Une patiente serait dans le coma dans un hôpital de Toscane suite à la contraction de la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
La maladie de la vache folle n'avait pas fait l'actualité depuis des années. En effet, la crise qu'elle avait engendrée remonte au début des années 90 et l'épizootie, plus précisément, à 1992. Pourtant, les autorités italiennes viennent d'annoncer qu'une femme de 42 ans était en fin de vie après avoir été infectée par une variante de la maladie. L'encéphalopathie spongiforme bovine a été diagnostiquée mais les circonstances dans lesquelles elle l'a contractée ne sont pas définies. Ce cas reste néanmoins extrêmement marginal. La Commission européenne a même affirmé mi-juillet que les mesures de prévention mises en place sur tout le territoire de l'Union étaient un succès. En effet, seuls soixante-sept cas ont été diagnostiqués en 2009 contre 37.320 en 1992. Devant un tel recul, les mesures peuvent être assouplies. Par exemple, l'abattage systématique du troupeau contenant une bête malade ne sera plus pratiqué.
http://www.maxisciences.com/vache-folle/vache-folle-la-maladie-signalee-chez-une-patiente-italienne_art8442.html
samedi 31 juillet 2010
vendredi 30 juillet 2010
Barbecue : pas trop chaud !
Nous voilà en pleine saison des barbecues... Synonyme de convivialité, la cuisson au charbon de bois, aux sarments de vigne ou autres combustibles mérite toute votre attention. Pour profiter pleinement de vos grillades d'été tout en évitant des accidents stupides, quelques conseils de bon sens s'imposent
Côté sécurité alimentaire d'abord, une première règle est de limiter au maximum la formation d'hydrocarbures aromatiques polycycliques, les HAP. Et plus particulièrement de benzopyrène, un cancérigène reconnu. Pensez à bien régler la hauteur de votre grille de cuisson. Comme l'explique en effet l'Agence nationale de Sécurité sanitaire, de l'Alimentation, de l'Environnement et du Travail (ANSES), les risques d'exposition peuvent être tout à fait limités, « si l'on respecte les (conditions) d'utilisation et les recommandations de cuisson ».
Il existe bien sûr, des barbecues fonctionnant à l'électricité ou au gaz. Mais si vous tenez à la « magie » de la cuisson sur la braise, privilégiez l'usage du charbon de bois épuré à celuidu charbon de bois ordinaire. Les allume-feu qu'ils soient sous formes liquide, solide ou de gel, facilitent l'allumage. Mais ils ne doivent en aucun cas être utilisés pour raviver un feu qui manquerait de vigueur. Ce geste est chaque année, à l'origine d'accidents aussi stupides que dramatiques. Enfin abstenez-vous d'utiliser du bois qui a pu subir des traitements, notamment celui des palettes.
Pour la cuisson, réglez la hauteur de la grille. Les aliments doivent être cuits par la chaleur des braises et non au contact direct des flammes. Ces dernières peuvent atteindre des températures d'environ 500°C. Plus grave, ce sont elles qui sont à l'origine de la formation des HAP. « Il est conseillé de ne pas dépasser une température de cuisson de l'ordre de 220°C, ce qui correspond en général à placer la grille à au moins 10 cm des braises », souligne l'ANSES.
Evitez la chute de graisse sur les braises. Plus la viande est grasse, plus le risque d... Lire la suite sur DestinationSante.com
http://www.destinationsante.com/.html
Côté sécurité alimentaire d'abord, une première règle est de limiter au maximum la formation d'hydrocarbures aromatiques polycycliques, les HAP. Et plus particulièrement de benzopyrène, un cancérigène reconnu. Pensez à bien régler la hauteur de votre grille de cuisson. Comme l'explique en effet l'Agence nationale de Sécurité sanitaire, de l'Alimentation, de l'Environnement et du Travail (ANSES), les risques d'exposition peuvent être tout à fait limités, « si l'on respecte les (conditions) d'utilisation et les recommandations de cuisson ».
Il existe bien sûr, des barbecues fonctionnant à l'électricité ou au gaz. Mais si vous tenez à la « magie » de la cuisson sur la braise, privilégiez l'usage du charbon de bois épuré à celuidu charbon de bois ordinaire. Les allume-feu qu'ils soient sous formes liquide, solide ou de gel, facilitent l'allumage. Mais ils ne doivent en aucun cas être utilisés pour raviver un feu qui manquerait de vigueur. Ce geste est chaque année, à l'origine d'accidents aussi stupides que dramatiques. Enfin abstenez-vous d'utiliser du bois qui a pu subir des traitements, notamment celui des palettes.
Pour la cuisson, réglez la hauteur de la grille. Les aliments doivent être cuits par la chaleur des braises et non au contact direct des flammes. Ces dernières peuvent atteindre des températures d'environ 500°C. Plus grave, ce sont elles qui sont à l'origine de la formation des HAP. « Il est conseillé de ne pas dépasser une température de cuisson de l'ordre de 220°C, ce qui correspond en général à placer la grille à au moins 10 cm des braises », souligne l'ANSES.
Evitez la chute de graisse sur les braises. Plus la viande est grasse, plus le risque d... Lire la suite sur DestinationSante.com
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jeudi 29 juillet 2010
Une maison sécurisée pour garder ses petits-enfants avec bonheur
Quel bonheur pour des grands-parents, que de s'occuper de leurs petits-enfants pendant les vacances. Pour autant l'actualité nous rappelle chaque année que la joie de voir arriver ces petites têtes blondes ne doit pas faire oublier les questions de sécurité. Surtout pour les enfants de moins de 6 ans, un âge où les risques d'accidents domestiques (chutes...) sont particulièrement fréquents. S'il est impossible de tout anticiper, quelques réflexes indispensables, de la vigilance et du bon sens permettront de limiter les risques au maximum.
D'après l'Institut national de Prévention et d'Education pour la Santé (INPES), 80% des accidents de la vie courante affectant des enfants de moins de 6 ans se produisent à l'intérieur ou aux alentours immédiats du domicile. Celui des parents bien sûr, mais aussi de proches.
Chutes. S'il est tout petit, ne le laissez jamais seul sur la table à langer ou le canapé. Veillez également à ce qu'il soit attaché à sa chaise haute. S'il commence la marche, disposez des barrières dans l'escalier. Et dégagez les meubles ou les objets placés sous les fenêtres, pour éviter qu'ils ne servent de marchepieds.
Etouffement. Votre petit peut s'étouffer avec bien des objets et aliments susceptibles d'être à sa portée. Pour en avoir le cur net, mettez-vous à... quatre-pattes ! Vous aurez ainsi un aperçu de tous les dangers potentiels : bibelots, cordons de stores ou de rideaux, capuchons de stylos, sacs plastiques, gâteaux apéritifs, soupiraux et entrées de caves mal fermées...
Intoxications. Ne laissez pas de médicaments, de produits ménagers voire de cosmétiques à sa portée. Retirez les cachets qui traînent dans votre sac à main, ôtez les bouteilles d'eau de javel entreposées sous l'évier...
Brûlures Ne le laissez jamais seul dans la cuisine. Eloignez-le du four et des autres appareils électroménagers en lui expliquant le pourquoi du comment. Prenez également soin de tourner les queues des casseroles et des poëles vers « l'intérieur ».
A l'... Lire la suite sur DestinationSante.com
http://www.destinationsante.com/Une-maison-securisee-pour-garder-ses-petits-enfants-avec-bonheur.html
D'après l'Institut national de Prévention et d'Education pour la Santé (INPES), 80% des accidents de la vie courante affectant des enfants de moins de 6 ans se produisent à l'intérieur ou aux alentours immédiats du domicile. Celui des parents bien sûr, mais aussi de proches.
Chutes. S'il est tout petit, ne le laissez jamais seul sur la table à langer ou le canapé. Veillez également à ce qu'il soit attaché à sa chaise haute. S'il commence la marche, disposez des barrières dans l'escalier. Et dégagez les meubles ou les objets placés sous les fenêtres, pour éviter qu'ils ne servent de marchepieds.
Etouffement. Votre petit peut s'étouffer avec bien des objets et aliments susceptibles d'être à sa portée. Pour en avoir le cur net, mettez-vous à... quatre-pattes ! Vous aurez ainsi un aperçu de tous les dangers potentiels : bibelots, cordons de stores ou de rideaux, capuchons de stylos, sacs plastiques, gâteaux apéritifs, soupiraux et entrées de caves mal fermées...
Intoxications. Ne laissez pas de médicaments, de produits ménagers voire de cosmétiques à sa portée. Retirez les cachets qui traînent dans votre sac à main, ôtez les bouteilles d'eau de javel entreposées sous l'évier...
Brûlures Ne le laissez jamais seul dans la cuisine. Eloignez-le du four et des autres appareils électroménagers en lui expliquant le pourquoi du comment. Prenez également soin de tourner les queues des casseroles et des poëles vers « l'intérieur ».
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mercredi 28 juillet 2010
Le bonheur des opérés fait le malheur des chirurgiens
Cette technique a révolutionné les pratiques. Lancée il y a 20 ans, la coeliochirurgie - qui permet d'intervenir dans la cavité abdominale sous endoscopie, avec des instruments introduits par de très petites ouvertures - est de plus en plus souvent utilisée dans les blocs opératoires. D'abord employée en gynécologie et en obstétrique, elle permet également maintenant de réaliser des interventions sur tous les viscères abdominaux. Les raisons de son succès sont multiples : l'absence de grandes cicatrices, moins de douleur, une convalescence abrégée et une réduction des coûts.
Mais, selon le Journal international de médecine, ce concert de louanges ne doit pas dissimuler que la coeliochirurgie a fait au moins une victime imprévue, le chirurgien. En effet, elle est à l'origine d'un stress physique et mental très supérieur à celui lié à la chirurgie traditionnelle, "ouverte". La vision en deux plans, sans relief, la limitation du champ opératoire pouvant masquer un instrument, les incidents (buée sur l'écran, panne de caméra) sont autant de sources de soucis. De plus, les efforts physiques dans des positions inappropriées sont responsables de troubles musculo-squelettiques (TMS), qui touchent le bas du dos, mais aussi les doigts (serrage des noeuds) et les yeux (clignements plus fréquents).
Une équipe de Baltimore a voulu quantifier ce phénomène sur une grande échelle. Pour cela, elle a envoyé 23 questions à 2.000 chirurgiens impliqués dans la coeliochirurgie : parmi ceux qui ont répondu, 86 % se sont plaints de TMS ou d'un inconfort imputables à cette chirurgie. Seules les gênes au niveau de la main (dominante) semblent corrélées à l'âge. Les autres TMS sont liés au nombre des actes effectués. Ces troubles surviennent majoritairement au cours même de la coeliochirurgie, et dans ses suites immédiates. Ils durent plus ou moins longtemps. Néanmoins, un quart des chirurgiens ne s'en plaignent qu'une fois l'acte effectué et 10 % souffrent en permanence. Les TMS sont minimisés par le changement d'instrumentation, de position, ou une pause entre deux interventions. Mais, globalement, les chirurgiens souffrent régulièrement pour le confort de leurs patients. Cela méritait d'être souligné.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/le-bonheur-des-operes-fait-le-malheur-des-chirurgiens-19-07-2010-1216095_57.php
Mais, selon le Journal international de médecine, ce concert de louanges ne doit pas dissimuler que la coeliochirurgie a fait au moins une victime imprévue, le chirurgien. En effet, elle est à l'origine d'un stress physique et mental très supérieur à celui lié à la chirurgie traditionnelle, "ouverte". La vision en deux plans, sans relief, la limitation du champ opératoire pouvant masquer un instrument, les incidents (buée sur l'écran, panne de caméra) sont autant de sources de soucis. De plus, les efforts physiques dans des positions inappropriées sont responsables de troubles musculo-squelettiques (TMS), qui touchent le bas du dos, mais aussi les doigts (serrage des noeuds) et les yeux (clignements plus fréquents).
Une équipe de Baltimore a voulu quantifier ce phénomène sur une grande échelle. Pour cela, elle a envoyé 23 questions à 2.000 chirurgiens impliqués dans la coeliochirurgie : parmi ceux qui ont répondu, 86 % se sont plaints de TMS ou d'un inconfort imputables à cette chirurgie. Seules les gênes au niveau de la main (dominante) semblent corrélées à l'âge. Les autres TMS sont liés au nombre des actes effectués. Ces troubles surviennent majoritairement au cours même de la coeliochirurgie, et dans ses suites immédiates. Ils durent plus ou moins longtemps. Néanmoins, un quart des chirurgiens ne s'en plaignent qu'une fois l'acte effectué et 10 % souffrent en permanence. Les TMS sont minimisés par le changement d'instrumentation, de position, ou une pause entre deux interventions. Mais, globalement, les chirurgiens souffrent régulièrement pour le confort de leurs patients. Cela méritait d'être souligné.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/le-bonheur-des-operes-fait-le-malheur-des-chirurgiens-19-07-2010-1216095_57.php
mardi 27 juillet 2010
Plongée : gare au baro-traumatisme
Un baro-traumatisme, c'est un traumatisme provoqué par un à-coup de pression. Et par répercussion, cette expression désigne les lésions provoquées par de brusques variations de pression dans les oreilles, les sinus ou les poumons. Les aviateurs et les plongeurs sous-marins y sont particulièrement exposés.
Douleurs derrière l'oreille, vertiges, pertes d'audition, acouphènes, nausées, vomissements... chez le plongeur, les symptômes du baro-traumatisme auriculaire peuvent être multiples. Cet accident peut toutefois être évité en effectuant -juste avant la plongée- la manuvre de Valsalva. Elle consiste à déglutir fréquemment en se pinçant le nez pour ouvrir les trompes d'Eustache. Le plongeur équilibre ainsi les pressions entre l'oreille moyenne et la pression ambiante.
Lors de la descente, expirez bien par le nez et respectez des paliers. Sachez toutefois qu'une congestion du nez ou des sinus (en cas rhume ou d'infection ORL même bénigne...) est une contre-indication formelle à la plongée. Elle pourrait en effet interférer avec l'équilibrage de la pression.
Outre une bonne santé, la plongée nécessite une excellente condition physique. C'est pourquoi un plongeur régulier doit effectuer une consultation médicale une fois par an. Si vous débutez, parlez-en à votre médecin. Outre le bilan classique, il vous fera sans doute vérifier l'état de vos plombages dentaires. Parce qu'une simple bulle d'air, coincée entre le plombage et une dent, peut se dilater jusqu'à desceller le plombage, par exemple lors d'une remontée ou d'une descente trop rapides
http://www.destinationsante.com/Plongee-gare-au-baro-traumatisme.html
Douleurs derrière l'oreille, vertiges, pertes d'audition, acouphènes, nausées, vomissements... chez le plongeur, les symptômes du baro-traumatisme auriculaire peuvent être multiples. Cet accident peut toutefois être évité en effectuant -juste avant la plongée- la manuvre de Valsalva. Elle consiste à déglutir fréquemment en se pinçant le nez pour ouvrir les trompes d'Eustache. Le plongeur équilibre ainsi les pressions entre l'oreille moyenne et la pression ambiante.
Lors de la descente, expirez bien par le nez et respectez des paliers. Sachez toutefois qu'une congestion du nez ou des sinus (en cas rhume ou d'infection ORL même bénigne...) est une contre-indication formelle à la plongée. Elle pourrait en effet interférer avec l'équilibrage de la pression.
Outre une bonne santé, la plongée nécessite une excellente condition physique. C'est pourquoi un plongeur régulier doit effectuer une consultation médicale une fois par an. Si vous débutez, parlez-en à votre médecin. Outre le bilan classique, il vous fera sans doute vérifier l'état de vos plombages dentaires. Parce qu'une simple bulle d'air, coincée entre le plombage et une dent, peut se dilater jusqu'à desceller le plombage, par exemple lors d'une remontée ou d'une descente trop rapides
http://www.destinationsante.com/Plongee-gare-au-baro-traumatisme.html
lundi 26 juillet 2010
Des données médicales délocalisées au Maroc
La saisie d’une partie de ses comptes rendus médicaux, documents insérés dans le dossier médical des patients, sous-traités de l’autre côté de la Méditerranée… Selon nos informations, l’hôpital Beaujon de Clichy-la-Garenne (92) a présenté un projet d’externalisation de ces données confidentielles en Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). Considérant qu’il n’était pas en mesure de donner un avis, le CHSCT a décidé le 29 juin de demander une expertise: une lettre de mission a été adressée mercredi 7 juillet à un cabinet privé agréé par le ministère du Travail. La direction devrait, elle, saisir le tribunal de grande instance pour contester le recours à l’expertise, évaluée à 40.000 euros.
Trois fois moins cher que le tarif pratiqué en France
Le marché pour l’externalisation partielle de la saisie des comptes rendus de l’hôpital Beaujon a été attribué le 23 février à la société M-Secure IT, une entreprise de sécurité informatique, immatriculée en France. Cette société a un centre "offshore" au Maroc, où sa filiale, M-Secure Medical, propose des tarifs défiant toute concurrence. Un euro la page de compte rendu, trois fois moins qu’en France. L’hôpital a estimé l’impact sur les dépenses: 60.000 euros. Sollicités samedi 10 juillet par le JDD, ni le président de M-Secure IT ni la directrice de l’hôpital Beaujon n’ont donné suite.
"Nous craignons que ce projet menace les emplois des secrétaires médicales, leurs conditions de travail, mais aussi la qualité des rapports", indique Michelle Faveur, membre du CHSCT. "Une simple virgule peut donner un tout autre sens à une phrase", explique une secrétaire médicale, estimant qu’elle aurait certainement "un important travail de correction et de mise en forme" à réaliser après réception des transcriptions. Les services concernés "en priorité" sont l’orthopédie, la neurochirurgie, l’ORL, la stomatologie et la chirurgie maxillo-faciale. Une pétition, signée par des médecins opposés à l’externalisation, a été remise à la direction de l’hôpital.
D’après le projet présenté en CHSCT, "la société prestataire fait saisir ses comptes rendus par des secrétaires médicales spécialement formées". Une relecture est assurée par un étudiant en médecine de cinquième année minimum, et une supervision globale par des médecins diplômés. Depuis la France, la secrétaire enverra les fichiers audio – enregistrés à l’aide d’un Dictaphone numérique par le médecin – via une interface sécurisée permettant un cryptage des données. "La mise en place de cette externalisation partielle fera l’objet d’une déclaration à la Cnil", indique également le document.
"Dans ce cas précis, une simple déclaration ne suffira pas", prévient la Commission nationale de l’informatique et des libertés. Les flux de données personnelles vers l’étranger nécessitent une autorisation spéciale.
Une pratique "autorisée, dans un cadre très réglementé"
Aujourd’hui, aucun centre hospitalier n’a encore demandé cette autorisation. Pourtant, d’après le projet présenté en CHSCT à Beaujon, "une attention particulière" a été portée aux références de la société prestataire, "notamment en ce qui concerne les établissements hospitaliers avec lesquels une démarche similaire a pu être entreprise, et plus particulièrement ceux de l’Assistance publique". Selon la Cnil, "la pratique n’est pas encore répandue, mais si cela devenait un phénomène, il faudrait sans doute renforcer le cadre juridique. Nous restons extrêmement vigilants, particulièrement lorsqu’il s’agit de données nominatives".
Depuis plus de deux ans, le service dermatologie de l’hôpital Saint-Louis, à Paris, externalise la saisie des comptes rendus médicaux. La société prestataire, parisienne, travaille aussi avec Bichat, où au moins deux services sont concernés, et donne satisfaction. A Tenon, un appel d’offres a été lancé. A la Salpêtrière, "c’est en train de se mettre en place", indique-t-on. Les syndicats fustigent "la privatisation" du service public, qui menace le secret médical, et dont les patients seront "les premières victimes
http://www.lejdd.fr/Societe/Sante/Actualite/Des-donnees-medicales-delocalisees-au-Maroc-208106
Trois fois moins cher que le tarif pratiqué en France
Le marché pour l’externalisation partielle de la saisie des comptes rendus de l’hôpital Beaujon a été attribué le 23 février à la société M-Secure IT, une entreprise de sécurité informatique, immatriculée en France. Cette société a un centre "offshore" au Maroc, où sa filiale, M-Secure Medical, propose des tarifs défiant toute concurrence. Un euro la page de compte rendu, trois fois moins qu’en France. L’hôpital a estimé l’impact sur les dépenses: 60.000 euros. Sollicités samedi 10 juillet par le JDD, ni le président de M-Secure IT ni la directrice de l’hôpital Beaujon n’ont donné suite.
"Nous craignons que ce projet menace les emplois des secrétaires médicales, leurs conditions de travail, mais aussi la qualité des rapports", indique Michelle Faveur, membre du CHSCT. "Une simple virgule peut donner un tout autre sens à une phrase", explique une secrétaire médicale, estimant qu’elle aurait certainement "un important travail de correction et de mise en forme" à réaliser après réception des transcriptions. Les services concernés "en priorité" sont l’orthopédie, la neurochirurgie, l’ORL, la stomatologie et la chirurgie maxillo-faciale. Une pétition, signée par des médecins opposés à l’externalisation, a été remise à la direction de l’hôpital.
D’après le projet présenté en CHSCT, "la société prestataire fait saisir ses comptes rendus par des secrétaires médicales spécialement formées". Une relecture est assurée par un étudiant en médecine de cinquième année minimum, et une supervision globale par des médecins diplômés. Depuis la France, la secrétaire enverra les fichiers audio – enregistrés à l’aide d’un Dictaphone numérique par le médecin – via une interface sécurisée permettant un cryptage des données. "La mise en place de cette externalisation partielle fera l’objet d’une déclaration à la Cnil", indique également le document.
"Dans ce cas précis, une simple déclaration ne suffira pas", prévient la Commission nationale de l’informatique et des libertés. Les flux de données personnelles vers l’étranger nécessitent une autorisation spéciale.
Une pratique "autorisée, dans un cadre très réglementé"
Aujourd’hui, aucun centre hospitalier n’a encore demandé cette autorisation. Pourtant, d’après le projet présenté en CHSCT à Beaujon, "une attention particulière" a été portée aux références de la société prestataire, "notamment en ce qui concerne les établissements hospitaliers avec lesquels une démarche similaire a pu être entreprise, et plus particulièrement ceux de l’Assistance publique". Selon la Cnil, "la pratique n’est pas encore répandue, mais si cela devenait un phénomène, il faudrait sans doute renforcer le cadre juridique. Nous restons extrêmement vigilants, particulièrement lorsqu’il s’agit de données nominatives".
Depuis plus de deux ans, le service dermatologie de l’hôpital Saint-Louis, à Paris, externalise la saisie des comptes rendus médicaux. La société prestataire, parisienne, travaille aussi avec Bichat, où au moins deux services sont concernés, et donne satisfaction. A Tenon, un appel d’offres a été lancé. A la Salpêtrière, "c’est en train de se mettre en place", indique-t-on. Les syndicats fustigent "la privatisation" du service public, qui menace le secret médical, et dont les patients seront "les premières victimes
http://www.lejdd.fr/Societe/Sante/Actualite/Des-donnees-medicales-delocalisees-au-Maroc-208106
dimanche 25 juillet 2010
L'arsenic : un médicament contre la leucémie
Une équipe de chercheurs français vient d'expliquer les effets bénéfiques de l'arsenic sur les malades atteints d'une leucémie
Le trioxyde d'arsenic (AS203) était déjà utilisé dans la Grèce antique pour soigner la toux ou la syphilis. Dans les années 90, des chercheurs chinois avaient mis en avant ses effets sur la leucémie. Mardi, une étude française publiée dans Cancer Cell expliquait avec précision ce mécanisme étonnant.C'est l'équipe du professeur Hugues de Thé (Inserm / CNRS), en partenariat avec la Ligue française contre le cancer, qui s'est penché sur la question. Ces chercheurs ont compris que l'arsenic provoque un "stress oxydant" et favorise l'agglutination des protéines PML/RARA, créant de fortes liaisons entre elles. Ces liaisons favorisent ensuite la fixation d'un peptide dénommé SUMO qui déclenche la dégradation puis la destruction de la protéine anormale PML/RARA. Cette découverte pour une forme particulière de leucémie ouvre la voie à des modèles thérapeutiques similaires pour d'autres cancers.
http://www.maxisciences.com/arsenic/l-039-arsenic-un-medicament-contre-la-leucemie_art8352.html
Le trioxyde d'arsenic (AS203) était déjà utilisé dans la Grèce antique pour soigner la toux ou la syphilis. Dans les années 90, des chercheurs chinois avaient mis en avant ses effets sur la leucémie. Mardi, une étude française publiée dans Cancer Cell expliquait avec précision ce mécanisme étonnant.C'est l'équipe du professeur Hugues de Thé (Inserm / CNRS), en partenariat avec la Ligue française contre le cancer, qui s'est penché sur la question. Ces chercheurs ont compris que l'arsenic provoque un "stress oxydant" et favorise l'agglutination des protéines PML/RARA, créant de fortes liaisons entre elles. Ces liaisons favorisent ensuite la fixation d'un peptide dénommé SUMO qui déclenche la dégradation puis la destruction de la protéine anormale PML/RARA. Cette découverte pour une forme particulière de leucémie ouvre la voie à des modèles thérapeutiques similaires pour d'autres cancers.
http://www.maxisciences.com/arsenic/l-039-arsenic-un-medicament-contre-la-leucemie_art8352.html
samedi 24 juillet 2010
Sida : les dernières statistiques
A la veille de la 18e conférence internationale contre le sida, l'Onusida rappelle quelques chiffres
Du 18 au 23 juillet 2010, on parlera du sida à Vienne. C'est l'occasion pour l'Onusida de rappeler des chiffres publiés l'année dernière. En 2008, 33,4 millions de personnes vivaient avec la maladie et 4,7 millions seulement recevaient un traitement. L'Afrique est le continent le plus touché et, partout dans le monde, on se préoccupe tout particulièrement des jeunes et des femmes enceintes. Les chiffres connaissent globalement une évolution encourageante. Par exemple, 45% des femmes attendant un enfant ont reçu un traitement contre 33% l'année précédente. Toutefois, des points noirs persistent et certaines progressions inquiètent. Ainsi, les jeunes d'Europe de l'Est sont de plus en plus touchés par le virus.Les gouvernements doivent donc maintenir leur vigilance. A ce titre, Barack Obama vient de dévoiler un nouveau plan de lutte contre le sida. Au coeur des préoccupations américaines : la réduction des infections, l'accès aux soins et la diminution des inégalités.
http://www.maxisciences.com/sida/sida-les-dernieres-statistiques_art8353.html
Du 18 au 23 juillet 2010, on parlera du sida à Vienne. C'est l'occasion pour l'Onusida de rappeler des chiffres publiés l'année dernière. En 2008, 33,4 millions de personnes vivaient avec la maladie et 4,7 millions seulement recevaient un traitement. L'Afrique est le continent le plus touché et, partout dans le monde, on se préoccupe tout particulièrement des jeunes et des femmes enceintes. Les chiffres connaissent globalement une évolution encourageante. Par exemple, 45% des femmes attendant un enfant ont reçu un traitement contre 33% l'année précédente. Toutefois, des points noirs persistent et certaines progressions inquiètent. Ainsi, les jeunes d'Europe de l'Est sont de plus en plus touchés par le virus.Les gouvernements doivent donc maintenir leur vigilance. A ce titre, Barack Obama vient de dévoiler un nouveau plan de lutte contre le sida. Au coeur des préoccupations américaines : la réduction des infections, l'accès aux soins et la diminution des inégalités.
http://www.maxisciences.com/sida/sida-les-dernieres-statistiques_art8353.html
vendredi 23 juillet 2010
L'anti-diabétique Avandia reste en vente
Des études montrent que le médicament du groupe GSK augmente les risques cardiaques. Lire la suite l'article
Glaxo Smith-Kline l'a échappé belle. Son médicament Avendia, prescrit dans le traitement du diabète de type 2 ne devrait pas être retiré du marché. Le comité d'experts chargé par la FAD (Food and Drug Administration) de statuer sur son sort, a décidé ce jeudi 15 juillet de continuer à autoriser le médicament, tout en recommandant de plus fortes restrictions.
D'après les études, cet antidiabétique comporte un risque accru d'infarctus et d'attaques cérébrales. L'Avandia serait également plus dangereux pour le système cardiaque et vasculaire que son concurrent Actos, du laboratoire japonais Taketa. Des risques que GSK aurait en partie dissimulés, d'après plusieurs sénateurs américains.
Sur les 33 membres du comité consultatif, 12 ont recommandé un retrait du marché, dix de renforcer l'avertissement actuel sur le risque cardiaque et de restreindre sa prescription, et sept de durcir seulement l'avertissement existant.
"Il s'agit seulement de recommandations", rappelle Janet Woodock, la directrice du centre d'évaluation des médicaments de la FDA. Pas d'obligation donc pour l'agence de les adopter. Mais cette dernière suit généralement les recommandations de ses comités consultatifs dans les mois qui suivent.
L'Agence européenne des médicaments devrait se pencher à son tour sur le cas d'Avendia du 19 au 22 juillet.
http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/l-anti-diabetique-avandia-reste-en-vente_906482.html#xtor=AL-447
Glaxo Smith-Kline l'a échappé belle. Son médicament Avendia, prescrit dans le traitement du diabète de type 2 ne devrait pas être retiré du marché. Le comité d'experts chargé par la FAD (Food and Drug Administration) de statuer sur son sort, a décidé ce jeudi 15 juillet de continuer à autoriser le médicament, tout en recommandant de plus fortes restrictions.
D'après les études, cet antidiabétique comporte un risque accru d'infarctus et d'attaques cérébrales. L'Avandia serait également plus dangereux pour le système cardiaque et vasculaire que son concurrent Actos, du laboratoire japonais Taketa. Des risques que GSK aurait en partie dissimulés, d'après plusieurs sénateurs américains.
Sur les 33 membres du comité consultatif, 12 ont recommandé un retrait du marché, dix de renforcer l'avertissement actuel sur le risque cardiaque et de restreindre sa prescription, et sept de durcir seulement l'avertissement existant.
"Il s'agit seulement de recommandations", rappelle Janet Woodock, la directrice du centre d'évaluation des médicaments de la FDA. Pas d'obligation donc pour l'agence de les adopter. Mais cette dernière suit généralement les recommandations de ses comités consultatifs dans les mois qui suivent.
L'Agence européenne des médicaments devrait se pencher à son tour sur le cas d'Avendia du 19 au 22 juillet.
http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/l-anti-diabetique-avandia-reste-en-vente_906482.html#xtor=AL-447
jeudi 22 juillet 2010
Compléments alimentaires : halte aux dépenses inutiles
Deux études présentées au congrès international de l'obésité à Stockholm tendent à démontrer l'inefficacité des compléments alimentaires.
L'une de ces deux études, menée par des chercheurs allemands de l'Université de médecine de Göttingen, a passé à la loupe neuf compléments alimentaires aux vertus prétendument amincissantes. Elle a mis en évidence que leurs effets étaient équivalents à ceux des placebos. Ainsi, ces produits diététiques achetés en pharmacie sont plus un régime pour le porte-monnaie que pour le corps. En effet, cette industrie est très lucrative puisqu'elle rapporte plus de 13 milliards de dollars par an. Les scientifiques réunis à Stockholm conseillent d'éviter ces dépenses inutiles. Si un réel mal-être existe chez les personnes souffrant d'une surcharge pondérale, alors il faut se tourner vers son médecin généraliste pour envisager diverses solutions : consultation chez un nutritionniste pour un régime adapté, exercice physique suivi, médicaments sur prescription, etc. Pour certains, les questions de poids revêtent un aspect psychologique important et il est donc primordial d'être suivi dans ces démarches.
http://www.maxisciences.com/compl%e9ment-alimentaire/complements-alimentaires-halte-aux-depenses-inutiles_art8342.html
L'une de ces deux études, menée par des chercheurs allemands de l'Université de médecine de Göttingen, a passé à la loupe neuf compléments alimentaires aux vertus prétendument amincissantes. Elle a mis en évidence que leurs effets étaient équivalents à ceux des placebos. Ainsi, ces produits diététiques achetés en pharmacie sont plus un régime pour le porte-monnaie que pour le corps. En effet, cette industrie est très lucrative puisqu'elle rapporte plus de 13 milliards de dollars par an. Les scientifiques réunis à Stockholm conseillent d'éviter ces dépenses inutiles. Si un réel mal-être existe chez les personnes souffrant d'une surcharge pondérale, alors il faut se tourner vers son médecin généraliste pour envisager diverses solutions : consultation chez un nutritionniste pour un régime adapté, exercice physique suivi, médicaments sur prescription, etc. Pour certains, les questions de poids revêtent un aspect psychologique important et il est donc primordial d'être suivi dans ces démarches.
http://www.maxisciences.com/compl%e9ment-alimentaire/complements-alimentaires-halte-aux-depenses-inutiles_art8342.html
mercredi 21 juillet 2010
Bronchiolite : plus de risques pour les bébés nageurs
Les enfants ayant fréquenté les piscines auraient 1,7 fois plus de risques de contracter une bronchiolite que les autres
Une étude belge parue dans le European Respiratory Journal fait état des conséquences négatives des séances de bébés nageurs sur le système respiratoire des tout-petits. Cette activité ludique de plus en plus prisée a malheureusement des conséquences néfastes. En effet, les poumons des bébés sont fragiles et dans une piscine, ils sont exposés à la chloramine. Ce un mélange de chlore et de substances organiques comme la salive ou l'urine est irritant, et le risque de développer une bronchiolite est augmenté de 1,7 fois en moyenne chez les enfants mis en contact avec lui. Il faut toutefois noter que ce risque est proportionnel au temps passé en piscine par chaque enfant. La bronchiolite est une maladie respiratoire infantile qui peut avoir de graves conséquences. De plus, elle peut plus tard induire des états asthmatiques. Les experts conseillent donc soit de s'abstenir, soit de prendre de bonnes habitudes. Il faut choisir une piscine peu chlorée (l'odeur est caractéristique), où les conditions d'hygiène sont strictes (douche avec savon obligatoire avant le bain).
http://www.maxisciences.com/bronchiolite/bronchiolite-plus-de-risques-pour-les-bebes-nageurs_art8421.html
Une étude belge parue dans le European Respiratory Journal fait état des conséquences négatives des séances de bébés nageurs sur le système respiratoire des tout-petits. Cette activité ludique de plus en plus prisée a malheureusement des conséquences néfastes. En effet, les poumons des bébés sont fragiles et dans une piscine, ils sont exposés à la chloramine. Ce un mélange de chlore et de substances organiques comme la salive ou l'urine est irritant, et le risque de développer une bronchiolite est augmenté de 1,7 fois en moyenne chez les enfants mis en contact avec lui. Il faut toutefois noter que ce risque est proportionnel au temps passé en piscine par chaque enfant. La bronchiolite est une maladie respiratoire infantile qui peut avoir de graves conséquences. De plus, elle peut plus tard induire des états asthmatiques. Les experts conseillent donc soit de s'abstenir, soit de prendre de bonnes habitudes. Il faut choisir une piscine peu chlorée (l'odeur est caractéristique), où les conditions d'hygiène sont strictes (douche avec savon obligatoire avant le bain).
http://www.maxisciences.com/bronchiolite/bronchiolite-plus-de-risques-pour-les-bebes-nageurs_art8421.html
Maladie d'Alzheimer : quels aliments et pratiques sportives pour l'éviter ?
La maladie d'Alzheimer est un sujet qui préoccupe les scientifiques du monde entier. Des chercheurs anglo-saxons se sont penchés sur l'efficacité de divers régimes et pratiques censés prévenir l'apparition de la maladie.
La Conférence internationale sur la maladie d'Alzheimer qui s'est tenue à Hawaï fut l'occasion pour les chercheurs des quatre coins de la planète de partager leurs découvertes. Les Anglo-Saxons proposent des comportements à adopter au quotidien afin de freiner l'apparition ou l'évolution de cette dégénérescence mentale. L'université de Californie conseille ainsi une consommation quotidienne de thé ou de café. Les personnes suivant ces préconisation verraient en effet, à partir de 65 ans, les signes de démence diminuer de 37% pour les buveurs de thé et de 20% pour les buveurs de café.A New York, on s'est intéressé à la consommation de noix. Elles amélioreraient considérablement les aptitudes du cerveau.L'université de médecine de Boston a, elle, mis en évidence les bienfaits du golf ou encore du jogging. De façon plus générale, l'exercice et l'exposition au soleil seraient de bons moyens de lutte contre la maladie d'Alzheimer. Enfin, au Royaume-Uni, des chercheurs de l'université d'Exeter pointent du doigt les carences en vitamine D. Il faut donc faire le plein avant 65 ans.
http://www.maxisciences.com/alzheimer/maladie-d-039-alzheimer-quels-aliments-et-pratiques-sportives-pour-l-039-eviter_art8311.html
La Conférence internationale sur la maladie d'Alzheimer qui s'est tenue à Hawaï fut l'occasion pour les chercheurs des quatre coins de la planète de partager leurs découvertes. Les Anglo-Saxons proposent des comportements à adopter au quotidien afin de freiner l'apparition ou l'évolution de cette dégénérescence mentale. L'université de Californie conseille ainsi une consommation quotidienne de thé ou de café. Les personnes suivant ces préconisation verraient en effet, à partir de 65 ans, les signes de démence diminuer de 37% pour les buveurs de thé et de 20% pour les buveurs de café.A New York, on s'est intéressé à la consommation de noix. Elles amélioreraient considérablement les aptitudes du cerveau.L'université de médecine de Boston a, elle, mis en évidence les bienfaits du golf ou encore du jogging. De façon plus générale, l'exercice et l'exposition au soleil seraient de bons moyens de lutte contre la maladie d'Alzheimer. Enfin, au Royaume-Uni, des chercheurs de l'université d'Exeter pointent du doigt les carences en vitamine D. Il faut donc faire le plein avant 65 ans.
http://www.maxisciences.com/alzheimer/maladie-d-039-alzheimer-quels-aliments-et-pratiques-sportives-pour-l-039-eviter_art8311.html
mardi 20 juillet 2010
Sida : le gel qui réduit de moitié les risques d'infection
La nouvelle, si elle ne résout pas tout, ressemble fort à une avancée prometteuse dans la lutte contre le sida. Un gel microbicide à destination des femmes, contenant un antirétroviral à hauteur de 1%, réduit jusqu'à 54% le risque de contamination par le VIH comparé à un gel qui ne contient rien, selon une étude rendue publique lundi à Vienne, où se tient jusqu'à vendredi la 18e conférence internationale sur le sida.
L'essai, intitulé CAPRISA 004 et commencé le 27 février 2007, visait à établir l'efficacité et la sûreté d'un gel avec 1% de tenofovir, un inhibiteur de transcriptase inverse largement utilisé comme antirétroviral (ARV), pour la prévention du virus chez les femmes. Il a été réalisé auprès de femmes d'Afrique du Sud de 18 à 40 ans séronégatives et sexuellement actives. 445 d'entre elles ont reçu du gel avec ARV, et 444 un gel sans produit. L'incidence du VIH a été de 54% plus basse chez les femmes qui suivaient de près le traitement, de 38% chez celles qui le suivaient moyennement et de 28% chez celles qui le suivaient mal. Soit en moyenne une réduction de l'incidence de 39%. Il n'y a pas eu d'effets négatifs.
Selon les responsables de l'étude, ce gel avec ARV pourrait "remplir un trou important dans la prévention du VIH, spécialement pour les femmes incapables de négocier avec succès une monogamie mutuelle ou l'usage du préservatif". Les femmes représentent 60% des personnes contaminées par le VIH en Afrique,
où l'on compte 70% des cas de contamination enregistrés dans le monde.
http://lci.tf1.fr/science/sante/2010-07/sida-le-gel-qui-reduit-de-moitie-les-risques-d-infection-5930695.html
L'essai, intitulé CAPRISA 004 et commencé le 27 février 2007, visait à établir l'efficacité et la sûreté d'un gel avec 1% de tenofovir, un inhibiteur de transcriptase inverse largement utilisé comme antirétroviral (ARV), pour la prévention du virus chez les femmes. Il a été réalisé auprès de femmes d'Afrique du Sud de 18 à 40 ans séronégatives et sexuellement actives. 445 d'entre elles ont reçu du gel avec ARV, et 444 un gel sans produit. L'incidence du VIH a été de 54% plus basse chez les femmes qui suivaient de près le traitement, de 38% chez celles qui le suivaient moyennement et de 28% chez celles qui le suivaient mal. Soit en moyenne une réduction de l'incidence de 39%. Il n'y a pas eu d'effets négatifs.
Selon les responsables de l'étude, ce gel avec ARV pourrait "remplir un trou important dans la prévention du VIH, spécialement pour les femmes incapables de négocier avec succès une monogamie mutuelle ou l'usage du préservatif". Les femmes représentent 60% des personnes contaminées par le VIH en Afrique,
où l'on compte 70% des cas de contamination enregistrés dans le monde.
http://lci.tf1.fr/science/sante/2010-07/sida-le-gel-qui-reduit-de-moitie-les-risques-d-infection-5930695.html
Allergies : alerte canicule sur les pollens!
Selon le dernier bulletin d'information du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), les pollens de graminées résistent encore à la chaleur de ce début Juillet ensoleillé et le risque allergique est élevé, voire très élevé sur l'Auvergne et les Pays de Loire.
En outre, les conditions météorologiques caniculaires avec en plus des pics d'ozone provoquent une exacerbation des symptômes liés aux pollens et aux moisissures atmosphériques.
Quelques zones commencent à respirer, notamment le Nord Est et le Sud Est, mais le risque y est encore moyen, gênant les personnes les plus sensibles.
Si vous souhaitez obtenir un suivi à la cartre de vos symptômes allergiques, remplissez votre journal pollinique sur http://www.pollendiary.com/.
http://www.topsante.com/actualite/view/184353/Actus/Allergies-alerte-canicule-sur-les-pollens!
En outre, les conditions météorologiques caniculaires avec en plus des pics d'ozone provoquent une exacerbation des symptômes liés aux pollens et aux moisissures atmosphériques.
Quelques zones commencent à respirer, notamment le Nord Est et le Sud Est, mais le risque y est encore moyen, gênant les personnes les plus sensibles.
Si vous souhaitez obtenir un suivi à la cartre de vos symptômes allergiques, remplissez votre journal pollinique sur http://www.pollendiary.com/.
http://www.topsante.com/actualite/view/184353/Actus/Allergies-alerte-canicule-sur-les-pollens!
lundi 19 juillet 2010
Alzheimer: des avancées mais toujours pas de traitement
Une conférence médicale fait le point cette semaine à Hawaï sur les recherches sur la maladie d'Alzheimer. Parmi les avancées: de nouvelles études montrent que le sport et la vitamine D réduisent les risques de développer cette pathologie, qui est par ailleurs plus facilement détectable grâce à nouveaux examens. En revanche, les scientifiques n'ont toujours pas trouvé de médicament qui arrêterait ou même ralentirait la dégénérescence cérébrale
Actuellement, les médecins doivent se contenter de traiter les symptômes d'Alzheimer. Cette maladie neurodégénérative, qui affecte plus de 26 millions de personnes à travers le monde, se traduit par des pertes de mémoire puis des troubles du langage et de la motricité.
"Nous n'avons rien qui ralentisse ou qui stoppe l'évolution" de la maladie elle-même, souligne William Thies, directeur scientifique de l'Association Alzheimer. Les recherches sur de nouveaux médicaments n'ont rien donné. Certaines molécules, qui s'annonçaient prometteuses, se sont finalement révélées inefficaces. Le Dimebon, que le laboratoire Pfizer mettait au point, n'a pas réussi les derniers tests.
Cependant, des avancées ont été enregistrées dans d'autres domaines de recherche. En prévention, d'abord.
Les personnes qui font de l'exercice de façon modérée ou intense ont deux fois moins de risques de développer la maladie d'Alzheimer que les personnes moins sportives, ont rapporté dimanche les chercheurs de Framingham Heart Study, une étude de cohorte menée depuis des décennies dans une ville du Massachusetts.
Une autre enquête a démontré qu'une déficience en vitamine D pouvait quadrupler le risque d'infirmité mentale. Cela ne veut pas dire qu'il faille prendre des compléments vitaminés, avertissent les médecins. Une grande étude est actuellement conduite pour voir si cela est recommandé.
Autre avancée: le diagnostic. La maladie d'Alzheimer est en général détectée grâce à des tests neuropsychologiques. Depuis quelques années, les médecins utilisent l'imagerie médicale. La tomographie par émission de positrons (TEP), pratiquée après avoir injecté une sorte de colorant radioactif, permet de cartographier le cerveau.
Dans un cerveau atteint d'Alzheimer, des agrégats anormaux de fragments de protéine s'agglomèrent entre les cellules nerveuses. Ces "plaques" sont caractéristiques de la maladie.
Le colorant employé actuellement pour les TEP est très difficile d'utilisation. Or quatre sociétés sont en train de mettre au point des produits qu'elles espèrent plus simples d'emploi.
Enfin, de nouvelles pistes de traitement sont étudiées. Un aérosol nasal à l'insuline a donné des résultats encourageants pour améliorer les performances cognitives. Toutefois, "c'est encore un essai pilote", a souligné Laurie Ryan, qui supervise les bourses de l'Institut national du vieillissement, qui a financé cette étude.
Cette piste se base sur la théorie selon laquelle Alzheimer et le diabète seraient liés. En effet, les diabétiques semblent avoir plus de risques que les autres de développer un Alzheimer et les patients qui souffrent d'Alzheimer ont tendance à être insulino-résistants. Administrée en spray nasal, l'insuline gagne directement le cerveau, sans affecter le taux de sucre dans le sang, explique Laurie Ryan pour qui un traitement de ce type pourrait se révéler à la fois simple et bon marché. AP
http://www.ap.org/termsandconditions
Actuellement, les médecins doivent se contenter de traiter les symptômes d'Alzheimer. Cette maladie neurodégénérative, qui affecte plus de 26 millions de personnes à travers le monde, se traduit par des pertes de mémoire puis des troubles du langage et de la motricité.
"Nous n'avons rien qui ralentisse ou qui stoppe l'évolution" de la maladie elle-même, souligne William Thies, directeur scientifique de l'Association Alzheimer. Les recherches sur de nouveaux médicaments n'ont rien donné. Certaines molécules, qui s'annonçaient prometteuses, se sont finalement révélées inefficaces. Le Dimebon, que le laboratoire Pfizer mettait au point, n'a pas réussi les derniers tests.
Cependant, des avancées ont été enregistrées dans d'autres domaines de recherche. En prévention, d'abord.
Les personnes qui font de l'exercice de façon modérée ou intense ont deux fois moins de risques de développer la maladie d'Alzheimer que les personnes moins sportives, ont rapporté dimanche les chercheurs de Framingham Heart Study, une étude de cohorte menée depuis des décennies dans une ville du Massachusetts.
Une autre enquête a démontré qu'une déficience en vitamine D pouvait quadrupler le risque d'infirmité mentale. Cela ne veut pas dire qu'il faille prendre des compléments vitaminés, avertissent les médecins. Une grande étude est actuellement conduite pour voir si cela est recommandé.
Autre avancée: le diagnostic. La maladie d'Alzheimer est en général détectée grâce à des tests neuropsychologiques. Depuis quelques années, les médecins utilisent l'imagerie médicale. La tomographie par émission de positrons (TEP), pratiquée après avoir injecté une sorte de colorant radioactif, permet de cartographier le cerveau.
Dans un cerveau atteint d'Alzheimer, des agrégats anormaux de fragments de protéine s'agglomèrent entre les cellules nerveuses. Ces "plaques" sont caractéristiques de la maladie.
Le colorant employé actuellement pour les TEP est très difficile d'utilisation. Or quatre sociétés sont en train de mettre au point des produits qu'elles espèrent plus simples d'emploi.
Enfin, de nouvelles pistes de traitement sont étudiées. Un aérosol nasal à l'insuline a donné des résultats encourageants pour améliorer les performances cognitives. Toutefois, "c'est encore un essai pilote", a souligné Laurie Ryan, qui supervise les bourses de l'Institut national du vieillissement, qui a financé cette étude.
Cette piste se base sur la théorie selon laquelle Alzheimer et le diabète seraient liés. En effet, les diabétiques semblent avoir plus de risques que les autres de développer un Alzheimer et les patients qui souffrent d'Alzheimer ont tendance à être insulino-résistants. Administrée en spray nasal, l'insuline gagne directement le cerveau, sans affecter le taux de sucre dans le sang, explique Laurie Ryan pour qui un traitement de ce type pourrait se révéler à la fois simple et bon marché. AP
http://www.ap.org/termsandconditions
dimanche 18 juillet 2010
La vitamine D, efficace contre la maladie de Parkinson ?
Les personnes ayant des niveaux élevés de vitamine D dans le sang paraissent avoir un moindre risque de développer la maladie de Parkinson, selon une étude de chercheurs finlandais publiée lundi aux Etats-Unis. La vitamine D est déjà connue pour son rôle clé joué pour la santé osseuse ainsi que pour, peut-être, contribuer à réduire le risque de cancer, de maladies cardiovasculaires et de diabète adulte, rappellent les auteurs de ces travaux parus dans les Archives of Neurology datée de juillet.
Ils sont partis de l'hypothèse selon laquelle Parkinson, une maladie neurologique chronique touchant le système nerveux central et responsable de troubles moteurs à évolution progressive, pourrait résulter d'un niveau insuffisant chronique de vitamine D qui entraînerait une perte de neurones dopaminergiques dans le cerveau. Ces neurones synthétisent la dopamine et l'utilisent comme neurotransmetteur.
Pour ce faire, le Dr Paul Knekt et son équipe de l'Institut national finlandais de la santé à Helsinki, ont étudié 3.173 hommes et femmes en Finlande, âgés de 50 à 79 ans, qui ne souffraient pas de Parkinson au début de l'étude entre 1978 et 1980. Les participants ont répondu à un questionnaire et ont été soumis à des interviews portant sur leur niveau socio-économique et leur état de santé. Ils ont aussi subi un examen médical et fourni des échantillons de sang pour déterminer la teneur en vitamine D.
Plus sensible à Parkinson dans les pays peu ensoleillés
Au cours de la période de suivi de 29 ans, jusqu'en 2007, 50 des participants ont développé la maladie de Parkinson. Après correction de certains facteurs comme l'activité physique et l'indice de masse corporelle, les participants se trouvant dans les 25% de ceux avec les niveaux de vitamine D les plus élevés avaient une réduction de 67% du risque de développer Parkinson comparativement à ceux des 25% dont la teneur sanguine en vitamine D était la plus faible.
Cette étude a été menée en Finlande, un pays où l'exposition au soleil est réduite, de telle sorte que les participants appartenaient à une population souffrant généralement d'un bas niveau chronique de vitamine D, à savoir environ 50% du taux optimal recommandé de 75 à 80 nanomoles (une mole est une quantité de matière composée d'entités élémentaires, ndlr).
40 à 100% des adultes occidentaux souffriraient de carences en vitamines D
"Nos résultats confortent l'hypothèse selon laquelle une carence chronique de vitamine D est un facteur de risque de Parkinson", ajoutent ces chercheurs. Ils soulignent aussi que "basé sur des essais cliniques visant à mesurer les effets des compléments de vitamine D, l'impact de cette vitamine sur Parkinson mérite un suivi".
Par ailleurs une étude britannique, publiée lundi aux Etats-Unis dans les Archives of Internal Medicine, indique qu'un niveau sanguin insuffisant de vitamine D est lié à un déclin mental chez les plus de 65 ans. Cette recherche du Dr. David J. Llewellyn, de l'Université d'Exeter, en Grande-Bretagne, sur 858 personnes âgées de plus de 65 ans montre que ceux avec les niveaux les plus faibles de vitamine D - moins de 25 nanomoles par litre - avaient 60% plus de chances de subir une détérioration de leurs capacités mentales dans les six ans.
La vitamine D est synthétisée à partir d'un dérivé du cholestérol sous l'action des rayons ultraviolet du soleil. De 40 à 100% des adultes Américains et Européens souffrent de carences en vitamines D, selon ces chercheurs.
http://lci.tf1.fr/science/sante/2010-07/la-vitamine-d-efficace-contre-la-maladie-de-parkinson-5925287.html
Ils sont partis de l'hypothèse selon laquelle Parkinson, une maladie neurologique chronique touchant le système nerveux central et responsable de troubles moteurs à évolution progressive, pourrait résulter d'un niveau insuffisant chronique de vitamine D qui entraînerait une perte de neurones dopaminergiques dans le cerveau. Ces neurones synthétisent la dopamine et l'utilisent comme neurotransmetteur.
Pour ce faire, le Dr Paul Knekt et son équipe de l'Institut national finlandais de la santé à Helsinki, ont étudié 3.173 hommes et femmes en Finlande, âgés de 50 à 79 ans, qui ne souffraient pas de Parkinson au début de l'étude entre 1978 et 1980. Les participants ont répondu à un questionnaire et ont été soumis à des interviews portant sur leur niveau socio-économique et leur état de santé. Ils ont aussi subi un examen médical et fourni des échantillons de sang pour déterminer la teneur en vitamine D.
Plus sensible à Parkinson dans les pays peu ensoleillés
Au cours de la période de suivi de 29 ans, jusqu'en 2007, 50 des participants ont développé la maladie de Parkinson. Après correction de certains facteurs comme l'activité physique et l'indice de masse corporelle, les participants se trouvant dans les 25% de ceux avec les niveaux de vitamine D les plus élevés avaient une réduction de 67% du risque de développer Parkinson comparativement à ceux des 25% dont la teneur sanguine en vitamine D était la plus faible.
Cette étude a été menée en Finlande, un pays où l'exposition au soleil est réduite, de telle sorte que les participants appartenaient à une population souffrant généralement d'un bas niveau chronique de vitamine D, à savoir environ 50% du taux optimal recommandé de 75 à 80 nanomoles (une mole est une quantité de matière composée d'entités élémentaires, ndlr).
40 à 100% des adultes occidentaux souffriraient de carences en vitamines D
"Nos résultats confortent l'hypothèse selon laquelle une carence chronique de vitamine D est un facteur de risque de Parkinson", ajoutent ces chercheurs. Ils soulignent aussi que "basé sur des essais cliniques visant à mesurer les effets des compléments de vitamine D, l'impact de cette vitamine sur Parkinson mérite un suivi".
Par ailleurs une étude britannique, publiée lundi aux Etats-Unis dans les Archives of Internal Medicine, indique qu'un niveau sanguin insuffisant de vitamine D est lié à un déclin mental chez les plus de 65 ans. Cette recherche du Dr. David J. Llewellyn, de l'Université d'Exeter, en Grande-Bretagne, sur 858 personnes âgées de plus de 65 ans montre que ceux avec les niveaux les plus faibles de vitamine D - moins de 25 nanomoles par litre - avaient 60% plus de chances de subir une détérioration de leurs capacités mentales dans les six ans.
La vitamine D est synthétisée à partir d'un dérivé du cholestérol sous l'action des rayons ultraviolet du soleil. De 40 à 100% des adultes Américains et Européens souffrent de carences en vitamines D, selon ces chercheurs.
http://lci.tf1.fr/science/sante/2010-07/la-vitamine-d-efficace-contre-la-maladie-de-parkinson-5925287.html
samedi 17 juillet 2010
Du nouveau sur le cancer colorectal
Une étude sur des rats publiée le 7 juillet met en évidence un lien entre la consommation de charcuterie et le cancer du côlon.
On soupçonnait depuis longtemps l'effet cancérigène de la charcuterie, l'Institut français de recherche agronomique (Inra) de Toulouse l'a démontré en menant une expérience sur des rats.
Pour que la charcuterie ait des conséquences néfastes, il faut qu'elle combine quatre facteurs : la cuisson, la richesse en hème (composant naturel qui donne sa couleur rouge à la viande), l'ajout de nitrites (éléments contribuant à la saveur et à la conservation) et enfin l'oxydation. C'est la transformation de l'hème qui serait responsable.Cette connaissance nouvelle acquise, les producteurs pourraient être appelés à revoir leurs processus de fabrication et de conditionnement. Du côté des consommateurs, des mesures peuvent également être prises. Tout d'abord, il faudrait freiner son goût pour la charcuterie. Cela semble difficile dans l'hexagone où elle est profondément ancrée dans les habitudes alimentaires. Il faudrait également préférer acheter la charcuterie sous plastique et la consommer rapidement afin de limiter son oxydation.
http://www.maxisciences.com/charcuterie/du-nouveau-sur-le-cancer-colorectal_art8278.html
On soupçonnait depuis longtemps l'effet cancérigène de la charcuterie, l'Institut français de recherche agronomique (Inra) de Toulouse l'a démontré en menant une expérience sur des rats.
Pour que la charcuterie ait des conséquences néfastes, il faut qu'elle combine quatre facteurs : la cuisson, la richesse en hème (composant naturel qui donne sa couleur rouge à la viande), l'ajout de nitrites (éléments contribuant à la saveur et à la conservation) et enfin l'oxydation. C'est la transformation de l'hème qui serait responsable.Cette connaissance nouvelle acquise, les producteurs pourraient être appelés à revoir leurs processus de fabrication et de conditionnement. Du côté des consommateurs, des mesures peuvent également être prises. Tout d'abord, il faudrait freiner son goût pour la charcuterie. Cela semble difficile dans l'hexagone où elle est profondément ancrée dans les habitudes alimentaires. Il faudrait également préférer acheter la charcuterie sous plastique et la consommer rapidement afin de limiter son oxydation.
http://www.maxisciences.com/charcuterie/du-nouveau-sur-le-cancer-colorectal_art8278.html
vendredi 16 juillet 2010
Pesticides : une cause de cancer
Une étude vient de réaffirmer les dangers que représentent les pesticides, particulièrement chez les bébés à naître et les enfants
Cette année, des chercheurs marseillais avaient démontré un lien entre l'exposition aux pesticides et le développement de cancers. Leurs confrères britanniques de la Chemicals, Health and Environment Monitoring Trust (CHEM Trust) soutiennent cette théorie et pointent tout particulièrement du doigt les effets sur les plus jeunes, que ce soit pendant la période de gestation ou la petite enfance.Les pesticides sont essentiellement mis en cause dans le développement des leucémies, des lymphomes et des cancers de la prostate. Ce fléau a malheureusement connu une hausse cette dernière décennie. Les familles d'agriculteurs et les familles vivant à proximité d'exploitations agricoles sont évidemment les plus touchées. Des gestes de prudence leur sont donc conseillés. En outre, les producteurs sont appelés à se responsabiliser, tant en ce qui concerne l'élaboration des pesticides que la démarche marketing.
http://www.maxisciences.com/pesticide/pesticides-une-cause-de-cancer_art8279.html
Cette année, des chercheurs marseillais avaient démontré un lien entre l'exposition aux pesticides et le développement de cancers. Leurs confrères britanniques de la Chemicals, Health and Environment Monitoring Trust (CHEM Trust) soutiennent cette théorie et pointent tout particulièrement du doigt les effets sur les plus jeunes, que ce soit pendant la période de gestation ou la petite enfance.Les pesticides sont essentiellement mis en cause dans le développement des leucémies, des lymphomes et des cancers de la prostate. Ce fléau a malheureusement connu une hausse cette dernière décennie. Les familles d'agriculteurs et les familles vivant à proximité d'exploitations agricoles sont évidemment les plus touchées. Des gestes de prudence leur sont donc conseillés. En outre, les producteurs sont appelés à se responsabiliser, tant en ce qui concerne l'élaboration des pesticides que la démarche marketing.
http://www.maxisciences.com/pesticide/pesticides-une-cause-de-cancer_art8279.html
jeudi 15 juillet 2010
Comment devenir une éco-maman sans galérer
Commencez par faire un grand ménage chez vous en vous débarrassant des produits d'entretien toxiques et dangereux.
Essayez de les remplacer par des produits plus naturels, labellisés NF environnement. D'une part, ils sont moins toxiques pour la santé et l'environnement, et d'autre part ils sont plus économiques car ce sont souvent des 3-en-1.
Pensez aussi aux produits de base tels que le vinaigre blanc pour décaper le four ou le bicarbonate de soude.
Alimentation : du frais, bio et de saison !
Côté alimentation, évitez les produits industriels, trop gras et trop sucré. Pascale d'Erm, journaliste environnement et présidente de l'association des Eco-mamans, propose "d'acheter des produits frais qu'on cuisine le dimanche avec ses enfants et qu'on garde pour la semaine.".
Pensez aussi à prendre vos fruits et légumes au marché et à les privilégier de saison et bio.
Pour réduire les déchets ménagers, on favorise les packs familials plutôt qu'individuels et on apprend aux enfants les principes du tri des déchets.
Adoptez la "co-voiturage" attitude !
Pour se déplacer, on instaure le co-voiturage entre mamans. On fait un roulement pour aller chercher les enfants à l'école ou les emmener en activités : ça réduit le stress et ça fait faire des économies. On peut aussi penser à prendre le bus.
Être à l'écoute de ses enfants et de la nature
Un point important pour être une éco-maman, c'est d'être à l'écoute de ses enfants. Pascale d'Erm conseille "c'est bien de se poser avec ses enfants, de ne pas surcharger leur emploi du temps avec de nombreux loisirs. Prenez le temps de partager et de discuter avec eux. Achetez-leur par exemple un livre de sensibilisation à la protection de l'environnement et emmenez-les dans la nature".
Si vous manquez d'idées pour vous ressourcer, consultez notre article "Bon ...Lire la suite sur TopSante.com
http://www.topsante.com/Enfant/Au-quotidien/Comment-devenir-une-eco-maman-sans-galerer
Essayez de les remplacer par des produits plus naturels, labellisés NF environnement. D'une part, ils sont moins toxiques pour la santé et l'environnement, et d'autre part ils sont plus économiques car ce sont souvent des 3-en-1.
Pensez aussi aux produits de base tels que le vinaigre blanc pour décaper le four ou le bicarbonate de soude.
Alimentation : du frais, bio et de saison !
Côté alimentation, évitez les produits industriels, trop gras et trop sucré. Pascale d'Erm, journaliste environnement et présidente de l'association des Eco-mamans, propose "d'acheter des produits frais qu'on cuisine le dimanche avec ses enfants et qu'on garde pour la semaine.".
Pensez aussi à prendre vos fruits et légumes au marché et à les privilégier de saison et bio.
Pour réduire les déchets ménagers, on favorise les packs familials plutôt qu'individuels et on apprend aux enfants les principes du tri des déchets.
Adoptez la "co-voiturage" attitude !
Pour se déplacer, on instaure le co-voiturage entre mamans. On fait un roulement pour aller chercher les enfants à l'école ou les emmener en activités : ça réduit le stress et ça fait faire des économies. On peut aussi penser à prendre le bus.
Être à l'écoute de ses enfants et de la nature
Un point important pour être une éco-maman, c'est d'être à l'écoute de ses enfants. Pascale d'Erm conseille "c'est bien de se poser avec ses enfants, de ne pas surcharger leur emploi du temps avec de nombreux loisirs. Prenez le temps de partager et de discuter avec eux. Achetez-leur par exemple un livre de sensibilisation à la protection de l'environnement et emmenez-les dans la nature".
Si vous manquez d'idées pour vous ressourcer, consultez notre article "Bon ...Lire la suite sur TopSante.com
http://www.topsante.com/Enfant/Au-quotidien/Comment-devenir-une-eco-maman-sans-galerer
mercredi 14 juillet 2010
Fruits rouges: faites le plein d'énergie sans complexe
Premier fruit rouge de l'année, le fraise joue les prolongations jusqu'à l'automne, avec des variétés aux qualités gustatives reconnues, telles la gariguette, l'une des préférées des gourmands, la mara, au goût de fraise des bois, la seascape, pulpeuse et acidulée, et bien d'autres à découvrir...
Le nez et les yeux pour les choisir. Les fraises doivent dégager un parfum prononcé, être fermes et brillantes car elles n'en seront que plus riches en vitamines. Evitez celles dont le bout est blanc ou vert car, une fois cueillies, elles ne mûrissent plus. Les fraises se conservent mal : consommez-les donc rapidement. A la dernière minute, passez-les simplement sous l'eau claire sans les équeuter, sinon elles se gorgent d'eau.
Dans les salades : la fraise trouve aussi sa place dans les salades composées ou en accompagnement. Envie d'un taboulé sucré salé ? Arrosez abondamment de la semoule avec du jus de citron, un peu d'huile d'olive, ajoutez des dés d'avocat, de la menthe et colorez le tout de fraises en lamelles fines. Enfin, si les fraises supportent mal les longues cuissons, elles font merveille, juste poêlées pendant 2 ou 3 minutes, avec un filet de citron.
Une astuce : si vos fraises sont fades, rehaussez leur goût d'un filet de citron, du jus d'une orange et de menthe ciselée ; si elles sont parfumées, un tour de moulin à poivre exhalera toute leur saveur. Et n'oubliez pas que les fraises se marient parfaitement avec les agrumes, la rhubarbe, les fruits exotiques, le basilic, l'estragon et la mélisse.
La groseille, riche en antioxydants
Pauvre en glucides et rafraîchissante, la groseille est le moins calorique des fruits rouges (à peine 30 Cal aux 100 g). Contrairement à ce que l'on croit, les groseilles blanches sont moins acides que les rouges et se marient parfaitement avec tous les autres fruits, notamment le melon.
Moins fragile que la framboise, la g ...Lire la suite sur TopSante.com
http://www.topsante.com/Femme/Nutrition-minceur/Fruits-rouges-faites-le-plein-d-energie-sans-complexe
Le nez et les yeux pour les choisir. Les fraises doivent dégager un parfum prononcé, être fermes et brillantes car elles n'en seront que plus riches en vitamines. Evitez celles dont le bout est blanc ou vert car, une fois cueillies, elles ne mûrissent plus. Les fraises se conservent mal : consommez-les donc rapidement. A la dernière minute, passez-les simplement sous l'eau claire sans les équeuter, sinon elles se gorgent d'eau.
Dans les salades : la fraise trouve aussi sa place dans les salades composées ou en accompagnement. Envie d'un taboulé sucré salé ? Arrosez abondamment de la semoule avec du jus de citron, un peu d'huile d'olive, ajoutez des dés d'avocat, de la menthe et colorez le tout de fraises en lamelles fines. Enfin, si les fraises supportent mal les longues cuissons, elles font merveille, juste poêlées pendant 2 ou 3 minutes, avec un filet de citron.
Une astuce : si vos fraises sont fades, rehaussez leur goût d'un filet de citron, du jus d'une orange et de menthe ciselée ; si elles sont parfumées, un tour de moulin à poivre exhalera toute leur saveur. Et n'oubliez pas que les fraises se marient parfaitement avec les agrumes, la rhubarbe, les fruits exotiques, le basilic, l'estragon et la mélisse.
La groseille, riche en antioxydants
Pauvre en glucides et rafraîchissante, la groseille est le moins calorique des fruits rouges (à peine 30 Cal aux 100 g). Contrairement à ce que l'on croit, les groseilles blanches sont moins acides que les rouges et se marient parfaitement avec tous les autres fruits, notamment le melon.
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mardi 13 juillet 2010
Déshydratation : de l'eau, de l'eau !
La déshydratation correspond à une diminution excessive, voire à la quasi élimination de l'eau contenue dans nos tissus. Elle se manifeste sous différentes formes : sensation de soif intense, sécheresse de la peau et des muqueuses et encore oligurie (diminution de la quantité d'urine). Dans les cas les plus graves, la déshydratation peut entraîner un dysfonctionnement cérébral (coma...) voire la mort
Lors de fortes chaleurs, deux populations sont particulièrement exposées au risque de déshydratation :
- Les nourrissons : il est important de leur proposer un biberon d'eau sans sucre, très régulièrement, toutes les 30 minutes par exemple. C'est simple, si le petit a soif il boira. Sinon, il refusera le biberon. Mais s'il devient somnolent ou au contraire très excité, si sa peau est sèche ou présente un aspect inhabituel, comme « parcheminé », s'il est fiévreux... contactez au plus vite le centre 15. La déshydratation évolue très vite. Cest une véritable urgence médicale ;
- Les personnes âgées : avec l'âge, elles perdent progressivement la sensation de soif. Pour éviter le risque de déshydratation, elles doivent toutefois boire chaque jour au minimum 6 à 8 verres d'eau, ou de toute autre boisson non alcoolisée. Même si répétons-le, elles n'ont pas soif
http://www.destinationsante.com/Deshydratation-de-l-eau-de-l-eau.html
Lors de fortes chaleurs, deux populations sont particulièrement exposées au risque de déshydratation :
- Les nourrissons : il est important de leur proposer un biberon d'eau sans sucre, très régulièrement, toutes les 30 minutes par exemple. C'est simple, si le petit a soif il boira. Sinon, il refusera le biberon. Mais s'il devient somnolent ou au contraire très excité, si sa peau est sèche ou présente un aspect inhabituel, comme « parcheminé », s'il est fiévreux... contactez au plus vite le centre 15. La déshydratation évolue très vite. Cest une véritable urgence médicale ;
- Les personnes âgées : avec l'âge, elles perdent progressivement la sensation de soif. Pour éviter le risque de déshydratation, elles doivent toutefois boire chaque jour au minimum 6 à 8 verres d'eau, ou de toute autre boisson non alcoolisée. Même si répétons-le, elles n'ont pas soif
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lundi 12 juillet 2010
Quelle huile végétale est meilleure pour votre santé ?
Les vertus de l'huile d'olive
Au cur du fameux régime méditerranéen , l'huile d'olive est reconnue pour ses effets positifs sur la santé. En effet, les méditerranéens ont une plus longue espérance de vie que les autres populations. Riche en polyphénols, l'huile d'olive contribue selon le Dr Michel de Lorgeril, cardiologue et auteur de "Le pouvoir des oméga-3" à diminuer le risque de développer : "des cancers, des maladies neurologiques dégénératives, les maladies cardio-vasculaires et les maladies inflammatoires".
Les vertus de l'huile de colza
Très riche en oméga-3, l'huile de colza contient à peu près les même types d'acides gras que l'huile d'olive. Selon la revue médicale anglaise "The Lancet", un régime enrichi notamment en acide alpha-linolénique (le principal oméga-3 présent dans l'huile de colza) "réduirait de 62% le nombre d'accidents cardiaques et de 50% le nombre d'infarctus du myocarde".
Que penser des autres huiles ?
Beaucoup de rumeurs circulent sur les prétendus bienfaits de l'huile de noix ou de l'huile de pépins de raisins, censées faire baisser alternativement le diabète et le cholestérol. Pourtant, pour le Dr Michel de Lorgeril, cardiologue, les effets bénéfiques pour la santé de ces huiles ne sont pas prouvés. "Pour montrer les bienfaits de tel ou tel aliment, il faut étudier le régime alimentaire des populations qui vivent le plus longtemps c'est-à-dire les Japonais et les méditerranéens. En l'occurrence, eux, ne consomment que de l'huile d'olive et de l'huile de colza voire un peu d'huile de soja ".
A retenir : Les huiles de pépins de raisin, de mais ou encore de tournesol sont riches en oméga-6. Or, il a été montré que consommer ces acides gras en grande quantité est fortement déconseillé.
Quant à l'huile de soja par exemple, le Dr Michel de Lorgeril explique : "elle contient des oméga-3 mais ils sont mal absorbé ...Lire la suite sur TopSante.com
http://www.topsante.com/Femme/Nutrition-minceur/Quelle-huile-vegetale-est-meilleure-pour-votre-sante
Au cur du fameux régime méditerranéen , l'huile d'olive est reconnue pour ses effets positifs sur la santé. En effet, les méditerranéens ont une plus longue espérance de vie que les autres populations. Riche en polyphénols, l'huile d'olive contribue selon le Dr Michel de Lorgeril, cardiologue et auteur de "Le pouvoir des oméga-3" à diminuer le risque de développer : "des cancers, des maladies neurologiques dégénératives, les maladies cardio-vasculaires et les maladies inflammatoires".
Les vertus de l'huile de colza
Très riche en oméga-3, l'huile de colza contient à peu près les même types d'acides gras que l'huile d'olive. Selon la revue médicale anglaise "The Lancet", un régime enrichi notamment en acide alpha-linolénique (le principal oméga-3 présent dans l'huile de colza) "réduirait de 62% le nombre d'accidents cardiaques et de 50% le nombre d'infarctus du myocarde".
Que penser des autres huiles ?
Beaucoup de rumeurs circulent sur les prétendus bienfaits de l'huile de noix ou de l'huile de pépins de raisins, censées faire baisser alternativement le diabète et le cholestérol. Pourtant, pour le Dr Michel de Lorgeril, cardiologue, les effets bénéfiques pour la santé de ces huiles ne sont pas prouvés. "Pour montrer les bienfaits de tel ou tel aliment, il faut étudier le régime alimentaire des populations qui vivent le plus longtemps c'est-à-dire les Japonais et les méditerranéens. En l'occurrence, eux, ne consomment que de l'huile d'olive et de l'huile de colza voire un peu d'huile de soja ".
A retenir : Les huiles de pépins de raisin, de mais ou encore de tournesol sont riches en oméga-6. Or, il a été montré que consommer ces acides gras en grande quantité est fortement déconseillé.
Quant à l'huile de soja par exemple, le Dr Michel de Lorgeril explique : "elle contient des oméga-3 mais ils sont mal absorbé ...Lire la suite sur TopSante.com
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dimanche 11 juillet 2010
Un vaccin apporte un nouvel espoir contre la méningite en Afrique
Un nouveau vaccin contre la méningite, tout récemment approuvé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), est en passe de révolutionner la façon dont les médecins luttent contre cette maladie en Afrique, où elle a fait plus de 4.000 morts l'année dernière. Lire la suite l'article
Les pays riches vaccinent depuis longtemps contre la méningite mais jusqu'à présent, les pays en développement n'immunisaient leurs habitants qu'en situation d'urgence, lorsque l'épidémie avait déjà commencé.
"Avec ce nouveau vaccin, nous serons capables d'anticiper afin d'éviter que la maladie ne se déclare", souligne Daniel Berman, directeur adjoint de la campagne MSF (Médecins sans frontières) pour l'accès aux médicaments essentiels. "C'est très proche d'une révolution en ce qui concerne le contrôle de la méningite".
Plus de 20 pays de l'Afrique sub-saharienne, du Sénégal à l'Ethiopie, sont touchés par cette maladie. L'année dernière, environ 80.000 cas ont été recensés, dont plus de 4.000 mortels. Le nouveau vaccin cible la méningite A, à l'origine de plus de 90% des cas en Afrique. En juin, l'OMS a vérifié que ce vaccin répondait à ses critères de qualité. L'UNICEF (le fonds des Nations unies pour l'enfance) et d'autres agences peuvent donc maintenant acheter ce nouveau vaccin, qui coûte environ 40 cents l'injection (30 centimes d'euros).
Très contagieuse, la méningite se transmet par les éternuements ou la toux. Elle se traduit par une rigidité dans la nuque, de fortes fièvres, des maux de tête et des vomissements. Même lorsqu'elle est traitée tôt, elle peut tuer jusqu'à 10% des patients en deux jours. Environ 20% des rescapés ont des séquelles à long terme, notamment cérébrales ou auditives.
Le nouveau vaccin est le produit d'un partenariat entamé en 2001 entre l'OMS, le Serum institute en Inde et PATH, une organisation internationale financée par la Fondation Bill & Melinda Gates. Il va d'abord être déployé dans les trois pays les plus touchés: le Burkina Faso, le Mali et le Niger. L'objectif est de vacciner au moins 80 à 90% de la population. Avec un tel taux de personnes immunisées, même celles qui n'ont pas reçu l'injection devraient être protégées.
"Personne ne peut prédire l'impact exact que cela aura", note le Dr William Perea, un expert de l'OMS sur la méningite. "Mais lorsque nous aurons réussi à couvrir toute la région, la méningite sera probablement de l'histoire ancienne". AP
http://www.ap.org/termsandconditions
Les pays riches vaccinent depuis longtemps contre la méningite mais jusqu'à présent, les pays en développement n'immunisaient leurs habitants qu'en situation d'urgence, lorsque l'épidémie avait déjà commencé.
"Avec ce nouveau vaccin, nous serons capables d'anticiper afin d'éviter que la maladie ne se déclare", souligne Daniel Berman, directeur adjoint de la campagne MSF (Médecins sans frontières) pour l'accès aux médicaments essentiels. "C'est très proche d'une révolution en ce qui concerne le contrôle de la méningite".
Plus de 20 pays de l'Afrique sub-saharienne, du Sénégal à l'Ethiopie, sont touchés par cette maladie. L'année dernière, environ 80.000 cas ont été recensés, dont plus de 4.000 mortels. Le nouveau vaccin cible la méningite A, à l'origine de plus de 90% des cas en Afrique. En juin, l'OMS a vérifié que ce vaccin répondait à ses critères de qualité. L'UNICEF (le fonds des Nations unies pour l'enfance) et d'autres agences peuvent donc maintenant acheter ce nouveau vaccin, qui coûte environ 40 cents l'injection (30 centimes d'euros).
Très contagieuse, la méningite se transmet par les éternuements ou la toux. Elle se traduit par une rigidité dans la nuque, de fortes fièvres, des maux de tête et des vomissements. Même lorsqu'elle est traitée tôt, elle peut tuer jusqu'à 10% des patients en deux jours. Environ 20% des rescapés ont des séquelles à long terme, notamment cérébrales ou auditives.
Le nouveau vaccin est le produit d'un partenariat entamé en 2001 entre l'OMS, le Serum institute en Inde et PATH, une organisation internationale financée par la Fondation Bill & Melinda Gates. Il va d'abord être déployé dans les trois pays les plus touchés: le Burkina Faso, le Mali et le Niger. L'objectif est de vacciner au moins 80 à 90% de la population. Avec un tel taux de personnes immunisées, même celles qui n'ont pas reçu l'injection devraient être protégées.
"Personne ne peut prédire l'impact exact que cela aura", note le Dr William Perea, un expert de l'OMS sur la méningite. "Mais lorsque nous aurons réussi à couvrir toute la région, la méningite sera probablement de l'histoire ancienne". AP
http://www.ap.org/termsandconditions
samedi 10 juillet 2010
Psoriasis : l'inflammation dans la peau
Vous avez la peau chatouilleuse » C'est ainsi que le Pr Louis Dubertret (CHU Saint-Louis, Paris) explique le psoriasis à ses patients. Cette maladie inflammatoire chronique se manifeste par la présence sur la peau de plaques rouges d'étendue variable recouvertes de squames épaisses de peau morte. Elle évolue par poussées. Souvent difficile à vivre parce que voyante, elle s'accompagne une fois sur deux d'un prurit. Cette affection, non contagieuse, garde beaucoup de zones d'ombre même si on commence à mieux la comprendre
Ainsi, tout récemment, des études, dont une française sur 1 500 malades, ont montré qu'on pouvait par la seule analyse statistique des symptômes et de l'évolution de la maladie séparer les malades en 6 groupes homogènes. «C'est une révolution», estime le Pr Dubertret, pour qui «il faut confirmer ces résultats et voir s'il n'y a pas 6 maladies distinctes avec des sensibilités différentes aux traitements».
«Réparation accélérée»
Jusqu'ici, on pensait que le psoriasis, quelle que soit sa gravité, était une seule et même pathologie dont la «cible» était la peau. «La peau est un organe frontière en permanence agressé, qui répond par la mise en route d'un système de réparation de l'épiderme constitué de nombreux gènes. Chez les psoriasiques, cette réponse est exagérée parce que certains de ces gènes sont hyperréactifs, explique le dermatologue. L'épiderme se renouvelle trop vite. Les cellules qui le constituent, les kératinocytes, prolifèrent et ne peuvent plus se différencier complètement en couche cornée. La peau se met à peler, la barrière cutanée s'effondre, une réaction inflammatoire se développe et des globules blancs du système immunitaire, lymphocytes T et polynucléaires, s'infiltrent et attaquent la peau. Un cercle vicieux s'installe : la maladie s'autoentretient et devient chronique.»
Les poussées peuvent être provoquées par de multiples facteurs : grattage, choc, frottement, changement de saison, maladies infectieus... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
http://www.lefigaro.fr/sante/2010/07/04/01004-20100704ARTFIG00236-psoriasis-l-inflammation-dans-la-peau.php
Ainsi, tout récemment, des études, dont une française sur 1 500 malades, ont montré qu'on pouvait par la seule analyse statistique des symptômes et de l'évolution de la maladie séparer les malades en 6 groupes homogènes. «C'est une révolution», estime le Pr Dubertret, pour qui «il faut confirmer ces résultats et voir s'il n'y a pas 6 maladies distinctes avec des sensibilités différentes aux traitements».
«Réparation accélérée»
Jusqu'ici, on pensait que le psoriasis, quelle que soit sa gravité, était une seule et même pathologie dont la «cible» était la peau. «La peau est un organe frontière en permanence agressé, qui répond par la mise en route d'un système de réparation de l'épiderme constitué de nombreux gènes. Chez les psoriasiques, cette réponse est exagérée parce que certains de ces gènes sont hyperréactifs, explique le dermatologue. L'épiderme se renouvelle trop vite. Les cellules qui le constituent, les kératinocytes, prolifèrent et ne peuvent plus se différencier complètement en couche cornée. La peau se met à peler, la barrière cutanée s'effondre, une réaction inflammatoire se développe et des globules blancs du système immunitaire, lymphocytes T et polynucléaires, s'infiltrent et attaquent la peau. Un cercle vicieux s'installe : la maladie s'autoentretient et devient chronique.»
Les poussées peuvent être provoquées par de multiples facteurs : grattage, choc, frottement, changement de saison, maladies infectieus... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
http://www.lefigaro.fr/sante/2010/07/04/01004-20100704ARTFIG00236-psoriasis-l-inflammation-dans-la-peau.php
vendredi 9 juillet 2010
L’huile d’olive pour lutter contre le cancer du sein ?
Selon une étude de l'université autonome de Barcelone, l'huile d'olive serait capable de s'attaquer aux cellules cancéreuses à l'origine des cancers du sein chez le rat
Les scientifiques de l'université autonome de Barcelone ont au départ mené cette étude afin de comprendre pourquoi alimentation riche en huile d'olive et plus faibles occurrences de divers types de cancers étaient liées.
Lors de leurs expériences pratiquées chez le rat, ils ont découverts un gène capable de contrecarrer la croissance des cancers du sein, lequel était activé par l'huile d'olive.
De plus, cette huile aurait la faculté de désactiver les protéines nécessaires à la survie des cellules du cancer du sein et aurait également des propriétés préventives, empêchant l'ADN de subir des dommages pouvant favoriser l'apparition d'un cancer.
Une autre étude espagnole a démontré que l'huile d'olive pouvait aussi aider à lutter contre certains problèmes cardiovasculaires.
http://www.maxisciences.com/huile-d-olive/l-huile-d-olive-pour-lutter-contre-le-cancer-du-sein_art8197.html
Les scientifiques de l'université autonome de Barcelone ont au départ mené cette étude afin de comprendre pourquoi alimentation riche en huile d'olive et plus faibles occurrences de divers types de cancers étaient liées.
Lors de leurs expériences pratiquées chez le rat, ils ont découverts un gène capable de contrecarrer la croissance des cancers du sein, lequel était activé par l'huile d'olive.
De plus, cette huile aurait la faculté de désactiver les protéines nécessaires à la survie des cellules du cancer du sein et aurait également des propriétés préventives, empêchant l'ADN de subir des dommages pouvant favoriser l'apparition d'un cancer.
Une autre étude espagnole a démontré que l'huile d'olive pouvait aussi aider à lutter contre certains problèmes cardiovasculaires.
http://www.maxisciences.com/huile-d-olive/l-huile-d-olive-pour-lutter-contre-le-cancer-du-sein_art8197.html
jeudi 8 juillet 2010
Quand le sport devient traitement
Marche nordique pour les patients atteints de BPCO, yoga pour les malades atteints d'un cancer... l'activité physique comme élément de soins de support gagne du terrain. Avec des résultats satisfaisants, tant sur le moral que sur l'état de santé.
L'Union Sport et Diabète par exemple, a développé des programmes spécifiques dédiés aux malades. Objectif, inclure l'activité physique dans l'éducation thérapeutique. Toute l'année, elle organise des stages d'une semaine. Au programme, VTT, randonnée, tennis de table, ski, aviron, beach-volley... Le tout encadré par des moniteurs professionnels et des éducateurs médico-sportifs.
Plus atypique, l'Association Cancer Arts martiaux et Informations (CAMI), a pour objet de promouvoir, d'organiser, la pratique et l'enseignement des arts martiaux pour les malades atteints de cancers. Elle a été créée par le Dr Thierry Bouillet, oncologue à l'hôpital Avicenne de Bobigny et Jean-Marc Descotes, professeur de karaté-do, ancien sportif de haut niveau. La pratique du karaté permet notamment aux patients de se réapproprier leur corps. Mais aussi le temps d'une séance, de mettre entre parenthèses la maladie ... Une étude présentée récemment au congrès de l'American Society of Clinical Oncology de Chicago avait quant à elle mis en avant les bénéfices du yoga sur le sommeil des malades atteints d'un cancer.
Chez les patients souffrant des articulations, la pratique d'une activité physique est vivement conseillée. De nombreuses études ont démontré l'intérêt de se bouger pour lutter contre la fatigue, mais aussi pour augmenter la force musculaire et par voie de conséquence, les capacités fonctionnelles. Ce qui est particulièrement utile dans le cas d'une polyarthrite rhumatoïde. Enfin l'exercice physique est absolument indispensable pour les arthrosiques. Ces derniers doivent faire des exercices pour avoir une meilleure mobilité de leur articulation, et pour faire travailler leurs muscles.
http://www.destinationsante.com/Quand-le-sport-devient-traitement.html
L'Union Sport et Diabète par exemple, a développé des programmes spécifiques dédiés aux malades. Objectif, inclure l'activité physique dans l'éducation thérapeutique. Toute l'année, elle organise des stages d'une semaine. Au programme, VTT, randonnée, tennis de table, ski, aviron, beach-volley... Le tout encadré par des moniteurs professionnels et des éducateurs médico-sportifs.
Plus atypique, l'Association Cancer Arts martiaux et Informations (CAMI), a pour objet de promouvoir, d'organiser, la pratique et l'enseignement des arts martiaux pour les malades atteints de cancers. Elle a été créée par le Dr Thierry Bouillet, oncologue à l'hôpital Avicenne de Bobigny et Jean-Marc Descotes, professeur de karaté-do, ancien sportif de haut niveau. La pratique du karaté permet notamment aux patients de se réapproprier leur corps. Mais aussi le temps d'une séance, de mettre entre parenthèses la maladie ... Une étude présentée récemment au congrès de l'American Society of Clinical Oncology de Chicago avait quant à elle mis en avant les bénéfices du yoga sur le sommeil des malades atteints d'un cancer.
Chez les patients souffrant des articulations, la pratique d'une activité physique est vivement conseillée. De nombreuses études ont démontré l'intérêt de se bouger pour lutter contre la fatigue, mais aussi pour augmenter la force musculaire et par voie de conséquence, les capacités fonctionnelles. Ce qui est particulièrement utile dans le cas d'une polyarthrite rhumatoïde. Enfin l'exercice physique est absolument indispensable pour les arthrosiques. Ces derniers doivent faire des exercices pour avoir une meilleure mobilité de leur articulation, et pour faire travailler leurs muscles.
http://www.destinationsante.com/Quand-le-sport-devient-traitement.html
mercredi 7 juillet 2010
Légionellose : renforcement des mesures préventives
Dès aujourd'hui 1er juillet, les établissements de santé et les établissements recevant du public doivent procéder à une mesure annuelle du taux de légionelles dans leurs installations sanitaires
Un arrêté du 1er février 2010 vise à renforcer la prévention contre la légionellose, une maladie respiratoire contractée après inhalation de légionelles, des bactéries appartenant au genre Legionella. Ces dernières se développent dans les circuits sanitaires d'eau chaude, ou les installations de climatisation, entre 25 et 45°C. L'homme peut donc être contaminé en respirant de la vapeur ou des gouttelettes hébergeant la bactérie. Afin d'éviter sa prolifération, les établissements recevant du public doivent désormais vérifier une fois par an que le taux de légionelles dans leurs installations est inférieur au seuil de danger pour l'Homme, soit 1.000 ufc (unités formant colonie). Dans les établissements de santé, les mesures sont plus strictes puisque le taux doit être inférieur au seuil de détection. Des échantillons sont prélevés sur les points d'usage à risque et analysés par des laboratoires agréés. Le cas échéant, la direction de l'établissement concerné doit prendre toutes les mesures nécessaires à la diminution du taux.En ce sens, le Centre d'information du cuivre recommande l'utilisation d'une tuyauterie en cuivre. Il a été en effet démontré que ce matériau limitait l'apparition de la légionelle.
http://www.maxisciences.com/l%e9gionelle/legionellose-renforcement-des-mesures-preventives_art8161.html
Un arrêté du 1er février 2010 vise à renforcer la prévention contre la légionellose, une maladie respiratoire contractée après inhalation de légionelles, des bactéries appartenant au genre Legionella. Ces dernières se développent dans les circuits sanitaires d'eau chaude, ou les installations de climatisation, entre 25 et 45°C. L'homme peut donc être contaminé en respirant de la vapeur ou des gouttelettes hébergeant la bactérie. Afin d'éviter sa prolifération, les établissements recevant du public doivent désormais vérifier une fois par an que le taux de légionelles dans leurs installations est inférieur au seuil de danger pour l'Homme, soit 1.000 ufc (unités formant colonie). Dans les établissements de santé, les mesures sont plus strictes puisque le taux doit être inférieur au seuil de détection. Des échantillons sont prélevés sur les points d'usage à risque et analysés par des laboratoires agréés. Le cas échéant, la direction de l'établissement concerné doit prendre toutes les mesures nécessaires à la diminution du taux.En ce sens, le Centre d'information du cuivre recommande l'utilisation d'une tuyauterie en cuivre. Il a été en effet démontré que ce matériau limitait l'apparition de la légionelle.
http://www.maxisciences.com/l%e9gionelle/legionellose-renforcement-des-mesures-preventives_art8161.html
mardi 6 juillet 2010
Le chocolat, il a tout bon!
Noir, au lait, ou encore blanc; en tablettes ou en ballotins voire sous forme de crottes délicieuses; en carré avec le café, en coulis sur des fruits ou encore tout seul, pour le bonheur de la dégustation... Le chocolat est l'aliment plaisir par excellence. Et 98% des Français disent l'aimer! Mais c'est aussi un aliment quasiment conflictuel. Il ferait en effet, grossir. Impardonnable ? Qu'en est-il au juste, de ses vertus et de ses vices?
Que le chocolat soit très riche en calories, c'est indéniable. Il apporte en effet, de 500 à 550kcal pour 100 g. C'est beaucoup de calories mais c'est aussi beaucoup... de chocolat : 100 g, c'est une tablette entière, tout de même. Ce qui est rassurant, c'est que les Français le consomment généralement avec modération: entre 12 g et 15 g de chocolat par jour en moyenne. Du coup, il ne représente plus que 4,2% de l'apport calorique chez les enfants, et même 2,7% chez les adultes. Pas étonnant dans ces conditions, qu'aucun lien n'ait été établi entre corpulence et consommation. D'ailleurs, les maigres en mangeraient plutôt plus que les obèses...
De réels bénéfices
En fonction de sa couleur, la composition du chocolat est variable. Le chocolat blanc contient plus de calcium, mais pour le reste et notamment sur le versant diététique, c'est le chocolat noir qui remporte la palme : du magnésium, des fibres -autant que dans du pain complet ! - et surtout des polyphénols, une catégorie particulièrement intéressante de flavonoïdes. La présence de ces derniers n'est pas toujours égale, et dépend de plusieurs facteurs comme la région d'origine du cacao, le type de graines utilisées, mais elle est en moyenne de 840 mg/100 g de chocolat noir. A titre indicatif, il n'y en a plus que 500 mg/100 g dans le chocolat au lait.
Et c'est ainsi que le chocolat se hisse au 3ème rang de nos sources de polyphénols alimentaire ; Il arrive juste après le café et le thé, mais bien avant le vin rouge et les fruits!
C'est à ces micronutriments que le cho... Lire la suite sur DestinationSante.com
http://www.destinationsante.com/Le-chocolat-il-a-tout-bon.html
Que le chocolat soit très riche en calories, c'est indéniable. Il apporte en effet, de 500 à 550kcal pour 100 g. C'est beaucoup de calories mais c'est aussi beaucoup... de chocolat : 100 g, c'est une tablette entière, tout de même. Ce qui est rassurant, c'est que les Français le consomment généralement avec modération: entre 12 g et 15 g de chocolat par jour en moyenne. Du coup, il ne représente plus que 4,2% de l'apport calorique chez les enfants, et même 2,7% chez les adultes. Pas étonnant dans ces conditions, qu'aucun lien n'ait été établi entre corpulence et consommation. D'ailleurs, les maigres en mangeraient plutôt plus que les obèses...
De réels bénéfices
En fonction de sa couleur, la composition du chocolat est variable. Le chocolat blanc contient plus de calcium, mais pour le reste et notamment sur le versant diététique, c'est le chocolat noir qui remporte la palme : du magnésium, des fibres -autant que dans du pain complet ! - et surtout des polyphénols, une catégorie particulièrement intéressante de flavonoïdes. La présence de ces derniers n'est pas toujours égale, et dépend de plusieurs facteurs comme la région d'origine du cacao, le type de graines utilisées, mais elle est en moyenne de 840 mg/100 g de chocolat noir. A titre indicatif, il n'y en a plus que 500 mg/100 g dans le chocolat au lait.
Et c'est ainsi que le chocolat se hisse au 3ème rang de nos sources de polyphénols alimentaire ; Il arrive juste après le café et le thé, mais bien avant le vin rouge et les fruits!
C'est à ces micronutriments que le cho... Lire la suite sur DestinationSante.com
http://www.destinationsante.com/Le-chocolat-il-a-tout-bon.html
lundi 5 juillet 2010
Maladie de Lyme: comment vous protéger
Maladie de Lyme: d'où vient-elle?
.La maladie de Lyme tire son nom dune petite ville américaine du Connecticut, Lyme, où de nombreux enfants avaient eu des symptômes articulaires similaires. Après enquête, les médecins ont découvert que ces troubles provenaient de piqûres de tique contaminée par une bactérie de la famille des Borrélia. Cest pourquoi, en Europe, on préfère parler de borréliose de Lyme.
Cette infection avait été décrite au départ par des Français, puis un peu oubliée, avant dêtre "redécouverte" aux États-Unis.
Elle n'est pas contagieuse
Il ny a en effet pas de contagion interhumaine. Et il ny a pas non plus de risque de transmission de la bactérie par le lait maternel. Aussi, une jeune maman peut-elle continuer à nourrir son bébé après une piqûre de tique.
Maladie de Lyme: quel est le risque?
Les tiques sont différentes aux États-Unis et en Europe. Chez nous, trois espèces circulent, mais une seule (Ixodes ricinus) peut donner la borréliose de Lyme.
Après une piqûre, le risque nest toutefois que de 1 à 4 %, toutes tiques confondues. Cependant, si la tique est contaminée, le risque atteint 12 à 32 %. La probabilité dêtre infectée augmente avec le temps, surtout si la petite bête reste accrochée plus de 72 heures. Toutes les régions boisées (en dessous de 1200 mètres) sont concernées, mais la borréliose est plus fréquente dans lEst et en particulier en Alsace.
Maladie de Lyme: quand faut-il consulter?
Il est préférable de prendre un avis si on a eu du mal à retirer la tique, si on sen est aperçu plusieurs jours après la balade en forêt ou si des rougeurs apparaissent. Le médecin jugera si un traitement préventif par antibiotique est nécessaire.
Une petite zone rouge qui se manifeste rapidement autour de la piqûre résulte dune réaction aux composés salivaires de la tique. Cest banal. En revanche, une plaque qui apparaît plus de trois jours après la piqûre et sétend peu à peu est un premier ...Lire la suite sur TopSante.com
http://www.topsante.com/Femme/Sante/Maladie-de-Lyme-comment-vous-proteger
.La maladie de Lyme tire son nom dune petite ville américaine du Connecticut, Lyme, où de nombreux enfants avaient eu des symptômes articulaires similaires. Après enquête, les médecins ont découvert que ces troubles provenaient de piqûres de tique contaminée par une bactérie de la famille des Borrélia. Cest pourquoi, en Europe, on préfère parler de borréliose de Lyme.
Cette infection avait été décrite au départ par des Français, puis un peu oubliée, avant dêtre "redécouverte" aux États-Unis.
Elle n'est pas contagieuse
Il ny a en effet pas de contagion interhumaine. Et il ny a pas non plus de risque de transmission de la bactérie par le lait maternel. Aussi, une jeune maman peut-elle continuer à nourrir son bébé après une piqûre de tique.
Maladie de Lyme: quel est le risque?
Les tiques sont différentes aux États-Unis et en Europe. Chez nous, trois espèces circulent, mais une seule (Ixodes ricinus) peut donner la borréliose de Lyme.
Après une piqûre, le risque nest toutefois que de 1 à 4 %, toutes tiques confondues. Cependant, si la tique est contaminée, le risque atteint 12 à 32 %. La probabilité dêtre infectée augmente avec le temps, surtout si la petite bête reste accrochée plus de 72 heures. Toutes les régions boisées (en dessous de 1200 mètres) sont concernées, mais la borréliose est plus fréquente dans lEst et en particulier en Alsace.
Maladie de Lyme: quand faut-il consulter?
Il est préférable de prendre un avis si on a eu du mal à retirer la tique, si on sen est aperçu plusieurs jours après la balade en forêt ou si des rougeurs apparaissent. Le médecin jugera si un traitement préventif par antibiotique est nécessaire.
Une petite zone rouge qui se manifeste rapidement autour de la piqûre résulte dune réaction aux composés salivaires de la tique. Cest banal. En revanche, une plaque qui apparaît plus de trois jours après la piqûre et sétend peu à peu est un premier ...Lire la suite sur TopSante.com
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dimanche 4 juillet 2010
Le cancer bientôt dépisté par un test salivaire?
Deux universités, japonaise et américaine, ont développé une technologie en ce sens...
Après l'âge de la ménopause détecté par un test sanguin, le cancer dépisté par un test salivaire... L'Université Keio de Tokyo et l'Université de Californie basée à Los Angeles affirment ce mardi pouvoir ainsi détecter à leur stade initial des cancers du pancréas, du sein et de la sphère buccale.
Les chercheurs ont analysé des échantillons de salive de 215 personnes dont certaines atteintes de cancer et ont mis en évidence 54 substances dont la présence peut être utilisée pour dépister la maladie, a précisé l'Université Keio dans un communiqué.
99% des cancers du pancréas décelés
En approfondissant l'analyse de ces substances, le test a permis de déceler 99% des cancers du pancréas, 95% des cancers du sein et 80% des cancers buccaux parmi les volontaires, a-t-elle ajouté.
Cette nouvelle technologie peut identifier jusqu'à 500 substances différentes en une seule fois, a indiqué le professeur Tomoyoshi Soga de l'Institut des Sciences du Vivant de l'Université Keio.
Résultats connus en une demi-journée
Une méthode rapide et simple. «La salive peut être prélevée et analysée plus facilement que le sang ou les selles», relève Masaru Tomita, chef de l'équipe de recherche de Keio. Et les résultats du test sont connus en une demi-journée maximum.
«Les taux de survie pour les cancers du pancréas et de la bouche sont particulièrement bas, car les symptômes ne sont pas clairement visibles dans la phase initiale, ce qui retarde souvent leur découverte», soulignent les chercheurs. La date de la mise en application de cette technique n'est cependant pas encore déterminée.
http://www.20minutes.fr/article/581995/Le-cancer-bientot-depiste-par-un-test-salivaire.php
Après l'âge de la ménopause détecté par un test sanguin, le cancer dépisté par un test salivaire... L'Université Keio de Tokyo et l'Université de Californie basée à Los Angeles affirment ce mardi pouvoir ainsi détecter à leur stade initial des cancers du pancréas, du sein et de la sphère buccale.
Les chercheurs ont analysé des échantillons de salive de 215 personnes dont certaines atteintes de cancer et ont mis en évidence 54 substances dont la présence peut être utilisée pour dépister la maladie, a précisé l'Université Keio dans un communiqué.
99% des cancers du pancréas décelés
En approfondissant l'analyse de ces substances, le test a permis de déceler 99% des cancers du pancréas, 95% des cancers du sein et 80% des cancers buccaux parmi les volontaires, a-t-elle ajouté.
Cette nouvelle technologie peut identifier jusqu'à 500 substances différentes en une seule fois, a indiqué le professeur Tomoyoshi Soga de l'Institut des Sciences du Vivant de l'Université Keio.
Résultats connus en une demi-journée
Une méthode rapide et simple. «La salive peut être prélevée et analysée plus facilement que le sang ou les selles», relève Masaru Tomita, chef de l'équipe de recherche de Keio. Et les résultats du test sont connus en une demi-journée maximum.
«Les taux de survie pour les cancers du pancréas et de la bouche sont particulièrement bas, car les symptômes ne sont pas clairement visibles dans la phase initiale, ce qui retarde souvent leur découverte», soulignent les chercheurs. La date de la mise en application de cette technique n'est cependant pas encore déterminée.
http://www.20minutes.fr/article/581995/Le-cancer-bientot-depiste-par-un-test-salivaire.php
samedi 3 juillet 2010
Un test pour prédire l'âge de la ménopause?
Un jour peut-être, la médecine saura très tôt pointer l'heure de la ménopause sur le cadran de l'horloge biologique féminine. Lire la suite l'article
Les médecins pourraient disposer d'un simple test sanguin permettant de prédire des décennies à l'avance l'âge d'entrée en ménopause, selon une étude qui doit être présentée lundi à Rome lors du 26e congrès annuel de la Société européenne de reproduction humaine et d'embryologie (ESHRE).
Les spécialistes iraniens à l'origine de l'étude affirment que leurs recherches préliminaires pourraient constituer une première étape vers le développement d'un outil pouvant aider les femmes à décider de l'âge auquel elles souhaitent avoir un enfant.
Le test ne prédit pas le moment où la fertilité des femmes dégringole, mais si les médecins connaissaient l'âge d'entrée en ménopause, ils pourraient calculer en gros la période d'arrêt de l'ovulation.
D'après des scientifiques, l'examen pourrait particulièrement être utile pour identifier les femmes entrant tôt en ménopause, à la fin de la quarantaine, voire avant, au lieu du milieu de la cinquantaine. A l'heure actuelle, les médecins ont peu d'éléments pour le savoir. Des tests sanguins et des scanners des ovaires ne donnent une indication aux femmes que quelques années à l'avance.
Selon l'étude qui doit être dévoilée cette semaine, les scientifiques iraniens ont prélevé depuis 1998 des échantillons sanguins chez 266 femmes âgées de 20 à 49 ans et mesuré leur AMH (hormone anti-müllérienne). L'analyse de l'AMH chez les femmes apporte aux médecins des renseignements sur leur réserve d'ovules. Deux autres échantillons sanguins ont été réalisés durant les six années suivantes en plus d'examens physiques.
Sur la base de la quantité d'AMH dont disposait chacune des femmes, les scientifiques ont utilisé un modèle mathématique pour estimer l'âge auquel elles entreraient en ménopause. Et sur les 63 femmes de l'étude touchées par la cessation de l'activité ovarienne, accompagnée de l'arrêt de l'ovulation et des règles, la prédiction des chercheurs s'est révélée exacte, en moyenne, à quatre mois près.
De précédentes études menées au Canada, aux Etats-Unis et ailleurs ont suggéré qu'une analyse de l'AMH pouvait permettre de prédire l'âge d'entrée en ménopause, mais aucune étude sur le long terme n'a encore été bouclée.
"Si notre modèle est validé, alors les femmes d'une vingtaine d'années pourraient subir ce test sanguin et on pourrait leur fournir une bonne estimation de leur âge au moment de la ménopause", souligne le Dr Fahimeh Ramezani Tehrani, maître de conférences à l'Université des sciences médicales Shahid Behshti à Téhéran, qui a dirigé les recherches.
"Ce n'est pas quelque chose qui pourrait être mis en oeuvre demain", observe William Ledger, spécialiste en fertilité de l'Université de Sheffield, qui n'a pas participé à l'étude iranienne. "Mais si ça fonctionne vraiment, ça pourrait être immensément utile aux jeunes femmes qui choisissent entre travailler ou fonder une famille".
D'autres experts sont sceptiques sur le pouvoir révélateur d'un seul test sanguin chez des jeunes femmes. "Le principe d'une mesure de l'AMH est juste, mais je ne suis pas sûr qu'on puisse prédire (la ménopause) des décennies à l'avance avec un test", remarque Nick Panay, gynécologue consultant dans les hôpitaux londoniens d'Hammersmith, Queen Charlotte et Chelsea. A ses yeux, il faudrait peut-être faire passer des tests aux femmes plus souvent à mesure qu'elles avancent en âge afin de savoir si les niveaux hormonaux chutent, une indication de l'imminence de la ménopause.
D'après des médecins, des données supplémentaires devraient être disponibles sur la fiabilité du test dans environ cinq à six ans.
"Si nous utilisons un test pour conseiller les femmes sur la période à laquelle elles peuvent avoir des enfants ou bénéficier d'une fécondation in-vitro, le test devra alors être très" fiable, juge pour sa part le Dr Nicholas Macklon, professeur en gynécologie et obstétrique à l'Université de Southampton. Pour le scientifique, l'analyse de l'AMH est un moyen convenable de prédire la ménopause, mais doit être validé par des recherches sur des milliers d'autres femmes après leur entrée en ménopause.
"Il sera extrêmement précieux de pouvoir dire aux femmes à quelle vitesse tourne leur horloge biologique", dit-il. "Comme les gens prendront des décisions extrêmement importantes sur cette base, il faudra d'abord disposer de toutes les données disponibles". AP
http://www.ap.org/termsandconditions
Les médecins pourraient disposer d'un simple test sanguin permettant de prédire des décennies à l'avance l'âge d'entrée en ménopause, selon une étude qui doit être présentée lundi à Rome lors du 26e congrès annuel de la Société européenne de reproduction humaine et d'embryologie (ESHRE).
Les spécialistes iraniens à l'origine de l'étude affirment que leurs recherches préliminaires pourraient constituer une première étape vers le développement d'un outil pouvant aider les femmes à décider de l'âge auquel elles souhaitent avoir un enfant.
Le test ne prédit pas le moment où la fertilité des femmes dégringole, mais si les médecins connaissaient l'âge d'entrée en ménopause, ils pourraient calculer en gros la période d'arrêt de l'ovulation.
D'après des scientifiques, l'examen pourrait particulièrement être utile pour identifier les femmes entrant tôt en ménopause, à la fin de la quarantaine, voire avant, au lieu du milieu de la cinquantaine. A l'heure actuelle, les médecins ont peu d'éléments pour le savoir. Des tests sanguins et des scanners des ovaires ne donnent une indication aux femmes que quelques années à l'avance.
Selon l'étude qui doit être dévoilée cette semaine, les scientifiques iraniens ont prélevé depuis 1998 des échantillons sanguins chez 266 femmes âgées de 20 à 49 ans et mesuré leur AMH (hormone anti-müllérienne). L'analyse de l'AMH chez les femmes apporte aux médecins des renseignements sur leur réserve d'ovules. Deux autres échantillons sanguins ont été réalisés durant les six années suivantes en plus d'examens physiques.
Sur la base de la quantité d'AMH dont disposait chacune des femmes, les scientifiques ont utilisé un modèle mathématique pour estimer l'âge auquel elles entreraient en ménopause. Et sur les 63 femmes de l'étude touchées par la cessation de l'activité ovarienne, accompagnée de l'arrêt de l'ovulation et des règles, la prédiction des chercheurs s'est révélée exacte, en moyenne, à quatre mois près.
De précédentes études menées au Canada, aux Etats-Unis et ailleurs ont suggéré qu'une analyse de l'AMH pouvait permettre de prédire l'âge d'entrée en ménopause, mais aucune étude sur le long terme n'a encore été bouclée.
"Si notre modèle est validé, alors les femmes d'une vingtaine d'années pourraient subir ce test sanguin et on pourrait leur fournir une bonne estimation de leur âge au moment de la ménopause", souligne le Dr Fahimeh Ramezani Tehrani, maître de conférences à l'Université des sciences médicales Shahid Behshti à Téhéran, qui a dirigé les recherches.
"Ce n'est pas quelque chose qui pourrait être mis en oeuvre demain", observe William Ledger, spécialiste en fertilité de l'Université de Sheffield, qui n'a pas participé à l'étude iranienne. "Mais si ça fonctionne vraiment, ça pourrait être immensément utile aux jeunes femmes qui choisissent entre travailler ou fonder une famille".
D'autres experts sont sceptiques sur le pouvoir révélateur d'un seul test sanguin chez des jeunes femmes. "Le principe d'une mesure de l'AMH est juste, mais je ne suis pas sûr qu'on puisse prédire (la ménopause) des décennies à l'avance avec un test", remarque Nick Panay, gynécologue consultant dans les hôpitaux londoniens d'Hammersmith, Queen Charlotte et Chelsea. A ses yeux, il faudrait peut-être faire passer des tests aux femmes plus souvent à mesure qu'elles avancent en âge afin de savoir si les niveaux hormonaux chutent, une indication de l'imminence de la ménopause.
D'après des médecins, des données supplémentaires devraient être disponibles sur la fiabilité du test dans environ cinq à six ans.
"Si nous utilisons un test pour conseiller les femmes sur la période à laquelle elles peuvent avoir des enfants ou bénéficier d'une fécondation in-vitro, le test devra alors être très" fiable, juge pour sa part le Dr Nicholas Macklon, professeur en gynécologie et obstétrique à l'Université de Southampton. Pour le scientifique, l'analyse de l'AMH est un moyen convenable de prédire la ménopause, mais doit être validé par des recherches sur des milliers d'autres femmes après leur entrée en ménopause.
"Il sera extrêmement précieux de pouvoir dire aux femmes à quelle vitesse tourne leur horloge biologique", dit-il. "Comme les gens prendront des décisions extrêmement importantes sur cette base, il faudra d'abord disposer de toutes les données disponibles". AP
http://www.ap.org/termsandconditions
vendredi 2 juillet 2010
Neurosciences : une puce dans le cerveau pour commander des membres artificiels ?
Une équipe universitaire cherche à développer un dispositif high-tech permettant aux personnes paralysées d'actionner leur prothèse avec leur propre cerveau.
Tout part du constat fait par le Pr Quiroga, du département de bio-engineering de l'université de Leicester. Si un patient souffrant d'une lésion de la moelle épinière ne peut saisir un objet, son cerveau, lui, demeure parfaitement capable d'avoir cette intention et même d'émettre l'ordre destiné à son bras : le signal ne se perd qu'au niveau de la moelle épinière. Si on peut le capter à la source, dans les neurones, et l'interpréter via des algorithmes de décodage, on pourrait l'utiliser pour animer un dispositif robotique implanté dans le membre paralysé.
Des électrodes pour capter les impulsions et un processeur pour les décoder : tels seront donc les composants de la puce d'à peine plus d'un centimètre actuellement à l'étude. Autre nouveauté : le système de transmission sans fil pour amener le signal jusqu'au membre. En effet, si des expériences similaires avaient déjà été menées chez le singe, elles nécessitaient de percer un trou dans le crâne pour y faire passer un câble conducteur, source possible d'infections interdisant toute application médicale chez l'Homme.
Selon le Pr Quiroga, la puce cérébrale pourrait équiper des personnes souffrant de la moelle épinière d'ici cinq ans. Des recherches qui font écho à celles déjà menées aux États-Unis, lesquelles avaient permis à des patients au cerveau muni d'électrodes de mouvoir une main artificielle ou le curseur d'un ordinateur.
http://www.maxisciences.com/proth%e8se/neurosciences-une-puce-dans-le-cerveau-pour-commander-des-membres-artificiels_art7962.html
Tout part du constat fait par le Pr Quiroga, du département de bio-engineering de l'université de Leicester. Si un patient souffrant d'une lésion de la moelle épinière ne peut saisir un objet, son cerveau, lui, demeure parfaitement capable d'avoir cette intention et même d'émettre l'ordre destiné à son bras : le signal ne se perd qu'au niveau de la moelle épinière. Si on peut le capter à la source, dans les neurones, et l'interpréter via des algorithmes de décodage, on pourrait l'utiliser pour animer un dispositif robotique implanté dans le membre paralysé.
Des électrodes pour capter les impulsions et un processeur pour les décoder : tels seront donc les composants de la puce d'à peine plus d'un centimètre actuellement à l'étude. Autre nouveauté : le système de transmission sans fil pour amener le signal jusqu'au membre. En effet, si des expériences similaires avaient déjà été menées chez le singe, elles nécessitaient de percer un trou dans le crâne pour y faire passer un câble conducteur, source possible d'infections interdisant toute application médicale chez l'Homme.
Selon le Pr Quiroga, la puce cérébrale pourrait équiper des personnes souffrant de la moelle épinière d'ici cinq ans. Des recherches qui font écho à celles déjà menées aux États-Unis, lesquelles avaient permis à des patients au cerveau muni d'électrodes de mouvoir une main artificielle ou le curseur d'un ordinateur.
http://www.maxisciences.com/proth%e8se/neurosciences-une-puce-dans-le-cerveau-pour-commander-des-membres-artificiels_art7962.html
jeudi 1 juillet 2010
Thérapie génique : et les souris voient...
Des chercheurs suisses et français sont parvenus à rendre la vue à des souris atteintes de rétinite pigmentaire. Nul miracle pourtant, dans les résultats de ce travail publié dans la revue Science.
Les animaux ont simplement si l'on ose dire, bénéficié d'un traitement par thérapie génique. Ce qui est particulièrement encourageant, c'est que ces résultats ont été confirmés sur des tissus humains, et que grâce à une démarche complémentaire, une équipe de l'Institut de la Vision à Paris, a d'ores et déjà déterminé les types de patients susceptibles de bénéficier de ces traitements...
Au terme d'une collaboration avec des chercheurs du Friedrich Miescher Institute de Bâle, en Suisse, une équipe INSERM, CNRS Université Pierre et Marie Curie de Paris (UPMC) au sein de l'Institut de la Vision a pu rendre la vue à des souris atteintes de rétinite pigmentaire. Cette maladie se caractérise par des lésions affectant les deux types de photorécepteurs de la rétine. Les bâtonnets, sensibles à la lumière nocturne, sont détruits. Les cônes pour leur part, qui sont sensibles à la lumière diurne, survivent sans pour autant être fonctionnels. Par thérapie génique, les cônes de la rétine des souris étudiées ont pu être réactivés.
Les résultats de cette expérience ont été confirmés sur des cellules en culture de rétine humaine. « Grâce à des techniques d'imagerie rétinienne à haute résolution, nous sommes d'ores et déjà capables de cibler des patients chez qui cette thérapie pourrait être appliquée », explique le Pr José-Alain Sahel (Institut de la Vision). « Non invasives, ces techniques sont mises en uvre au sein du Centre des maladies rares de la rétine mis en place par l'Institut ».
Les rétinopathies pigmentaires, dont font partie les rétinites pigmentaires, touchent environ 1,5 million de malades dans le monde. D'autres travaux de thérapie génique ont déjà permis de guérir des affections de la rétine. En 2006 par exemple Fabienne Rolling et son équipe à Nantes (Unité INSERM 64... Lire la suite sur DestinationSante.com
http://www.destinationsante.com/Therapie-genique-et-les-souris-voient.html
Les animaux ont simplement si l'on ose dire, bénéficié d'un traitement par thérapie génique. Ce qui est particulièrement encourageant, c'est que ces résultats ont été confirmés sur des tissus humains, et que grâce à une démarche complémentaire, une équipe de l'Institut de la Vision à Paris, a d'ores et déjà déterminé les types de patients susceptibles de bénéficier de ces traitements...
Au terme d'une collaboration avec des chercheurs du Friedrich Miescher Institute de Bâle, en Suisse, une équipe INSERM, CNRS Université Pierre et Marie Curie de Paris (UPMC) au sein de l'Institut de la Vision a pu rendre la vue à des souris atteintes de rétinite pigmentaire. Cette maladie se caractérise par des lésions affectant les deux types de photorécepteurs de la rétine. Les bâtonnets, sensibles à la lumière nocturne, sont détruits. Les cônes pour leur part, qui sont sensibles à la lumière diurne, survivent sans pour autant être fonctionnels. Par thérapie génique, les cônes de la rétine des souris étudiées ont pu être réactivés.
Les résultats de cette expérience ont été confirmés sur des cellules en culture de rétine humaine. « Grâce à des techniques d'imagerie rétinienne à haute résolution, nous sommes d'ores et déjà capables de cibler des patients chez qui cette thérapie pourrait être appliquée », explique le Pr José-Alain Sahel (Institut de la Vision). « Non invasives, ces techniques sont mises en uvre au sein du Centre des maladies rares de la rétine mis en place par l'Institut ».
Les rétinopathies pigmentaires, dont font partie les rétinites pigmentaires, touchent environ 1,5 million de malades dans le monde. D'autres travaux de thérapie génique ont déjà permis de guérir des affections de la rétine. En 2006 par exemple Fabienne Rolling et son équipe à Nantes (Unité INSERM 64... Lire la suite sur DestinationSante.com
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