mercredi 29 janvier 2014

Vers la disparition du stéthoscope ?

Cet outil emblématique de la médecine serait en passe d'être remplacé par des générateurs d'ultrasons, prédisent des experts.
La question est volontairement provocatrice. Cet emblème du corps médical, les blouses blanches avec le stéthoscope autour du coup, peut-il vraiment disparaître? Et pourquoi? La faute aux ultrasons C'est le point de vue défendu par deux professeurs de l'école de médecine de l'hôpital du Mont Sinai à New York dans un éditorial publié dansGlobal Heart, la revue de la World Heart Federation. Jagat Narula et Bret Nelson écrivent que «de nombreux experts estiment que les ultrasons sont devenus le stéthoscope du XXIe siècle».
Le stéthoscope a été inventé en 1816, par un médecin français, René Laennec. Depuis près de 200 ans, c'est un instrument emblématique de la pratique médicale. Les ultrasons et leurs générateurs ont, eux, été «inventés» en 1917 par Paul Langevin, un physicien français. Il faudra attendre les années 1950 pour qu'ils trouvent leur place dans le secteur médical. Ils sont utilisés pour le diagnostic par l'échographie qui explore les tissus mous de l'organisme et qui peut calculer la vitesse de la circulation artérielle et veineuse. Ils sont aussi employés dans un but thérapeutique pour soigner des tissus mous ou pour détruire des calculs, surtout urinaires, par voie externe.
Ils sont aussi utilisés comme stétho­scope là où ce dernier ne peut être utilisé comme dans un hélicoptère, une ambulance, des zones de guerre ou des catastrophes naturelles. Ils ont été expérimentés dans la jungle amazonienne, dans l'Himalaya à haute altitude, en Haïti après le tremblement de terre de 2010 et même dans la Station spatiale internationale. Avec à chaque fois une réelle efficacité, meilleure qu'avec un appareil classique.
Du coup, les fabricants de ces appareils ont réussi, en quelques années, à réduire considérablement la taille des appareils, qui atteignent maintenant pratiquement la taille d'un paquet de jeu de cartes. Ils livrent (...) Lire la suite sur Figaro.fr

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