ces maladies, on retrouve l'ulcère de Buruli ou encore la maladie du sommeil, et la plupart sont parasitaires comme la rage ou encore l'éléphantiasis. Ainsi, Margaret Chan a appelé les laboratoires pharmaceutiques à effectuer des dons, et les chercheurs à mettre au point des techniques de dépistages rapides et efficaces
http://www.maxisciences.com/oms/maladies-negligees-l-039-oms-vise-une-meilleure-prise-en-charge-pour-2015_art9769.html
vendredi 22 octobre 2010
A la recherche du cuivre
Les abats, les coquillages, les noix, les légumes et les fruits secs ainsi que les céréales complètes sont les aliments les plus riches en cuivre. La moitié du cuivre que nous ingérons est absorbée par notre organisme. L'excès (par rapport à nos besoins) est éliminé dans la bile
Le cuivre (Cu) est un métal malléable de couleur rouge. Comme le zinc, il intervient dans l'activité de nombreuses enzymes. Ses fonctions vont toutefois bien au-delà : le cuivre participe également à la formation des os ainsi qu'à l'hématopoïèse. Autrement dit à la formation du sang, et plus particulièrement de ses éléments cellulaires.
Une intoxication au cuivre reste possible en cas d'ingestion de quantités vraiment importantes. Un exemple ? Le Manuel Merck cite le cas d'un aliment ou d'une boisson acide qui aurait été en contact prolongé avec un récipient de cuivre.
Les carences sont rares. Elles sont le plus souvent héréditaires et concernent une naissance (masculine le plus souvent) sur 50 000. En revanche, « une carence alimentaire est rarement responsable d'un déficit en cuivre ». Surtout « si les mécanismes génétiques qui contrôlent le métabolisme du cuivre sont normaux ».
http://www.destinationsante.com/A-la-recherche-du-cuivre.htm
Le cuivre (Cu) est un métal malléable de couleur rouge. Comme le zinc, il intervient dans l'activité de nombreuses enzymes. Ses fonctions vont toutefois bien au-delà : le cuivre participe également à la formation des os ainsi qu'à l'hématopoïèse. Autrement dit à la formation du sang, et plus particulièrement de ses éléments cellulaires.
Une intoxication au cuivre reste possible en cas d'ingestion de quantités vraiment importantes. Un exemple ? Le Manuel Merck cite le cas d'un aliment ou d'une boisson acide qui aurait été en contact prolongé avec un récipient de cuivre.
Les carences sont rares. Elles sont le plus souvent héréditaires et concernent une naissance (masculine le plus souvent) sur 50 000. En revanche, « une carence alimentaire est rarement responsable d'un déficit en cuivre ». Surtout « si les mécanismes génétiques qui contrôlent le métabolisme du cuivre sont normaux ».
http://www.destinationsante.com/A-la-recherche-du-cuivre.htm
jeudi 21 octobre 2010
mercredi 20 octobre 2010
Cancer du sein : Sanofi-Aventis évoque les résultats probants d'une étude
Le groupe pharmaceutique a rendu publics ses résultats concernant une étude de phase II portant sur le cancer du sein. Ses conclusions seraient largement positives
Ainsi, si l'on en croit le groupe pharmaceutique français, l'étude montrerait que l'utilisation de l'iniparib ou BSI-201 dans le traitement des patientes pourrait augmenter la durée de leur survie, notamment si elles sont touchées par un cancer métastatique triple négatif explique TF1. Ces résultats ont été présentés lors du congrès de la Société européenne d'oncologie médicale, et Debasish Roychowdhury du laboratoire a notamment expliqué : "BSI-201 (iniparib) confirme son potentiel et pourrait constituer une nouvelle option thérapeutique prometteuse pour les femmes atteintes de cancer du sein triple négatif, une forme agressive de cancer du sein qui ne bénéficie pour l'heure d'aucun traitement approuvé [...] Le développement de BSI-201 progresse de manière satisfaisante et nous espérons qu'iniparib pourra devenir le premier traitement disponible pour cette forme de cancer".
http://www.maxisciences.com/cancer-du-sein/cancer-du-sein-sanofi-aventis-evoque-les-resultats-probants-d-039-une-etude_art9677.html
Ainsi, si l'on en croit le groupe pharmaceutique français, l'étude montrerait que l'utilisation de l'iniparib ou BSI-201 dans le traitement des patientes pourrait augmenter la durée de leur survie, notamment si elles sont touchées par un cancer métastatique triple négatif explique TF1. Ces résultats ont été présentés lors du congrès de la Société européenne d'oncologie médicale, et Debasish Roychowdhury du laboratoire a notamment expliqué : "BSI-201 (iniparib) confirme son potentiel et pourrait constituer une nouvelle option thérapeutique prometteuse pour les femmes atteintes de cancer du sein triple négatif, une forme agressive de cancer du sein qui ne bénéficie pour l'heure d'aucun traitement approuvé [...] Le développement de BSI-201 progresse de manière satisfaisante et nous espérons qu'iniparib pourra devenir le premier traitement disponible pour cette forme de cancer".
http://www.maxisciences.com/cancer-du-sein/cancer-du-sein-sanofi-aventis-evoque-les-resultats-probants-d-039-une-etude_art9677.html
mardi 19 octobre 2010
DMLA : les signes d'alerte
Le 14 octobre marquera la Journée mondiale de la Vue. En France elle sera particulièrement centrée sur la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), première cause de cécité acquise après 50 ans. Or le public est trop peu informé de cette maladie. Résultat, les patients ne connaissent pas les signes qui devraient immédiatement les conduire à consulter un ophtalmologiste.
« La DMLA est une atteinte de la zone centrale de la rétine, qu'on appelle macula », explique le Dr Ramin Tadayoni, ophtalmologiste à l'hôpital Lariboisière de Paris. La maladie est en réalité provoquée par un vieillissement prématuré de la rétine, et ses complications peuvent entraîner une dégradation sévère voire une perte totale de la vision. « Nous connaissons un certain nombre de facteurs de risque sur lesquels nous ne pouvons agir, comme l'hérédité ou l'âge », explique notre interlocuteur. En effet, après 75 ans une personne sur trois est touchée par la DMLA. « En revanche », poursuit le Dr Tadayoni, « nous savons qu'il est possible d'intervenir sur d'autres facteurs de risque reconnus. C'est le cas du tabagisme, d'une alimentation déséquilibrée, et de l'abus de soleil ».
La prévention repose d'abord sur une surveillance régulière de ses yeux par un ophtalmologiste : il est recommandé à tous les patients de plus de 55 ans de consulter chaque année. Ensuite, le diagnostic de la DMLA est relativement simple. Il repose en effet sur un examen du fond de l'il. Le problème est que trop peu de patients connaissent les premiers signes de la maladie. « Ils viennent consulter trop tard, à un stade où la maladie a déjà évolué », souligne le Dr Tadayoni. Il conseille donc une auto-surveillance des signes caractéristiques de DMLA : « Si un patient souffre d'une baisse de l'acuité visuelle, de déformations visuelles, d'une diminution de la sensibilité aux contrastes ou s'il constate l'apparition d'une tâche centrale sombre, il doit impérativement consulter ».
Le diagnostic précoce est d'autant plus ... Lire la suite sur DestinationSante.com
http://www.destinationsante.com/DMLA-les-signes-d-alerte.html
« La DMLA est une atteinte de la zone centrale de la rétine, qu'on appelle macula », explique le Dr Ramin Tadayoni, ophtalmologiste à l'hôpital Lariboisière de Paris. La maladie est en réalité provoquée par un vieillissement prématuré de la rétine, et ses complications peuvent entraîner une dégradation sévère voire une perte totale de la vision. « Nous connaissons un certain nombre de facteurs de risque sur lesquels nous ne pouvons agir, comme l'hérédité ou l'âge », explique notre interlocuteur. En effet, après 75 ans une personne sur trois est touchée par la DMLA. « En revanche », poursuit le Dr Tadayoni, « nous savons qu'il est possible d'intervenir sur d'autres facteurs de risque reconnus. C'est le cas du tabagisme, d'une alimentation déséquilibrée, et de l'abus de soleil ».
La prévention repose d'abord sur une surveillance régulière de ses yeux par un ophtalmologiste : il est recommandé à tous les patients de plus de 55 ans de consulter chaque année. Ensuite, le diagnostic de la DMLA est relativement simple. Il repose en effet sur un examen du fond de l'il. Le problème est que trop peu de patients connaissent les premiers signes de la maladie. « Ils viennent consulter trop tard, à un stade où la maladie a déjà évolué », souligne le Dr Tadayoni. Il conseille donc une auto-surveillance des signes caractéristiques de DMLA : « Si un patient souffre d'une baisse de l'acuité visuelle, de déformations visuelles, d'une diminution de la sensibilité aux contrastes ou s'il constate l'apparition d'une tâche centrale sombre, il doit impérativement consulter ».
Le diagnostic précoce est d'autant plus ... Lire la suite sur DestinationSante.com
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lundi 18 octobre 2010
Chambre d'hôpital payante : des médecins dénoncent cette nouvelle mesure
Afin d'observer un retour à l'équilibre financier ces prochaines années, l'Assistance publique des hôpitaux de Paris (APHP) a annoncé la prochaine mise en place d'un supplément à payer pour les patients souhaitant une chambre individuelle. Cette nouvelle mesure est vivement critiquée par certains médecins
Avec 90 millions d'euros de déficit estimé en 2010, l'Assistance publique des hôpitaux de Paris a besoin de renflouer ses caisses. Pour ce faire, elle a choisi de mettre en place une nouvelle mesure tarifaire, consistant à faire payer les patients émettant le souhait d'occuper une chambre individuelle lors de leur hospitalisation. Une mesure que certains médecins sont loin d'approuver.Ainsi, le professeur André Grimaldi explique sur France Culture : "J'ai appris hier que désormais, quand vous voudrez une chambre seul à la Pitié-Salpêtrière, il vous en coûtera 40 euros la nuit. On était l'hôpital-entreprise, maintenant on est l'hôpital-hôtel !". D'autres médecins reprochent à cette mesure d'être en totale contradiction avec un accès aux hôpitaux égal pour tous. Il n'empêche que l'APHP est bien décidée à l'appliquer, et la facturation des chambres individuelles pourrait bien être appliquée dès cet hiver.
http://www.maxisciences.com/hospitalisation/chambre-d-039-hopital-payante-des-medecins-denoncent-cette-nouvelle-mesure_art9636.html
Avec 90 millions d'euros de déficit estimé en 2010, l'Assistance publique des hôpitaux de Paris a besoin de renflouer ses caisses. Pour ce faire, elle a choisi de mettre en place une nouvelle mesure tarifaire, consistant à faire payer les patients émettant le souhait d'occuper une chambre individuelle lors de leur hospitalisation. Une mesure que certains médecins sont loin d'approuver.Ainsi, le professeur André Grimaldi explique sur France Culture : "J'ai appris hier que désormais, quand vous voudrez une chambre seul à la Pitié-Salpêtrière, il vous en coûtera 40 euros la nuit. On était l'hôpital-entreprise, maintenant on est l'hôpital-hôtel !". D'autres médecins reprochent à cette mesure d'être en totale contradiction avec un accès aux hôpitaux égal pour tous. Il n'empêche que l'APHP est bien décidée à l'appliquer, et la facturation des chambres individuelles pourrait bien être appliquée dès cet hiver.
http://www.maxisciences.com/hospitalisation/chambre-d-039-hopital-payante-des-medecins-denoncent-cette-nouvelle-mesure_art9636.html
dimanche 17 octobre 2010
Arrêts de travail: attention, contrôles surprises
A la demande des employeurs, des médecins généralistes vont discrètement contrôler chez eux des salariés en arrêt de travail. Pour arrondir leurs fins de mois mais aussi pour combattre les abus, expliquent-ils. Un curieux système qui se développe en marge de la Sécu.
Ils ne sont pas différents des autres généralistes. Leur quotidien, c'est de vacciner les enfants et de diagnostiquer des grippes, de rédiger des ordonnances et de signer des arrêts maladie. Mais, de temps en temps, au milieu d'une consultation, ils reçoivent un coup de téléphone de Securex, Medicat-Partner, Mediverif ou Contrôle médical Service, bref, de la société privée pour laquelle ils contrôlent, à domicile, des salariés en arrêt de travail. C'est leur second job, une sorte d'activité d'appoint. Au bout du fil, la demande ne varie pas. Un employeur veut vérifier si tel collaborateur, qui habite les environs, s'est vraiment absenté pour raisons de santé ou s'il profite de son repos pour refaire le carrelage de sa salle de bains. Les médecins ouvrent leur agenda, vérifient s'ils peuvent caser la visite dans leur emploi du temps. Le jour dit, ils prennent leur mallette, vont sonner à l'adresse indiquée et demandent à voir le malade, ou l'accidenté. Attention à ne pas les confondre avec les médecins envoyés, dans le même but, par la Sécurité sociale ! On ne parle pas, ici, de fonctionnaires mais de médecins de famille qui font, occasionnellement, office d'enquêteurs pour le compte des employeurs.
Jusqu'ici, ces généralistes n'avaient guère attiré l'attention. Il en sera sans doute autrement, dorénavant, puisque leurs prérogatives viennent d'être étendues par un décret paru, en toute discrétion, le 26 août, au point que l'ordre des médecins lui-même a tiré la sonnette d'alarme. Car ces inspecteurs autoproclamés peuvent désormais prononcer la peine capitale ! Auparavant, le salarié épinglé perdait seulement les indemnités complémentaires versées par son entreprise. Maintenant, il n'est plus in... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/arrets-de-travail-attention-controles-surprises_925750.html#xtor=AL-447
Ils ne sont pas différents des autres généralistes. Leur quotidien, c'est de vacciner les enfants et de diagnostiquer des grippes, de rédiger des ordonnances et de signer des arrêts maladie. Mais, de temps en temps, au milieu d'une consultation, ils reçoivent un coup de téléphone de Securex, Medicat-Partner, Mediverif ou Contrôle médical Service, bref, de la société privée pour laquelle ils contrôlent, à domicile, des salariés en arrêt de travail. C'est leur second job, une sorte d'activité d'appoint. Au bout du fil, la demande ne varie pas. Un employeur veut vérifier si tel collaborateur, qui habite les environs, s'est vraiment absenté pour raisons de santé ou s'il profite de son repos pour refaire le carrelage de sa salle de bains. Les médecins ouvrent leur agenda, vérifient s'ils peuvent caser la visite dans leur emploi du temps. Le jour dit, ils prennent leur mallette, vont sonner à l'adresse indiquée et demandent à voir le malade, ou l'accidenté. Attention à ne pas les confondre avec les médecins envoyés, dans le même but, par la Sécurité sociale ! On ne parle pas, ici, de fonctionnaires mais de médecins de famille qui font, occasionnellement, office d'enquêteurs pour le compte des employeurs.
Jusqu'ici, ces généralistes n'avaient guère attiré l'attention. Il en sera sans doute autrement, dorénavant, puisque leurs prérogatives viennent d'être étendues par un décret paru, en toute discrétion, le 26 août, au point que l'ordre des médecins lui-même a tiré la sonnette d'alarme. Car ces inspecteurs autoproclamés peuvent désormais prononcer la peine capitale ! Auparavant, le salarié épinglé perdait seulement les indemnités complémentaires versées par son entreprise. Maintenant, il n'est plus in... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/arrets-de-travail-attention-controles-surprises_925750.html#xtor=AL-447
samedi 16 octobre 2010
Grossesse : les professionnels de santé invités à mieux aider les parents
L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) vient de publier une brochure pour promouvoir un meilleur accompagnement des futurs parents de la part des professionnels de santé
Conscient du peu d'information délivré aux familles durant la grossesse, l'Inpes édite un guide à destination des médecins, des gynécologues, des sages-femmes et de tous les soignants en contact avec les futurs parents. Le fascicule a pour objectif de pousser ces professionnels à aider la future famille à construire ses choix concernant l'arrivée de l'enfant, en abordant six axes de travail importants :- Favoriser l'expression et proposer une écoute,
- Aborder et évaluer une situation,
- Informer et expliquer,
- Accompagner la réflexion du couple,
- S'engager auprès de la parturiente,
- Faire le lien avec les autres intervenants.Lorsque l'on connaît le manque de temps déjà crucial pour les soins, on s'interroge quant à la concrétisation des objectifs de ce guide, qui implique un réel soutien psychologique et une approche personnalisée pour chaque couple
http://www.maxisciences.com/guide-parents-inpes/grossesse-les-professionnels-de-sante-invites-a-mieux-aider-les-parents_art9626.html
Conscient du peu d'information délivré aux familles durant la grossesse, l'Inpes édite un guide à destination des médecins, des gynécologues, des sages-femmes et de tous les soignants en contact avec les futurs parents. Le fascicule a pour objectif de pousser ces professionnels à aider la future famille à construire ses choix concernant l'arrivée de l'enfant, en abordant six axes de travail importants :- Favoriser l'expression et proposer une écoute,
- Aborder et évaluer une situation,
- Informer et expliquer,
- Accompagner la réflexion du couple,
- S'engager auprès de la parturiente,
- Faire le lien avec les autres intervenants.Lorsque l'on connaît le manque de temps déjà crucial pour les soins, on s'interroge quant à la concrétisation des objectifs de ce guide, qui implique un réel soutien psychologique et une approche personnalisée pour chaque couple
http://www.maxisciences.com/guide-parents-inpes/grossesse-les-professionnels-de-sante-invites-a-mieux-aider-les-parents_art9626.html
vendredi 15 octobre 2010
jeudi 14 octobre 2010
Certificat médical : et si la Sécurité Sociale ne remboursait plus ?
Les directeurs des Caisses primaires d'assurance maladie (CPAM) montent au créneau pour réclamer l'application de la loi, qui ne prévoit pas de remboursement pour l'établissement d'un certificat médical
A chaque rentrée, les formalités sont les mêmes : pour pratiquer une activité sportive dans un club ou une association, on doit présenter un certificat médical d'aptitude. A cette occasion, une consultation chez le généraliste s'impose. La grande majorité des médecins établit une feuille de soins sans spécifier que la visite concerne une personne bien portante, qui vient juste pour obtenir un droit. L'assuré peut alors se faire rembourser au tarif en vigueur. Cependant, la loi stipule que la Sécurité Sociale a pour rôle de rembourser les actes et les soins pour les personnes malades. Le certificat médical ne rentre pas dans ce cadre, et des directeurs de CPAM viennent de s'insurger contre la pratique généralisée du remboursement, qu'ils considèrent comme une "fraude" de la part des médecins.L'Assurance Maladie devrait communiquer à ce sujet dans les prochains mois en rappelant la loi. Dans les faits, le texte risque d'être bien difficile à faire appliquer.
http://www.maxisciences.com/certificat-m%e9dical/certificat-medical-et-si-la-securite-sociale-ne-remboursait-plus_art9568.html
A chaque rentrée, les formalités sont les mêmes : pour pratiquer une activité sportive dans un club ou une association, on doit présenter un certificat médical d'aptitude. A cette occasion, une consultation chez le généraliste s'impose. La grande majorité des médecins établit une feuille de soins sans spécifier que la visite concerne une personne bien portante, qui vient juste pour obtenir un droit. L'assuré peut alors se faire rembourser au tarif en vigueur. Cependant, la loi stipule que la Sécurité Sociale a pour rôle de rembourser les actes et les soins pour les personnes malades. Le certificat médical ne rentre pas dans ce cadre, et des directeurs de CPAM viennent de s'insurger contre la pratique généralisée du remboursement, qu'ils considèrent comme une "fraude" de la part des médecins.L'Assurance Maladie devrait communiquer à ce sujet dans les prochains mois en rappelant la loi. Dans les faits, le texte risque d'être bien difficile à faire appliquer.
http://www.maxisciences.com/certificat-m%e9dical/certificat-medical-et-si-la-securite-sociale-ne-remboursait-plus_art9568.html
mercredi 13 octobre 2010
Thrombose veineuse : un nouvel anticoagulant pour réduire les risques
Le New England Journal of Medicine vient de publier une étude montrant l'efficacité du fondaparinux dans le traitement de la thrombose veineuse.
Des chercheurs de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) de Lyon et du centre de recherche clinique de Saint-Étienne ont mené une étude en double aveugle sur 3.000 patients atteints de thrombose veineuse superficielle, répartis dans toute l'Europe. La moitié d'entre eux a reçu le traitement anticoagulant à base de fondaparinux, tandis que l'autre a pris un placebo. Au bout de 45 jours de traitement, le risque d'aggravation clinique de la thrombose était réduit de 85% chez le groupe traité au fondaparinux.Aucune contrindication ou effet secondaire contraignant n'a été remarqué. Un seul malade a fait une hémorragie sérieuse, qui a pu être soignée. Trente jours après l'arrêt du traitement, les chercheurs ont pu mesurer la pérennité des effets bénéfiques du traitement.Le laboratoire GlaxoSmithKline a demandé une autorisation à l'agence européenne du médicament afin de pouvoir vendre son médicament Arixtra (nom commercial du fondaparinux) comme traitement contre les thromboses veineuses.
http://www.maxisciences.com/thrombose-veineuse/thrombose-veineuse-un-nouvel-anticoagulant-pour-reduire-les-risques_art9468.html
Des chercheurs de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) de Lyon et du centre de recherche clinique de Saint-Étienne ont mené une étude en double aveugle sur 3.000 patients atteints de thrombose veineuse superficielle, répartis dans toute l'Europe. La moitié d'entre eux a reçu le traitement anticoagulant à base de fondaparinux, tandis que l'autre a pris un placebo. Au bout de 45 jours de traitement, le risque d'aggravation clinique de la thrombose était réduit de 85% chez le groupe traité au fondaparinux.Aucune contrindication ou effet secondaire contraignant n'a été remarqué. Un seul malade a fait une hémorragie sérieuse, qui a pu être soignée. Trente jours après l'arrêt du traitement, les chercheurs ont pu mesurer la pérennité des effets bénéfiques du traitement.Le laboratoire GlaxoSmithKline a demandé une autorisation à l'agence européenne du médicament afin de pouvoir vendre son médicament Arixtra (nom commercial du fondaparinux) comme traitement contre les thromboses veineuses.
http://www.maxisciences.com/thrombose-veineuse/thrombose-veineuse-un-nouvel-anticoagulant-pour-reduire-les-risques_art9468.html
mardi 12 octobre 2010
Un coeur artificiel permanent a été transplanté pour la première fois
Un coeur artificiel permanent a été transplanté à Rome sur un adolescent de 15 ans, a-t-on appris de sources officielles. C'est une première mondiale.
L'opération a été réalisée jeudi à Rome, à l'hôpital pédiatrique de l'Enfant Jésus, et a duré dix heures.
C'était la dernière chance de survie pour le jeune patient, dont le pronostic restait très réservé samedi, selon les médecins.
Le ministre italien de la Santé Ferruccio Fazio s'est déclaré "satisfait de cette intervention extraordinaire, la première au monde".
L'adolescent de 15 ans, atteint d'une pathologie générale, ne pouvait être inscrit sur la liste d'attente pour recevoir une greffe de coeur. Or il souffrait également d'un processus dégénératif qui risquait de provoquer son décès à courte échéance. L'équipe de chirurgie cardiaque lui a donc proposé l'unique alternative thérapeutique: un coeur artificiel posé de manière permanente à l'intérieur de son thorax.
L'intervention s'est déroulée jeudi de 8h à 18h. Le coeur artificiel de 4cm de longueur a été implanté dans le ventricule gauche. L'appareil fonctionne comme une pompe hydraulique actionnée électriquement. Le patient porte une batterie à la ceinture. AP
http://www.ap.org/termsandconditions
L'opération a été réalisée jeudi à Rome, à l'hôpital pédiatrique de l'Enfant Jésus, et a duré dix heures.
C'était la dernière chance de survie pour le jeune patient, dont le pronostic restait très réservé samedi, selon les médecins.
Le ministre italien de la Santé Ferruccio Fazio s'est déclaré "satisfait de cette intervention extraordinaire, la première au monde".
L'adolescent de 15 ans, atteint d'une pathologie générale, ne pouvait être inscrit sur la liste d'attente pour recevoir une greffe de coeur. Or il souffrait également d'un processus dégénératif qui risquait de provoquer son décès à courte échéance. L'équipe de chirurgie cardiaque lui a donc proposé l'unique alternative thérapeutique: un coeur artificiel posé de manière permanente à l'intérieur de son thorax.
L'intervention s'est déroulée jeudi de 8h à 18h. Le coeur artificiel de 4cm de longueur a été implanté dans le ventricule gauche. L'appareil fonctionne comme une pompe hydraulique actionnée électriquement. Le patient porte une batterie à la ceinture. AP
http://www.ap.org/termsandconditions
lundi 11 octobre 2010
L'aluminium empoisonne le milieu scientifique
L'aluminium est partout et, le plus souvent, à notre insu. Il est présent dans des produits de l'industrie agroalimentaire, des cosmétiques, des médicaments (notamment des vaccins) et parfois même dans l'eau du robinet qu'il permet de rendre plus claire. Est-il pour autant sans danger pour la santé ? Un livre intitulé Quand l'aluminium nous empoisonne, publié aux éditions Max Milo, par la journaliste Virginie Belle, vient de relancer une polémique vieille de près de quarante ans. Études à l'appui, l'auteur affirme que ce métal, sans aucun rôle ni intérêt pour l'organisme, pourrait être à l'origine de cancers et de maladies neurologiques. Lire la suite l'article
S'appuyant sur les conclusions d'un laboratoire de l'Inserm - non encore publiées -, l'auteure de l'enquête suggère également l'existence d'un possible "syndrome des adjuvants" lié à l'utilisation de sels d'aluminium dans les vaccins. Selon le professeur Romain Gherardi qui dirige ce laboratoire baptisé U955 et basé à Créteil, les nanoparticules d'aluminium des vaccins, injectées dans le muscle, migreraient lentement, mais sûrement, vers le cerveau, alors qu'on pensait jusqu'ici qu'elles étaient progressivement évacuées par les urines. Problème : on sait depuis les années soixante-dix que l'aluminium est neurotoxique, autrement dit nocif pour le cerveau.
Face à cette thèse, le professeur Pierre Bégué, membre de l'Académie de médecine et pédiatre, confie ses préoccupations. Selon lui, "il n'y a aucune raison d'inquiéter la population sur un produit qui est parfaitement connu et suivi". "Il n'y a, à ce jour, pas de preuve d'un risque lié aux adjuvants aluminiques." Le scientifique redoute un vent de panique, notamment parmi les parents de jeunes enfants. "Le risque, c'est de faire baisser la couverture vaccinale et de voir des épidémies de maladies bien réelles, comme la coqueluche ou la diphtérie, se développer", estime-t-il. L'Agence française de sécurité... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
http://www.lepoint.fr/sante/l-aluminium-empoisonne-le-milieu-scientifique-01-10-2010-1244030_40.php
S'appuyant sur les conclusions d'un laboratoire de l'Inserm - non encore publiées -, l'auteure de l'enquête suggère également l'existence d'un possible "syndrome des adjuvants" lié à l'utilisation de sels d'aluminium dans les vaccins. Selon le professeur Romain Gherardi qui dirige ce laboratoire baptisé U955 et basé à Créteil, les nanoparticules d'aluminium des vaccins, injectées dans le muscle, migreraient lentement, mais sûrement, vers le cerveau, alors qu'on pensait jusqu'ici qu'elles étaient progressivement évacuées par les urines. Problème : on sait depuis les années soixante-dix que l'aluminium est neurotoxique, autrement dit nocif pour le cerveau.
Face à cette thèse, le professeur Pierre Bégué, membre de l'Académie de médecine et pédiatre, confie ses préoccupations. Selon lui, "il n'y a aucune raison d'inquiéter la population sur un produit qui est parfaitement connu et suivi". "Il n'y a, à ce jour, pas de preuve d'un risque lié aux adjuvants aluminiques." Le scientifique redoute un vent de panique, notamment parmi les parents de jeunes enfants. "Le risque, c'est de faire baisser la couverture vaccinale et de voir des épidémies de maladies bien réelles, comme la coqueluche ou la diphtérie, se développer", estime-t-il. L'Agence française de sécurité... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
http://www.lepoint.fr/sante/l-aluminium-empoisonne-le-milieu-scientifique-01-10-2010-1244030_40.php
dimanche 10 octobre 2010
Détecter plus tôt l'anorexie pour mieux la guérir
Une jeune fille qui prétexte être écoeurée pour ne pas manger, qui coupe ses aliments en petits morceaux pour donner l'impression qu'elle se nourrit ou qui affirme ne pas avoir faim. Armée d'une volonté inébranlable, elle voit ses kilos s'envoler au fil des jours. Une victoire pour elle, mais un cauchemar pour son entourage qui la voit s'enfoncer un peu plus chaque jour dans l'anorexie . Cette dernière concerne environ 2% des femmes, dont 70.000 adolescentes. Une maladie «mentale», qui touche des filles dans neuf cas sur dix
Face à ce fléau, la Haute autorité de santé (HAS) a décidé de publier en partenariat avec l'AFDAS-TCA * des recommandations pour aider les médecins et les familles, souvent désarmés face à cette maladie sans médicament. Une première en France où il n'existait jusqu'alors pas de «cadre» pour la prise en charge de l'anorexie. A l'origine de ce travail, deux spécialistes de l'adolescence et des addictions : les professeurs de psychiatrie Philippe Jeammet et Jean-Luc Vénisse.
«Un diagnostic tardif et une prise en charge initiale inadaptée peuvent entraîner des conséquences graves», préviennent les deux spécialistes dans leur rapport, un risque de décès existant dans 20% des cas. Ils préconisent donc un repérage de l'anorexie mentale «précoce» afin de prévenir du risque d'évolution «vers une forme chronique et des complications somatiques, psychiatriques ou psychosociales».
«Prise en charge multidisciplinaire»
Parmi les signes avant coureurs : le ralentissement de la croissance, l'absence de règles chez l'adolescente ou encore une perte de poids supérieure à 15%. Quelques questions à poser à la personne concernée peuvent également permettre de repérer les comportements à risques : lui arrive-t-elle de se faire vomir parce qu'elle se sent mal d'avoir trop mangé ? Avoir perdu le contrôle de ce qu'elle mange l'inquiète-t-elle ? A-t-elle récemment perdu plus de 6 kg en 3 mois ? Les autres la trouvent-ils trop mince alors qu... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
http://www.lefigaro.fr/sante/2010/09/30/01004-20100930ARTFIG00515-detecter-plus-tot-l-anorexie-pour-mieux-la-guerir.php
Face à ce fléau, la Haute autorité de santé (HAS) a décidé de publier en partenariat avec l'AFDAS-TCA * des recommandations pour aider les médecins et les familles, souvent désarmés face à cette maladie sans médicament. Une première en France où il n'existait jusqu'alors pas de «cadre» pour la prise en charge de l'anorexie. A l'origine de ce travail, deux spécialistes de l'adolescence et des addictions : les professeurs de psychiatrie Philippe Jeammet et Jean-Luc Vénisse.
«Un diagnostic tardif et une prise en charge initiale inadaptée peuvent entraîner des conséquences graves», préviennent les deux spécialistes dans leur rapport, un risque de décès existant dans 20% des cas. Ils préconisent donc un repérage de l'anorexie mentale «précoce» afin de prévenir du risque d'évolution «vers une forme chronique et des complications somatiques, psychiatriques ou psychosociales».
«Prise en charge multidisciplinaire»
Parmi les signes avant coureurs : le ralentissement de la croissance, l'absence de règles chez l'adolescente ou encore une perte de poids supérieure à 15%. Quelques questions à poser à la personne concernée peuvent également permettre de repérer les comportements à risques : lui arrive-t-elle de se faire vomir parce qu'elle se sent mal d'avoir trop mangé ? Avoir perdu le contrôle de ce qu'elle mange l'inquiète-t-elle ? A-t-elle récemment perdu plus de 6 kg en 3 mois ? Les autres la trouvent-ils trop mince alors qu... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
http://www.lefigaro.fr/sante/2010/09/30/01004-20100930ARTFIG00515-detecter-plus-tot-l-anorexie-pour-mieux-la-guerir.php
samedi 9 octobre 2010
Cancer - Les médecines douces font leurs preuves
De l’auriculothérapie à l’Institut Gustave-Roussy, de l’hypnose et de la sophrologie à l’Institut Curie, du karaté et du yoga à l’hôpital Avicenne de Bobigny, de l’homéopathie au CHU de Strasbourg… Quelques hôpitaux innovent en incluant dans leurs soins de support aux patients cancéreux des médecines dites complémentaires. Une offre qui reste cependant minime par rapport à une demande grandissante.
N’en déplaise : les patients vont chercher ces médecines de leur côté. Combien sont-ils ? Beaucoup, révèle la première étude conduite à ce sujet (1) par l’Association d’enseignement et de recherche des internes en oncologie. Verdict : 60 % d’entre eux ont recours aux médecines complémentaires – dont la moitié déclare s’y être mise après la maladie. « En tête arrive l’homéopathie, utilisée par 33 % des patients. C’est un vrai particularisme français », précise le Dr Manuel Rodriguès, président de l’association. Suivent les acides gras et les oméga 3 (28 %), les probiotiques (23 %), la consommation de vitamines C (23 %), les régimes alimentaires alternatifs (22 %), le thé vert (20 %) et la pratique d’un sport (20 %).
« Chaque jour, 1.000 personnes apprennent qu’elles sont atteintes du cancer, et 400 succombent à la maladie. La médecine a fait des progrès, mais elle a aussi ses limites. Il est donc légitime que les patients veuillent mettre toutes les chances de leur côté », analyse le Dr Jean-Loup Mouysset, oncologue et président de l’association Ressource (2).
Recherche cruciale du bien-être
Les malades cherchent d’abord à minimiser les effets secondaires des traitements, à booster leur système immunitaire, et, plus globalement, sont à la recherche de bien-être. Pas d’une guérison miracle. C’est toute la différence entre les médecines « complémentaires » et les médecines « alternatives ».
En adoptant d’autres remèdes en marge de leur traitement conventionnel, les patients cherchent aussi à s’approprier une maladie qui, d’examens en séances de chimio, de protocole médical à un autre, finit par leur échapper. « Les patients ont envie de participer activement à leur traitement, autant les encadrer dans cette démarche pour les orienter vers les médecines qui ne sont pas dangereuses », juge Manuel Rodriguès. « Cela permet au malade de prendre part à la démarche thérapeutique, renchérit Jean-Loup Mouysset. Cette dynamique est très importante pour la guérison. Les études montrent qu’elle contribue à un système immunitaire plus efficace. »
En parler à son médecin
L’importance de cette quête du bien-être dans le processus de guérison est l’un des grands enjeux à venir de la médecine, et plus que jamais chez les patients atteints d’un cancer. « L’important est d’avoir une démarche globale », insiste le Dr Mouysset. Cette médecine dite « intégrative », beaucoup développée aux Etats-Unis, est encore balbutiante dans l’Hexagone, malgré la brèche ouverte par quelques spécialistes et dont David Servan-Schreiber s’est fait le héraut.
Les Français, du reste, s’y mettent en catimini : 46 % des patients suivis n’ont jamais parlé de ces traitements parallèles à leur médecin. « Ils craignent de ne pas être pris au sérieux », rapporte le Dr Rodriguès. Un silence qui peut s’avérer dangereux, car si ces médecines peuvent apporter de réels bénéfices, « tout traitement peut avoir des interactions, notamment la phytothérapie », insiste le Dr Mouysset (lire encadré). D’où la nécessité d’une bonne collaboration entre les oncologues et les autres médecines.
(1) Etude MAC-AERIO, réalisée de janvier à mars 2010 dans 18 centres de soins sur tout le territoire, auprès de 850 patients.
(2) Association de soutien aux malades atteints de cancer et à leurs proches, www.association-ressource.org.
L’acupuncture, contre les effets secondaires de la chimio
De nombreux essais cliniques ont démontré son efficacité en support au cancer. Il y a un an, la clinique St-Jean-de-Dieu à Paris a intégré dans son équipe d’oncologie le Dr Philippe Jeannin, médecin acupuncteur. La route a été longue jusqu’à la reconnaissance pour ce spécialiste qui, depuis 1986, fait bénéficier les patients cancéreux des bienfaits de cette médecine millénaire. « C’est la chimiothérapie qui va guérir ces patients. Mais l’acupuncture va en neutraliser la plupart des effets secondaires. Elle va permettre aux patients de tenir debout, de continuer à vivre le plus normalement possible », explique-t-il. Nausées, vomissements, diarrhées, aphtes, fatigue : tous ces effets secondaires de la chimiothérapie peuvent être, dans la plupart des cas, neutralisés par l’acupuncture. Pas d’action miracle en revanche contre la chute des cheveux, « mais à partir de la 8e ou 10e séance d’acupuncture, on peut induire leur repousse alors même que la chimiothérapie n’est pas finie. Ce qui est très important psychologiquement ». Autre action des aiguilles : normaliser le bilan hépatique, et éviter que les globules blancs et plaquettes ne s’effondrent.
Contre les effets secondaires des nouveaux traitements.
Même avec la mise au point de molécules révolutionnaires, comme le Taxol ou le Taxotere, utilisées maintenant pour traiter de nombreux types de cancer, l’acupuncture a son rôle à jouer. Elle vient à bout du syndrome mains-pieds, l’un des effets secondaires des nouveaux traitements du cancer, caractérisé par de très fortes douleurs du type brûlures, qu’aucune molécule chimique ne peut neutraliser. « Traiter cet effet secondaire difficilement supportable pour les patients permet de poursuivre l’administration du traitement le plus longtemps possible et à pleines doses, explique Philippe Jeannin. Et donc, d’optimiser les chances de guérison.
La phytothérapie, pour supporter chimio et radiothérapie
Les plantes sont à l’origine de notre médecine actuelle. C’est donc tout naturellement qu’elles trouvent leur place dans les soins complémentaires. « La phytothérapie, souvent couplée avec l’homéopathie, permet de mieux supporter la chimiothérapie, physiquement et psychologiquement, mais aussi de renforcer le terrain, de stimuler l’immunité », explique le Dr Bérangère Arnal*, gynécologue, qui prescrit des plantes depuis vingt-cinq ans.
Le desmodium protège le foie du traitement agressif qu’est chaque séance de chimiothérapie. Le curcuma potentialise l’action de certaines molécules utilisées en chimiothérapie – mais en perturbe d’autres, met en garde la spécialiste. L’huile essentielle de Niaouli, appliquée immédiatement après une séance de radiothérapie sur la zone irradiée, puis 3 heures après, permet de minimiser les brûlures.
Pour se préparer aux examens
La phytothérapie a également un rôle à jouer en amont – mieux appréhender des examens intrusifs et angoissants comme une biopsie – et en aval – mieux récupérer après une anesthésie générale, par exemple. « Les patients n’ont pas à subir ces examens et ces traitements sans avoir été préparés psychologiquement. » La phytothérapie prend en compte cette détresse psychologique.
*Présidente de l’association Au sein des femmes (www.auseindesfemmes.com). A paraître en octobre : « Le cancer du sein, prévention, accompagnement par les médecines complémentaires » (Ed. Eyrolles)
Plantes : attention aux interactions !
Le curcuma longa et le kava sont dangereux pour le foie ; l’aristolochia fangchi pour les reins ; les échinacées pour le système cardiovasculaire… D’autres substances interagissent avec le traitement conventionnel en modifiant le métabolisme, diminuant l’efficacité de certaines molécules, augmentant la toxicité d’autres. Le millepertuis, plante couramment utilisée en cas de dépression légère, a un métabolisme hépatique qui peut entrer en compétition avec certains médicaments. Le jus de pamplemousse contient une molécule qui va réduire la transformation de certaines molécules, augmentant leur temps d’action. Les compléments concentrés à base de soja sont contre-indiqués avec l’hormonothérapie du cancer du sein. L’ail, le ginkgo biloba, l’echinacea purpurea, le thé vert, le chardon Marie, la primevère du soir, sont d’autres substances à utiliser avec précaution en fonction du type de chimiothérapie.
http://www.francesoir.fr/sante/cancer-les-medecines-douces-font-leurs-preuves.29870
N’en déplaise : les patients vont chercher ces médecines de leur côté. Combien sont-ils ? Beaucoup, révèle la première étude conduite à ce sujet (1) par l’Association d’enseignement et de recherche des internes en oncologie. Verdict : 60 % d’entre eux ont recours aux médecines complémentaires – dont la moitié déclare s’y être mise après la maladie. « En tête arrive l’homéopathie, utilisée par 33 % des patients. C’est un vrai particularisme français », précise le Dr Manuel Rodriguès, président de l’association. Suivent les acides gras et les oméga 3 (28 %), les probiotiques (23 %), la consommation de vitamines C (23 %), les régimes alimentaires alternatifs (22 %), le thé vert (20 %) et la pratique d’un sport (20 %).
« Chaque jour, 1.000 personnes apprennent qu’elles sont atteintes du cancer, et 400 succombent à la maladie. La médecine a fait des progrès, mais elle a aussi ses limites. Il est donc légitime que les patients veuillent mettre toutes les chances de leur côté », analyse le Dr Jean-Loup Mouysset, oncologue et président de l’association Ressource (2).
Recherche cruciale du bien-être
Les malades cherchent d’abord à minimiser les effets secondaires des traitements, à booster leur système immunitaire, et, plus globalement, sont à la recherche de bien-être. Pas d’une guérison miracle. C’est toute la différence entre les médecines « complémentaires » et les médecines « alternatives ».
En adoptant d’autres remèdes en marge de leur traitement conventionnel, les patients cherchent aussi à s’approprier une maladie qui, d’examens en séances de chimio, de protocole médical à un autre, finit par leur échapper. « Les patients ont envie de participer activement à leur traitement, autant les encadrer dans cette démarche pour les orienter vers les médecines qui ne sont pas dangereuses », juge Manuel Rodriguès. « Cela permet au malade de prendre part à la démarche thérapeutique, renchérit Jean-Loup Mouysset. Cette dynamique est très importante pour la guérison. Les études montrent qu’elle contribue à un système immunitaire plus efficace. »
En parler à son médecin
L’importance de cette quête du bien-être dans le processus de guérison est l’un des grands enjeux à venir de la médecine, et plus que jamais chez les patients atteints d’un cancer. « L’important est d’avoir une démarche globale », insiste le Dr Mouysset. Cette médecine dite « intégrative », beaucoup développée aux Etats-Unis, est encore balbutiante dans l’Hexagone, malgré la brèche ouverte par quelques spécialistes et dont David Servan-Schreiber s’est fait le héraut.
Les Français, du reste, s’y mettent en catimini : 46 % des patients suivis n’ont jamais parlé de ces traitements parallèles à leur médecin. « Ils craignent de ne pas être pris au sérieux », rapporte le Dr Rodriguès. Un silence qui peut s’avérer dangereux, car si ces médecines peuvent apporter de réels bénéfices, « tout traitement peut avoir des interactions, notamment la phytothérapie », insiste le Dr Mouysset (lire encadré). D’où la nécessité d’une bonne collaboration entre les oncologues et les autres médecines.
(1) Etude MAC-AERIO, réalisée de janvier à mars 2010 dans 18 centres de soins sur tout le territoire, auprès de 850 patients.
(2) Association de soutien aux malades atteints de cancer et à leurs proches, www.association-ressource.org.
L’acupuncture, contre les effets secondaires de la chimio
De nombreux essais cliniques ont démontré son efficacité en support au cancer. Il y a un an, la clinique St-Jean-de-Dieu à Paris a intégré dans son équipe d’oncologie le Dr Philippe Jeannin, médecin acupuncteur. La route a été longue jusqu’à la reconnaissance pour ce spécialiste qui, depuis 1986, fait bénéficier les patients cancéreux des bienfaits de cette médecine millénaire. « C’est la chimiothérapie qui va guérir ces patients. Mais l’acupuncture va en neutraliser la plupart des effets secondaires. Elle va permettre aux patients de tenir debout, de continuer à vivre le plus normalement possible », explique-t-il. Nausées, vomissements, diarrhées, aphtes, fatigue : tous ces effets secondaires de la chimiothérapie peuvent être, dans la plupart des cas, neutralisés par l’acupuncture. Pas d’action miracle en revanche contre la chute des cheveux, « mais à partir de la 8e ou 10e séance d’acupuncture, on peut induire leur repousse alors même que la chimiothérapie n’est pas finie. Ce qui est très important psychologiquement ». Autre action des aiguilles : normaliser le bilan hépatique, et éviter que les globules blancs et plaquettes ne s’effondrent.
Contre les effets secondaires des nouveaux traitements.
Même avec la mise au point de molécules révolutionnaires, comme le Taxol ou le Taxotere, utilisées maintenant pour traiter de nombreux types de cancer, l’acupuncture a son rôle à jouer. Elle vient à bout du syndrome mains-pieds, l’un des effets secondaires des nouveaux traitements du cancer, caractérisé par de très fortes douleurs du type brûlures, qu’aucune molécule chimique ne peut neutraliser. « Traiter cet effet secondaire difficilement supportable pour les patients permet de poursuivre l’administration du traitement le plus longtemps possible et à pleines doses, explique Philippe Jeannin. Et donc, d’optimiser les chances de guérison.
La phytothérapie, pour supporter chimio et radiothérapie
Les plantes sont à l’origine de notre médecine actuelle. C’est donc tout naturellement qu’elles trouvent leur place dans les soins complémentaires. « La phytothérapie, souvent couplée avec l’homéopathie, permet de mieux supporter la chimiothérapie, physiquement et psychologiquement, mais aussi de renforcer le terrain, de stimuler l’immunité », explique le Dr Bérangère Arnal*, gynécologue, qui prescrit des plantes depuis vingt-cinq ans.
Le desmodium protège le foie du traitement agressif qu’est chaque séance de chimiothérapie. Le curcuma potentialise l’action de certaines molécules utilisées en chimiothérapie – mais en perturbe d’autres, met en garde la spécialiste. L’huile essentielle de Niaouli, appliquée immédiatement après une séance de radiothérapie sur la zone irradiée, puis 3 heures après, permet de minimiser les brûlures.
Pour se préparer aux examens
La phytothérapie a également un rôle à jouer en amont – mieux appréhender des examens intrusifs et angoissants comme une biopsie – et en aval – mieux récupérer après une anesthésie générale, par exemple. « Les patients n’ont pas à subir ces examens et ces traitements sans avoir été préparés psychologiquement. » La phytothérapie prend en compte cette détresse psychologique.
*Présidente de l’association Au sein des femmes (www.auseindesfemmes.com). A paraître en octobre : « Le cancer du sein, prévention, accompagnement par les médecines complémentaires » (Ed. Eyrolles)
Plantes : attention aux interactions !
Le curcuma longa et le kava sont dangereux pour le foie ; l’aristolochia fangchi pour les reins ; les échinacées pour le système cardiovasculaire… D’autres substances interagissent avec le traitement conventionnel en modifiant le métabolisme, diminuant l’efficacité de certaines molécules, augmentant la toxicité d’autres. Le millepertuis, plante couramment utilisée en cas de dépression légère, a un métabolisme hépatique qui peut entrer en compétition avec certains médicaments. Le jus de pamplemousse contient une molécule qui va réduire la transformation de certaines molécules, augmentant leur temps d’action. Les compléments concentrés à base de soja sont contre-indiqués avec l’hormonothérapie du cancer du sein. L’ail, le ginkgo biloba, l’echinacea purpurea, le thé vert, le chardon Marie, la primevère du soir, sont d’autres substances à utiliser avec précaution en fonction du type de chimiothérapie.
http://www.francesoir.fr/sante/cancer-les-medecines-douces-font-leurs-preuves.29870
vendredi 8 octobre 2010
Journée nationale des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin le 9 octobre prochain
La journée du samedi 9 octobre prochain sera consacrée aux maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI), qui touchent chaque année 200.000 individus en France.
Rectocolite hémorragique, maladie de Crohn... Ces noms ne vous disent peut-être rien, mais ces maladies de l'intestin ou MICI touchent certainement quelqu'un que vous connaissez. Chaque maladie inflammatoire chronique de l'intestin est caractérisée par une inflammation de la paroi du tube digestif, provoquant des lésions plus ou moins importantes explique Doctissimo.Ces maladies se manifestent de différentes sortes : envie d'aller à la selle, fatigue, manque d'appétit, perte de poids... Elles se déroulent par phases, de poussées en période de rémission. Lors de la 5e édition de la journée nationale des MICI, les différentes associations et les professionnels tenteront d'informer le grand public sur ce que sont ces maladies, et de récolter des fonds pour mieux les combattre.
http://www.maxisciences.com/journ%e9e-nationale-des-mici/journee-nationale-des-maladies-inflammatoires-chroniques-de-l-039-intestin-le-9-octobre-prochain_art9551.html
Rectocolite hémorragique, maladie de Crohn... Ces noms ne vous disent peut-être rien, mais ces maladies de l'intestin ou MICI touchent certainement quelqu'un que vous connaissez. Chaque maladie inflammatoire chronique de l'intestin est caractérisée par une inflammation de la paroi du tube digestif, provoquant des lésions plus ou moins importantes explique Doctissimo.Ces maladies se manifestent de différentes sortes : envie d'aller à la selle, fatigue, manque d'appétit, perte de poids... Elles se déroulent par phases, de poussées en période de rémission. Lors de la 5e édition de la journée nationale des MICI, les différentes associations et les professionnels tenteront d'informer le grand public sur ce que sont ces maladies, et de récolter des fonds pour mieux les combattre.
http://www.maxisciences.com/journ%e9e-nationale-des-mici/journee-nationale-des-maladies-inflammatoires-chroniques-de-l-039-intestin-le-9-octobre-prochain_art9551.html
jeudi 7 octobre 2010
Assurance-maladie : les transports sanitaires dans la ligne de mire
Le gouvernement doit présenter ce mardi soir, le budget de la Sécurité sociale pour 2011. Parmi les mesures phares qui paraissent devoir être proposées : la baisse du taux de remboursement de 35% à 30% d'un certain nombre de médicaments au service médical rendu jugé modeste ou insuffisant. Les frais de transports sanitaires de patients souffrant de certaines affections de longue durée (ALD) devraient également se trouver « rabotés »
Les Français en effet, abuseraient des transports remboursés. Dans une région comme les Pays-de-la-Loire par exemple, ce poste de remboursement a augmenté de 30% entre 2005 et 2009. « Sans que cette croissance ne soit justifiée par des éléments sanitaires spécifiques », nous confirmait la Caisse primaire de Loire-Atlantique en juin 2009, au moment où elle lançait une campagne d'information sur le sujet.
Jusqu'ici, seuls les médecins « gros prescripteurs » étaient visés par des sanctions. Celles-ci prenaient principalement la forme d'une « mise sous accord préalable », autrement dit un encadrement de leurs prescriptions. Depuis le début 2008, les contrôles au sein des sociétés de transports se sont également accélérés, comme nous le précisait déjà en août 2009 le Dr Pierre Fender, Directeur de la Répression des Fraudes à la Caisse nationale d'Assurance-maladie des Travailleurs salariés (CNAMTS).
Cette fois-ci, le gouvernement aurait décidé de tailler dans le vif. Les frais de transports de certains patients souffrant d'ALD ne devraient plus être systématiquement remboursés. Qui sera concerné ? Quels seront les critères de prise en charge ? Réponse ce mardi en fin d'après-midi, lors de la présentation du Projet de Loi de Financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2011. Objectif : économiser plus de 2 milliards d'euros en 2011.
http://www.destinationsante.com/Assurance-maladie-les-transports-sanitaires-dans-la-ligne-de-mire.html
Les Français en effet, abuseraient des transports remboursés. Dans une région comme les Pays-de-la-Loire par exemple, ce poste de remboursement a augmenté de 30% entre 2005 et 2009. « Sans que cette croissance ne soit justifiée par des éléments sanitaires spécifiques », nous confirmait la Caisse primaire de Loire-Atlantique en juin 2009, au moment où elle lançait une campagne d'information sur le sujet.
Jusqu'ici, seuls les médecins « gros prescripteurs » étaient visés par des sanctions. Celles-ci prenaient principalement la forme d'une « mise sous accord préalable », autrement dit un encadrement de leurs prescriptions. Depuis le début 2008, les contrôles au sein des sociétés de transports se sont également accélérés, comme nous le précisait déjà en août 2009 le Dr Pierre Fender, Directeur de la Répression des Fraudes à la Caisse nationale d'Assurance-maladie des Travailleurs salariés (CNAMTS).
Cette fois-ci, le gouvernement aurait décidé de tailler dans le vif. Les frais de transports de certains patients souffrant d'ALD ne devraient plus être systématiquement remboursés. Qui sera concerné ? Quels seront les critères de prise en charge ? Réponse ce mardi en fin d'après-midi, lors de la présentation du Projet de Loi de Financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2011. Objectif : économiser plus de 2 milliards d'euros en 2011.
http://www.destinationsante.com/Assurance-maladie-les-transports-sanitaires-dans-la-ligne-de-mire.html
mercredi 6 octobre 2010
Prothèse mammaire défectueuse : le témoignage d’une victime
Les implants PIP ont été reconnus défectueux. Le journal L'Express vient de publier le témoignage d'une femme qui porte l'une de ces prothèses suite à un cancer du sein.
Chantal a dû subir une opération de chirurgie reconstructrice après l'ablation d'un sein. Diagnostiquée d'un cancer en 2008, cette Parisienne de 47 ans a décidé, après avoir vaincu la maladie, de se faire poser un implant pour retrouver l'intégrité de son corps. Encouragée par ses médecins, elle fait appel à une clinique privée d'Île-de-France, affichant un dépassement d'honoraires de 1.800 euros et d'où elle ressort avec la sensation d'avoir eu affaire à des "marchands de tapis". Il lui faudra en effet négocier après l'opération pour obtenir un mamelon... Un second passage au bloc qui lui coûtera cette fois 2.000 euros. Aujourd'hui, au lieu de pouvoir aller de l'avant, Chantal va devoir faire retirer son implant. Ce dernier a été produit par l'entreprise américaine PIP, dont les produits ont été déclarés défectueux par l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé). La multinationale s'est mise en faillite avant d'être reconnue coupable, et les victimes ne pourront vraisemblablement pas obtenir réparation, n'ayant personne vers qui se tourner. Chez Chantal comme chez les 30.000 Françaises concernées, ce qui prime, c'est la sensation "d'avoir été arnaquée".
http://www.maxisciences.com/proth%e8se-mammaire/prothese-mammaire-defectueuse-le-temoignage-d-une-victime_art9390.html
Chantal a dû subir une opération de chirurgie reconstructrice après l'ablation d'un sein. Diagnostiquée d'un cancer en 2008, cette Parisienne de 47 ans a décidé, après avoir vaincu la maladie, de se faire poser un implant pour retrouver l'intégrité de son corps. Encouragée par ses médecins, elle fait appel à une clinique privée d'Île-de-France, affichant un dépassement d'honoraires de 1.800 euros et d'où elle ressort avec la sensation d'avoir eu affaire à des "marchands de tapis". Il lui faudra en effet négocier après l'opération pour obtenir un mamelon... Un second passage au bloc qui lui coûtera cette fois 2.000 euros. Aujourd'hui, au lieu de pouvoir aller de l'avant, Chantal va devoir faire retirer son implant. Ce dernier a été produit par l'entreprise américaine PIP, dont les produits ont été déclarés défectueux par l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé). La multinationale s'est mise en faillite avant d'être reconnue coupable, et les victimes ne pourront vraisemblablement pas obtenir réparation, n'ayant personne vers qui se tourner. Chez Chantal comme chez les 30.000 Françaises concernées, ce qui prime, c'est la sensation "d'avoir été arnaquée".
http://www.maxisciences.com/proth%e8se-mammaire/prothese-mammaire-defectueuse-le-temoignage-d-une-victime_art9390.html
mardi 5 octobre 2010
Effets secondaires des médicaments : l'Union européenne veille
Afin de pouvoir agir rapidement en cas de détection d'effets secondaires médicamenteux importants, l'Union européenne a choisi de se doter d'un système d'alerte coordonné.
Ce nouveau système d'alerte a largement été approuvé par le Parlement européen et devrait être effectif dès 2012. Il devrait se présenter sous la forme de différents sites internet sur lesquels les patients de chaque pays européen pourront décrire les effets secondaires indésirables qu'ils ont ressenti lors de la prise d'un médicament.L'ensemble de ces données, une fois collecté, permettra une réaction plus rapide en cas de problème constaté sur un médicament. Et Linda McAvan, élue britannique, d'expliquer à l'AFP : "Avec 500 millions de personnes, il est beaucoup plus facile et rapide de détecter une réaction indésirable que si chacun travaille séparément dans son pays".http://www.maxisciences.com/m%e9dicament/effets-secondaires-des-medicaments-l-039-union-europeenne-veille_art9338.html
Ce nouveau système d'alerte a largement été approuvé par le Parlement européen et devrait être effectif dès 2012. Il devrait se présenter sous la forme de différents sites internet sur lesquels les patients de chaque pays européen pourront décrire les effets secondaires indésirables qu'ils ont ressenti lors de la prise d'un médicament.L'ensemble de ces données, une fois collecté, permettra une réaction plus rapide en cas de problème constaté sur un médicament. Et Linda McAvan, élue britannique, d'expliquer à l'AFP : "Avec 500 millions de personnes, il est beaucoup plus facile et rapide de détecter une réaction indésirable que si chacun travaille séparément dans son pays".http://www.maxisciences.com/m%e9dicament/effets-secondaires-des-medicaments-l-039-union-europeenne-veille_art9338.html
lundi 4 octobre 2010
Capteur Vantix : un kit de dépistage anti-drogue pour la police… et les parents
La société Universal Sensors a développé un dispositif miniaturisé de détection des traces de drogue dans la salive. Un kit semblable à un alcootest pourrait, d'ici deux ans, équiper la police routière. Et les parents inquiets
Le principe : une languette jetable de 5 mm de large, enduite d'anticorps qui réagissent à la présence de substances illicites lorsque l'on y dépose un minuscule échantillon - une gouttelette de salive, par exemple. La réaction chimique produit un microcourant électrique, alors amplifié dans un dispositif portable comportant une lampe-témoin. Les languettes peuvent être traitées pour réagir au cannabis, à la cocaïne, mais aussi aux explosifs.Kevin Auton d'Universal Sensors précise que l'entreprise est actuellement occupée à "faire sortir ceci du laboratoire" en créant un kit "aussi simple qu'un test de grossesse", utilisable par la police-routière, mais aussi par les parents d'adolescents. Autona rappelle qu'aux États-Unis, certains parents envoient des cheveux ou de la salive de leur enfant à des laboratoires pour dépister l'usage de drogues. Une attitude qui, en Grande-Bretagne, pourrait être controversée précise-t-il néanmoins.
http://www.maxisciences.com/capteur-vantix/capteur-vantix-un-kit-de-depistage-anti-drogue-pour-la-police-et-les-parents_art9350.html
Le principe : une languette jetable de 5 mm de large, enduite d'anticorps qui réagissent à la présence de substances illicites lorsque l'on y dépose un minuscule échantillon - une gouttelette de salive, par exemple. La réaction chimique produit un microcourant électrique, alors amplifié dans un dispositif portable comportant une lampe-témoin. Les languettes peuvent être traitées pour réagir au cannabis, à la cocaïne, mais aussi aux explosifs.Kevin Auton d'Universal Sensors précise que l'entreprise est actuellement occupée à "faire sortir ceci du laboratoire" en créant un kit "aussi simple qu'un test de grossesse", utilisable par la police-routière, mais aussi par les parents d'adolescents. Autona rappelle qu'aux États-Unis, certains parents envoient des cheveux ou de la salive de leur enfant à des laboratoires pour dépister l'usage de drogues. Une attitude qui, en Grande-Bretagne, pourrait être controversée précise-t-il néanmoins.
http://www.maxisciences.com/capteur-vantix/capteur-vantix-un-kit-de-depistage-anti-drogue-pour-la-police-et-les-parents_art9350.html
dimanche 3 octobre 2010
Alzheimer : la maladie diagnostiquée plus tôt grâce à un examen tomographique ?
Alors que la journée mondiale de l'Alzheimer vient de se dérouler et que la maladie est décrite comme l'une des priorités sanitaires du gouvernement, un nouvel espoir vient de naître dans le monde médical : un diagnostic précoce par tomographie.
La tomographie est une méthode d'imagerie médicale utilisant les positons, des particules possédant une charge électrique. Elle pourrait constituer une avancée importante dans le diagnostic de la maladie d'Alzheimer, et cela de façon précoce. Ce projet est soutenu par l'équipe du Dr Sylvie Chalon à Tours, qui vient d'obtenir une bourse accordée par le Conseil scientifique de la Fondation de l'Avenir afin de pousser plus loin ses recherches.Et Doctissimo de rappeler qu'à l'heure actuelle, aucun diagnostic sûr ne peut être effectué du vivant des patients, et cela alors que la maladie d'Alzheimer touche près de 900.000 Français. L'intérêt de l'utilisation de l'imagerie dans le diagnostic est qu'il s'agit d'une méthode non invasive.
http://www.maxisciences.com/alzheimer/alzheimer-la-maladie-diagnostiquee-plus-tot-grace-a-un-examen-tomographique_art9374.html
La tomographie est une méthode d'imagerie médicale utilisant les positons, des particules possédant une charge électrique. Elle pourrait constituer une avancée importante dans le diagnostic de la maladie d'Alzheimer, et cela de façon précoce. Ce projet est soutenu par l'équipe du Dr Sylvie Chalon à Tours, qui vient d'obtenir une bourse accordée par le Conseil scientifique de la Fondation de l'Avenir afin de pousser plus loin ses recherches.Et Doctissimo de rappeler qu'à l'heure actuelle, aucun diagnostic sûr ne peut être effectué du vivant des patients, et cela alors que la maladie d'Alzheimer touche près de 900.000 Français. L'intérêt de l'utilisation de l'imagerie dans le diagnostic est qu'il s'agit d'une méthode non invasive.
http://www.maxisciences.com/alzheimer/alzheimer-la-maladie-diagnostiquee-plus-tot-grace-a-un-examen-tomographique_art9374.html
samedi 2 octobre 2010
Semaine nationale du rein : dépistages gratuits et anonymes pour les Français
A l'occasion de la Semaine nationale du rein, la Fédération nationale d'aide aux insuffisants rénaux ou FNAIR propose aux Français de se faire dépister gratuitement et anonymement.
La Semaine nationale du rein se déroulera du samedi 2 au dimanche 10 octobre. Elle a pour but de sensibiliser la population aux maladies rénales, trop souvent ignorées ou découvertes trop tard. Ainsi, une nouvelle fois, la FNAIR propose aux Français de bénéficier d'un dépistage anonyme et gratuit, soit en se rendant sans rendez-vous en clinique ou hôpital pour un test urinaire, soit en réalisant une analyse sanguine dans l'un des 500 laboratoires partenaires.Cette année, la FNAIR a choisi d'orienter sa campagne de sensibilisation vers les populations dites précaires. Et Relaxnews de préciser qu'en 2009, plus de 15.000 personnes s'étaient fait dépister pour 10% de retours positifs.
http://www.maxisciences.com/semaine-nationale-du-rein/semaine-nationale-du-rein-depistages-gratuits-et-anonymes-pour-les-francais_art9489.html
La Semaine nationale du rein se déroulera du samedi 2 au dimanche 10 octobre. Elle a pour but de sensibiliser la population aux maladies rénales, trop souvent ignorées ou découvertes trop tard. Ainsi, une nouvelle fois, la FNAIR propose aux Français de bénéficier d'un dépistage anonyme et gratuit, soit en se rendant sans rendez-vous en clinique ou hôpital pour un test urinaire, soit en réalisant une analyse sanguine dans l'un des 500 laboratoires partenaires.Cette année, la FNAIR a choisi d'orienter sa campagne de sensibilisation vers les populations dites précaires. Et Relaxnews de préciser qu'en 2009, plus de 15.000 personnes s'étaient fait dépister pour 10% de retours positifs.
http://www.maxisciences.com/semaine-nationale-du-rein/semaine-nationale-du-rein-depistages-gratuits-et-anonymes-pour-les-francais_art9489.html
vendredi 1 octobre 2010
Maladie d’Alzheimer : des prévisions alarmantes
Selon le rapport d'Alzheimer Disease International (ADI), la maladie d'Alzheimer touche à l'heure actuelle 35 millions de personnes dans le monde. Ce chiffre pourrait presque doubler pour atteindre 66 millions en 2030 et même grimper jusqu'à 115 millions d'ici 2050.
Avec 860.000 cas en France en 2007, la maladie d'Alzheimer pourrait, si elle continue à s'étendre, concerner 1,3 million de personnes en 2020. De son côté, l'Insee prévoit que dans 10 ans, la maladie touchera une personne de plus de 65 ans sur quatre. Les journées de sensibilisation du public comme celle qui s'est déroulée hier, mardi 21 septembre, sont donc importantes afin de mieux faire connaître la maladie, amener la population à prendre conscience que chacun peut être touché mais également dédramatiser l'Alzheimer et faire en sorte que ceux qui en sont victimes ne se sentent plus stigmatisés.Tant qu'aucune avancée majeure n'a lieu dans le domaine de la recherche, l'essentiel des efforts doit se consacrer sur le dépistage précoce de la maladie. De plus, une fois le diagnostic établi, l'entourage doit s'attacher à éviter l'isolement du malade afin de ralentir l'évolution des symptômeshttp://www.maxisciences.com/maladie-d-alzheimer/maladie-d-alzheimer-des-previsions-alarmantes_art9316.html
Avec 860.000 cas en France en 2007, la maladie d'Alzheimer pourrait, si elle continue à s'étendre, concerner 1,3 million de personnes en 2020. De son côté, l'Insee prévoit que dans 10 ans, la maladie touchera une personne de plus de 65 ans sur quatre. Les journées de sensibilisation du public comme celle qui s'est déroulée hier, mardi 21 septembre, sont donc importantes afin de mieux faire connaître la maladie, amener la population à prendre conscience que chacun peut être touché mais également dédramatiser l'Alzheimer et faire en sorte que ceux qui en sont victimes ne se sentent plus stigmatisés.Tant qu'aucune avancée majeure n'a lieu dans le domaine de la recherche, l'essentiel des efforts doit se consacrer sur le dépistage précoce de la maladie. De plus, une fois le diagnostic établi, l'entourage doit s'attacher à éviter l'isolement du malade afin de ralentir l'évolution des symptômeshttp://www.maxisciences.com/maladie-d-alzheimer/maladie-d-alzheimer-des-previsions-alarmantes_art9316.html
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