lundi 27 octobre 2014

Des camemberts retirés de la vente à cause d'une bactérie : voici les précautions à prendre

Vérifiez votre frigo. Dans un communiqué, le Ministère de la Santé indique que la Fromagerie du Domaine de Saint Loup (14340 SAINT LOUP DE FRIBOIS) procède au retrait de la vente d'un de ses produits, à cause de la présence de bactéries Escherichia coli.

De quel fromage s'agit-il ?
Les Camemberts de Normandie AOP, Petite Normande Verte, Graindorge et Saveurs U (rayon coupe) sont rappelés en magasin. Les produits concernés portent le numéro de lot 050914DS2 et le numéro d'identification vétérinaire FR 14.608.001 CE. Les magasins concernés ont déjà procédé à leur retrait. Ils ont informé les consommateurs grâce à des affichettes mise sur les lieux de vente concernés.
Que faire si vous en avez un dans votre frigo ?
Certains de ces produits ont été commercialisés avant la mesure du retrait : depuis le 6 octobre. Il se peut donc que vous en ayez chez vous. Ne les mangez surtout pas. Rapportez-les dans le magasin où vous les avez achetés, rapporte le Ministère de la Santé.
Que risquez-vous si vous en avez mangé ?
Les Escherichia coli O 26:H11 peuvent entraîner dans la semaine qui suit la consommation, des gastro-entérites éventuellement hémorragiques, accompagnées ou non de fièvre. Les jeunes enfants sont des sujets à risque. Cela peut entraîner chez eux des complications rénales sévères.
Que faire si vous constatez ces symptômes ?
Les personnes qui présenteraient ces
symptômes sont invitées à consulter sans délai leur médecin traitant en lui signalant cette consommation et la nature du germe contaminant.
La fromagerie du Domaine de Saint Loup se tient à la disposition des consommateurs pour répondre à leurs questions au numéro de téléphone suivant :02 31 48 20 38 "ouvert de 9h à 18h".
 

dimanche 26 octobre 2014

Cancer du sein chez l'homme : un tabou ?

Moins connu, le cancer du sein existe aussi chez l'homme. Chaque année, on recense 50.000 cas de cancers du sein dont 1% touche les hommes. C'est peu mais tout aussi dangereux que pour les femmes. D'ailleurs, le cancer du sein chez l'homme est souvent plus grave, car il est dépisté tardivement.
Les symptômes

Ce cancer se manifeste chez l'homme, généralement, par une petite boule autour du mamelon, un ganglion et/ou une douleur. Alors que les femmes se font dépister régulièrement par des mammographies, des visites régulières chez le gynécologue ou des autopalpations, l'homme ne recherche pas cette tumeur sur ses seins. Par manque d'information, la maladie est alors dépistée plus tardivement. De plus ce cancer, considéré comme féminin, reste un tabou.

Les seins des hommes

Pourtant les hommes et les femmes ont bien les mêmes seins. La seule différence est que la glande mammaire chez l'homme est plus petite, elle ne se développe pas, comme chez les femmes à la puberté. Il est donc recommandé en cas de grosseur inhabituelle ou douteuse de consulter immédiatement un médecin.

Quels facteurs de risques ?

Le cancer du sein chez l'homme touche principalement des hommes de plus de 50 ans. Certains facteurs sont communs aux hommes et aux femmes : l'hérédité et l'exposition au soleil notamment. D'autres facteurs de risques seraient liés plus spécifiquement aux hommes, comme la gynécomastie, c'est-à-dire avoir une glande mammaire développée pour un homme, les problèmes de testicules ou encore des problèmes de santé liés au foie, comme la cirrhose.

Quel traitement ?

Le traitement du cancer du sein chez l'homme est similaire à celui pour la femme. Il passe très souvent par une ablation du sein, une chimiothérapie, une radiothérapie puis une hormonothérapie

http://hsrd.yahoo.com/_ylt=A7x9UPJIx0xUtxEAHgdNhJp4;_ylu=X3oDMTZrdGo2M3JwBGEDMjYxMDE0X25ld3NfTTZpbmZvX2NhbmNlcl9zZWluX2hvbW1lX3RhYm91X2luZl92aWRlbwRhaWQDaWQtNzQzNjQ5BGNjb2RlA3BfZnJfZnJfZQRjcG9zAzEEZwM4ZGM1YmIyOC05MjA1LTMyZWItYTRkZC05ZGJkNmZhYzU4YzMEaW50bANmcgRpdGMDMARwa2d0AzEEcGtndgMyBHBvcwMyBHIDVDBDMTI3NDdEOTYxMDYEc2VjA3RkLWZlYXQEc2xrA3RpdGxlBHRlc3QDMjAz/RV=1/RE=1415527496/RH=aHNyZC55YWhvby5jb20-/RO=2/RU=aHR0cHM6Ly9mci5uZXdzLnlhaG9vLmNvbS9jYW5jZXItZHUtc2Vpbi1jaGV6LWwtaG9tbWUtdW4tdGFib3UtLTE2MTY0MDE3OC5odG1sP3ZwPTE-/RS=%5EADAKIWqzjfLRz.KAjwtRPgzbhv.A3k-

samedi 25 octobre 2014

Ebola : mort de la fillette atteinte du virus au Mali

Le premier cas d'Ebola identifié au Mali, une fillette de deux ans récemment revenue de Guinée, est morte vendredi, a annoncé le gouvernement.

"Elle est malheureusement morte aujourd'hui entre 16H00 et 17H00 (locales et GMT). L'information m'a été confirmée par le gouverneur de la région de Kayes", dans l'ouest du Mali, où elle était hospitalisée, a indiqué à l'AFP une source au cabinet du Premier ministre. "Pourtant son état était stationnaire. Elle avait même demandé à manger avant son décès", a-t-on précisé de même source. "Malgré les efforts considérables déployés par les services de santé, l'enfant malade a finalement succombé ce vendredi 24 octobre 2014", a annoncé dans la soirée le ministère de la Santé par communiqué.

Le gouvernement "conseille aux populations d'éviter les déplacements non nécessaires vers les zones d'épidémie, et de respecter les mesures d'hygiène et  de précaution en la matière", selon le texte. Les autorités maliennes, qui avaient annoncé ce premier cas jeudi soir, s'étaient voulu rassurantes, le ministre de la Santé Ousmane Koné affirmant vendredi que son état "s'améliorait grâce à une prise en charge précoce". Mais avant même le décès, l'Organisation mondiale de la Santé (
OMS) a dressé un tableau beaucoup plus inquiétant, en particulier en évoquant les risques de contamination des personnes ayant été en contact avec l'enfant, qui présentait des symptômes de la maladie et était donc contagieuse, avant son retour au Mali.

L'OMS considère le Mali "comme une situation d'urgence"
D'après le récit recueilli par les autorités sanitaires, la fillette s'était rendue avec sa grand-mère en Guinée voisine, à Kissidougou, dans le sud, région particulièrement touchée par le virus Ebola. "Le saignement du nez a commencé alors qu'elles étaient encore en Guinée ce qui signifie que l'enfant présentait les symptômes du virus pendant leur trajet au Mali", où elles sont rentrées le 19 octobre, regagnant Kayes en transport public, indique l'OMS dans un rapport. "L'OMS considère la situation au Mali comme une urgence. L'état de l'enfant  pendant le trajet en autocar est particulièrement inquiétant, car il a présenté de multiples occasion d'exposition, y compris à haut risque, impliquant un grand nombre de personnes", souligne l'organisation. "L'enquête préliminaire a identifié 43 contacts proches et non protégés, dont 10 personnels de santé, qui sont également suivis en isolement", selon le texte.

L'OMS salue néanmoins la "réaction rapide des autorités maliennes", et se  félicite de la présence dans le pays d'équipes de l'organisation et des Centres  fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) présentes  pour préparer le pays à l'éventualité d'un cas en provenance des pays voisins  touchés par l'épidémie. Dans son communiqué, le ministère de la Santé précise que "les services de santé ont procédé à la désinfection totale des lieux de résidence et du moyen de transport utilisés par la malade".
 

vendredi 24 octobre 2014

Perine a besoin de votre soutien pour guérir

À 9 ans, les petites filles rêvent qu'elles sont des princesses. Perine ne rêve pour sa part que d'une chose : guérir. Atteinte d'une tumeur au cerveau depuis 2009, la petite Soualaise se bat en effet chaque jour contre une maladie qui l'a déjà contrainte à subir deux lourdes séances de chimiothérapie, deux opérations et à vivre un véritable chemin de croix contraignant, tant sur le plan physique que moral, pour elle comme pour ses proches. Une situation d'autant plus difficile à vivre que la tumeur se trouve dans le tronc cérébral et ne peut être enlevée sans atteindre les parties vitales.
Ayant perdu une partie de son agilité du côté gauche, la jeune fille a de plus en plus de difficulté à marcher et ne peut donc pas s'adonner à la GRS, son sport favori. Pourtant, du haut de ses 9 ans, elle pourrait donner des leçons de courage à chacun d'entre nous. Allant à l'école tous les matins et un après-midi par semaine, lorsque son état de fatigue le lui permet, elle est un peu plus persuadée chaque jour que l'association présidée par ses parents pourra lui permettre de guérir. «J'ai pu réaliser deux rêves, alors peut-être qu'un jour je pourrai réaliser le dernier et enfin guérir», dit-elle avec ses mots d'enfants et de l'espoir plein les yeux.
En octobre 2011, Perine a eu l'occasion de monter en haut de la tour Eiffel avant de passer un week-end en famille, avec ses deux sœurs de 13 et 15 ans, à Disneyland.

Vide-dressing dimanche

Deux rêves qui ont pu voir le jour grâce à l'investissement d'amis formidables qui se sont mobilisés pour récolter des fonds à l'occasion de nombreuses manifestations semblables au vide-dressing qui se déroulera ce dimanche 26 octobre, de 10 heures à 17 heures, à la salle des fêtes et au foyer rural de Soual.
Un rendez-vous au profit des enfants malades (toutes maladies confondues) auxquels la Ronde de Perine, association créée en août 2013, veut venir en aide. Car malgré la souffrance qui s'est abattue sur eux, les membres de la famille de Perine ne se regardent pas le nombril en s'apitoyant sur leur sort. Au contraire, ils dépensent toute leur énergie à aider les autres à garder l'espoir de guérir et à profiter au maximum des bons moments de la vie.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/24/1978338-perine-a-besoin-de-votre-soutien-pour-guerir.html

jeudi 23 octobre 2014

Etude: Un Français sur dix prêt à se faire soigner à l’étranger

Réputée pour son système de soins, la France n’est plus forcément l’unique terre d’accueil des ressortissants… français. Selon une étude LH2 commandée par le collectif interassociatif sur la santé (CISS), un peu plus d’un Français sur 10 (11%) envisage de se faire soigner à l’étranger.
La motivation de ces «exilés médicaux» est avant tout financière puisque 66% évoquent «le coût des soins inférieurs à ceux pratiqués en France». Viennent ensuite les délais d’attente puisque 31% les jugent plus courts qu’en France. La qualité des soins et le professionnalisme des médecins français ne sont donc pas remis en cause.

La crainte d'une complication

Les soins visés concernent très majoritairement le secteur dentaire (67%). «Le recours à des soins à l’étranger ne pouvant constituer une réponse sanitaire satisfaisante, cela rappelle l’urgence d’une mise à plat déjà revendiquée par le CISS des tarifs pratiqués par les chirurgiens-dentistes: ajustement des remboursements assurés par l’Assurance maladie obligatoire sur les soins conservateurs et les soins prothétiques, en contrepartie d’un encadrement des prix de ces derniers», souligne le CISS.
Concernant les 9 Français sur 10 qui n’envisagent pas un voyage à l’étranger pour se faire soigner, la principale crainte concerne «l’après soins». Les difficultés relatives au suivi des soins après l’intervention et un éventuel recours en cas d’accident médical sont évoqués, respectivement par 36% et 24% des Français réticents.
http://www.20minutes.fr/sante/1466767-20141023-etude-francais-dix-pret-faire-soigner-etranger

mercredi 22 octobre 2014

Ebola : des Français mettent au point un test pour se dépister en 15 minutes

Le test de diagnostic du virus Ebola en moins de 15 minutes sur le terrain mis au point par des chercheurs français doit permettre d'aider les populations touchées. Jusqu'à présent, les tests prenaient au minimum deux heures et devaient être réalisés en laboratoire.
Une nouvelle avancée dans le combat contre la propagation de l'épidémie. Un test de diagnostic rapide du virus Ebola en moins de 15 minutes sur le terrain a été mis au point par des chercheurs français du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives, a annoncé mardi le CEA. Le test baptisé eZyscreen "sera utilisable sur le terrain, sans matériel spécifique, à partir d'une goutte de sang, de plasma ou d'urine", selon le CEA. Il permettra de donner une réponse "en moins de 15 minutes pour tout patient présentant des symptômes de la maladie", a-t-il précisé dans un communiqué.
Mis au point par une équipe du CEA à Marcoule, dans le Gard, le test a été "validé" par le Laboratoire de haute sécurité microbiologique P4 Jean Mérieux à Lyon sur la souche qui sévit actuellement en Afrique de l'Ouest. Sa phase d'industrialisation devrait démarrer très prochainement avec le concours de la société française Vedalab, le leader européen des tests rapides. Un prototype sera disponible dès la fin du mois d'octobre pour permettre la validation clinique sur le terrain, ajoute le CEA.
"Le fabricant Vedalab (Alençon dans l'Orne) garantit une conservation à température ambiante entre 4 et 30 degrés Celsius pendant 18 mois", a indiqué Laurent Bellanger en décrivant ce test développé dans son laboratoire d'ingénierie cellulaire et biotechnologie (LICB/CEA) lors d'un point sur la recherche sur Ebola organisé par l'Aviesan (alliance pour les sciences de la vie et de la santé) à Paris. "Le test a la taille d'un ticket de métro. Une bande du test se colore si le résultat est positif", a-t-il précisé. "Il s'agit plutôt d'un test de diagnostic positif (malade infecté, ndlr). Un résultat négatif devra être vérifié par les techniques de référence, ce n'est pas un test d'exclusion", a-t-il expliqué.
Bientôt un test américain de diagnostic en 10 minutes ?  
Le virus peut en effet ne pas s'être encore beaucoup multiplié dans le sang. Sa "sensibilité est de l'ordre de 100.000 virus par millilitre de sang", précise-t-il. L'étude de validation clinique sur le terrain qui aura lieu d'ici à la fin de l'année va permettre de tester des prélèvements de patients et de valider les résultats positifs en les comparant avec les méthodes classiques. 
Les tests actuels de diagnostic du virus Ebola, basés sur la détection génétique du virus, prennent en moyenne plus de deux heures et doivent être pratiqués exclusivement en laboratoire. L'intérêt des tests rapides est de faire des diagnostics au plus près des populations touchées. Des tests rapides sont actuellement en cours de développement dans plusieurs pays. Des chercheurs japonais avaient annoncé le mois dernier avoir trouvé une nouvelle méthode pour détecter le virus en 30 minutes. Des chercheurs américains travaillent pour leur part sur un test qui devrait être capable de diagnostiquer le virus en 10 minutes.
 

mardi 21 octobre 2014

Ebola : tous les Samu de France bientôt soumis à "un exercice grandeur nature"

Les 12 établissements de santé de référence seront aussi concernés par cet entraînement qui aura lieu "dans les huit jours", a indiqué Marisol Touraine lundi. Objectif : "voir s'il y a des choses à améliorer" dans la prise en charge des personnes atteintes du virus.
Il s'agit de "vérifier que notre système est bien en place". Marisol Touraine a annoncé lundi la tenue d'un "exercice grandeur nature" dans tous les Services d'aide médicale d'urgence (Samu) au sujet du virus Ebola. La ministre de la Santé a demandé à ce qu'il se déroule "dans les huit jours dans tous les services d'urgence de France, en lien avec ces services spécialisés.
Les douze "établissements de santé de référence", dont l'hôpital militaire de Bégin en région parisienne, où avait été traitée une jeune infirmière française. "De cette manière, nous pourrons voir s'il y a des choses à améliorer dans certains endroits", a-t-elle ajouté sur i-Télé. Selon Marisol Touraine, "des exercices ont déjà eu lieu mais il s'agit très regulièrement de vérifier que notre système est bien en place".   De son côté le Pr Pierre Carli, patron du Samu de Paris, a précisé à l'AFP que les urgences de l'hôpital pour enfants Robert Debré avaient déjà participé à un exercice de ce type (car les parents emmènent souvent leurs enfants aux urgences quand ils ont de la fièvre).
Un vaccin sera testé par l'OMS
Un box d'isolement est prêt dans ces urgences pour permettre de mettre hors de la file d'attente des personnes qui présenteraient des symptômes, a-t-il dit.   "Demain je vais réunir l'ensemble des représentants de toutes les professions de santé (...) Nous leur avons envoyé des informations mais je veux les entendre, voir comment nous pouvons continuer à communiquer, pour que tout le monde ait le même niveau d'information", a indiqué Marisol Touraine en référence à une réunion qui doit se tenir mardi à son ministère.    "Nous avons des professionnels de santé formidablement formés, (...) ils sont en première ligne et je veux saluer leur dévouement, leur mobilisation, leur engagement", a insisté la ministre qui rappelle que "nous sommes prêts pour prendre en charge un éventuel malade si la situation se présente".
Dans le même temps, le Canada a expédié un premier lot de doses du vaccin expérimental à Genève où il sera testé pour le compte de l'OMS. Ebola a fait 4.555 morts sur 9.216 cas enregistrés dans sept pays (Liberia, Sierra Leone, Guinée, Nigeria, Sénégal, Espagne et Etats-Unis), selon le dernier bilan publié vendredi par l'OMS. Au Nigeria, l'épidémie a officiellement pris fin.
 

lundi 20 octobre 2014

Ostéoporose : ce qu'on ne sait pas toujours

La Journée mondiale de l'ostéoporose est l'occasion de faire le point sur cette maladie qui touche une femme sur trois... mais qui concerne aussi les hommes.
On peut souffrir d'ostéoporose à 30 ans
L'ostéoporose peut en effet toucher femmes et hommes dès 30 ans, si ceux-ci ont un faible capital osseux (s'ils sont maigres) et des facteurs de risque qui accélèrent la perte osseuse : facteurs génétiques ou d'environnement, maladie (ostéomalacie, cancer des os, dystrophie osseuse) ou traitement susceptible d'entraîner une ostéoporose.
Les hommes peuvent souffrir d'ostéoporose
Les médecins pensent rarement à prescrire une ostéodensitométrie (un examen qui permet de mesurer la densité osseuse) aux hommes, pourtant, une fracture de la hanche sur trois concerne les hommes. Il existe des facteurs de risque typiquement masculins : la privation d'hormones androgènes chez les hommes qui ont été soignés pour un cancer de la prostate et l'usage de stéroïdes. Mais la carence en vitamine D et en calcium et le tabagisme sont également des risques masculins.
Ménopause et ostéoporose sont intimement liées
Effectivement, dans la majorité des cas, les os commencent à se fragiliser aux alentours de la cinquantaine. Après la ménopause, l'organisme produit moins d'œstrogènes, or ceux-ci agissent sur la formation de l'os "nouveau". Le déficit en hormones œstrogéniques constitue chez les femmes le facteur de risque d'ostéoporose le plus important. Il va entraîner un déséquilibre entre les phénomènes de construction et de destruction de l'os, au profit de la destruction. Mais, fort heureusement, toutes les femmes ménopausées ne vont pas développer systématiquement une ostéoporose.
Boire trop de café est mauvais pour l'ostéoporose
Plus votre apport en caféine est élevé, plus vous éliminez de calcium dans vos urines. Donc, plus vous buvez de café (ou de boissons caféinées) dans la journée, plus vous faites barrage à la bonne absorption du calcium par vos os.
Idem pour le sel : plus on en consomme, plus on évacue de calcium dans la transpiration et dans les urines.
Pour éviter la perte (...) Lire la suite sur Topsanté

dimanche 19 octobre 2014

Ebola. Quand l'Amérique commence à céder à la panique : voici 4 exemples

Barack Obama avait demandé à ses concitoyens de ne pas céder à la panique. Difficile quand la peur du virus se répand comme une traînée de poudre. École fermée sans raison, déplacement annulé, croisière devant faire demi-tour.... quelques exemples d'excès de précaution.
Le président Barack Obama a demandé samedi aux Américains de ne pas "céder à l'hystérie ou à la peur" face à l'épidémie d'Ebola, les appelant à se baser sur les faits. Et si l'on s'en tient aux faits, les Etats-Unis ne déplorent "qu'un" décès sur leur territoire. C'était au Texas, il y a huit jours. 
Pas suffisant pour calmer les esprits. Et la psychose semble se répandre du Nord au Sud des Etats-Unis. 
- Une instit' se rend à Dallas, elle est mise en congé d'office
Une institutrice d'une école élémentaire du Maine dans le nord-est des Etats-Unis a été placée en congé forcé pour trois semaines après avoir assisté à une conférence à Dallas dans Texas, relate le Portland Press Herald. La décision a été prise jeudi par le conseil d'administration de l'établissement après que des parents eurent fait part de leurs inquiétudes.
"A l'heure actuelle, nous n'avons aucune information laissant penser que cette employée ait été en contact avec quiconque qui ait été exposé au virus Ebola", ont indiqué les autorités dans l'Etat du Maine, citées par le journal. Mais pour répondre aux "inquiétudes des parents" et par "excès de précaution", l'enseignante a été "placée en congé payé pour 21 jours", selon la même source.
L'institutrice s'était rendue à une conférence à Dallas, siège du Texas Health Presbyterian Hospital où un patient libérien est mort le 8 octobre et où deux infirmières qui l'avaient soigné ont été contaminées.
- Un prix Pullitzer privé de cérémonie pour un voyage au Liberia
La psychose aux Etats-Unis a aussi privé un photo-journaliste du Washington Post d'une conférence où il était invité à l'université de Syracuse (New York, nord-est): ce triple lauréat du prix Pulitzer, Michel de Cille, était en septembre au Liberia pour couvrir la crise Ebola et est rentré aux Etats-Unis depuis plus de 21 jours, rapporte le site internet Syracuse.com citant le journal New Photographer magazine. L'université Syracuse a préféré annuler sa participation à cette conférence.
"Je viens de raccrocher avec le doyen (de l'université) et je suis énervé", a déclaré le photographe au magazine. "Ils ont décidé de céder à l'hystérie collective", s'est emporté le journaliste, cité par les médias locaux.

- Des parents retirent leur enfant du collège par "précaution"

Dans la localité de Hazlehurst, Mississippi, des parents ont retiré leurs enfants d'un collège dont le directeur s'était rendu en Zambie pour les obsèques de son frère, selon la presse locale. La Zambie est un pays d'Afrique australe à des milliers de km des trois pays d'Afrique de l'Ouest les plus touchés par Ebola.
- Une croisière fait demi-tour "à cause" d'une laborantine du Texas 
La croisière promettait d'être superbe. Destination le Mexique ! Sauf que parmi le millier de passagers, il y a à bord, une responsable du laboratoire de l'hopital du Texas où il y a eu une victime d'Ebola... L'américaine n'a pas eu de contact direct aevc le patient mais elle a pu manipuler des echantillons prélevés sur lui... Alors elle s'est mise avec son mari en auto-quarantaine, elle prend sa température régulièrement et 19 jours après elle n'a developpé aucun symptôme. Pour ne prendre aucun risque, les autorités américaines, pensaient pouvoir l'évacuer lors d'une escale au Belize... Mais le gouvernement local a déclenché une mini crise diplomatique car il n'a voulu prendre aucun risque. 
Pas d'escale non plus au Mexique... Le paquebot rebrousse donc chemin. il est attendu demain à son point de départ.

http://lci.tf1.fr/monde/amerique/ebola-quand-l-amerique-commence-a-ceder-a-la-panique-voici-4-exemples-8504562.html

vendredi 17 octobre 2014

Le mal de dos

Infographie : un Français sur 2 souffre de douleurs

La journée mondiale de la lutte contre la douleur parrainée par l'OMS, est l'occasion de rappeler que la douleur -aiguë ou chronique- fait partie du quotidien des Français.
C'est aujourd'hui la Journée mondiale de lutte contre la douleur, à laquelle l'Organisation mondiale de la santé s'associe traditionnellement. "Le traitement de la douleur et les soins palliatifs font partie intégrante du droit à jouir d'une bonne santé", rappelle l'OMS à cette occasion.
Pour illustrer cette journée, le laboratoire Sanofi a mené une étude pour comprendre et évaluer l'impact de la douleur sur la quotidien des Français. Une étude placée sous le regard du Pr Alain Serrie, chef du service médecine de la douleur à l'Hôpital Lariboisière (Paris).
Les Français ont mal
Cette étude montre que la douleur fait partie du quotidien des Français : 92% des personnes interrogées ont souffert au moins d'une douleur de courte durée ou persistante au cours des 12 derniers mois. "Ces chiffres de 92% et 52% peuvent paraître élevés, mais ils englobent les douleurs de courte durée (les douleurs aiguës) et les douleurs persistantes (les douleurs chroniques)" commente le Pr Alain Serrie.
Parmi les personnes déclarant souffrir au moment de cette enquête, 68% ressentent ces douleurs depuis plus d'un an. Une proportion qui augmente avec l'âge puisque ce taux passe à 79% chez les 50-60 ans.
Les plus jeunes attendent que ça passe
Face à la douleur, nous avons trois attitudes assez récurrentes : soit nous consultons un médecin, soit nous prenons un médicament de notre propre initiative, soit nous attendons que la douleur passe d'elle-même. Ces comportements varient essentiellement en fonction de notre tranche d'âge : les 18-24 ans ont tendance à attendre que la douleur passe tandis que les 50-60 ans n'hésitent pas à aller consulter.
"Ces attitudes sont dues aux différents types de douleurs ressenties : en effet les plus jeunes, ayant le plus souvent des douleurs aiguës, consultent moins et préfèrent attendre que ces douleurs s'estompent d'elles-mêmes. A contrario, les sujets plus âgés, présentent (...) Lire la suite sur Topsanté

jeudi 16 octobre 2014

Paris : cas suspect d’Ebola à l'hôpital Bégin

Selon nos informations, une infirmière fortement susceptible d’être infectée par le virus Ebola a été hospitalisée ce jeudi vers 13h45 au service maladies infectieuses de l’hôpital Begin de Saint-Mandé (Val-de-Marne) où elle a été conduite sous escorte ultra sécurisée. Souffrant d’une forte fièvre, elle a été transportée sous scaphandre depuis son domicile dans les Hauts-de-Seine par les pompiers.
 A son chevet dans le camion médicalisé : au moins deux personnes équipées de combinaisons intégrales jaune. Deux motards de la police nationale ouvraient le convoi. Il s’agit de l’une des infirmières qui a été en contact rapproché et régulier avec Lucie, l’humanitaire de Médecins sans frontières, contaminée au Liberia et rapatriée en dans la nuit du 18 au 19 septembre, déclarée guérie depuis.

Le convoi a traversé les urgences de cet hôpital militaire qui fait partie de la dizaine d’hôpitaux de référence habilités en
à recevoir des patients Ebola. Les urgences, dont les salles d’attente avaient été préalablement évacuées de tout patient, sont confinées jusqu’à ce que des équipes de décontamination puisse nettoyer les lieux.

Contacté, le ministère de la
se refuse à tout commentaire selon la ligne de conduite qu’il avait fixée la semaine dernière : plus aucune communication sur les cas suspects. Marisol Touraine s’est en revanche engagée à «dire toute la vérité» sur les cas avérés s’il devait y en avoir. Seules les analyses, sans doute pratiquées dès l’arrivée de la patiente puis adressées à l’institut Pasteur de Lyon, permettront de confirmer -ou non- que l’infirmière est atteinte. 

http://www.leparisien.fr/societe/paris-cas-suspect-d-ebola-a-l-hopital-begin-16-10-2014-4217825.php

Grippe: Cinq choses à savoir avant de vous faire vacciner

La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière est lancée ce jeudi...
Le système français est grippé. Alors que la grippe saisonnière fait en moyenne 9.000 morts chaque hiver parmi les seules personnes âgées de 65 ans et plus, le taux de vaccination, lui, n'en finit plus de chuter. Pour inciter les Français à se protéger, l'Etat a donc lancé une nouvelle campagne de vaccination à destination des dix millions de personnes à risque. Qu'y a-t-il à savoir avant de se faire vacciner? Petite piqûre de rappel.
Le vaccin est plutôt efficace
Certes, il n'assure pas une protection à 100% et son efficacité décroît chez les personnes âgées. Mais la vaccination «réduit néanmoins les risques de complications et de formes graves», indique le ministère de la Santé. Les épidémiologistes ont estimé qu'elle éviterait déjà, malgré une couverture vaccinale très imparfaite, 2.000 décès chez les personnes âgées de 65 ans et plus. L'efficacité du vaccin avoisine en général 70-75%, mais peut varier d'une année à l'autre. A l'hiver 2013, un problème dans le processus de préparation avait altéré son efficacité, ramenée à 50%.
Le vaccin n'agit pas immédiatement
Il faut compter environ quinze jours entre la vaccination et le moment où l'organisme est protégé contre la grippe. «Inutile donc d'attendre les premiers froids ou le début de l'épidémie», avertissent conjointement le ministère et l'Assurance maladie. L'efficacité du vaccin est par ailleurs limitée dans le temps. Pour les personnes âgées de 65 ans et plus, l'immunité ne dure qu'entre six et huit mois, d'où la nécessité de se faire vacciner chaque année.
Le vaccin peut avoir des effets secondaires très limités
Rien de grave. Si 80% des Français estiment que le vaccin contre la grippe peut être mal toléré, il convient de ne pas surestimer ce risque. Des effets indésirables bénins (fièvre, douleurs articulaires ou musculaires…) peuvent (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

mercredi 15 octobre 2014

Ebola : l'infirmière française guérie "n'a pas de risque de rechute"

Guérie, l'infirmière française de MSF contaminée par le virus Ebola "goûte un repos bien mérité" et ne présente "pas de risque de rechute", a indiqué mercredi sur Europe 1 le Pr Christophe Rapp, chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital Bégin de Saint-Mandé, où elle a été soignée.
Le personne "en suivi médical". "Nous nous sommes entourés de précautions médicales en vérifiant que tous ses fluides étaient non contagieux, donc il n’y a aucun risque de contagiosité", a expliqué le médecin. Quant au personnel médical ayant soigné l'infirmière, il est "actuellement en suivi médical". "Nous sommes encore dans la période de surveillance qui va s’écouler jusqu’à fin octobre", a décrit le Pr Rapp, précisant que les personnels de l'hôpital Bégin avaient été "enregistrés à chaque entrée ou sortie du sas de confinement". "Ils ont un suivi médical, une information, un circuit de soin en cas de problème", a-t-il insisté, car "le risque zéro n'existe pas vis-à-vis de ce virus qui est extrêmement contagieux".
Un "entraînement" pour les équipes. L'hôpital Bégin, un hôpital militaire, "s’occupe de maladies tropicales depuis de longues années", a encore souligné le Pr Rapp. Les équipes ont en outre suivi un "entraînement", dès le mois de mars, quand l'épidémie d'Ebola s'est déclarée. "On a réactualisé nos procédures, équipé le laboratoire, entraîné les équipes aux procédures d’habillage et de déshabillage, et puis ensuite fait des simulations à partir d’une ambulance, d’un vrai patient", a-t-il décrit.
En outre, "pour lever l’appréhension des personnels médicaux, il faut informer [...] et former les personnels : l’accompagnement des équipes, la formation, fédère les équipes et lève toute appréhension". A tel point, assure le médecin, qu'"on a même eu à l'hôpital Bégin des volontaires pour s’occuper de cette patiente, au-delà de notre service spécialisé".
 

dimanche 12 octobre 2014

Cancer du sein : elle témoigne dans un film pour le dépistage

Marie-Claude Rouja, 63 ans, a combattu un cancer du sein tout au long de l'année 2013. A la question, «comment vous sentez-vous ? », sa réponse fuse : «Bien ! Je suis vivante dites donc ! ». Aujourd'hui, Marie-Claude Roujas témoigne dans un film réalisé pour Doc 31, l'organisme en charge du dépistage organisé du cancer du sein en Haute-Garonne pour les femmes de 50 à 74 ans. Diffusé une première fois lors de la balade d'octobre rose dans les rues de Toulouse, le documentaire -qui raconte le parcours de trois femmes- sera visible à nouveau vendredi 17 octobre à Cugnaux, la ville où réside Marie-Claude depuis dix ans. «Lorsque j'ai vu que Doc 31 recherchait des témoignages, je me suis tout de suite proposée. La plupart des malades ne veulent pas parler du cancer, nous n'avons pourtant pas braqué la Banque de France ! Pour moi, le message est simple : on ne doit pas banaliser le cancer ni faire l'autruche. Il faut se faire dépister », explique cette ancienne militaire de carrière à la détermination sans faille.
Repéré à l'occasion du dépistage organisé de Doc 31, le cancer de Marie-Claude a certainement été soigné à temps. «Je n'avais pas peur. À la sortie de l'intervention chirurgicale, en ambulatoire, je pensais pouvoir faire le voyage en Ouzbekistan prévu depuis deux ans. Le médecin ne m'a pas laissée partir, il fallait entamer une chimiothérapie en urgence. J'en ai fait six cycles, suivis de 25 séances de radiothérapie. Mais avant, l'ablation-reconstruction de mon sein droit, je suis partie en Jordanie. Je ne nie pas le bouleversement qu'est le cancer mais je l'ai accepté. Je suis là pour dire aux femmes de ne pas jeter l'invitation qu'elles reçoivent pour aller faire une mammographie», raconte la Cugnalaise, traitée aujourd'hui par hormonothérapie. Dans quelques semaines, Marie-Claude partira au Rajahstan avec l'association Aile (Association intercommunale de loisirs et d'entraide) et sa nouvelle coupe de cheveux. «Je les ai perdus mais ils ont repoussé plus beaux qu'avant ! »

http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/12/1970277-cancer-sein-temoigne-film-depistage.html

vendredi 10 octobre 2014

Un cas probable d'Ebola à l'hôpital Bichat, à Paris

Selon Europe 1, la France compterait son premier cas d'Ebola. Le cas d'une patiente est passé de suspect à probable. Cette femme qui aurait contracté le virus en Afrique a été hospitalisée à l'hôpital Bichat à Paris. Elle a été placée en chambre stérile.

Des prélèvements ont été effectués et envoyés à l'Institut Pasteur de Lyon pour confirmer la contamination. Les résultats sont attendus d'ici 6 à 8 heures.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/10/97001-20141010FILWWW00124-un-cas-probable-d-ebola-a-bichat.php

jeudi 9 octobre 2014

Ebola: un bâtiment de la DDASS de Cergy-Pontoise bouclé en raison de cas suspects

Un bâtiment de la DDASS de Cergy-Pontoise, en banlieue parisienne, a été bouclé jeudi soir après le malaise dans ces locaux d'une personne qui pourrait être d'origine guinéenne et présentant des symptômes grippaux semblables à ceux du virus Ebola, a-t-on appris de sources concordantes.
Le bâtiment, appartenant au conseil général, a été bouclé «afin de procéder à des vérifications», a déclaré à l'AFP le préfet du Val-d'Oise, Jean-Luc Nevache. Outre la personne qui a fait un malaise, une seconde personne présentait des symptômes grippaux, a précisé M. Nevache, évoquant une simple mesure de «précaution».

http://www.20minutes.fr/france/1458117-ebola-batiment-ddass-cergy-pontoise-boucle-raison-cas-suspects

Ebola : l'état de santé de l'aide-soignante espagnole s'est dégradé

Alors que l'Espagne annonce la dégradation de l'état de de l'aide-soignante contaminée, les autorités européennes tentent d'éviter les mouvements de panique. «Une épidémie d'Ebola en Europe est hautement improbable», a assuré mercredi le porte-parole santé de la Commission européenne. Frédéric Vincent a rappelé que jusqu'au couac espagnol de l'infirmière contaminée, l'UE ne comptait que huit cas d'Ebola, tous concernant des soignants rapatriés d'Afrique
«Des cas sporadiques de la maladie due au virus Ebola en Europe sont inévitables. Cela tient aux déplacements entre l'Europe et les pays affectés» d'Afrique de l'Ouest, a noté dans un communiqué Zsuzsanna Jakab, directrice régionale pour l'Europe à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). «Toutefois le risque d'une propagation en Europe est évitable et extrêmement faible», a-t-elle encore estimé.

En
, la ministre de la Santé a répété qu'il n'y avait aucun cas sur le territoire français. Washington et Ottawa ont, de leur côté, annoncé le renforcement aux Etats-Unis et au Canda du contrôle des voyageurs en provenance des pays africains touchés par Ebola.
 
 


La fièvre hémorragique Ebola a fait 3.865 morts sur 8033 cas enregistrés dans 5 pays d'Afrique de l'Ouest (Sierra Leone, Guinée, Liberia, Nigeria, Sénégal), selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), arrêté au 5 octobre et publié mercredi à Genève.

Dégradation de l'état de santé de l'aide-soignante espagnole. En Espagne, le seul cas avéré est celui de l'aide-soignante Teresa Romero. Son état de santé s'est dégradé a indiqué ce jeudi en début d'après-midi l'hôpital Carlos III de Madrid. «Sa situation clinique s'est dégradée mais je ne peux pas livrer davantage d'informations, la patiente ne souhaitant pas que l'on communique là-dessus», a annoncé une responsable de l'Hôpital. Premier cas de contagion hors d'Afrique, Teresa Romero, âgée de 44 ans, s'était occupée notamment d'un missionnaire malade rapatrié d'Afrique et décédé le 25 septembre. L'aide-soignante a pu être contaminée en touchant accidentellement son visage avec des gants, pendant qu'elle retirait sa combinaison, a expliqué à la presse German Ramirez, l'un des médecins qui la soigne.
Trois autres personnes ont été admises à l'hôpital Carlos III de Madrid, qui traite les malades d'Ebola, tandis que deux en sont sorties saines, portant à sept le bilan des hospitalisations.

Rapport accablant d'un médecin ayant traité l'aide-soignante espagnole. Un médecin ayant soigné la malade espagnole d'Ebola a dénoncé, dans un rapport révélé par deux journaux, les conditions de sa prise en charge: de la combinaison aux manches trop courtes, aux demandes sans réponse de transfert vers un l'hôpital spécialisé. «Les manches étaient trop courtes pour moi tout le temps» et une partie des poignets est restée à découvert, écrit notamment le docteur Juan Manuel Parra, le médecin urgentiste de 41 ans qui a été placé en observation mercredi soir. Dans ce rapport publié par El Mundo et El Pais, il raconte précisément comment il s'est occupé pendant presque 16 heures de l'aide-soignante, elle même contaminée en s'occupant d'un religieux espagnol atteint d'Ebola et rapatrié, décédé le 25 septembre.

Renforcer les contrôles au départ dans les aéroports selon Touraine.  La ministre de la Santé Marisol Touraine qui travaille à obtenir un renforcement des contrôles au départ auprès des pays touchés par l'épidémie a indiqué sur i-Télé : «Il n'y a aucun cas de malade d'Ebola sur le territoire français ni aucune personne qui serait sous surveillance. » Toutefois elle ajoute : «Le risque zéro n'existe pas. On ne peut pas écarter un cas Ebola sur le territoire français. » «Nous sommes en situation de vigilance active. C'est une situation en évolution et je ne m'interdis pas de nouvelles annonces. »

Interrogée sur le contrôle renforcé dans les aéroports, comme l'ont fait les Etats-Unis, elle a affirmé ne pas fermer la porte à cette mesure, mais temporise. «La discussion est ouverte. C'est une mesure de bon sens. Donc nous travaillons actuellement avec les autorités des pays concernés - qui sont des autorités souveraines -, pour voir dans quelles conditions nous pourrions renforcer les contrôles au départ», a-t-elle dit. Et d'ajouter : «Les contrôles à l'arrivée, vous savez, d'abord on peut ne pas avoir de symptômes, on peut venir d'une autre destination (...). Ne faisons pas comme si le contrôle à l'arrivée était la solution miracle», a-t-elle souligné.


http://www.leparisien.fr/societe/ebola-en-depit-du-couac-espagnol-l-ue-se-dit-preparee-09-10-2014-4199523.php

Ebola/Espagne: l'état de la malade se dégrade

Ebola en Espagne : l'état de santé de la malade s'est dégradé (hôpital).
 Plus d'informations à venir.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/09/97001-20141009FILWWW00220-ebolaespagne-l-etat-de-la-malade-se-degrade.php

Ebola en Espagne : le témoignage accablant d'un médecin

De l'autre côté des Pyrénées, son rapport fait l'effet d'une petite bombe. Un médecin ayant soigné une aide-soignante espagnole atteinte du virus Ebola dénonce, jeudi 9 octobre, dans deux journaux, les conditions de sa prise en charge : de la combinaison aux manches trop courtes, aux demandes sans réponse de transfert vers un l'hôpital spécialisé.
"Les manches étaient trop courtes pour moi, tout le temps" et une partie des poignets est restée à découvert, écrit notamment le docteur Juan Manuel Parra, le médecin urgentiste de 41 ans qui a lui-même été placé en observation, mercredi soir. Dans ce rapport publié par El Mundo et El Pais, il raconte précisément comment il s'est occupé pendant presque seize heures de l'aide-soignante, elle-même contaminée en s'occupant d'un religieux espagnol atteint d'Ebola, rapatrié en Espagne, et décédé le 25 septembre.

Informé par la presse de l'état de santé de la patiente

Selon lui, lorsque l'aide-soignante arrive, à l'aube, à l'hôpital de la ville d'Alcorcon, près de Madrid, où elle vit, elle est placée dans un box séparé du reste des patients, car elle informe immédiatement qu'elle craint d'être contaminée. Lorsque le médecin prend son service, vers 8 heures du matin, elle présente déjà les premiers symptômes : éruptions cutanées sur le torse et l'aine, douleurs musculaires et toux. Seuls lui et des infirmiers entrent dans la chambre avec des combinaisons de protection de base : une blouse imperméable, des doubles gants, une cagoule, et un masque chirurgical.
Au fil des heures, l'état de santé de Teresa Romero se détériore brutalement. Mais c'est par la presse que le docteur apprend le résultat du test, positif pour Ebola, la concernant. Ce n'est que vers 17 heures qu'il se fait confirmer, par une source plus officielle, la "possibilité" qu'elle soit porteuse du virus. Il utilise alors un équipement "de meilleur niveau de (...) Lire la suite sur Francetv info

mercredi 8 octobre 2014

Ebola : "La France est prête à faire face", selon le gouvernement

Interrogée sur France Info, Marisol Touraine, la ministre de la Santé, a rappelé mercredi matin que "le risque zéro n'existait pas". Mais elle a assuré que la France était "prête à faire face à d'éventuels cas de malades" sur son territoire.
Alors que l'Espagne vit dans la crainte d'une propagation du virus sur son territoire, quels sont les risques pour la France ?

"Je veux aujourd'hui être rassurante : le risque zéro n'existe pas, mais il n'y a pas de malades aujourd'hui sur notre territoire et nous sommes prêts à faire face à d'éventuels cas de malades", a affirmé mercredi matin
Marisol Touraine sur France Info. "Je ne dis pas qu'il n'y aura pas de cas, je dis le risque zéro n'existe pas, mais nous sommes mobilisés", a affirmé la ministre de la Santé.
"On n'attrape pas Ebola comme on attrape une grippe"
"Nous nous sommes organisés en conséquence, en identifiant des hôpitaux prêts à accueillir des malades en situation d'isolement et de sécurité et nous mettrions tout en place pour faire en sorte que la maladie ne se propage pas et ne se transmette pas à d'autres malades", a martelé la ministre.
Elle a rappelé qu'une infirmière de MSF ayant contracté le virus en Afrique de l'Ouest avait été soignée en France et était maintenant guérie. "Il n'y a pas d'inquiétude à avoir sur les modes de contamination de la aladie", a encore dit Mme Touraine. "On n'attrape pas Ebola comme on attrape une grippe, il faut un contact avec des fluides corporels et quand il n'y a pas de symptômes, on n'est pas contagieux", a-t-elle ajouté.
 

lundi 6 octobre 2014

Nouveau cas de dengue autochtone dans le Sud

Un quatrième cas autochtone de dengue transmis par le moustique tigre a été recensé dans le sud de la France, a annoncé lundi l'Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca).

Le département des Bouches-du-Rhône a été placé au placé en niveau 3 du plan national anti-dissémination du chikungunya et de la dengue, un plan qui compte 5 niveaux au total. Le niveau 3 indique la présence d'un "foyer de cas humains" caractérisé par "au moins deux cas groupés dans le temps et l'espace".
On parle de cas autochtone quand une personne a contracté la maladie sur le territoire national et n'a pas voyagé dans une zone où circule le virus dans les 15 jours précédents.

En France, deux cas de transmission autochtone de dengue avaient été recensés en 2010 à Nice (Alpes-Maritimes). La même année, deux cas de transmission autochtone du chikungunya ont été observés à Fréjus (Var).

La dengue est une maladie due à un virus qui se transmet d'homme à homme uniquement par l'intermédiaire d'une piqûre du moustique Aedes albopictus, plus connu sous le nom de moustique tigre, qui pique principalement le matin et en fin de journée.

Originaire d'Asie, le moustique tigre a connu une extension rapide depuis sa première détection en 2004 dans les Alpes-Maritimes. Il est aujourd'hui présent dans 18 départements métropolitains, principalement dans le sud de la France sur un bassin de population estimé à 12 millions d'habitants.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/06/97001-20141006FILWWW00134-nouveau-cas-de-dengue-autochtone-dans-le-sud.php

dimanche 5 octobre 2014

4 choses que votre urine pourrait dévoiler sur votre santé

La bonne vieille analyse d'urine de la médecine du travail a vécu. Le décryptage du métabolome urinaire a permis d'identifier la présence de 3000 déchets ou composés chimiques dans les urines. Et d'ici 10 ans, des tests urinaires pourraient nous permettre de prédire, à la maison, si nous sommes à risque de cancer ou de phlébite. Analyse d'urine et cancer du sein
La mammographie ne va pas disparaître mais bientôt, le médecin pourrait commencer par prescrire une analyse d'urine à la recherche d'une tumeur maligne dans le sein. Les chercheurs de l'Université du Missouri recrutent actuellement les participants à un essai clinique qui permettra de rechercher dans l'urine la présence de certains composés organiques appelés ptéridines. Le niveau de ptéridines augmente significativement chez les patients atteints de cancer. Parvenir à déterminer leur présence en trop grand nombre dans les urines permettrait de démasquer les tumeurs avant même qu'elles n'apparaissent sur une mammographie.
Analyse d'urine et caillots de sang
A l'heure actuelle, pour déterminer la présence de caillots sanguins dans les veines et le risque de phlébite, il faut procéder à une échographie Doppler, qui permet de visualiser le débit sanguin dans les veines. Un test sanguin, destiné à mesurer le taux de D-dimères, une substance libérée par le caillot, peut parfois être également effectué pour confirmer l'absence de phlébite. Mais cette recherche pourrait bientôt être simplifiée car les chercheurs de l'Institut de recherches sur les technologies de Boston (le fameux MIT) ont mis au point un test urinaire qui révèle la présence de caillots sanguins. Les créateurs de ce test travaillent actuellement à la mise au point d'une version sur bandelette urinaire qui pourrait être utilisée à la maison, comme un test de grossesse.
Analyse d'urine et polypes dans le côlon
Remplacer la coloscopie par un simple test urinaire, qui n'en a pas rêvé (en tous cas tous ceux qui, un jour ont dû pratiquer un examen du côlon...). En se basant sur le résultat de recherches menées par l'Université d'Alberta, au Canada, une entreprise canadienne prévoit de commercialiser un test urinaire qui déterminera si vous avez ou non des polypes dans le côlon. Bien sûr, si le test est positif, vous (...) Lire la suite sur Topsanté

samedi 4 octobre 2014

Pas de Grog cette hiver pour faire face à l'épidémie de grippe

Alors que la campagne hivernale de vaccination contre la grippe doit commencer le 16 octobre, le réseau des Grog annonce l'arrêt de son activité après 30 années de fonctionnement. Sous un nom qui fleure bon le rhum et le lait chaud, se cachent les très sérieux Groupes Régionaux d'Observation de la Grippe. Rassemblant des médecins libéraux sur l'ensemble des régions de la métropole, les Grog étaient chargés, depuis une trentaine d'années, de la surveillance de la grippe, avec notamment deux fonctions principales : l'alerte de l'arrivée des premières épidémies, et les prélèvements virologiques qui permettent de savoir quelles souches du virus sont en circulation, et d'évaluer l'efficacité attendue du vaccin chaque année.
Mais ce ne sera pas le cas cette année. Selon les Grog, «l'Institut de veille sanitaire (InVS), dans le souci de reconstruire le schéma de la veille épidémiologique de la grippe en France avec une meilleure synergie des moyens humains et financiers, a souhaité ne financer désormais qu'un réseau unique». Et le réseau choisi ne sera pas celui des Grog. «Cette décision a entraîné de facto l'arrêt du financement apporté par l'InVS au réseau des Grog (62 % du budget total) et obligé l'association à licencier l'ensemble du personnel qui assurait la coordination nationale» poursuit le réseau touché.
Pour le docteur Jean-Louis Bensoussan, vice-président du Grog Midi-Pyrénées, et président de l'Union professionnelle de santé des médecins libéraux, «le choix fait par l'InVS n'est pas bon, c'est une erreur d'analyse. A moins qu'il ne revoit sa copie et que le nouveau réseau mis en place ne face des prélèvements. Mais pour l'instant je n'ai pas cette info». Contacté, l'InVS était dans l'impossibilité de nous répondre. Pour rappel, la grippe touche plusieurs millions de personnes chaque année en France.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/04/1965343-grog-hiver-faire-face-epidemie-grippe.html

jeudi 2 octobre 2014

Les antibiotiques nous rendraient-ils... obèses ?

Pris à fortes doses, les antibiotiques sont si puissants qu'ils altèrent parfois les bactéries de notre flore intestinale, entraînant douleurs intestinales et troubles digestifs. Et selon un travail américain, ils pourraient également le risque de développer une obésité.
« La prise d'antibiotiques dès les premières années de vie augmente le risque d'obésité chez l'adolescent et l'adulte », a confirmé l'équipe du Dr Charles Bailey (Université de Philadelphie). Pour le prouver, les chercheurs ont analysé les bilans médicaux de 64 580 enfants, réalisés entre 2011 et 2013.
De 0 à 5 ans, période cruciale
Chacun des carnets de santé des petits âgés précisait l'évolution du poids et la consommation d'antibiotiques entre 0 et 2 ans, puis entre 2 à 5 ans. Résultat, 7 enfants sur 10 – régulièrement mis sous-antibiotiques avant l'âge de 2 ans - voyaient leur risque de devenir obèse multiplier par... 2,3.
Un risque d'autant plus élevé dès lors que le petit avait assimilé quatre antibiotiques différents. A ce jour, aucune explication n'a pu être donnée. Mais « la prévalence de l'obésité augmente avec l'âge quand la consommation survient avant 2 ans », a confirmé l'équipe. « A cet âge,  un petit a 10% de risque d'être obèse, contre 15% à l'âge de 4 ans ». Un argument de poids qui va dans le sens du Plan antibiotiques 2011-2016. Ce dernier vise notamment à réduire la consommation de ces médicaments.

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mercredi 1 octobre 2014

Ebola : un premier cas diagnostiqué aux États-Unis

Pour la première fois, un cas d’Ebola a été diagnostiqué hors d’Afrique. Le malade qui a contracté la maladie au Liberia était arrivé en bonne santé sur le sol américain. Le virus s’est déclaré quelques jours plus tard, a indiqué un porte-parole des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), le Dr Tom Frieden.
L’homme, dont ni l’identité ni l’âge ont été dévoilés, était arrivé du Liberia le 20 septembre dernier. Il ne présentait à ce moment-là aucun symptôme de la maladie. Il a commencé à ressentir les premiers signes du virus le 24 septembre. Il est actuellement placé en quarantaine à l’hôpital de Dallas, au Texas.
Pour le Dr Tom Frieden, « il n’y a aucun risque » que cet homme ait pu infecter les autres passagers qui étaient à bord de son avion, puisqu’il n’avait à ce moment-là aucun symptôme. Seuls les patients présentant des symptômes sont contagieux. Le médecin rappelle également que le virus Ebola ne se transmet pas par voie aérienne, mais par contact direct de fluides contaminés, comme le sang ou la salive. Toutefois, le directeur du CDC a estimé qu’il était possible que les membres de son entourage contactent le virus dans les prochains jours.

Voir la vidéo sur ce lien... http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/01/1963068-ebola-un-premier-cas-diagnostique-aux-etats-unis.html