C'est aujourd'hui la Journée mondiale de lutte contre la douleur, à laquelle l'Organisation mondiale de la santé s'associe traditionnellement. "Le traitement de la douleur et les soins palliatifs font partie intégrante du droit à jouir d'une bonne santé", rappelle l'OMS à cette occasion.
Pour illustrer cette journée, le laboratoire Sanofi a mené une étude pour comprendre et évaluer l'impact de la douleur sur la quotidien des Français. Une étude placée sous le regard du Pr Alain Serrie, chef du service médecine de la douleur à l'Hôpital Lariboisière (Paris).
Les Français ont mal
Cette étude montre que la douleur fait partie du quotidien des Français : 92% des personnes interrogées ont souffert au moins d'une douleur de courte durée ou persistante au cours des 12 derniers mois. "Ces chiffres de 92% et 52% peuvent paraître élevés, mais ils englobent les douleurs de courte durée (les douleurs aiguës) et les douleurs persistantes (les douleurs chroniques)" commente le Pr Alain Serrie.Parmi les personnes déclarant souffrir au moment de cette enquête, 68% ressentent ces douleurs depuis plus d'un an. Une proportion qui augmente avec l'âge puisque ce taux passe à 79% chez les 50-60 ans.
Les plus jeunes attendent que ça passe
Face à la douleur, nous avons trois attitudes assez récurrentes : soit nous consultons un médecin, soit nous prenons un médicament de notre propre initiative, soit nous attendons que la douleur passe d'elle-même. Ces comportements varient essentiellement en fonction de notre tranche d'âge : les 18-24 ans ont tendance à attendre que la douleur passe tandis que les 50-60 ans n'hésitent pas à aller consulter.
"Ces attitudes sont dues aux différents types de douleurs ressenties : en effet les plus jeunes, ayant le plus souvent des douleurs aiguës, consultent moins et préfèrent attendre que ces douleurs s'estompent d'elles-mêmes. A contrario, les sujets plus âgés, présentent (...) Lire la suite sur Topsanté
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