dimanche 19 octobre 2014

Ebola. Quand l'Amérique commence à céder à la panique : voici 4 exemples

Barack Obama avait demandé à ses concitoyens de ne pas céder à la panique. Difficile quand la peur du virus se répand comme une traînée de poudre. École fermée sans raison, déplacement annulé, croisière devant faire demi-tour.... quelques exemples d'excès de précaution.
Le président Barack Obama a demandé samedi aux Américains de ne pas "céder à l'hystérie ou à la peur" face à l'épidémie d'Ebola, les appelant à se baser sur les faits. Et si l'on s'en tient aux faits, les Etats-Unis ne déplorent "qu'un" décès sur leur territoire. C'était au Texas, il y a huit jours. 
Pas suffisant pour calmer les esprits. Et la psychose semble se répandre du Nord au Sud des Etats-Unis. 
- Une instit' se rend à Dallas, elle est mise en congé d'office
Une institutrice d'une école élémentaire du Maine dans le nord-est des Etats-Unis a été placée en congé forcé pour trois semaines après avoir assisté à une conférence à Dallas dans Texas, relate le Portland Press Herald. La décision a été prise jeudi par le conseil d'administration de l'établissement après que des parents eurent fait part de leurs inquiétudes.
"A l'heure actuelle, nous n'avons aucune information laissant penser que cette employée ait été en contact avec quiconque qui ait été exposé au virus Ebola", ont indiqué les autorités dans l'Etat du Maine, citées par le journal. Mais pour répondre aux "inquiétudes des parents" et par "excès de précaution", l'enseignante a été "placée en congé payé pour 21 jours", selon la même source.
L'institutrice s'était rendue à une conférence à Dallas, siège du Texas Health Presbyterian Hospital où un patient libérien est mort le 8 octobre et où deux infirmières qui l'avaient soigné ont été contaminées.
- Un prix Pullitzer privé de cérémonie pour un voyage au Liberia
La psychose aux Etats-Unis a aussi privé un photo-journaliste du Washington Post d'une conférence où il était invité à l'université de Syracuse (New York, nord-est): ce triple lauréat du prix Pulitzer, Michel de Cille, était en septembre au Liberia pour couvrir la crise Ebola et est rentré aux Etats-Unis depuis plus de 21 jours, rapporte le site internet Syracuse.com citant le journal New Photographer magazine. L'université Syracuse a préféré annuler sa participation à cette conférence.
"Je viens de raccrocher avec le doyen (de l'université) et je suis énervé", a déclaré le photographe au magazine. "Ils ont décidé de céder à l'hystérie collective", s'est emporté le journaliste, cité par les médias locaux.

- Des parents retirent leur enfant du collège par "précaution"

Dans la localité de Hazlehurst, Mississippi, des parents ont retiré leurs enfants d'un collège dont le directeur s'était rendu en Zambie pour les obsèques de son frère, selon la presse locale. La Zambie est un pays d'Afrique australe à des milliers de km des trois pays d'Afrique de l'Ouest les plus touchés par Ebola.
- Une croisière fait demi-tour "à cause" d'une laborantine du Texas 
La croisière promettait d'être superbe. Destination le Mexique ! Sauf que parmi le millier de passagers, il y a à bord, une responsable du laboratoire de l'hopital du Texas où il y a eu une victime d'Ebola... L'américaine n'a pas eu de contact direct aevc le patient mais elle a pu manipuler des echantillons prélevés sur lui... Alors elle s'est mise avec son mari en auto-quarantaine, elle prend sa température régulièrement et 19 jours après elle n'a developpé aucun symptôme. Pour ne prendre aucun risque, les autorités américaines, pensaient pouvoir l'évacuer lors d'une escale au Belize... Mais le gouvernement local a déclenché une mini crise diplomatique car il n'a voulu prendre aucun risque. 
Pas d'escale non plus au Mexique... Le paquebot rebrousse donc chemin. il est attendu demain à son point de départ.

http://lci.tf1.fr/monde/amerique/ebola-quand-l-amerique-commence-a-ceder-a-la-panique-voici-4-exemples-8504562.html

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