Une toxine produite par une bactérie assez répandue pourrait être à l'origine de certains cas de sclérose en plaques. Développer un anticorps qui éliminerait cette toxine permettrait d'arrêter la progression de la maladie.
Les microbiologistes de l'Université Cornell, à New-York, viennent de découvrir qu'une toxine produite par des souches de Clostridium perfringens , une bactérie qui peut causer des intoxications alimentaires, pourrait être à l'origine de certains cas de sclérose en plaques. Cette maladie qui touche le système nerveux central et qui affecte environ une personne sur 1000 en France, se déclenche chez certaines personnes particulièrement sensibles. Sous l'influence de certains gênes, certains facteurs environnementaux ou immunologiques provoqueraient un déréglement du système immunitaire. Et selon les chercheurs de l'Université Cornell, à New-York, la toxine baptisée « toxine Epsilon » pourrait être un de ces facteurs déclenchants, car elle s'attaque à la myéline du cerveau, provoquant des poussées de sclérose en plaques.
Pour Jennifer Linden, l'une des microbiologistes qui a travaillé sur le sujet, cette découverte vient conforter des travaux précédents. Pour tester cette hypothèse, elle a étudié le comportement de la toxine chez la souris en se concentrant sur les cellules ciblées par cette toxine. C'est ainsi qu'elle s'est aperçue que les cellules du cerveau étaient sa cible privilégiée. Son équipe a alors testé un certain nombre d'aliments et découvert qu'environ 3% des aliments étaient porteurs de la toxine Epsilon.
Les chercheurs vont maintenant s'attacher à découvrir un moyen de bloquer la toxine lorsqu'elle est présente dans le corps afin d'arrêter la progression de la sclérose en plaques ou d'empêcher tout simplement le développement de la maladie.
Retrouvez cet article sur Topsanté
vendredi 31 janvier 2014
jeudi 30 janvier 2014
Les antioxydants peuvent accroitre le risque de cancer
L'info. Loués pour leur capacité à prévenir des tumeurs cancéreuses, les antioxydants peuvent avoir un effet contraire dans certains cas, selon une étude scientifique parue mercredi dans la revue médicale américaine Science Translational Medicine. Les auteurs de cette étude ont montré que les compléments de vitamines antioxydantes accélèrent le développement de lésions précancéreuses ou de cancers précoces du poumon chez des souris et des cellules humaines en laboratoire.>> A lire aussi : Où en êtes-vous avec les idées reçues sur le cancer ?
Le paradoxe des antioxydants. Les antioxydants, comme les vitamines A, C et E, permettent de neutraliser des radicaux libres produits par l'organisme qui sont nocifs en raison de leur pouvoir oxydant élevé pouvant endommager les cellules, accélérer le vieillissement et provoquer des cancers. Les chercheurs ont longtemps pensé que les substances antioxydantes pouvaient aider à prévenir des tumeurs cancéreuses mais plusieurs études cliniques récentes suggèrent qu'elles n'ont aucun effet pour empêcher notamment le cancer du poumon. Pire, elles peuvent même en accroître le risque chez certains groupes vulnérables comme les fumeurs.
Ces antioxydants ont triplé le nombre de tumeurs". Dans cette étude, des souris génétiquement modifiées pour développer de petites tumeurs dans leurs poumons ont été traitées avec des compléments de vitamine E et un médicament antioxydant. "Nous avons constaté que ces antioxydants ont triplé le nombre de tumeurs et aussi fortement accéléré leur agressivité", a expliqué le professeur Bergö lors d'une conférence de presse téléphonique. "Et les antioxydants ont tué ces souris deux fois plus vite", a-t-il ajouté, précisant que les effets de ces substances dépendaient de leur dosage. Ainsi, plus les doses étaient élevées, plus grands étaient les effets.
Les antioxydants stimulent la progression du cancer en diminuant la quantité d'une protéine clé, appelée "p53", dont le principal rôle est de détruire les cellules tumorales pour éviter qu'elles n'endommagent l'ADN. "Quand nous avons éliminé cette protéine chez les souris et dans les lignées cellulaires de cancer du poumon humain, les antioxydants n'ont plus eu d'effet", a-t-il expliqué.
Fumeurs, évitez les antioxydants. Ce mécanisme suggère que les personnes ayant de petites lésions ou tumeurs non diagnostiquées dans les poumons, ce qui est plus probable chez des fumeurs, devraient éviter les compléments d'antioxydants, a souligné le professeur Bergö. Il reste à déterminer si cet effet néfaste des antioxydants se produit également pour d'autres types de cancers et si ces substances sont bénéfiques chez des personnes à faible risque pour prévenir des tumeurs cancéreuses, note-t-il. "On ignore encore si les antioxydants peuvent réduire un risque de cancer chez des personnes en bonne santé", ajoute le professeur Bergö.>> A lire aussi : Fumer affecte tous les organes du corps
Un risque aussi pour les cancers de la prostate ? Une étude de chercheurs de l'Institut national américain du Cancer publiée en 2011 menée sur 28.000 hommes de 55 à 74 ans, avait déjà montré un lien entre le bêta-carotène, un puissant antioxydant présent dans de nombreux végétaux et consommé aussi sous forme de complément alimentaire, et une forme agressive de cancer de la prostate. Ces chercheurs rappelaient également que les traitements anticancéreux visent à oxyder les cellules cancéreuses pour les détruire. Des antioxydants pourraient de ce fait affaiblir leur action thérapeutique.
mercredi 29 janvier 2014
Vers la disparition du stéthoscope ?
Cet outil emblématique de la médecine serait en passe d'être remplacé par des générateurs d'ultrasons, prédisent des experts.
Ils sont aussi utilisés comme stéthoscope là où ce dernier ne peut être utilisé comme dans un hélicoptère, une ambulance, des zones de guerre ou des catastrophes naturelles. Ils ont été expérimentés dans la jungle amazonienne, dans l'Himalaya à haute altitude, en Haïti après le tremblement de terre de 2010 et même dans la Station spatiale internationale. Avec à chaque fois une réelle efficacité, meilleure qu'avec un appareil classique.
Du coup, les fabricants de ces appareils ont réussi, en quelques années, à réduire considérablement la taille des appareils, qui atteignent maintenant pratiquement la taille d'un paquet de jeu de cartes. Ils livrent (...) Lire la suite sur Figaro.fr
La question est volontairement provocatrice. Cet emblème du corps médical, les blouses blanches avec le stéthoscope autour du coup, peut-il vraiment disparaître? Et pourquoi? La faute aux ultrasons C'est le point de vue défendu par deux professeurs de l'école de médecine de l'hôpital du Mont Sinai à New York dans un éditorial publié dansGlobal Heart, la revue de la World Heart Federation. Jagat Narula et Bret Nelson écrivent que «de nombreux experts estiment que les ultrasons sont devenus le stéthoscope du XXIe siècle».
Le stéthoscope a été inventé en 1816, par un médecin français, René Laennec. Depuis près de 200 ans, c'est un instrument emblématique de la pratique médicale. Les ultrasons et leurs générateurs ont, eux, été «inventés» en 1917 par Paul Langevin, un physicien français. Il faudra attendre les années 1950 pour qu'ils trouvent leur place dans le secteur médical. Ils sont utilisés pour le diagnostic par l'échographie qui explore les tissus mous de l'organisme et qui peut calculer la vitesse de la circulation artérielle et veineuse. Ils sont aussi employés dans un but thérapeutique pour soigner des tissus mous ou pour détruire des calculs, surtout urinaires, par voie externe.Ils sont aussi utilisés comme stéthoscope là où ce dernier ne peut être utilisé comme dans un hélicoptère, une ambulance, des zones de guerre ou des catastrophes naturelles. Ils ont été expérimentés dans la jungle amazonienne, dans l'Himalaya à haute altitude, en Haïti après le tremblement de terre de 2010 et même dans la Station spatiale internationale. Avec à chaque fois une réelle efficacité, meilleure qu'avec un appareil classique.
Du coup, les fabricants de ces appareils ont réussi, en quelques années, à réduire considérablement la taille des appareils, qui atteignent maintenant pratiquement la taille d'un paquet de jeu de cartes. Ils livrent (...) Lire la suite sur Figaro.fr
mardi 28 janvier 2014
L'insecticide DDT, un facteur de risque pour Alzheimer ?
L'insecticide DDT, interdit aux Etats-Unis depuis 1972 mais capable de subsister longtemps dans l'environnement et l'organisme humain, pourrait accroître le risque de la maladie d'Alzheimer, selon une petite étude américaine lundi.Les auteurs de cette recherche, parue en ligne dans le Journal of the American Medical Association, Neurology, ont constaté que la teneur de DDE -composant actif restant après que le DDT a été métabolisé par le corps- était près de quatre fois plus élevée dans le sang des personnes atteintes d'Alzheimer que celles saines du groupe témoin. Les chercheurs ont étudié 86 patients de plus de 60 ans avec Alzheimer et 79 personnes en bonne santé.
"C'est l'une des premières études à identifier un important risque environnemental pour Alzheimer", souligne le Dr Allan Levey, directeur du Centre de recherche sur la maladie d'Alzheimer à l'Université Emory (Géorgie, sud-est), un des principaux co-auteurs. "L'ampleur de l'effet du DDT est important, comparable au facteur génétique le plus courant prédisposant à la maladie d'Alzheimer", ajoute-t-il. Les patients dans l'étude porteurs de cette mutation et avec des niveaux sanguins élevés de DDE, avaient des symptômes encore plus prononcés d'Alzheimer.
Cette étude indique que le DDE pourrait directement contribuer à la formation de plaques de béta amyloïdes, pointe le Dr Jason Richardson, professeur de médecine environnementale à l'Université Rutgers (New Jersey, nord-est), le principal auteur, insistant sur la nécessité de faire plus de recherches dans cette voie. Ces scientifiques ont également découvert un mécanisme potentiel par lequel le DDE agit sur les cellules cérébrales pour induire cette dégénérescence
lundi 27 janvier 2014
De quoi souffre Jean-Louis Borloo ?
Victime d'une pneumonie aiguë, le président de l'UDI devra, selon les spécialistes, se ménager pendant un mois. À moins que son cas ne soit plus compliqué.
En principe, les antibiotiques sont efficaces
La gravité dépend de l'étendue de la pneumonie. Si elle est limitée à une partie du poumon ou à un poumon, ce n'est pas forcément grave. Si ça touche les deux poumons, si ça s'étend ou s'il y a des signes respiratoires, c'est plus sérieux.
"En principe, s'il s'agit bien d'un streptocoque, les antibiotiques donnent de bons résultats et les malades guérissent au bout de 8 à 10 jours, mais on leur conseille de se reposer au moins un mois avant de reprendre leur activité complète." Parfois la pneumonie est due à d'autres germes plus agressifs, plus résistants aux antibiotiques et donc plus difficiles à éliminer.
Le principal risque vital concerne les malades qui ne sont pas rapidement (...)
Lire la suite sur LePoint.fr
Hospitalisé, selon une dépêche, pour une "pneumonie aiguë frontale" qui "devrait le contraindre à quelques semaines d'absence", Jean-Louis Borloo souffre, selon toute vraisemblance, d'une "pneumonie franche lobaire aiguë". C'est en tout cas l'avis du professeur Alain Didier, pneumologue, chef du pôle des voies respiratoires au CHU de Toulouse et président de la société de pneumologie de langue française (qui tiendra son congrès annuel à Marseille dès vendredi).
Le président de l'UDI a donc été hospitalisé dimanche après-midi dans la capitale pour une infection du poumon le plus souvent liée à un germe qui s'appelle le pneumocoque. "N'importe qui peut attraper ce type de maladie, qui n'est pas liée à la saison, à la différence des virus de la grippe", explique le spécialiste, "mais les fumeurs sont particulièrement exposés puisque leur appareil respiratoire est fragilisé par la fumée. Ce type de pneumonie peut également venir compliquer un épisode grippal."En principe, les antibiotiques sont efficaces
La gravité dépend de l'étendue de la pneumonie. Si elle est limitée à une partie du poumon ou à un poumon, ce n'est pas forcément grave. Si ça touche les deux poumons, si ça s'étend ou s'il y a des signes respiratoires, c'est plus sérieux.
"En principe, s'il s'agit bien d'un streptocoque, les antibiotiques donnent de bons résultats et les malades guérissent au bout de 8 à 10 jours, mais on leur conseille de se reposer au moins un mois avant de reprendre leur activité complète." Parfois la pneumonie est due à d'autres germes plus agressifs, plus résistants aux antibiotiques et donc plus difficiles à éliminer.
Le principal risque vital concerne les malades qui ne sont pas rapidement (...)
Lire la suite sur LePoint.fr
dimanche 26 janvier 2014
Le Dr Dukan radié par l’Ordre des médecins
L’Ordre des médecins a exclu le docteur Pierre Dukan de la profession. C’est l’Agence de presse médicale (APM) qui l’a annoncé sur son compte Twitter samedi. Le nutritionniste s’est rendu célèbre en inventant et médiatisant un régime d’un type nouveau. C’est d’ailleurs parce qu’il a trop fait la promotion de son régime que le Dr Dukan a été exclu.
Selon l’APM, l’Ordre des médecins reproche à Pierre Dukan d’avoir "fait la promotion de son régime amaigrissant à des fins commerciales et avoir proposé d’instaurer une option au baccalauréat destinée à lutter contre l’obésité", relaye l’APM.
Cette sanction tombe à l’issue de deux enquêtes menées par le conseil disciplinaire de l’ordre des médecins. Mais dans les faits, Pierre Dukan avait déjà été radié, à sa demande, au moment de prendre sa retraite, en mai 2012.
vendredi 24 janvier 2014
Les médicaments contre la fièvre, cause de propagation de la grippe
Le magazine 60 millions de consommateurs pointait du doigt jeudi l'efficacité des médicaments contre le rhume. C'est désormais les remèdes contre la fièvre qui sont critiqués dans une étude canadienne publiée dans la revue Proceedings of the Royal Society B.
Le paracétamol, l'aspirine ou l'ibuprofène, souvent prescrits par nos médecins comme remèdes contre la fièvre, augmenterait ainsi de 5% le nombre de cas de grippe. Et la raison est simple : en meilleure forme grâce aux médicaments, le malade va plus rapidement sortir de chez lui, fréquenter d'autres personnes et augmenter ainsi les chances de propager l'agent pathogène par des éternuements ou la toux, selon l'étude.
"Même quand un traitement n'a pas pour but de traiter spécifiquement la fièvre, cette dernière est susceptible d'être abaissée, car la plupart des médicaments courants pris pour traiter des maladies infectieuses contiennent une base antipyrétique", composition du paracétamol, précisent les auteurs de l'étude.
La grippe espagnole de 1918 aggravée par l'aspirine
Ce comportement individuel serait ainsi à l'origine chaque année de l'importance des épidémies de grippe. Les chercheurs ont jugé que lors de la pandémie de grippe espagnole en 1918, l'usage répandu d'aspirine "a pu augmenter la gravité de la maladie et en conséquence le taux de mortalité".
Jeudi, 60 millions de consommateurs publiait de son côté une analyse des médicaments contre les symptômes du rhume. Et les résultats de l'étude était sans appel : "La plupart seront inefficaces, mais sans danger. Les pires exposeront à des risques d'événements indésirables (...) qui peuvent être très graves", expliquait notamment le magazine
jeudi 23 janvier 2014
L'efficacité des médicaments contre le rhume mise en doute
Le magazine 60 millions de consommateurs a étudié une trentaine de médicaments contre le rhume et émet de sérieux doutes quant à leur efficacité. Une bonne partie d'entre eux seraient même à bannir.
"Enrhumex ?", dit un slogan publicitaire en référence à une célèbre marque de médicament contre le rhume. Oui, mais pas question pour autant de prendre n'importe quel traitement, avertit le magazine 60 millions de consommateurs dans son numéro de février. Le magazine de l'Institut national de la consommation a réalisé une étude sur une trentaine de médicaments contre le rhume disponibles sans ordonnance. Et le résultat est cinglant pour les laboratoires : "La plupart seront inefficaces, mais sans danger. Les pires exposeront à des risques d'événements indésirables (...) qui peuvent être très graves".
Déconseillés :
Parmi les médicaments déconseillés en automédication se trouvent ainsi l'Humex Lib, le Drill rhume et le Fervex sans sucre, estime 60 millions de consommateurs. "Ils exposent, entre autres, à des risques de somnolence et peuvent interagir avec des médicaments à effet sédatifs". Ces antihistaminiques ne sont conseillés que dans les cas de rhinites allergiques.
A bannir :
A bannir également, les médicaments tels que Actifed rhume jour et nuit, Humex rhume, Dolirhume ou encore Rhumagrip, assure encore le magazine. "La pseudoéphédrine (présente dans ces médicaments, ndlr) expose à des risques d'accidents cardiovasculaires ou neurologiques sévères. Elle est contre-indiquée avant 15 ans et notamment en cas d'antécédents d'accident vasculaire cérébral, d'hypertension artérielle, d'insuffisance coronaire...", détaille 60 millions de consommateurs.
Les remèdes à base d'ibuprofène, comme le RhinAdvil rhume, le Nurofen rhume et le Rhinureflex, sont eux aussi à proscrire. "L'ibuprofène est un anti-inflammatoire indiqué contre la douleur et la fièvre... des symptômes qui ne se sont pas systématiques dans le rhume". Il peut par ailleurs "entraîner des troubles digestifs, des ulcères de l'estomac ou encore des troubles dermatologiques".
Pourquoi pas :
D'autres traitements ont tout de même des effets positifs : Aromasol, Gomenol, Humex inhaler, Calyptol inhalant ou encore le Vicks vapoRub, détaille encore 60 millions de consommateurs. Ces extraits à "l'eucalyptus, à la menthe, au pin, au thym (...) ont un petit effet décongestionnant quand ils sont inhalés", précise 60 millions de consommateurs. L'homéopathie - Coryzalia ou Sinuspax - peut également être un bon remède. "Plusieurs principes actifs homéopathiques sont censés agir contre les symptômes du rhume", ajoute le magazine.
A privilégier :
Les médicaments qui sont à privilégier restent avant tout le sérum physiologique et l'eau de mer !
mercredi 22 janvier 2014
L'Académie de médecine a besoin de votre cerveau
La recherche a besoin de vous. L'Académie de médecine a en effet lancé lundi un appel au don de cerveau post-mortem pour permettre des recherches sur le vieillissement cérébral et les maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson. "La recherche bute aujourd'hui sur un obstacle majeur : la pénurie de cerveaux à étudier induite par la disparition programmée de l'autopsie scientifique en France", souligne l'Académie de médecine, précisant que seulement 0,11% des décès ont été suivis d'une autopsie en France en 2011. A cette situation est venue s'ajouter un durcissement des lois de bioéthique qui imposent désormais d'obtenir le consentement du donneur ou de sa famille avant de pouvoir prélever un organe post-mortem.
Pour faire face à cette pénurie, une banque nationale de cerveaux, le GIE Neuro-CEB, a été mise en place dès 2006 à l'initiative de deux associations de patients, France Alzheimer et France Parkinson, rejointes par la suite par la Fondation Arsep (pour la recherche sur la sclérose en plaques) et CSC (Connaître les syndromes cérébelleux). "Nous avons besoin de cerveaux de patients atteints de ces maladies, mais également de cerveaux témoins, c'est à dire de personnes qui n'étaient pas touchées par ces pathologies avant leur décès afin de pouvoir les comparer", explique Marie-Claire Artaud, la coordinatrice de la banque de cerveaux, basée à l'hôpital La Pitié-Salpêtrière à Paris.
400 cerveaux déjà collectés
La mobilisation des associations de patients a permis de collecter à ce jour quelque 400 cerveaux, tandis que 1.700 personnes ont consenti à un prélèvement de leur cerveau à leur décès. Mais si les dons de patients atteints de la maladie d'Alzheimer ou de Parkinson ne posent pas trop de problèmes, selon Marie-Claire Artaud, leur nombre reste insuffisant pour ce qui est de la sclérose en plaques ou d'autres pathologies du cerveau, et surtout en ce qui concerne les personnes "témoins". Les prélèvements de cerveau n'ont rien à voir avec les prélèvements en vue d'une greffe d'organes, ne sont pas réalisés par les mêmes équipes, ni dans les mêmes conditions. C'est ainsi que les personnes décédées d'un accident de la circulation ne peuvent qu'exceptionnellement donner leur cerveau, généralement abîmé par l'accident, alors qu'elles sont de bonnes candidates au don d'autres organes.
Le prélèvement de cerveau doit pour sa part être effectué dans les 48 heures suivant le décès, l'intégralité des frais étant prise en charge par le Neuro-CEB. Il est effectué dans l'un des quinze centres de prélèvements hospitaliers existant en France sur des donneurs ayant expressément donné leur consentement de leur vivant. Mais pour l'Académie de Médecine, il faudrait élargir les conditions de ce don à ceux existant déjà pour le don en vue d'une greffe, à savoir le consentement présumé (toute personne est considérée comme consentante si elle n'a pas manifesté d'opposition de son vivant à ses proches ou en le faisant inscrire dans un registre national des refus).
Une cinquantaine de projets de recherche ont à ce jour bénéficié d'échantillons de cerveaux.
mardi 21 janvier 2014
Don d'organe : l'Académie de médecine a besoin de cerveaux post-mortem
L’Académie de médecine a lancé ce lundi un appel au don de cerveau post-mortem afin de permettre aux chercheurs de développer leur connaissance du vieillissement cérébral et des maladies neurodégénératives, comme Alzheimer ou Parkinson.
« La recherche bute aujourd'hui sur un obstacle majeur : la pénurie de cerveaux à étudier induite par la disparition programmée de l'autopsie scientifique en France » a expliqué l’Académie de médecine. En effet, seulement 0,11% des décès ont été suivis d’une autopsie en 2011. Par ailleurs, les lois de bioéthique ont été durcies : il est aujourd’hui nécessaire d’obtenir le consentement du donneur et de sa famille avant de pouvoir prélever un organe post-mortem.
Dès 2006, une banque nationale de cerveaux, nommée le GIE Neuro-CEB, avait été mise en place pour pallier cette pénurie. A l’origine de ce projet, trois associations de patients : France Alzheimer, France Parkinson et CSC (Connaître les syndromes crérébelleux). Mais les scientifiques ne recherchent pas seulement des cerveaux de personnes malades : « Nous avons besoin de cerveaux de patients atteints de ces maladies, mais également de cerveaux témoins, c'est à dire de personnes qui n'étaient pas touchées par ces pathologies avant leur décès afin de pouvoir les comparer », précise Marie-Claire Artaud, la coordinatrice de la banque de cerveaux. Tout le monde est donc concerné par cet appel au don.
400 cerveaux déjà collectés
Près de 400 cerveaux ont été collectés à ce jour et 1700 personnes ont consenti à un prélèvement de leur organe post-mortem. Celui-ci doit être effectué dans les 48 heures qui suivent le décès. Il peut se faire dans l’un des 15 centres de prélèvements hospitaliers dédiés. L’intégralité des frais est prise en charge par le Neuro-CEB.
L’Académie de médecine souhaite élargir les conditions du don de cerveau. Comme pour le don en vue d’une greffe, elle souhaiterait qu’un consentement présumé soit suffisant pour réaliser un prélèvement post-mortem.
« La recherche bute aujourd'hui sur un obstacle majeur : la pénurie de cerveaux à étudier induite par la disparition programmée de l'autopsie scientifique en France » a expliqué l’Académie de médecine. En effet, seulement 0,11% des décès ont été suivis d’une autopsie en 2011. Par ailleurs, les lois de bioéthique ont été durcies : il est aujourd’hui nécessaire d’obtenir le consentement du donneur et de sa famille avant de pouvoir prélever un organe post-mortem.
Dès 2006, une banque nationale de cerveaux, nommée le GIE Neuro-CEB, avait été mise en place pour pallier cette pénurie. A l’origine de ce projet, trois associations de patients : France Alzheimer, France Parkinson et CSC (Connaître les syndromes crérébelleux). Mais les scientifiques ne recherchent pas seulement des cerveaux de personnes malades : « Nous avons besoin de cerveaux de patients atteints de ces maladies, mais également de cerveaux témoins, c'est à dire de personnes qui n'étaient pas touchées par ces pathologies avant leur décès afin de pouvoir les comparer », précise Marie-Claire Artaud, la coordinatrice de la banque de cerveaux. Tout le monde est donc concerné par cet appel au don.
400 cerveaux déjà collectés
Près de 400 cerveaux ont été collectés à ce jour et 1700 personnes ont consenti à un prélèvement de leur organe post-mortem. Celui-ci doit être effectué dans les 48 heures qui suivent le décès. Il peut se faire dans l’un des 15 centres de prélèvements hospitaliers dédiés. L’intégralité des frais est prise en charge par le Neuro-CEB.
L’Académie de médecine souhaite élargir les conditions du don de cerveau. Comme pour le don en vue d’une greffe, elle souhaiterait qu’un consentement présumé soit suffisant pour réaliser un prélèvement post-mortem.
lundi 20 janvier 2014
Cancer du col de l'utérus: Le frottis pourrait sauver près de 1.000 vies chaque année
L'Institut national du cancer mène une campagne pour inciter les femmes à se faire dépister...
Près de 90% des 1.000 décès dus au cancer du col de l’utérus chaque année en France pourraient être évités: pour que ce chiffre ne reste pas une simple statistique, l’Institut national du cancer (Inca) lance en janvier une campagne pour inciter les femmes à se faire dépister.
Même les jeunes femmes vaccinées contre le papillomavirus doivent se faire dépister: ce virus, très couramment contracté durant les premières années de la vie sexuelle, est un précurseur du cancer du col de l’utérus. «99% des cancers du col de l’utérus sont dus à des papillomavirus, chiffre Frédéric de Bels. La vaccination, qui doit se faire à l’âge de 11 à 14 ans avant les premières relations sexuelles, ne permet d’éviter que certaines formes de ces virus et ne protège donc pas complètement contre le cancer du col de l’utérus», explique Frédéric de Bels. Le frottis reste le seul moyen de détecter très tôt ces cancers, dont encore 3.000 cas apparaissent chaque année en France.
http://www.20minutes.fr/societe/1276331-20140120-cancer-col-luterus-frottis-pourrait-sauver-pres-1000-vies-chaque-annee
Près de 90% des 1.000 décès dus au cancer du col de l’utérus chaque année en France pourraient être évités: pour que ce chiffre ne reste pas une simple statistique, l’Institut national du cancer (Inca) lance en janvier une campagne pour inciter les femmes à se faire dépister.
Vaccination et frottis
«Le frottis est le seul test de dépistage rapide, simple et indolore qui permet de détecter des lésions précancéreuses et d’intervenir avant le développement d’un cancer», explique Frédéric De Bels, responsable du département dépistage de l’Inca. Les autorités sanitaires recommandent aux femmes de 25 à 65 ans de faire un frottis tous les trois ans. Mais dans les faits, 40% de femmes en France ne font pas de frottis régulièrement: «Ce sont surtout des femmes de 50 à 65 ans, détaille Frédéric de Bels. Elles sont pourtant encore concernées, même si elles sont ménopausées ou si elles n’ont pas de relations sexuelles. Il y a aussi le cas des femmes en situation de précarité ou qui vivent dans des régions comptant peu de gynécologues.» L’Inca rappelle qu’il n’y a pas que les spécialistes qui soient habilités à faire des frottis: médecins généralistes, sages-femmes, centres de santé ou laboratoires d’analyse médicale peuvent en réaliser.Même les jeunes femmes vaccinées contre le papillomavirus doivent se faire dépister: ce virus, très couramment contracté durant les premières années de la vie sexuelle, est un précurseur du cancer du col de l’utérus. «99% des cancers du col de l’utérus sont dus à des papillomavirus, chiffre Frédéric de Bels. La vaccination, qui doit se faire à l’âge de 11 à 14 ans avant les premières relations sexuelles, ne permet d’éviter que certaines formes de ces virus et ne protège donc pas complètement contre le cancer du col de l’utérus», explique Frédéric de Bels. Le frottis reste le seul moyen de détecter très tôt ces cancers, dont encore 3.000 cas apparaissent chaque année en France.
http://www.20minutes.fr/societe/1276331-20140120-cancer-col-luterus-frottis-pourrait-sauver-pres-1000-vies-chaque-annee
dimanche 19 janvier 2014
Auch. Radiée, l'ancienne médecin généraliste se confie
Marie-Noëlle Rives a exercé pendant près de 30 ans à Auch. Mais en 2012, l’Ordre des médecins la radie de ses tableaux. Dans un livre qui vient de paraître(1), «Le conseil du désordre», elle raconte son «épreuve».
Malgré un titre évocateur, Marie-Noëlle Rives, 58 ans, revient sur les anecdotes qui ont émaillé ses années de pratique, sur les conflits qui l’ont opposé à la Sécurité sociale ou à l’Ordre des médecins et sur sa «nouvelle vie» comme naturopathe.
Dans quel contexte avez-vous commencé à exercer à Auch ?
En 1982, je suis arrivée à Auch en tant qu’interne des hôpitaux après avoir effectué mes études à Toulouse. J’ai choisi Auch pour sa proximité avec Toulouse. Je pensais y rester un an. Et 30 ans plus tard j’y suis toujours. Je me suis vraiment attachée à ce territoire.
Donc tout ce passe bien pour vous jusqu’en 2005 où… (elle coupe)
Ah non, dès le début j’ai rencontré des soucis. J’ai un profil qui est peu commun dans le milieu médical. Je me suis très vite diversifiée en pratiquant l’homéopathie ou la mésothérapie (2). La Sécurité sociale m’a alors prise en grippe. Elle considérait que la mésothérapie n’était pas un acte médical donc qu’il ne devait pas être remboursé. En 2000, déjà, on m’a interdit de pratiquer pendant 5 mois.
En 2005, la douane vous place en garde à vue. Pour quelles raisons ?
En 2001, un laboratoire sort un nouveau médicament qui permet de modérer l’appétit. J’ai donc prescrit ce médicament doté d’une bonne tolérance et d’une efficacité intéressante. Mais fin 2002, seuls les endocrinologues peuvent prescrire ces médicaments. Des patientes sont alors venues me voir en pleurs en me disant : «Je me sens regrossir. Faites quelque chose pour moi !». Elles n’avaient plus accès à ce médicament et étaient prises d’une panique psychologique. J’ai alors eu l’idée d’acheter ce médicament en Espagne pour en faire profiter mes patientes. La douane me reprochait l’importation de marchandise prohibée.
Comment a-t-elle découvert le pot aux roses ?
J’avais licencié la secrétaire de mon cabinet médical car elle ne me donnait pas du tout satisfaction. En retour, elle avait promis de se venger. Elle a écrit à l’Ordre des médecins ou encore aux services douaniers pour dénoncer mes pratiques. Mais je n’avais rien à cacher, je n’administrais pas ce médicament de manière occulte. La douane a épluché mes comptes et a pu vérifier que je ne me suis pas enrichie sur le dos de ces patientes.
Suite à cette garde à vue, vous avez été interdite d’exercer ?
Non. Au bout de 6 mois, je n’avais pas de nouvelle. Je me suis dit que cette affaire avait dû être classée. Mais en janvier 2009, j’ai été convoquée devant le tribunal. Ce fut une épreuve très difficile à vivre. J’ai été condamnée à un an d’interdiction de pratiquer. J’ai décidé de faire appel. Et en seconde instance, j’ai écopé de 8 mois.
Après ce délai imposé par la justice, vous avez repris votre travail ?
Oui mais pas longtemps. Quelques jours après avoir rouvert mon cabinet, je reçois une lettre de l’Ordre des médecins me signifiant ma radiation. J’ai fait appel de cette décision mais en février 2012, j’ai eu confirmation de la radiation.
Comment réagissez-vous ?
Sur le coup, j’ai eu l’impression que le sol se dérobait sous mes pieds. J’ai pourtant reconnu avoir fait une bêtise et j’ai payé pour cette erreur. En apprenant mon désarroi, quelques-uns de mes patients se sont constitués en association pour me soutenir. Cette solidarité m’a permis de franchir ces épreuves.
Vous êtes aujourd’hui naturopathe. Comment envisagez-vous l’avenir ?
Dans un an, j’ai le droit de demander à être réintégré au tableau de l’Ordre des médecins. Je vais faire les démarches dans ce sens pour pouvoir exercer à nouveau comme médecin.
(1) «Le conseil du désordre», de Marie-Noëlle Rives, aux éditions La Bruyère.
(2) La mésothérapie est basée sur l’administration à l’aide d’une aiguille de doses faibles de médicaments à l’endroit où le trouble ou la douleur sont ressentis
http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/19/1798088-auch-radiee-l-ancienne-medecin-generaliste-auscitaine-se-confie.html
Malgré un titre évocateur, Marie-Noëlle Rives, 58 ans, revient sur les anecdotes qui ont émaillé ses années de pratique, sur les conflits qui l’ont opposé à la Sécurité sociale ou à l’Ordre des médecins et sur sa «nouvelle vie» comme naturopathe.
Dans quel contexte avez-vous commencé à exercer à Auch ?
En 1982, je suis arrivée à Auch en tant qu’interne des hôpitaux après avoir effectué mes études à Toulouse. J’ai choisi Auch pour sa proximité avec Toulouse. Je pensais y rester un an. Et 30 ans plus tard j’y suis toujours. Je me suis vraiment attachée à ce territoire.
Donc tout ce passe bien pour vous jusqu’en 2005 où… (elle coupe)
Ah non, dès le début j’ai rencontré des soucis. J’ai un profil qui est peu commun dans le milieu médical. Je me suis très vite diversifiée en pratiquant l’homéopathie ou la mésothérapie (2). La Sécurité sociale m’a alors prise en grippe. Elle considérait que la mésothérapie n’était pas un acte médical donc qu’il ne devait pas être remboursé. En 2000, déjà, on m’a interdit de pratiquer pendant 5 mois.
En 2005, la douane vous place en garde à vue. Pour quelles raisons ?
En 2001, un laboratoire sort un nouveau médicament qui permet de modérer l’appétit. J’ai donc prescrit ce médicament doté d’une bonne tolérance et d’une efficacité intéressante. Mais fin 2002, seuls les endocrinologues peuvent prescrire ces médicaments. Des patientes sont alors venues me voir en pleurs en me disant : «Je me sens regrossir. Faites quelque chose pour moi !». Elles n’avaient plus accès à ce médicament et étaient prises d’une panique psychologique. J’ai alors eu l’idée d’acheter ce médicament en Espagne pour en faire profiter mes patientes. La douane me reprochait l’importation de marchandise prohibée.
Comment a-t-elle découvert le pot aux roses ?
J’avais licencié la secrétaire de mon cabinet médical car elle ne me donnait pas du tout satisfaction. En retour, elle avait promis de se venger. Elle a écrit à l’Ordre des médecins ou encore aux services douaniers pour dénoncer mes pratiques. Mais je n’avais rien à cacher, je n’administrais pas ce médicament de manière occulte. La douane a épluché mes comptes et a pu vérifier que je ne me suis pas enrichie sur le dos de ces patientes.
Suite à cette garde à vue, vous avez été interdite d’exercer ?
Non. Au bout de 6 mois, je n’avais pas de nouvelle. Je me suis dit que cette affaire avait dû être classée. Mais en janvier 2009, j’ai été convoquée devant le tribunal. Ce fut une épreuve très difficile à vivre. J’ai été condamnée à un an d’interdiction de pratiquer. J’ai décidé de faire appel. Et en seconde instance, j’ai écopé de 8 mois.
Après ce délai imposé par la justice, vous avez repris votre travail ?
Oui mais pas longtemps. Quelques jours après avoir rouvert mon cabinet, je reçois une lettre de l’Ordre des médecins me signifiant ma radiation. J’ai fait appel de cette décision mais en février 2012, j’ai eu confirmation de la radiation.
Comment réagissez-vous ?
Sur le coup, j’ai eu l’impression que le sol se dérobait sous mes pieds. J’ai pourtant reconnu avoir fait une bêtise et j’ai payé pour cette erreur. En apprenant mon désarroi, quelques-uns de mes patients se sont constitués en association pour me soutenir. Cette solidarité m’a permis de franchir ces épreuves.
Vous êtes aujourd’hui naturopathe. Comment envisagez-vous l’avenir ?
Dans un an, j’ai le droit de demander à être réintégré au tableau de l’Ordre des médecins. Je vais faire les démarches dans ce sens pour pouvoir exercer à nouveau comme médecin.
(1) «Le conseil du désordre», de Marie-Noëlle Rives, aux éditions La Bruyère.
(2) La mésothérapie est basée sur l’administration à l’aide d’une aiguille de doses faibles de médicaments à l’endroit où le trouble ou la douleur sont ressentis
http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/19/1798088-auch-radiee-l-ancienne-medecin-generaliste-auscitaine-se-confie.html
vendredi 17 janvier 2014
jeudi 16 janvier 2014
Santé. La vie dévastée de Sylvie, une « fille Distilbène »
Alors qu'un procès d'ouvre ce jeudi, à Nanterre, cette Nantaise témoigne sur ce médicament qui a "bouleversé sa vie".
Le Des, ou diéthylstilbestrol, est une hormone de synthèse prescrite à environ 200 000 femmes pendant la grossesse, de 1948 à 1977, principalement pour prévenir les fausses couches. Il était commercialisé sous l’appellation Distilbène. En 1971, le médicament est interdit aux États-Unis.
Le Distilbène a été prescrit à sa mère enceinte. Sylvie Le Cossec, de Sucé-sur-Erdre, désormais maman de deux enfants, dont un lourdement handicapé, publie un livre et porte plainte contre le laboratoire UCB Pharma. Le procès s’ouvre aujourd’hui au tribunal de grande instance de Nanterre.
Son ouvrage Distilbène. Mon fils n’aura jamais son bac, est préfacé par le Dr Irène Frachon, à l’origine du scandale du Mediator. Il peut être commandé aux Éditions Opéra, 9 €, frais de ports offerts. Contact : catherine.garrucho@neuf.fr
http://www.ouest-france.fr/la-vie-devastee-de-sylvie-une-fille-distilbene-1856601
Le Distilbène a été prescrit à sa mère enceinte. Sylvie Le Cossec, de Sucé-sur-Erdre, désormais maman de deux enfants, dont un lourdement handicapé, publie un livre et porte plainte contre le laboratoire UCB Pharma. Le procès s’ouvre aujourd’hui au tribunal de grande instance de Nanterre.
Son ouvrage Distilbène. Mon fils n’aura jamais son bac, est préfacé par le Dr Irène Frachon, à l’origine du scandale du Mediator. Il peut être commandé aux Éditions Opéra, 9 €, frais de ports offerts. Contact : catherine.garrucho@neuf.fr
http://www.ouest-france.fr/la-vie-devastee-de-sylvie-une-fille-distilbene-1856601
mercredi 15 janvier 2014
La mythomanie : une vraie maladie
Beaucoup de mythomanes croient aux histoires qu'ils inventent.
Il ment sans arrêt, il affabule, il travestit la réalité... Autant d'expressions pour définir un mythomane, un menteur compulsif. La mythomanie est une vraie maladie dont les conséquences sur le plan social peuvent être gravissimes.
Le mythomane se crée une autre réalité. Il est souvent persuadé de la véracité des... mensonges qu'il invente. Les enfants sont tous des mythomanes physiologiques. En effet, leur imagination et leur inexpérience leur fait inventer des mondes imaginaires auxquels ils croient sincèrement. D'ailleurs, selon les spécialistes, les adultes mythomanes ont conservé une part d'esprit infantile.
Plusieurs faits-divers ont illustré la mythomanie. Mais un en particulier en a montré les conséquences extrêmes. Jean-Claude Romand a menti à ses proches pendant 18 ans sur sa vie réelle en s'inventant une profession de médecin et de chercheur à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) à Genève. Sur le point d'être découvert, il a assassiné sa femme, ses enfants et ses parents en 1993.
Selon le cas et le degré de gravité de la pathologie, plusieurs traitements existent pour aider le patient. Mais généralement, le traitement consiste en une prise en charge psychothérapeutique, parfois associée à une thérapie cognitive et comportementale.
Retrouvez cet article sur destinationsante.com
Il ment sans arrêt, il affabule, il travestit la réalité... Autant d'expressions pour définir un mythomane, un menteur compulsif. La mythomanie est une vraie maladie dont les conséquences sur le plan social peuvent être gravissimes.
Le mythomane se crée une autre réalité. Il est souvent persuadé de la véracité des... mensonges qu'il invente. Les enfants sont tous des mythomanes physiologiques. En effet, leur imagination et leur inexpérience leur fait inventer des mondes imaginaires auxquels ils croient sincèrement. D'ailleurs, selon les spécialistes, les adultes mythomanes ont conservé une part d'esprit infantile.
Plusieurs faits-divers ont illustré la mythomanie. Mais un en particulier en a montré les conséquences extrêmes. Jean-Claude Romand a menti à ses proches pendant 18 ans sur sa vie réelle en s'inventant une profession de médecin et de chercheur à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) à Genève. Sur le point d'être découvert, il a assassiné sa femme, ses enfants et ses parents en 1993.
Selon le cas et le degré de gravité de la pathologie, plusieurs traitements existent pour aider le patient. Mais généralement, le traitement consiste en une prise en charge psychothérapeutique, parfois associée à une thérapie cognitive et comportementale.
Retrouvez cet article sur destinationsante.com
mardi 14 janvier 2014
Les malades de l'hépatite C bientôt guéris
C'est un véritable espoir pour ces malades. Des médicaments vont bientôt pouvoir guérir définitivement près de 100% des 300.000 personnes atteints de l'hépatite C. Et peut-être même les 90.000 patients atteints d'une hépatite chronique C et qui n'ont pas été diagnostiqués. C'est ce que rapporte France Info après le 7e congrès sur les hépatites à Paris. De nouveaux traitements ont en effet été testés par quelques malades et se sont révélés positifs, avec beaucoup moins d'effets secondaires. "On vit normalement, on travaille normalement", a affirmé le professeur Patrick Marcelin, hépatologue à l'hôpital Beaujon.
http://www.lejdd.fr/Societe/Depeches/Les-malades-de-l-hepatite-C-bientot-gueris-648412
http://www.lejdd.fr/Societe/Depeches/Les-malades-de-l-hepatite-C-bientot-gueris-648412
lundi 13 janvier 2014
L'hépatite C n'est plus une fatalité
Un dépistage systématique et la prescription de nouvelles combinaisons de médicaments antiviraux devraient permettre d'éradiquer cette maladie.
Nouvelles molécules
Le principal danger demeure le nombre de patients atteints d'une hépatite chronique C et qui n'ont pas été diagnostiqués. Ils seraient environ 90 000 dans notre pays. Cela s'explique par le fait que cette infection est souvent silencieuse, et donc trop fréquemment diagnostiquée de façon fortuite. Or, les spécialistes estiment que toutes les conditions sont désormais réunies pour aboutir à un dépistage systématique des hépatites B et C en France, à l'instar des préconisations américaines et canadiennes, et dans le même esprit que pour le virus du sida. Le test pourrait se faire en médecine générale, dans une tranche d'âge qui reste à définir. S'il était retenu, le dépistage systématique simultané des 3 virus deviendrait (...)
Lire la suite sur LePoint.fr
2014 pourrait bien être une année charnière dans la lutte contre l'hépatite C (VHC), une maladie virale fréquente et toujours potentiellement mortelle. C'est ce qu'espèrent les spécialistes internationaux de cette maladie du foie, réunis depuis lundi matin à Paris pour le 7e congrès sur l'hépatite (Paris Hepatitis Conference). L'enjeu premier : un dépistage systématique qui permettrait une prise en charge plus rapide des patients.
En France, selon les dernières données épidémiologiques - qui remontent à 2004 -, le nombre de porteurs de l'anticorps contre ce virus (donc de personnes ayant été en contact avec le VHC) est estimé à 370 000. Néanmoins - et même si la prévalence de l'infection était encore de 44 % chez les usagers de drogues en 2011 -, au cours des dix dernières années, le VHC a diminué en raison de la disparition des hépatites liées à la transfusion, du renforcement des précautions aseptiques, de l'amélioration de l'efficacité des traitements et, dans une moindre mesure, de la politique de réduction des risques. Nouvelles molécules
Le principal danger demeure le nombre de patients atteints d'une hépatite chronique C et qui n'ont pas été diagnostiqués. Ils seraient environ 90 000 dans notre pays. Cela s'explique par le fait que cette infection est souvent silencieuse, et donc trop fréquemment diagnostiquée de façon fortuite. Or, les spécialistes estiment que toutes les conditions sont désormais réunies pour aboutir à un dépistage systématique des hépatites B et C en France, à l'instar des préconisations américaines et canadiennes, et dans le même esprit que pour le virus du sida. Le test pourrait se faire en médecine générale, dans une tranche d'âge qui reste à définir. S'il était retenu, le dépistage systématique simultané des 3 virus deviendrait (...)
Lire la suite sur LePoint.fr
dimanche 12 janvier 2014
Cugnaux. Création d'une association pour lutter contre l'autisme
TSA 31 est une association qui a pour but d’aider les personnes porteuses de TSA (Trouble du Spectre Autistique, Autisme et troubles associés), de la petite enfance à l’âge adulte ainsi que leur famille. Elle a été créée par deux femmes Cindy Ansart et Virginie Marlot et est située au 108 route de Toulouse à Cugnaux. Nous les avons rencontrées pour qu’elles nous présentent leur association.
Pourquoi créer cette association ?
Ma fille Lilou a été diagnostiquée autiste il y a environ deux ans, face à ce diagnostic, que faire, les délais d’attente pour lui trouver une place en institut était trop importants. Donc avec sa marraine Virginie, nous avons décidé de nous lancer et de créer notre propre structure d’accueil. Pour cela, nous avons suivi une formation à la méthode ABA (Analyse Appliquée du comportement) et nous nous sommes entourés de personnes spécialisées, avec des psychomotriciennes, orthophonistes, éducatrice spécialisée, institutrice et psychologue. Des bénévoles nous aident aussi au quotidien. Nous avons aménagé notre maison de 200 m carrés, avec pour objectif d’en faire un endroit chaleureux et convivial pour les enfants et leurs parents, tout en étant bien sûr aux normes en vigueur.
Comment se passe l’accueil des enfants ?
A leur arrivé, il voit une psychologue pour un entretien individuel, afin d’établir un projet individuel. Les enfants viennent trois 1/2 journées par semaine. Différentes activités leur sont proposées : artistique et sportive. Nous avons aussi une mini-salle de classe avec une institutrice pour les préparer à réintégrer l’école, des salles sont aussi réservées aux intervenants médicaux. Une grande salle de jeux pour l’aspect ludique et leur apprendre à vivre ensemble.
Comment se passent les débuts de l’activité ?
Très bien, nous faisons connaissance avec les enfants et leurs parents. Nous avons aujourd’hui une semaine après le début d’activité 18 enfants pour 31 places disponibles. Nous sommes aussi à la recherche de partenaires : pour le goûter des enfants et du matériel pour les loisirs créatifs, etc.
Renseignements : www.tsa31.fr
Pourquoi créer cette association ?
Ma fille Lilou a été diagnostiquée autiste il y a environ deux ans, face à ce diagnostic, que faire, les délais d’attente pour lui trouver une place en institut était trop importants. Donc avec sa marraine Virginie, nous avons décidé de nous lancer et de créer notre propre structure d’accueil. Pour cela, nous avons suivi une formation à la méthode ABA (Analyse Appliquée du comportement) et nous nous sommes entourés de personnes spécialisées, avec des psychomotriciennes, orthophonistes, éducatrice spécialisée, institutrice et psychologue. Des bénévoles nous aident aussi au quotidien. Nous avons aménagé notre maison de 200 m carrés, avec pour objectif d’en faire un endroit chaleureux et convivial pour les enfants et leurs parents, tout en étant bien sûr aux normes en vigueur.
Comment se passe l’accueil des enfants ?
A leur arrivé, il voit une psychologue pour un entretien individuel, afin d’établir un projet individuel. Les enfants viennent trois 1/2 journées par semaine. Différentes activités leur sont proposées : artistique et sportive. Nous avons aussi une mini-salle de classe avec une institutrice pour les préparer à réintégrer l’école, des salles sont aussi réservées aux intervenants médicaux. Une grande salle de jeux pour l’aspect ludique et leur apprendre à vivre ensemble.
Comment se passent les débuts de l’activité ?
Très bien, nous faisons connaissance avec les enfants et leurs parents. Nous avons aujourd’hui une semaine après le début d’activité 18 enfants pour 31 places disponibles. Nous sommes aussi à la recherche de partenaires : pour le goûter des enfants et du matériel pour les loisirs créatifs, etc.
Renseignements : www.tsa31.fr
vendredi 10 janvier 2014
Maladie de Parkinson : un nouvel espoir de traitement
La thérapie génique expérimentale ProSavin a permis d'améliorer le contrôle des mouvements de 15 malades atteints de la maladie de Parkinson, d'après une étude scientifique publiée dans la revue médicale The Lancet.
Cette étude clinique coréalisée depuis 2008 par le professeur Stéphane Palfi, chef du service de neurochirurgie de l'hôpital Henri-Mondor de Créteil et l'hôpital Addenbrookes à Cambridge (Royaume-Uni) a permis de démontrer l'efficacité de la thérapie génique Prosavin sur le contrôle des mouvements de patients atteints de la maladie de Parkinson. Elle donne donc de l'espoir aux 5 millions de personnes dans le monde et 120 000 personnes en France touchées par cette maladie neuro-dégénérative.
« Nous avons entrepris des essais cliniques avec 12 mois de suivi sur deux sites d'étude en France et au Royaume-Uni. Nous avons évalué l'innocuité et l'efficacité de la thérapie génique ProSavin après injection d'un virus de cheval le cerveau de 15 patients atteints de la maladie de Parkinson. Ce virus sans danger pour l'homme appartenant à la famille des lentivirus. Il a été vidé de son contenu et "rempli" avec les trois gènes (AADC, TH, CH1) essentiels pour la fabrication de la dopamine », explique le professeur Palfi. Ce neurotransmetteur essentiel pour le contrôle des mouvements n'est en effet plus produit chez les malades atteints de cette maladie neuro-dégénérative. Les scientifiques ont voulu grâce à cette thérapie rétablir un niveau continu de dopamine chez les patients.
Des résultats encourageants
Grâce à cette injection, les 15 malades ont à nouveau sécrété en continu de la dopamine et pu améliorer le contrôle de leurs mouvements.
« Nous avons testé trois niveaux de doses, la plus forte s'est avérée la plus efficace », explique le professeur Palfi. Mais il rappelle tout de même qu'au-delà de 4 ans, les progrès moteurs diminuaient en raison de l'évolution de la maladie: «les symptômes moteurs de la maladie ont été améliorés jusqu'à 12 mois après l'administration du traitement chez tous les patients, voire jusqu'à 4 ans chez les premiers à avoir été opérés». Et, malheureusement si ce traitement (...) Lire la suite sur Topsanté
Cette étude clinique coréalisée depuis 2008 par le professeur Stéphane Palfi, chef du service de neurochirurgie de l'hôpital Henri-Mondor de Créteil et l'hôpital Addenbrookes à Cambridge (Royaume-Uni) a permis de démontrer l'efficacité de la thérapie génique Prosavin sur le contrôle des mouvements de patients atteints de la maladie de Parkinson. Elle donne donc de l'espoir aux 5 millions de personnes dans le monde et 120 000 personnes en France touchées par cette maladie neuro-dégénérative.
« Nous avons entrepris des essais cliniques avec 12 mois de suivi sur deux sites d'étude en France et au Royaume-Uni. Nous avons évalué l'innocuité et l'efficacité de la thérapie génique ProSavin après injection d'un virus de cheval le cerveau de 15 patients atteints de la maladie de Parkinson. Ce virus sans danger pour l'homme appartenant à la famille des lentivirus. Il a été vidé de son contenu et "rempli" avec les trois gènes (AADC, TH, CH1) essentiels pour la fabrication de la dopamine », explique le professeur Palfi. Ce neurotransmetteur essentiel pour le contrôle des mouvements n'est en effet plus produit chez les malades atteints de cette maladie neuro-dégénérative. Les scientifiques ont voulu grâce à cette thérapie rétablir un niveau continu de dopamine chez les patients.
Des résultats encourageants
Grâce à cette injection, les 15 malades ont à nouveau sécrété en continu de la dopamine et pu améliorer le contrôle de leurs mouvements.
« Nous avons testé trois niveaux de doses, la plus forte s'est avérée la plus efficace », explique le professeur Palfi. Mais il rappelle tout de même qu'au-delà de 4 ans, les progrès moteurs diminuaient en raison de l'évolution de la maladie: «les symptômes moteurs de la maladie ont été améliorés jusqu'à 12 mois après l'administration du traitement chez tous les patients, voire jusqu'à 4 ans chez les premiers à avoir été opérés». Et, malheureusement si ce traitement (...) Lire la suite sur Topsanté
jeudi 9 janvier 2014
Le jeûne par intermittence : nouvelle tendance régime
Alors que la période des fêtes de fin d'année vient de se terminer, une nouvelle tendance régime pour perdre les kilos accumulés vient d'être popularisée.
En effet, la nouvelle tendance régime de janvier est le jeûne par intermittence ou « intermittent fasting » en anglais. Ce dernier consiste à réduire sa consommation de calories certains jours de la semaine et à continuer à manger « normalement » le reste de la semaine comme le préconise le régime 5:2. Deux jours par semaine, on ne mange donc qu'un quart des calories habituellement consommées dans la journée (500 pour les femmes et 600 pour les hommes) et les cinq autres jours on reprend notre consommation normale.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/09/1790241-le-jeune-par-intermittence-nouvelle-tendance-regime.html
En effet, la nouvelle tendance régime de janvier est le jeûne par intermittence ou « intermittent fasting » en anglais. Ce dernier consiste à réduire sa consommation de calories certains jours de la semaine et à continuer à manger « normalement » le reste de la semaine comme le préconise le régime 5:2. Deux jours par semaine, on ne mange donc qu'un quart des calories habituellement consommées dans la journée (500 pour les femmes et 600 pour les hommes) et les cinq autres jours on reprend notre consommation normale.
"Ce régime est dangereux »
Ces nouvelles tendances de régimes connaissent une grande popularité notamment en Angleterre dont le régime 4:3 qui préconise de jeûner un jour sur deux. Cependant, les nutritionnistes s'interrogent sur la dangerosité de ces régimes. "Ce régime est dangereux car il entraîne une fonte de la masse musculaire. Mais les cardiaques sont les plus à risque car les jeûnes sont à éviter pour ces personnes. De plus, le fait d'alterner notre quantité d'alimentation accentue le mécanisme de "survie" de notre corps et donc sa capacité à stocker les graisses" a expliqué l'auteur de « je mange et je suis bien », Florence Pujol, à Metronews. De plus, la privation de nourriture pendant quelques jours pourrait amener les personnes à se reporter sur des aliments peu équilibrés par la suite et donc "potentiellement entraîner des carences nutritives et de mauvaises habitudes alimentaires", selon Heather Mangieri, porte-parole de l'American Dietetic Association.http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/09/1790241-le-jeune-par-intermittence-nouvelle-tendance-regime.html
mercredi 8 janvier 2014
Une nouvelle campagne pour inciter au dépistage du cancer du col de l'utérus
90% des cancers du col de l'utérus pourraient être évités grâce à un meilleur dépistage...
Une nouvelle campagne, principalement axée sur la radio, va être lancée pour inciter les femmes de 25 à 65 ans, et notamment celles de plus de 50 ans à faire des frottis tous les trois ans pour se protéger efficacement contre le cancer du col de l'utérus. Elle sera organisée du 11 au 28 janvier en amont de la semaine européenne de prévention et dépistage du cancer du col de l'utérus, un cancer qui fait encore plus de 1.000 décès en France chaque année, précisent ses organisateurs, l'Institut national du cancer (INCa) et le ministère de la santé.
Selon l'INCa, 90% des 3.000 cancers du col de l'utérus observés en France chaque année pourraient être évités grâce à un dépistage régulier par frottis réalisé tous les trois ans par toutes les femmes âgées de 25 à 65 ans. Mais à l'heure actuelle, 40% de ces femmes ne font pas ces frottis régulièrement, «le plus souvent par manque de suivi gynécologique», précise l'INCa. Parmi elles on trouve principalement des femmes de 50 à 65 ans ou appartenant à des catégories socioéconomiques défavorisées ou encore habitant dans des départements à faible densité de médecins, notamment gynécologues.
Au delà des frottis qui «permettent de détecter des lésions précancéreuses et cancéreuses du col et ainsi de soigner plus précocement ce cancer, voire d'éviter son apparition», l'INCa recommande également la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) - responsables de la majorité des cancers du col de l'utérus - chez les jeunes filles dès l'âge de 11 ans. La campagne radio sera relayée par 9 grandes stations nationales ainsi que diverses stations communautaires.
http://www.20minutes.fr/societe/1271395-20140108-nouvelle-campagne-inciter-depistage-cancer-col-uterus
Une nouvelle campagne, principalement axée sur la radio, va être lancée pour inciter les femmes de 25 à 65 ans, et notamment celles de plus de 50 ans à faire des frottis tous les trois ans pour se protéger efficacement contre le cancer du col de l'utérus. Elle sera organisée du 11 au 28 janvier en amont de la semaine européenne de prévention et dépistage du cancer du col de l'utérus, un cancer qui fait encore plus de 1.000 décès en France chaque année, précisent ses organisateurs, l'Institut national du cancer (INCa) et le ministère de la santé.
Selon l'INCa, 90% des 3.000 cancers du col de l'utérus observés en France chaque année pourraient être évités grâce à un dépistage régulier par frottis réalisé tous les trois ans par toutes les femmes âgées de 25 à 65 ans. Mais à l'heure actuelle, 40% de ces femmes ne font pas ces frottis régulièrement, «le plus souvent par manque de suivi gynécologique», précise l'INCa. Parmi elles on trouve principalement des femmes de 50 à 65 ans ou appartenant à des catégories socioéconomiques défavorisées ou encore habitant dans des départements à faible densité de médecins, notamment gynécologues.
L’importance des frottis
L'INCa rappelle à cet égard que les frottis peuvent également être réalisés par les généralistes et les sages-femmes ainsi que dans les hôpitaux, les centres de santé, les centre de planification familiale ou encore dans certains laboratoires d'analyse de biologie médicale. «Il est important de rappeler que le suivi par frottis ne s'arrête pas à la ménopause» indique encore l'INCa en expliquant que les anomalies évoluant lentement, «les frottis sont recommandés jusqu'à 65 ans et ce, même en l'absence de rapports sexuels».Au delà des frottis qui «permettent de détecter des lésions précancéreuses et cancéreuses du col et ainsi de soigner plus précocement ce cancer, voire d'éviter son apparition», l'INCa recommande également la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) - responsables de la majorité des cancers du col de l'utérus - chez les jeunes filles dès l'âge de 11 ans. La campagne radio sera relayée par 9 grandes stations nationales ainsi que diverses stations communautaires.
http://www.20minutes.fr/societe/1271395-20140108-nouvelle-campagne-inciter-depistage-cancer-col-uterus
mardi 7 janvier 2014
Méningites à méningocoques : 46 décès en 2012
En 2012, la France a enregistré 559 infections invasives à méningocoques. Soit un taux d'incidence de 0,94 cas pour 100 000 habitants, comparable à celui de 2011. Au total 46 patients sont décédés et 36 ont présenté des séquelles.
Dans la dernière livraison du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), les auteurs dressent un bilan épidémiologique des infections invasives à méningocoques (IIM), pour l'année 2012. Les IMM B représentent 68% des cas d'infections. Leur taux d'incidence était stable en 2012. A noter que depuis fin 2013, un vaccin – Besxero® - est disponible. Ce dernier couvre près de 85% des souches circulant en France.Après une diminution du taux d'incidence des IMM C entre 2002 et 2010, la tendance marque un fléchissement avec une légère augmentation entre 2011 et 2012. Laquelle semble s'être poursuivie au premier semestre 2013, avec 85 cas signalés, contre 61 en 2012. « La couverture vaccinale n'a pas permis d'observer une immunité de groupe comme au Royaume-Uni et aux Pays-Bas », indiquent les auteurs. Au total, les IMM C représentent 18% de l'incidence des infections invasives à méningocoques.
L'augmentation des IMM Y (6% du total des IMM) observée en 2010 et 2011 ne s'est pas poursuivie en 2012. En revanche, le nombre de cas semble à la hausse en 2013. Concernant les IMM W, peu fréquentes en France, les auteurs du BEH rapportent quelques cas survenus début 2012. Ces derniers avaient un lien épidémiologique avec un pays d'Afrique subsaharienne. « Cet épisode conduit à rappeler les recommandations de vaccination pour les voyageurs se rendant dans les pays appartenant à la ceinture de la méningite en Afrique subsaharienne ».
Retrouvez cet article sur destinationsante.com
lundi 6 janvier 2014
Comment tenter d'éviter grippe et gastro en janvier
Selon le réseau de surveillance des épidémies, les virus sont annoncés dans la région d’ici à la fin du mois. Passer à travers est un espoir que de bonnes règles d’hygiène peuvent aider à concrétiser
Tomber malade n'est pas une fatalité, mais le mois de janvier est traditionnellement à risque pour la propagation des petits virus qui font les grosses fatigues. Ces prochaines semaines verront l'arrivée massive, dans la région Paca, de la gastro-entérite d'abord, ensuite de la grippe.
Au centre hospitalier Sainte-Musse, à Toulon, les épidémiologistes sont en permanence branchés sur les chiffres collectés par l'Institut de veille sanitaire.
L'année 2013 s'est terminée sur une épidémie de bronchiolite pour les petits de moins de 2 ans. Pendant les deux dernières semaines de décembre, environ 770 enfants ont été soignés dans les services d'urgence de la région, dont un gros tiers a dû être hospitalisé. Le réseau des kinésithérapeutes spécialisés en Paca* a reçu cinq cents enfants pour des séances de kiné respiratoire.
Deuxième semaine de janvier
Désormais, les grands ne sont plus à l'abri. À eux les joies de la gastro et de la grippe. « Les premiers pics seront enregistrés après la fin des vacances. La gastro montera en fréquence à partir de la deuxième semaine de janvier », détaille le docteur Michel Brousse, spécialiste en hygiène hospitalière à Toulon. « Nous savons que nous serons à flux très tendu à l'hôpital, car il y a un problème chronique de places dans ces périodes. » Ce qui est le cas dans le Var, les Alpes-Maritimes et toute la région. Tous à la même enseigne. « D'où la nécessité de faire de la prévention. »
En un mot comme en cent : lavons-nous correctement les mains !
Voyage par les airs
La plus contagieuse reste la grippe saisonnière, dont le pic est estimé a priori pour la deuxième quinzaine de janvier et début février. Ces estimations sont réalisées en observant les courbes de l'année antérieure et leur évolution. Selon le rythme de progression, la période épidémique est établie avec un certain degré de précision.
« La prévention primaire de la grippe, c'est la vaccination », répète le médecin, qui regrette « cette mentalité française » devenue rétive à la vaccination. « Seulement 15 % de la population est vaccinée contre la grippe » et l'ensemble des soignants à l'hôpital toulonnais est à peine au-dessus de cette moyenne nationale.
Voyageant par les airs, la grippe se partage si facilement… « Si vous éternuez, le virus se propage à deux mètres à la ronde. » Là encore, des gestes simples permettent, en théorie, de limiter les dégâts. Mais ils ne sont pas forcément des automatismes. Exemple : en pleine discussion, la journaliste ne peut réprimer un éternuement brutal… pile en direction du médecin. Hum, il faudra refaire le nettoyage du bureau.
*Arbam Paca recense les kinés de garde. Numéro régional de garde : 04.91.75.70.00.
http://www.nicematin.com/cote-dazur/comment-tenter-deviter-grippe-et-gastro-en-janvier.1575528.html
Tomber malade n'est pas une fatalité, mais le mois de janvier est traditionnellement à risque pour la propagation des petits virus qui font les grosses fatigues. Ces prochaines semaines verront l'arrivée massive, dans la région Paca, de la gastro-entérite d'abord, ensuite de la grippe.
Au centre hospitalier Sainte-Musse, à Toulon, les épidémiologistes sont en permanence branchés sur les chiffres collectés par l'Institut de veille sanitaire.
L'année 2013 s'est terminée sur une épidémie de bronchiolite pour les petits de moins de 2 ans. Pendant les deux dernières semaines de décembre, environ 770 enfants ont été soignés dans les services d'urgence de la région, dont un gros tiers a dû être hospitalisé. Le réseau des kinésithérapeutes spécialisés en Paca* a reçu cinq cents enfants pour des séances de kiné respiratoire.
Deuxième semaine de janvier
Désormais, les grands ne sont plus à l'abri. À eux les joies de la gastro et de la grippe. « Les premiers pics seront enregistrés après la fin des vacances. La gastro montera en fréquence à partir de la deuxième semaine de janvier », détaille le docteur Michel Brousse, spécialiste en hygiène hospitalière à Toulon. « Nous savons que nous serons à flux très tendu à l'hôpital, car il y a un problème chronique de places dans ces périodes. » Ce qui est le cas dans le Var, les Alpes-Maritimes et toute la région. Tous à la même enseigne. « D'où la nécessité de faire de la prévention. »
En un mot comme en cent : lavons-nous correctement les mains !
Voyage par les airs
La plus contagieuse reste la grippe saisonnière, dont le pic est estimé a priori pour la deuxième quinzaine de janvier et début février. Ces estimations sont réalisées en observant les courbes de l'année antérieure et leur évolution. Selon le rythme de progression, la période épidémique est établie avec un certain degré de précision.
« La prévention primaire de la grippe, c'est la vaccination », répète le médecin, qui regrette « cette mentalité française » devenue rétive à la vaccination. « Seulement 15 % de la population est vaccinée contre la grippe » et l'ensemble des soignants à l'hôpital toulonnais est à peine au-dessus de cette moyenne nationale.
Voyageant par les airs, la grippe se partage si facilement… « Si vous éternuez, le virus se propage à deux mètres à la ronde. » Là encore, des gestes simples permettent, en théorie, de limiter les dégâts. Mais ils ne sont pas forcément des automatismes. Exemple : en pleine discussion, la journaliste ne peut réprimer un éternuement brutal… pile en direction du médecin. Hum, il faudra refaire le nettoyage du bureau.
*Arbam Paca recense les kinés de garde. Numéro régional de garde : 04.91.75.70.00.
http://www.nicematin.com/cote-dazur/comment-tenter-deviter-grippe-et-gastro-en-janvier.1575528.html
dimanche 5 janvier 2014
vendredi 3 janvier 2014
Gynéco: 3 examens à ne pas louper
Le début d'année c'est souvent le moment des bonnes résolutions. Et si votre première "bonne résolution" était de faire un bilan gynéco complet ? Quels examens faire selon votre âge ?
Rendez-vous pour un frottis de dépistageLe frottis cervical de dépistage est un geste qui consiste à prélever des cellules du col de l'utérus : à l'aide d'un petit écouvillon passé à travers le vagin, votre gynéco recueille les cellules à différents niveaux du col de l'utérus, les étale sur une lame de verre et les fixe avec un produit avant de les envoyer à un laboratoire d'anatomo-pathologie qui cherchera d'éventuelles anomalies.
Le frottis de dépistage n'est pas douloureux. Parfois quelques légers saignements peuvent se produire après le frottis, mais cela ne dure pas.
Le frottis, à quelle fréquence ?
Il est habituel de pratiquer le premier frottis de dépistage au cours de l'année qui suit les premiers rapports sexuels. Ensuite, la fréquence des frottis varie entre 1 et 3 ans selon que vous ayiez un partenaire stable ou que vous changiez fréquemment de partenaire.
A noter : si vous avez vos règles, votre gynéco ne pourra pas faire de frottis. De même, si vous souffrez de pertes vaginales importantes ou anormales, votre gynécologue vous prescrira sans doute un traitement local. Vous reprendrez alors rendez-vous pour un frottis.
Rendez-vous pour un test HPV
HPV est l'abbéviation pour Human Papilloma Virus : une centaine de virus de cette famille ont été identifiés à ce jour comme responsables d'une infection génitale mais seuls une dizaine d'entre eux sont associés au cancer du col de l'utérus. Voilà pourquoi leur dépistage est si intéressant.Jusqu'à présent, ce test était surtout réservé aux femmes dont le frottis comportait des anomalies. Mais de plus en plus de gynécologues pratiquent la technique des frottis dit "en couche mince" (une technique où les cellules ne sont pas étalées mais conservées dans une suspension liquide) qui permet la recherche d'HPV par biologie moléculaire.
En prenant rendez-vous avec votre gynéco pour un (...) Lire la suite sur Topsanté
Inscription à :
Articles (Atom)