Selon une étude publiée par l'American Journal of Clinical Nutrition, les femmes âgées auraient tendance à voir le risque de fracture diminuer si elles ont mangé beaucoup de légumes et de fruits durant leur vie.
Connaissez-vous l'adage "une pomme par jour éloigne le médecin" ? Il pourrait se révéler juste si l'on en croit une récente étude américaine. Ainsi, cette dernière montre que chez les personnes âgées, le risque de fracture diminuerait largement si ces femmes avaient consommé beaucoup de pommes, de légumes et autres fruits durant leur vie. L'étude s'est portée sur plus de 3.500 femmes déjà ménopausées ainsi que plus de 1.600 hommes de plus de 50 ans.
Si les résultats de l'étude montrent une baisse des fractures chez les femmes ayant eu l'habitude de consommer des produits à haute densité nutritionnelle (fruits et légumes), Lise Langsetmo, auteur de l'étude, explique pourtant : "Des enquêtes précédentes ont démontré un lien entre les habitudes diététiques et le risque de problèmes de santé, mais on comprend mal la relation entre ces habitudes et la fragilité du squelette".
De prime abord, tout dépendrait de la teneur en minéraux et micronutriments en fonction de l'apport calorique de chaque aliment. Ainsi, augmenter de 40% la part des aliments à forte densité nutritionnelle permettrait de réduire de 14% le risque de fracture dans les dix années à venir, un constat qui reste le même, peu importe les apports en calcium ou vitamines D de chacun.
http://www.maxisciences.com/pomme/le-risque-de-fracture-diminue-par-les-pommes_art10501.html
mardi 30 novembre 2010
lundi 29 novembre 2010
Distilbène: une histoire sans fin
Les conséquences de l'utilisation du Distilbène, hormone de synthèse prescrite en France pendant 30 ans aux femmes enceintes pour prévenir les fausses couches, concernent aujourd'hui trois générations, a montré un colloque organisé vendredi à Paris par l'association DES France.
L'alerte sur ses dangers a été lancée au début des années 70, à la suite de cas de cancers du vagin et du col de l'utérus chez les filles exposées in utero, les "filles Distilbène". Sont ensuite apparus les risques d'anomalies au niveau du système génital, avec leurs conséquences sur la fertilité et les accidents de grossesse.
Ces problématiques liées à la reproduction restent d'actualité en France, car les dernières femmes exposées in utero atteindront la quarantaine en 2016.
Par ailleurs, sont depuis apparus des risques concernant le cancer du sein, pour les filles mais aussi les mères, et d'autres risques pour la 3e génération, les petits-enfants Distilbène, notamment les garçons, qui font un peu figure d'oubliés dans cette histoire sans fin.
Le DES a été prescrit à environ 200.000 femmes en France, en faisant "un des pays où le nombre +d'enfants DES+ est le plus important, après les Etats-Unis et les Pays-Bas", rappelle Sylvie Epelboin (hôpital Bichat-Claude Bernard - AP-HP).
"La génération qui a pâti largement le plus est la 2e", souligne le Pr Michel Tournaire (hôpital Saint-Vincent de Paul - AP-HP).
Quelque 80.000 filles ont été exposées in utero. Pour ces filles Distilbène, "on sait que globalement, seulement la moitié des grossesses arrivent à terme", avec un risque important de grossesses extra-utérines et de fausses-couches, mais aussi d'accouchements prématurés, indique le Pr Tournaire.
En ce qui concerne les cancers, ceux du vagin et du col de l' ... lire la suite de l'article sur 20minutes.fr
http://20min.fr/a/625915
dimanche 28 novembre 2010
La résistance bactérienne, danger méconnu des Français
«Les antibiotiques, c'est pas automatique.» Cette campagne menée par le ministère de la Santé et l'assurance maladie a porté ses fruits: depuis 2002, la consommation d'antibiotiques a diminué de 15%. Toutefois, alors que se tient aujourd'hui la 3e journée européenne de sensibilisation au bon usage des antibiotiques, l'assurance maladie révèle que les Français ne réalisent pas à quel point le phénomène inquiétant de résistance bactérienne à ces médicaments est liée à leur consommation inadaptée. Seuls 16% des gens interrogés lors d'un sondage BVA ont été capables d'établir ce lien. Pire encore, un Français sur trois n'a jamais entendu parler de résistance bactérienne...
Preuve de cette méconnaissance, l'assurance maladie a changé le slogan de sa campagne d'information en mai : «Si on les utilise à tort, ils deviendront moins forts». Les autorités espèrent ainsi convaincre le grand public que l'usage massif d'antibiotiques conduit à la naissance de nouvelles résistances bactériennes. En effet, les bactéries obéissent comme tous les organismes aux lois de l'évolution. Lorsqu'on les expose aux antibiotiques, seules survivent celles qui ont développé une adaptation génétique qleur permettant de continuer à se reproduire *. En augmentant de manière inopportune cette exposition, on favorise la survie et donc la propagation des bactéries résistantes. L'Institut national de veille sanitaire (INVS) constatait par exemple qu'en 2008, 16% des bactéries responsables d'infections urinaires étaient désormais résistantes aux fluoroquinolones, une famille d'antibiotiques très répandus.
Les antiobiotiques sans effet sur les maladies virales
En Inde et au Pakistan, l'utilisation massive et désorganisée d'antibiotiques a certainement été à l'origine de l'émergence d'une «superbactérie» appelée NDM-1. Un scientifique du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies s'est d'ailleurs inquiété mercredi de voir cette nouvelle souche détectée dans 13 pays... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
http://www.lefigaro.fr/sante/2010/11/18/01004-20101118ARTFIG00642-la-resistance-bacterienne-danger-meconnu-des-francais.php
Preuve de cette méconnaissance, l'assurance maladie a changé le slogan de sa campagne d'information en mai : «Si on les utilise à tort, ils deviendront moins forts». Les autorités espèrent ainsi convaincre le grand public que l'usage massif d'antibiotiques conduit à la naissance de nouvelles résistances bactériennes. En effet, les bactéries obéissent comme tous les organismes aux lois de l'évolution. Lorsqu'on les expose aux antibiotiques, seules survivent celles qui ont développé une adaptation génétique qleur permettant de continuer à se reproduire *. En augmentant de manière inopportune cette exposition, on favorise la survie et donc la propagation des bactéries résistantes. L'Institut national de veille sanitaire (INVS) constatait par exemple qu'en 2008, 16% des bactéries responsables d'infections urinaires étaient désormais résistantes aux fluoroquinolones, une famille d'antibiotiques très répandus.
Les antiobiotiques sans effet sur les maladies virales
En Inde et au Pakistan, l'utilisation massive et désorganisée d'antibiotiques a certainement été à l'origine de l'émergence d'une «superbactérie» appelée NDM-1. Un scientifique du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies s'est d'ailleurs inquiété mercredi de voir cette nouvelle souche détectée dans 13 pays... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
http://www.lefigaro.fr/sante/2010/11/18/01004-20101118ARTFIG00642-la-resistance-bacterienne-danger-meconnu-des-francais.php
samedi 27 novembre 2010
Un cas de paludisme détecté à Strasbourg
Un homme aurait été identifié comme souffrant de paludisme à Strasbourg. Il se serait fait piquer par plusieurs moustiques en ouvrant un colis qu'il venait de recevoir du Cameroun.
L'alerte a été donnée par un médecin qui a reçu en consultation un homme, souffrant visiblement de paludisme. Il se porte mieux aujourd'hui, mais souffrait de vomissements, maux de tête et fièvre importante. Confirmant une information révélée par Les Dernières Nouvelles d'Alsace, l'AFP a rencontré le chef de service des maladies infectieuses et tropicales des Hôpitaux universitaires de Strasbourg, qui a indiqué que le malade n'a pas contracté la maladie des suites d'un voyage en zone tropicale.
En réalité, l'homme aurait reçu un colis du Cameroun, colis qui aurait également contenu deux à trois moustiques qui l'auraient piqué, lui transmettant alors la maladie. Si le risque que les moustiques soient encore en vie aujourd'hui et contaminent d'autres personnes est faible, l'Agence régionale de Santé d'Alsace a tout de même tenu à diffuser un message de mise en garde auprès des praticiens libéraux de la région.
http://www.maxisciences.com/paludisme/un-cas-de-paludisme-detecte-a-strasbourg_art10404.html
L'alerte a été donnée par un médecin qui a reçu en consultation un homme, souffrant visiblement de paludisme. Il se porte mieux aujourd'hui, mais souffrait de vomissements, maux de tête et fièvre importante. Confirmant une information révélée par Les Dernières Nouvelles d'Alsace, l'AFP a rencontré le chef de service des maladies infectieuses et tropicales des Hôpitaux universitaires de Strasbourg, qui a indiqué que le malade n'a pas contracté la maladie des suites d'un voyage en zone tropicale.
En réalité, l'homme aurait reçu un colis du Cameroun, colis qui aurait également contenu deux à trois moustiques qui l'auraient piqué, lui transmettant alors la maladie. Si le risque que les moustiques soient encore en vie aujourd'hui et contaminent d'autres personnes est faible, l'Agence régionale de Santé d'Alsace a tout de même tenu à diffuser un message de mise en garde auprès des praticiens libéraux de la région.
http://www.maxisciences.com/paludisme/un-cas-de-paludisme-detecte-a-strasbourg_art10404.html
vendredi 26 novembre 2010
Ces médicaments responsables des accidents de la route
En France, 3,3 % des accidents de la route sont liés à la consommation de médicaments ayant un niveau 2 ou 3 de risque pour la conduite automobile, selon une vaste étude française publiée par PLoS Medicine. C'est la plus grande enquête menée à ce jour sur les liens entre insécurité routière et prescription médicale. Fruit d'une collaboration entre divers organismes (Afssaps, Inserm, Assurance maladie et Institut de recherche sur les transports et leur sécurité), elle porte sur plus de 70.000 conducteurs impliqués dans un accident corporel entre 2005 et 2008. "Ce travail, explique Emmanuel Lagarde de l'Inserm, l'un de ses auteurs, est très novateur, car comparativement à d'autres produits susceptibles d'altérer les capacités de conduite (comme l'alcool ou les drogues illicites), le rôle des médicaments est plus difficile à étudier du fait de la grande diversité des substances qu'ils contiennent."
C'est en septembre 2005 que l'Afssaps a initié un nouveau système d'information des usagers sous forme de pictogrammes allant du niveau de risque 1 au niveau 3. Pour les médicaments de niveau 1 (pictogramme jaune), les effets sur la conduite sont faibles et dépendent de la susceptibilité individuelle. Ceux ayant un risque de niveau 2 (pictogramme orange) peuvent, "dans certains cas, remettre en cause les capacités de conduite de véhicules et nécessitent l'avis d'un professionnel de santé". En revanche, "la conduite est fortement déconseillée" et "un avis médical est préconisé" avant de se mettre au volant pour les patients consommant des médicaments de niveau 3 (pictogramme rouge).
Classification pertinente
Les médicaments de niveau 2 et de niveau 3 sont essentiellement des anxiolytiques, des hypnotiques, des antiépileptiques, des antidépresseurs et les traitements de substitution destinés à combattre la dépendance aux stupéfiants opiacés. Ils peuvent avoir différents retentissement... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/ces-medicaments-responsables-des-accidents-de-la-route-18-11-2010-1264159_57.php
C'est en septembre 2005 que l'Afssaps a initié un nouveau système d'information des usagers sous forme de pictogrammes allant du niveau de risque 1 au niveau 3. Pour les médicaments de niveau 1 (pictogramme jaune), les effets sur la conduite sont faibles et dépendent de la susceptibilité individuelle. Ceux ayant un risque de niveau 2 (pictogramme orange) peuvent, "dans certains cas, remettre en cause les capacités de conduite de véhicules et nécessitent l'avis d'un professionnel de santé". En revanche, "la conduite est fortement déconseillée" et "un avis médical est préconisé" avant de se mettre au volant pour les patients consommant des médicaments de niveau 3 (pictogramme rouge).
Classification pertinente
Les médicaments de niveau 2 et de niveau 3 sont essentiellement des anxiolytiques, des hypnotiques, des antiépileptiques, des antidépresseurs et les traitements de substitution destinés à combattre la dépendance aux stupéfiants opiacés. Ils peuvent avoir différents retentissement... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/ces-medicaments-responsables-des-accidents-de-la-route-18-11-2010-1264159_57.php
jeudi 25 novembre 2010
Les dentistes pas toujours transparents concernant les prothèses dentaires
Alors que doit se dérouler prochainement le Congrès annuel de l'Association dentaire française, une enquête menée par l'Ifop révèle que la loi qui oblige les chirurgiens-dentistes à révéler le prix des prothèses dentaires n'est pas toujours appliqué. Un dentiste sur quatre joue la transparence, selon l'institut de sondage.
La loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) oblige les chirurgiens-dentistes, à travers l'article 57, à révéler à leurs patients le prix d'achat des prothèses dentaires ainsi que leur provenance. Ils doivent faire un devis et délivrer un certificat de fabrication, explique Santenews. C'est sur cette loi que l'Ifop a choisi de mener une enquête s'appuyant sur 332 chirurgiens-dentistes, enquête dont les résultats ont été publiés dans le magazine Technologie Dentaire.
Il apparaît ainsi que seuls 16% des dentistes interrogés expliquent mettre en application la loi spontanément, tandis que 28% la respectent lorsque le patient le demande. Plus grave encore, 23% des chirurgiens-dentistes déclarent refuser de mettre en pratique la loi, et cela même si le patient le réclame. Lors du passage de la loi, 76% des dentistes libéraux s'y déclaraient défavorables
http://www.maxisciences.com/chirurgien-dentiste/les-dentistes-pas-toujours-transparents-concernant-les-protheses-dentaires_art10439.html
La loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) oblige les chirurgiens-dentistes, à travers l'article 57, à révéler à leurs patients le prix d'achat des prothèses dentaires ainsi que leur provenance. Ils doivent faire un devis et délivrer un certificat de fabrication, explique Santenews. C'est sur cette loi que l'Ifop a choisi de mener une enquête s'appuyant sur 332 chirurgiens-dentistes, enquête dont les résultats ont été publiés dans le magazine Technologie Dentaire.
Il apparaît ainsi que seuls 16% des dentistes interrogés expliquent mettre en application la loi spontanément, tandis que 28% la respectent lorsque le patient le demande. Plus grave encore, 23% des chirurgiens-dentistes déclarent refuser de mettre en pratique la loi, et cela même si le patient le réclame. Lors du passage de la loi, 76% des dentistes libéraux s'y déclaraient défavorables
http://www.maxisciences.com/chirurgien-dentiste/les-dentistes-pas-toujours-transparents-concernant-les-protheses-dentaires_art10439.html
mercredi 24 novembre 2010
Artérite : 24 heures pour se faire dépister
Pour dépister une artériopathie des membres inférieurs, quelques minutes suffisent. Ce jeudi et dans une trentaine de villes, la Mutualité sociale agricole (MSA) et la Société française de Médecine Vasculaire (SFMV) proposent un dépistage gratuit pour tous. Lire la suite l'article
Ouverte à tous, donc, cette opération nationale s'adresse tout particulièrement aux diabétiques et aux fumeurs après 50 ans, ainsi qu'aux plus de 70 ans. Plus d'hésitation : faites-vous dépister !
Simple et totalement indolore, l'examen réalisé par un médecin vasculaire repose sur la mesure de la pression artérielle du bras et de la cheville, au moyen d'un système doppler. En quelques minutes, il établit la mesure de l'index de pression systolique. Il peut ainsi, rapidement, établir un diagnostic fiable.
En France, environ 2 millions de patients seraient atteints. Le diagnostic et la prise en charge précoces sont essentiels pour réduire les risques de complications de la maladie : infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral (AVC) notamment.
Pour connaître le centre de dépistage de la MSA le plus proche de chez vous, cliquez ici.....
http://www.destinationsante.com/Arterite-24-heures-pour-se-faire-depister.html
Ouverte à tous, donc, cette opération nationale s'adresse tout particulièrement aux diabétiques et aux fumeurs après 50 ans, ainsi qu'aux plus de 70 ans. Plus d'hésitation : faites-vous dépister !
Simple et totalement indolore, l'examen réalisé par un médecin vasculaire repose sur la mesure de la pression artérielle du bras et de la cheville, au moyen d'un système doppler. En quelques minutes, il établit la mesure de l'index de pression systolique. Il peut ainsi, rapidement, établir un diagnostic fiable.
En France, environ 2 millions de patients seraient atteints. Le diagnostic et la prise en charge précoces sont essentiels pour réduire les risques de complications de la maladie : infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral (AVC) notamment.
Pour connaître le centre de dépistage de la MSA le plus proche de chez vous, cliquez ici.....
http://www.destinationsante.com/Arterite-24-heures-pour-se-faire-depister.html
mardi 23 novembre 2010
Sophia : le nouveau service d'accompagnement aux personnes diabétiques en Côte d'Or
Le service Sophia est un accompagnement gratuit pour les personnes diabétiques, qui vise à les aider à mieux vivre avec leur maladie. Il a été pensé afin de leur apporter cette aide au quotidien, mais également de les soutenir lors de leur baisse de moral ou lorsque ces personnes ont des questions, à travers un service téléphonique dédié, dirigé par un infirmier-conseiller en santé.
La Caisse nationale d'assurance maladie explique, dans un communiqué, qu'il s'agit là avant tout de permettre aux malades de mieux comprendre et mieux aborder le diabète et ce qu'il entraîne. Un service unique qui répond au nombre croissant de Français atteints par la maladie. Le service Sophia a déjà été mis en place dans d'autres départements depuis 2 ans, et il concerne 13.000 individus en Côte-d'Or.
Aujourd'hui, 2,5 millions de Français seraient atteints de diabète dans l'Hexagone
http://www.maxisciences.com/diab%e8te/sophia-le-nouveau-service-d-039-accompagnement-aux-personnes-diabetiques-en-cote-d-039-or_art10375.html
La Caisse nationale d'assurance maladie explique, dans un communiqué, qu'il s'agit là avant tout de permettre aux malades de mieux comprendre et mieux aborder le diabète et ce qu'il entraîne. Un service unique qui répond au nombre croissant de Français atteints par la maladie. Le service Sophia a déjà été mis en place dans d'autres départements depuis 2 ans, et il concerne 13.000 individus en Côte-d'Or.
Aujourd'hui, 2,5 millions de Français seraient atteints de diabète dans l'Hexagone
http://www.maxisciences.com/diab%e8te/sophia-le-nouveau-service-d-039-accompagnement-aux-personnes-diabetiques-en-cote-d-039-or_art10375.html
lundi 22 novembre 2010
France : de plus en plus de décès en maisons de retraite
Comme chaque année, l'Insee a publié une étude sur les chiffres concernant la population française en 2009. Une étude qui met en avant le fait que les Français vivent toujours plus longtemps, et par conséquent sont également plus nombreux à mourir chaque année en maison de retraite.
Voilà quatre ans que le nombre de décès qui surviennent en France chaque année augmente. Cela ne veut pas dire que la médecine ne progresse plus ou que les Français sont davantage malades qu'auparavant, mais cela s'explique par l'effet démographique. La population augmente.
L'Insee indique que l'espérance de vie ne cesse d'augmenter elle aussi chaque année, passant en 2009 à 84,5 ans pour les Françaises, et 77,8 ans pour les Français. Les personnes âgées sont ainsi de plus en plus nombreuses à décéder en maisons de retraite, explique E-santé, pour une proportion de 12% alors que ce chiffre était de 6% en 1980.
Du côté des jeunes enfants, et pour la première fois depuis longtemps, la mortalité infantile (survenant lors des premières semaines après la naissance) augmente légèrement, après avoir stagné durant 2005 et 2008. Elle touche ainsi 3,7 enfants sur 1.000 naissances, soit 0,1% de hausse par rapport aux trois années précédentes. L'Insee explique que la France était 5e en 1999 au classement européen des plus faibles taux de mortalité infantile, puis 14e en 2008.
Une saisonnalité des décès a également été observée, et montre que les personnes âgées sont plus nombreuses à mourir en hiver, tandis que les moins de 35 ans décèdent plus fréquemment lors des deux principaux mois d'été.
http://www.maxisciences.com/%e9tat-civil/france-de-plus-en-plus-de-deces-en-maisons-de-retraite_art10355.html
Voilà quatre ans que le nombre de décès qui surviennent en France chaque année augmente. Cela ne veut pas dire que la médecine ne progresse plus ou que les Français sont davantage malades qu'auparavant, mais cela s'explique par l'effet démographique. La population augmente.
L'Insee indique que l'espérance de vie ne cesse d'augmenter elle aussi chaque année, passant en 2009 à 84,5 ans pour les Françaises, et 77,8 ans pour les Français. Les personnes âgées sont ainsi de plus en plus nombreuses à décéder en maisons de retraite, explique E-santé, pour une proportion de 12% alors que ce chiffre était de 6% en 1980.
Du côté des jeunes enfants, et pour la première fois depuis longtemps, la mortalité infantile (survenant lors des premières semaines après la naissance) augmente légèrement, après avoir stagné durant 2005 et 2008. Elle touche ainsi 3,7 enfants sur 1.000 naissances, soit 0,1% de hausse par rapport aux trois années précédentes. L'Insee explique que la France était 5e en 1999 au classement européen des plus faibles taux de mortalité infantile, puis 14e en 2008.
Une saisonnalité des décès a également été observée, et montre que les personnes âgées sont plus nombreuses à mourir en hiver, tandis que les moins de 35 ans décèdent plus fréquemment lors des deux principaux mois d'été.
http://www.maxisciences.com/%e9tat-civil/france-de-plus-en-plus-de-deces-en-maisons-de-retraite_art10355.html
dimanche 21 novembre 2010
Le jus de betterave serait bénéfique pour le cerveau de l'homme
Si l'on en croit une récente étude sur le sujet, absorber quotidiennement du jus de betterave aurait des effets bénéfiques sur le cerveau et notamment sur la mémoire.
L'étude en question a été menée par l'université de Wake Forest aux Etats-Unis et a été publiée dans le Nitric Oxide : Biology and Chemistry. Elle montre que l'absorption quotidienne de jus de betterave améliorerait l'afflux sanguin vers le cerveau de l'homme, et aurait des effets bénéfiques sur la conservation de la mémoire. L'étude explique même que, du fait de la forte concentration de nitrate dans ce jus, ce dernier pourrait également aider à la prévention de la démence.
Mais la betterave n'est pas le seul aliment bénéfique grâce à sa concentration de nitrate puisque le céleri et le chou disposent de la même composition. Le nitrate transformé en nitrite par l'organisme, explique Relaxnews, aurait pour conséquence de dilater les vaisseaux sanguins et fluidifier le sang, alors qu'au contraire avec le temps, certaines zones du cerveau manquent de sang et d'oxygène. Il ne vous reste plus qu'à inclure ces aliments riches en nitrate dans votre régime alimentaire.
http://www.maxisciences.com/betterave/le-jus-de-betterave-serait-benefique-pour-le-cerveau-de-l-039-homme_art10295.html
L'étude en question a été menée par l'université de Wake Forest aux Etats-Unis et a été publiée dans le Nitric Oxide : Biology and Chemistry. Elle montre que l'absorption quotidienne de jus de betterave améliorerait l'afflux sanguin vers le cerveau de l'homme, et aurait des effets bénéfiques sur la conservation de la mémoire. L'étude explique même que, du fait de la forte concentration de nitrate dans ce jus, ce dernier pourrait également aider à la prévention de la démence.
Mais la betterave n'est pas le seul aliment bénéfique grâce à sa concentration de nitrate puisque le céleri et le chou disposent de la même composition. Le nitrate transformé en nitrite par l'organisme, explique Relaxnews, aurait pour conséquence de dilater les vaisseaux sanguins et fluidifier le sang, alors qu'au contraire avec le temps, certaines zones du cerveau manquent de sang et d'oxygène. Il ne vous reste plus qu'à inclure ces aliments riches en nitrate dans votre régime alimentaire.
http://www.maxisciences.com/betterave/le-jus-de-betterave-serait-benefique-pour-le-cerveau-de-l-039-homme_art10295.html
samedi 20 novembre 2010
Don du sang: lancement d'une campagne nationale de sensibilisation
Face à la pénurie de dons de sang à l'approche des fêtes de Noël, l'établissement français du sang (EFS) a lancé lundi une campagne nationale de sensibilisation au don de sang. Un spot radio sera diffusé du 15 au 21 novembre. Lire la suite l'article
"Nous avons une asymétrie des flux", a expliqué lundi à l'Associated Press, Jean-Marc Ouazan, directeur de la communication de l'EFS. "Nous faisons face à un accroissement continu des besoins depuis 2005, de 4% entre 2005 et 2008, et de 2 à 3% depuis, et à une irrégularité des donneurs".
En cause, un changement des "rythmes de vie lié aux vacances, aux ponts, qui s'est aggravé cette année du fait des mouvements sociaux, et des mouvements dans les universités", ajoute Jean-Marc Ouazan.
Et de poursuivre: "nous sommes à un niveau assez bas, nous avons onze jours de stock devant nous, soit 72.000 poches, alors que nous aurions besoin de 100.000 poches. Or on sait qu'avant les fêtes, les gens donnent peu".
La durée de vie des produits sanguins est courte: 42 jours pour les globules rouges et 5 jours pour les plaquettes. En France, 10.000 dons de sang sont nécessaires chaque jour pour subvenir aux besoins des malades. Un million de malades sont soignés chaque année grâce au don de sang. En 2009, 1,7 million personnes ont donné leur sang, dont 420.000 pour la première fois. Trois millions de dons ont été effectués en 2009. AP
Pour savoir où donner son sang:
http://www.dondusang.net
rubrique "Où donner?"
http://www.ap.org/termsandconditions
"Nous avons une asymétrie des flux", a expliqué lundi à l'Associated Press, Jean-Marc Ouazan, directeur de la communication de l'EFS. "Nous faisons face à un accroissement continu des besoins depuis 2005, de 4% entre 2005 et 2008, et de 2 à 3% depuis, et à une irrégularité des donneurs".
En cause, un changement des "rythmes de vie lié aux vacances, aux ponts, qui s'est aggravé cette année du fait des mouvements sociaux, et des mouvements dans les universités", ajoute Jean-Marc Ouazan.
Et de poursuivre: "nous sommes à un niveau assez bas, nous avons onze jours de stock devant nous, soit 72.000 poches, alors que nous aurions besoin de 100.000 poches. Or on sait qu'avant les fêtes, les gens donnent peu".
La durée de vie des produits sanguins est courte: 42 jours pour les globules rouges et 5 jours pour les plaquettes. En France, 10.000 dons de sang sont nécessaires chaque jour pour subvenir aux besoins des malades. Un million de malades sont soignés chaque année grâce au don de sang. En 2009, 1,7 million personnes ont donné leur sang, dont 420.000 pour la première fois. Trois millions de dons ont été effectués en 2009. AP
Pour savoir où donner son sang:
http://www.dondusang.net
rubrique "Où donner?"
http://www.ap.org/termsandconditions
vendredi 19 novembre 2010
Alimentation : un dépliant pour bien lire l’étiquetage des produits industriels
Grâce aux différentes instances européennes et aux organismes de contrôle, les fabricants de produits alimentaires sont obligés de détailler sur l'emballage le contenu de leur produit. Une aide précieuse pour choisir les meilleurs aliments, et ceux qui nous correspondent le mieux...
Encore faut-il comprendre les étiquettes ! Car vu le nombre d'informations et de codes inconnus sur les paquets, on a tendance à ne pas s'y retrouver.
Pour que les consommateurs puissent donc mieux sélectionner leurs achats, l'Institut Français pour la nutrition vient d'éditer un dépliant détaillant toutes les rubriques figurant obligatoirement sur un emballage alimentaire.
Celui-ci est disponible en ligne. Vous pouvez le télécharger sur Ifn.asso.fr, le site Internet de l'institut.
http://www.maxisciences.com/d%e9pliant/alimentation-un-depliant-pour-bien-lire-l-etiquetage-des-produits-industriels_art10275.html
Encore faut-il comprendre les étiquettes ! Car vu le nombre d'informations et de codes inconnus sur les paquets, on a tendance à ne pas s'y retrouver.
Pour que les consommateurs puissent donc mieux sélectionner leurs achats, l'Institut Français pour la nutrition vient d'éditer un dépliant détaillant toutes les rubriques figurant obligatoirement sur un emballage alimentaire.
Celui-ci est disponible en ligne. Vous pouvez le télécharger sur Ifn.asso.fr, le site Internet de l'institut.
http://www.maxisciences.com/d%e9pliant/alimentation-un-depliant-pour-bien-lire-l-etiquetage-des-produits-industriels_art10275.html
jeudi 18 novembre 2010
Grossesse: comment faire barrage aux maux de l'hiver
Peu de médicaments sont autorisés pendant la grossesse. Les futures mamans doivent donc apprendre à se protéger des maladies de lhiver pour éviter de tomber malade... ou au moins se soigner sans risque. Lire la suite l'article
La petite voix de votre propre mère ne cesse sûrement de le répéter : couvrez-vous ! En effet, quand votre organisme se mobilise pour affronter le froid (même un simple courant dair), vos défenses immunitaires baissent et vous devenez la proie facile des virus ! Sortez donc la panoplie de lhiver : tee-shirt à manches longues, pull, manteau, écharpe, bonnet, gants, chaussettes hautes et chaussures bien hermétiques. Et à l'intérieur...Il ne sagit pas de surchauffer votre logement au point de vivre bras nus tout lhiver ! La température idéale se situe entre 19 et 21°C. En effet, au delà la chaleur favorise la prolifération bactérienne. Si vous êtes frileuse (ça se comprend quand on bouge de moins en moins), ajoutez un grand gilet en laine à votre tenue.
Même si la température devient négative, quil pleuve ou quil vente : aérez votre logement quelques minutes chaque jour ! Cela permet de renouveler lair et donc de minimiser les risques de propagation des virus.Attention à l'hygiène Le lavage des mains (avec du savon et de leau tiède ou une solution antibactérienne) avant chaque repas et après chaque sortie ou rencontre permet déviter bien des maux !
Lidée étant déviter les coups de pompe et les carences en vitamines qui fragilisent et donc augmentent le risque de tomber malade. Pour cela, 5 fruits et légumes par jour, 1,5 litre deau minérale, des protéines deux fois par jour (si possible du poisson), des féculents à chaque repas, une alimentation variée (notamment au niveau des sources de lipides).Et veillez à votre sommeilDormir environ 8 heures par nuit dans un environnement sain et à horaires fixes permet de se ressourcer efficacement. Si besoin, complétez avec une sieste laprès-midi.
Si vos symptômes restent supportables et que vous navez pas de fièvre, ...Lire la suite sur TopSante.com
http://www.topsante.com/ma-vie-de-maman/etre-enceinte/Grossesse-comment-eviter-les-maux-de-l-hiver
La petite voix de votre propre mère ne cesse sûrement de le répéter : couvrez-vous ! En effet, quand votre organisme se mobilise pour affronter le froid (même un simple courant dair), vos défenses immunitaires baissent et vous devenez la proie facile des virus ! Sortez donc la panoplie de lhiver : tee-shirt à manches longues, pull, manteau, écharpe, bonnet, gants, chaussettes hautes et chaussures bien hermétiques. Et à l'intérieur...Il ne sagit pas de surchauffer votre logement au point de vivre bras nus tout lhiver ! La température idéale se situe entre 19 et 21°C. En effet, au delà la chaleur favorise la prolifération bactérienne. Si vous êtes frileuse (ça se comprend quand on bouge de moins en moins), ajoutez un grand gilet en laine à votre tenue.
Même si la température devient négative, quil pleuve ou quil vente : aérez votre logement quelques minutes chaque jour ! Cela permet de renouveler lair et donc de minimiser les risques de propagation des virus.Attention à l'hygiène Le lavage des mains (avec du savon et de leau tiède ou une solution antibactérienne) avant chaque repas et après chaque sortie ou rencontre permet déviter bien des maux !
Lidée étant déviter les coups de pompe et les carences en vitamines qui fragilisent et donc augmentent le risque de tomber malade. Pour cela, 5 fruits et légumes par jour, 1,5 litre deau minérale, des protéines deux fois par jour (si possible du poisson), des féculents à chaque repas, une alimentation variée (notamment au niveau des sources de lipides).Et veillez à votre sommeilDormir environ 8 heures par nuit dans un environnement sain et à horaires fixes permet de se ressourcer efficacement. Si besoin, complétez avec une sieste laprès-midi.
Si vos symptômes restent supportables et que vous navez pas de fièvre, ...Lire la suite sur TopSante.com
http://www.topsante.com/ma-vie-de-maman/etre-enceinte/Grossesse-comment-eviter-les-maux-de-l-hiver
mercredi 17 novembre 2010
mardi 16 novembre 2010
La mortalité par cancer diminue en France
Le combat multifocal livré contre le cancer semble porter ses fruits. À force de lutte contre le tabac et l'alcool, de dépistage et de diagnostic précoce, d'innovations thérapeutiques, la mortalité par cancer régresse dans notre pays. C'est ce qui ressort d'un rapport de l'Institut national du cancer intitulé «Dynamique d'évolution des taux de mortalité des principaux cancers en France», que Le Figaro a pu se procurer en exclusivité.
Selon ce document, la baisse globale de la mortalité par cancer en vingt ans serait de 22% pour les hommes et de 14% chez les femmes. À coups de statistiques et de comparaison en fonction de l'âge, de l'année, du type de cancer, cette analyse, indispensable pour évaluer les politiques de santé, met en exergue une évolution franchement favorable. Certes, les cancers représentent encore la première cause de mortalité pour les hommes avant les maladies cardio-vasculaires, et la seconde pour la femme. «Mais si l'on meurt du cancer encore aujourd'hui, c'est plus tard qu'autrefois», insiste le Pr Dominique Maraninchi, président de l'Institut national du cancer.
Car la principale victoire concerne la mortalité prématurée en train de s'amender dans notre pays. L'être humain n'étant pas immortel, c'est une bonne nouvelle de savoir que si cancer il y a, il réduit de moins en moins l'espérance de vie. Aujourd'hui 70% des décès par cancer surviennent après 65 ans, dont 50% après 75 ans et 20% après 85 ans. La baisse de la mortalité se retrouve dans toutes les tranches d'âge, mais est particulièrement significative pour les plus jeunes. La mortalité avant 65 ans a diminué de 28% chez les hommes, même si elle demeure supérieure à celle des femmes. Reste que les décès prématurés sont essentiellement liés aux cancers du poumon chez l'homme et aux cancers du sein et du poumon chez la femme. Par ailleurs, cette tendance est observée dans toutes les régions. Des inégalités géographiques persistent, mais une tendance à ... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
http://www.lefigaro.fr/sante/2010/11/07/01004-20101107ARTFIG00178-la-mortalite-par-cancer-diminue-en-france.php
Selon ce document, la baisse globale de la mortalité par cancer en vingt ans serait de 22% pour les hommes et de 14% chez les femmes. À coups de statistiques et de comparaison en fonction de l'âge, de l'année, du type de cancer, cette analyse, indispensable pour évaluer les politiques de santé, met en exergue une évolution franchement favorable. Certes, les cancers représentent encore la première cause de mortalité pour les hommes avant les maladies cardio-vasculaires, et la seconde pour la femme. «Mais si l'on meurt du cancer encore aujourd'hui, c'est plus tard qu'autrefois», insiste le Pr Dominique Maraninchi, président de l'Institut national du cancer.
Car la principale victoire concerne la mortalité prématurée en train de s'amender dans notre pays. L'être humain n'étant pas immortel, c'est une bonne nouvelle de savoir que si cancer il y a, il réduit de moins en moins l'espérance de vie. Aujourd'hui 70% des décès par cancer surviennent après 65 ans, dont 50% après 75 ans et 20% après 85 ans. La baisse de la mortalité se retrouve dans toutes les tranches d'âge, mais est particulièrement significative pour les plus jeunes. La mortalité avant 65 ans a diminué de 28% chez les hommes, même si elle demeure supérieure à celle des femmes. Reste que les décès prématurés sont essentiellement liés aux cancers du poumon chez l'homme et aux cancers du sein et du poumon chez la femme. Par ailleurs, cette tendance est observée dans toutes les régions. Des inégalités géographiques persistent, mais une tendance à ... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
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lundi 15 novembre 2010
dimanche 14 novembre 2010
La maladie de Parkinson pourrait venir d'une déperdition d'énergie cérébrale
La maladie de Parkinson pourrait résulter d'une déperdition d'énergie dans le cerveau qui commence des années avant l'apparition des symptômes, selon une nouvelle étude américaine. Si cela se confirme, la stimulation de la production d'énergie dans les cellules cérébrales pourrait retarder l'arrivée de la maladie dont on ne sait aujourd'hui que traiter les effets. Lire la suite l'article
"C'est une observation très importante et intéressante qui ouvre la voie à de nouvelles cibles thérapeutiques", estime le Dr Flint Beal, du Weill Cornell Medical College de New York, qui n'a pas pris part à l'étude. Selon lui, les scientifiques prévoient déjà des tests cliniques pour vérifier si un traitement actuellement utilisé contre le diabète, la pioglitazone, peut aussi servir contre la maladie de Parkinson, en ciblant un des gènes impliqués.
En jeu, de petites centrales énergétiques qui se trouvent au coeur de la cellule: les mitochondries. Les scientifiques pensent de plus en plus qu'un dysfonctionnement des mitochondries jouerait un rôle dans certaines maladies dégénératives du cerveau. Sachant que les cellules cérébrales représentent environ 2% du poids du corps mais consomment 20% de son énergie, une "fuite" pourrait avoir des conséquences graves à long terme.
"Ce pourrait être l'une des racines de la maladie de Parkinson", estime le Dr Clemens Scherzer, de l'hôpital Brigham and Women de l'université d'Harvard, à Boston.
Dans le monde, cinq millions de personnes, dont environ dont 1,5 million aux Etats-Unis, souffrent de la maladie de Parkinson, qui se caractérise par des tremblements de plus en plus importants et une raideur des membres. Les patients perdent petit à petit leurs cellules cérébrales qui produisent la dopamine, une substance chimique clé du circuit de contrôle de la motricité. Il n'existe aucun traitement, même si la dopamine et l'implantation d'électrodes dans le cerveau peuvent soulager certains symptômes.
A l'heure actuelle, personne ne connaît l'origine de la maladie de Parkinson. Pour trouver des indices génétiques, le Dr Scherzer a réuni une équipe de chercheurs internationaux qui ont étudié plus de 300 échantillons de tissu cérébral provenant de patients parkinsoniens, de patients sans symptômes mais dont le cerveau montrait des signes débutants de maladie de Parkinson et de personnes dont le cerveau semblait normal.
Ils ont même découpé au rayon laser les neurones producteurs de dopamine dans la région la plus touchée du cerveau, la substance noire, et ont examiné l'activité génétique: l'équipe a découvert dix séries de gènes fonctionnant en sous-régime chez les patients parkinsoniens, des gènes qui jouent différents rôles dans la production d'énergie mitochondriale. Ces gènes étaient également paresseux chez les personnes présentant des signes avant-coureurs de Parkinson.
Et tous étaient sous le contrôle de ce que le Dr Scherzer appelle un gène régulateur supérieur, le PGC-1alpha, responsable de l'activation de beaucoup d'autres gènes qui maintiennent et réparent les centrales énergétiques mitochondriales.
Pourrait-on alors pousser en régime le PGC-1alpha pour stimuler les gènes mitochondriaux et protéger le cerveau? Pour le savoir, les chercheurs ont testé les neurones producteurs de dopamine chez des rats traités de façon à déclencher une lésion similaire au Parkinson. Et cela n'a pas manqué: stimuler le gène régulateur supérieur a prévenu cette lésion.
On savait qu'une forme rare et héréditaire de la maladie de Parkinson était due à un gène mutant impliqué dans l'activité mitochondriale. Un pesticide, la roténone, qui peut tuer les cellules à dopamine et déclencher des symptômes du Parkinson chez l'animal, est par ailleurs toxique pour la mitochondrie, tout comme le MPTP, une autre substance chimique qui déclenche aussi le Parkinson.
"Il va devenir de plus en plus difficile de penser que les mitochondries ne jouent qu'un rôle secondaire dans la maladie de Parkinson", estime pour sa part le Dr Timothy Greenamyre, de l'université de Pittsburgh.
Le Dr Beal dirige de son côté une étude sur l'impact de hautes doses d'un nutriment, le coenzyme Q10, considéré comme important dans la production d'énergie mitochondriale. Les résultats sont attendus pour 2012.
Mais le Dr Scherzer avertit: les patients parkinsoniens ont en moyenne perdu 70% de leurs neurones dopaminergiques au moment du diagnostic. Si colmater une fuite d'énergie cérébrale peut changer quelque chose, il faudra trouver un moyen de dépister le Parkinson beaucoup plus tôt. "Je ne crois pas qu'on puisse remonter le temps", souligne-t-il. AP
http://fr.news.yahoo.com/3/20101106/thl-medecine-parkinson-energie-aa61a25.html
"C'est une observation très importante et intéressante qui ouvre la voie à de nouvelles cibles thérapeutiques", estime le Dr Flint Beal, du Weill Cornell Medical College de New York, qui n'a pas pris part à l'étude. Selon lui, les scientifiques prévoient déjà des tests cliniques pour vérifier si un traitement actuellement utilisé contre le diabète, la pioglitazone, peut aussi servir contre la maladie de Parkinson, en ciblant un des gènes impliqués.
En jeu, de petites centrales énergétiques qui se trouvent au coeur de la cellule: les mitochondries. Les scientifiques pensent de plus en plus qu'un dysfonctionnement des mitochondries jouerait un rôle dans certaines maladies dégénératives du cerveau. Sachant que les cellules cérébrales représentent environ 2% du poids du corps mais consomment 20% de son énergie, une "fuite" pourrait avoir des conséquences graves à long terme.
"Ce pourrait être l'une des racines de la maladie de Parkinson", estime le Dr Clemens Scherzer, de l'hôpital Brigham and Women de l'université d'Harvard, à Boston.
Dans le monde, cinq millions de personnes, dont environ dont 1,5 million aux Etats-Unis, souffrent de la maladie de Parkinson, qui se caractérise par des tremblements de plus en plus importants et une raideur des membres. Les patients perdent petit à petit leurs cellules cérébrales qui produisent la dopamine, une substance chimique clé du circuit de contrôle de la motricité. Il n'existe aucun traitement, même si la dopamine et l'implantation d'électrodes dans le cerveau peuvent soulager certains symptômes.
A l'heure actuelle, personne ne connaît l'origine de la maladie de Parkinson. Pour trouver des indices génétiques, le Dr Scherzer a réuni une équipe de chercheurs internationaux qui ont étudié plus de 300 échantillons de tissu cérébral provenant de patients parkinsoniens, de patients sans symptômes mais dont le cerveau montrait des signes débutants de maladie de Parkinson et de personnes dont le cerveau semblait normal.
Ils ont même découpé au rayon laser les neurones producteurs de dopamine dans la région la plus touchée du cerveau, la substance noire, et ont examiné l'activité génétique: l'équipe a découvert dix séries de gènes fonctionnant en sous-régime chez les patients parkinsoniens, des gènes qui jouent différents rôles dans la production d'énergie mitochondriale. Ces gènes étaient également paresseux chez les personnes présentant des signes avant-coureurs de Parkinson.
Et tous étaient sous le contrôle de ce que le Dr Scherzer appelle un gène régulateur supérieur, le PGC-1alpha, responsable de l'activation de beaucoup d'autres gènes qui maintiennent et réparent les centrales énergétiques mitochondriales.
Pourrait-on alors pousser en régime le PGC-1alpha pour stimuler les gènes mitochondriaux et protéger le cerveau? Pour le savoir, les chercheurs ont testé les neurones producteurs de dopamine chez des rats traités de façon à déclencher une lésion similaire au Parkinson. Et cela n'a pas manqué: stimuler le gène régulateur supérieur a prévenu cette lésion.
On savait qu'une forme rare et héréditaire de la maladie de Parkinson était due à un gène mutant impliqué dans l'activité mitochondriale. Un pesticide, la roténone, qui peut tuer les cellules à dopamine et déclencher des symptômes du Parkinson chez l'animal, est par ailleurs toxique pour la mitochondrie, tout comme le MPTP, une autre substance chimique qui déclenche aussi le Parkinson.
"Il va devenir de plus en plus difficile de penser que les mitochondries ne jouent qu'un rôle secondaire dans la maladie de Parkinson", estime pour sa part le Dr Timothy Greenamyre, de l'université de Pittsburgh.
Le Dr Beal dirige de son côté une étude sur l'impact de hautes doses d'un nutriment, le coenzyme Q10, considéré comme important dans la production d'énergie mitochondriale. Les résultats sont attendus pour 2012.
Mais le Dr Scherzer avertit: les patients parkinsoniens ont en moyenne perdu 70% de leurs neurones dopaminergiques au moment du diagnostic. Si colmater une fuite d'énergie cérébrale peut changer quelque chose, il faudra trouver un moyen de dépister le Parkinson beaucoup plus tôt. "Je ne crois pas qu'on puisse remonter le temps", souligne-t-il. AP
http://fr.news.yahoo.com/3/20101106/thl-medecine-parkinson-energie-aa61a25.html
samedi 13 novembre 2010
Chikungunya : identification d’une nouvelle variation du virus
Une équipe de scientifiques indiens a découvert une nouvelle souche de chikungunya qui leur a permis de constater que ce virus pouvait se transmettre directement de moustique à moustique, selon le site Internet Bulletins Electroniques
Le virus du chikungunya peut donc se transmettre de moustique à moustique sans avoir à passer par l'homme, selon une étude publiée par ces chercheurs en août dans le Virology Journal.
Des conclusions qui amènent les scientifiques à appeler à des mesures de surveillance et de contrôle des moustiques beaucoup plus strictes.
L'étude met surtout en avant les conséquences importantes sur la propagation du chikungunya, avec des vagues épidémiques plus longues.
En 2007, les scientifiques avaient rapporté que la mutation A226V altérait la seconde enveloppe de protéine E1, celle qui aide le virus à se répandre parmi les mammifères.
Mais un autre type de mutation sur une seconde enveloppe de protéine E2, vient d'être découvert. Celui-ci aide le virus à se transmettre chez les moustiques. Un virus qui pourrait aussi se transmettre de mère à fille sans besoin de passage par le stade humain.
http://www.maxisciences.com/chikungunya/chikungunya-identification-d-une-nouvelle-variation-du-virus_art10216.html
Le virus du chikungunya peut donc se transmettre de moustique à moustique sans avoir à passer par l'homme, selon une étude publiée par ces chercheurs en août dans le Virology Journal.
Des conclusions qui amènent les scientifiques à appeler à des mesures de surveillance et de contrôle des moustiques beaucoup plus strictes.
L'étude met surtout en avant les conséquences importantes sur la propagation du chikungunya, avec des vagues épidémiques plus longues.
En 2007, les scientifiques avaient rapporté que la mutation A226V altérait la seconde enveloppe de protéine E1, celle qui aide le virus à se répandre parmi les mammifères.
Mais un autre type de mutation sur une seconde enveloppe de protéine E2, vient d'être découvert. Celui-ci aide le virus à se transmettre chez les moustiques. Un virus qui pourrait aussi se transmettre de mère à fille sans besoin de passage par le stade humain.
http://www.maxisciences.com/chikungunya/chikungunya-identification-d-une-nouvelle-variation-du-virus_art10216.html
vendredi 12 novembre 2010
Moins d’aliments santé dans nos assiettes
Par rapport à 2009, les fabricants de produits alimentaires ont lancé sur le marché européen beaucoup moins de produits vendus avec l'argument d'un effet positif sur la santé des consommateurs.
Cette baisse est due à l'attente de l'homologation par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), qui vérifie chaque produit et l'efficacité de ses résultats sur la santé avant d'autoriser la mise en vente avec allégation de santé. Depuis que l'organisme a pris en main ce dossier, la plupart des demandes des fabricants se sont soldées par des refus, car les produits ne donnaient pas les effets annoncés. Cela concerne majoritairement des aliments de lutte contre le surpoids, mais aussi pour le transit et le bien-être intestinal.
Devant les délais et le risque important de refus, les fabricants préfèrent lancer leurs produits sur le marché sans qu'ils soient référencés comme bénéfiques pour la santé.
http://www.maxisciences.com/aliments-all%e9gation-sant%e9/moins-d-aliments-sante-dans-nos-assiettes_art10170.html
Cette baisse est due à l'attente de l'homologation par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), qui vérifie chaque produit et l'efficacité de ses résultats sur la santé avant d'autoriser la mise en vente avec allégation de santé. Depuis que l'organisme a pris en main ce dossier, la plupart des demandes des fabricants se sont soldées par des refus, car les produits ne donnaient pas les effets annoncés. Cela concerne majoritairement des aliments de lutte contre le surpoids, mais aussi pour le transit et le bien-être intestinal.
Devant les délais et le risque important de refus, les fabricants préfèrent lancer leurs produits sur le marché sans qu'ils soient référencés comme bénéfiques pour la santé.
http://www.maxisciences.com/aliments-all%e9gation-sant%e9/moins-d-aliments-sante-dans-nos-assiettes_art10170.html
jeudi 11 novembre 2010
Fruits et légumes : les couleurs de novembre
Chaque année novembre nous annonce l'arrivée prochaine de l'hiver. Les jours se font plus courts, les températures deviennent plus fraîches et la météo... plus humide. Heureusement, la période automnale est également riche en couleurs. Orange, rouge, vert, marron... des teintes chaleureuses que vous retrouverez dans vos assiettes.
Blanc, rouge, de Bruxelles, chinois, fleur ou frisé, en novembre vous devrez ménager le chou. Cette excellente source de vitamine C vous aidera à affronter les rigueurs de l'hiver. Peu calorique, le chou stimule également le transit intestinal. Il possède en outre une action préventive contre certains cancers, en particulier du côlon.
Des légumes à découvrir
Novembre, c'est également la pleine saison pour des légumes bien connus, aux multiples modes de préparation. C'est le cas de la carotte, de la betterave, du poireau, du navet ou de la pomme de terre. Pourquoi ne pas innover ? Les étals fourmillent de produits qui ne demandent qu'à être (re)découverts. C'est le cas du panais. Sa couleur blanche, sa forme proche de celle de la carotte et son goût légèrement sucré permettront à toute la famille de connaître de nouvelles saveurs. Vous pourrez les faire cuire comme les pommes de terre et les préparer en purée, ou gratinés au four.
Peut-être avez-vous remarqué ces petits légumes blancs rappelant vaguement une chenille boursoufflée ? Il s'agit en fait de crosnes. Ces tubercules peuvent être accommodés de (presque) toutes les façons. A la vapeur, sautés avec un peu d'huile d'olive ou cuits à l'étuvé, leur goût vous rappellera celui de l'artichaut. En plus croquant. N'hésitez pas à les accompagner d'une salade de saison, une chicorée ou une mâche par exemple.
Les fruits ne sont pas en reste. Gardez de la place pour les oléagineux. Les noix ou les noisettes sont des mines d'acides gras essentiels. Si vous ajoutez à cela leur richesse en lipides de qualité, en vitamine E, en magnésium... ils vous apporteront énergie et protègeront vos arLire la suite sur DestinationSante.comtèr...
http://www.destinationsante.com/Fruits-et-legumes-les-couleurs-de-novembre.html
Blanc, rouge, de Bruxelles, chinois, fleur ou frisé, en novembre vous devrez ménager le chou. Cette excellente source de vitamine C vous aidera à affronter les rigueurs de l'hiver. Peu calorique, le chou stimule également le transit intestinal. Il possède en outre une action préventive contre certains cancers, en particulier du côlon.
Des légumes à découvrir
Novembre, c'est également la pleine saison pour des légumes bien connus, aux multiples modes de préparation. C'est le cas de la carotte, de la betterave, du poireau, du navet ou de la pomme de terre. Pourquoi ne pas innover ? Les étals fourmillent de produits qui ne demandent qu'à être (re)découverts. C'est le cas du panais. Sa couleur blanche, sa forme proche de celle de la carotte et son goût légèrement sucré permettront à toute la famille de connaître de nouvelles saveurs. Vous pourrez les faire cuire comme les pommes de terre et les préparer en purée, ou gratinés au four.
Peut-être avez-vous remarqué ces petits légumes blancs rappelant vaguement une chenille boursoufflée ? Il s'agit en fait de crosnes. Ces tubercules peuvent être accommodés de (presque) toutes les façons. A la vapeur, sautés avec un peu d'huile d'olive ou cuits à l'étuvé, leur goût vous rappellera celui de l'artichaut. En plus croquant. N'hésitez pas à les accompagner d'une salade de saison, une chicorée ou une mâche par exemple.
Les fruits ne sont pas en reste. Gardez de la place pour les oléagineux. Les noix ou les noisettes sont des mines d'acides gras essentiels. Si vous ajoutez à cela leur richesse en lipides de qualité, en vitamine E, en magnésium... ils vous apporteront énergie et protègeront vos arLire la suite sur DestinationSante.comtèr...
http://www.destinationsante.com/Fruits-et-legumes-les-couleurs-de-novembre.html
mercredi 10 novembre 2010
Dépistage du diabète : les pharmacies Giropharm se mobilisent
Le diabète touche plus de 3 millions de personnes en France dont 500 000 qui... s'ignorent. Pour inciter au dépistage et pour la 9ème année consécutive, les pharmaciens Giropharm et l'AFD réitèrent leur engagement dans la lutte et la prévention du diabète : un dispositif complet est mis en place pour toucher les patients, que ce soit les diabétiques, leurs proches ou les malades qui s'ignorent
Sont donc mises à disposition du public des actions de prévention (informations, dépistages) et d'accompagnement pour les deux types de diabète avec des conseils et du soutiens.
Comment bénéficier du dépistage ? Il suffit de se rendre dans les officines du réseau GIROPHARM. Toutes les pharmacies seront aménagées d'une zone de dépistage où s'effectueront sur les personnes désireuses des tests de glycémie et des mesures de tensions artérielles. En cas de besoin, le patient sera dirigé vers son médecin traitant.
De nombreuses informations y seront également données, comme les facteurs de risque de la maladie : hérédité, conséquences de l'hygiène de vie (alimentation, surpoids...) via des brochures destinées à cet effet.
En 2009, cette opération avait permis de dépister un diabète sur une moyenne de 30 personnes par pharmacie selon une enquête TNS-Sofres.
En savoir plus
Le site des pharmacies Giropharm : www.giropharm.fr
A noter que tous les jeudis de novembre, un forum d'échange autour de la maladie aura lieu sur le site internet. Un pharmacien sera connecté et répondra en direct aux questions des internautes.
Le site de l'AFD : www.afd.asso.fr
http://www.topsante.com/sante-au-quotidien/Actus/Depistage-du-diabete-les-pharmacies-Giropharm-se-mobilisent
Sont donc mises à disposition du public des actions de prévention (informations, dépistages) et d'accompagnement pour les deux types de diabète avec des conseils et du soutiens.
Comment bénéficier du dépistage ? Il suffit de se rendre dans les officines du réseau GIROPHARM. Toutes les pharmacies seront aménagées d'une zone de dépistage où s'effectueront sur les personnes désireuses des tests de glycémie et des mesures de tensions artérielles. En cas de besoin, le patient sera dirigé vers son médecin traitant.
De nombreuses informations y seront également données, comme les facteurs de risque de la maladie : hérédité, conséquences de l'hygiène de vie (alimentation, surpoids...) via des brochures destinées à cet effet.
En 2009, cette opération avait permis de dépister un diabète sur une moyenne de 30 personnes par pharmacie selon une enquête TNS-Sofres.
En savoir plus
Le site des pharmacies Giropharm : www.giropharm.fr
A noter que tous les jeudis de novembre, un forum d'échange autour de la maladie aura lieu sur le site internet. Un pharmacien sera connecté et répondra en direct aux questions des internautes.
Le site de l'AFD : www.afd.asso.fr
http://www.topsante.com/sante-au-quotidien/Actus/Depistage-du-diabete-les-pharmacies-Giropharm-se-mobilisent
mardi 9 novembre 2010
Rhumes, maux de gorge : les plantes médicinales de l'hiver
Le rhume touche près de trois Français sur quatre lors des périodes froides et humides. Cette affection respiratoire bénigne peut être due à de nombreux virus. Sauf problème particulier, notamment une surinfection, il se soigne en une semaine. Il est possible d'en soulager les symptômes avec des plantes. C'est ce qu'expliquent les auteurs du Guide des plantes qui soignent, que viennent de publier les éditions Vidal (465 pages, 26 euros). Ils précisent néanmoins que la plupart d'entre elles n'ont pas fait l'objet d'études cliniques. Leur usage repose donc sur la tradition.
C'est le cas de la menthe poivrée. L'inhalation de son huile essentielle a une action décongestionnante sur la muqueuse nasale. Mais attention, cette plante présente des interactions avec de nombreuses substances et elle ne doit jamais être utilisée chez les enfants de moins de six ans, précisent les auteurs. L'huile essentielle de thym, voire une infusion de thym, également en inhalation, permet de dégager le nez.
Guimauve et sauge
Les échinacées sont aussi proposées, de façon traditionnelle, en traitement complémentaire du rhume. Mais elles sont déconseillées aux personnes souffrant d'allergie, de diabète ou ayant une déficience immunitaire. Et des études ont montré une certaine efficacité de l'éleuthérocoque dans la prévention des petites infections hivernales. La plante est consommée en infusion ou en décoction de racines séchées. Avant son emploi, les auteurs recommandent de demander un conseil médical.
Contre les maux de gorge, les plantes peuvent aussi être d'un grand recours. Tout d'abord la guimauve, dont la racine est riche en mucilage. Utilisée en sirop ou en collutoire, elle calmerait l'inflammation. Tout comme le bouillon-blanc, toujours en raison de la présence de mucilage, mais cette fois dans les fleurs. Mais alors que ce dernier ne présente pas de risque particulier, les spécialistes conseillent d'éviter de consommer la racine de guimauve tout de suite avant ou juste après la prise de médicaments, car il existe de nombreuses possibilités d'interactions.
Les feuilles séchées de sauge officinale, en infusion, exerceraient une action anti-inflammatoire et antiseptique. On en fait des gargarismes pour calmer les irritations de la gorge. Mais attention, ce traitement qui a fait les preuves de son intérêt ne doit pas être consommé par les personnes souffrant d'épilepsie, ni par les conducteurs de voitures ou de machines.
S'informer
Quant à ceux qui veulent renforcer leurs défenses immunitaires avant l'hiver, ils peuvent consommer différentes échinacées (même en l'absence de preuve évidente de leur intérêt dans ce domaine) et de l'éleuthérocoque. Mais la plante le plus réputée pour cela est le ginseng, qui s'utilise en poudre de racines séchées ou en décoction de racines entières. L'effet stimulant des extraits de cette plante sur le système immunitaire a, par ailleurs, été scientifiquement démontré, en particulier dans le cadre des infections respiratoires.
Les mentions concernant ces différents risques prouvent, une fois de plus, que la consommation de plantes n'est pas toujours aussi anodine que certains voudraient le croire. Et pourtant, 148 plantes médicinales peuvent être vendues en dehors des pharmacies, rappellent les auteurs de ce guide. D'où la nécessité de bien s'informer avant de les consommer, pour éviter que le remède soit finalement pire que le mal.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/rhumes-maux-de-gorge-les-plantes-medicinales-de-l-hiver-01-11-2010-1256876_57.php
C'est le cas de la menthe poivrée. L'inhalation de son huile essentielle a une action décongestionnante sur la muqueuse nasale. Mais attention, cette plante présente des interactions avec de nombreuses substances et elle ne doit jamais être utilisée chez les enfants de moins de six ans, précisent les auteurs. L'huile essentielle de thym, voire une infusion de thym, également en inhalation, permet de dégager le nez.
Guimauve et sauge
Les échinacées sont aussi proposées, de façon traditionnelle, en traitement complémentaire du rhume. Mais elles sont déconseillées aux personnes souffrant d'allergie, de diabète ou ayant une déficience immunitaire. Et des études ont montré une certaine efficacité de l'éleuthérocoque dans la prévention des petites infections hivernales. La plante est consommée en infusion ou en décoction de racines séchées. Avant son emploi, les auteurs recommandent de demander un conseil médical.
Contre les maux de gorge, les plantes peuvent aussi être d'un grand recours. Tout d'abord la guimauve, dont la racine est riche en mucilage. Utilisée en sirop ou en collutoire, elle calmerait l'inflammation. Tout comme le bouillon-blanc, toujours en raison de la présence de mucilage, mais cette fois dans les fleurs. Mais alors que ce dernier ne présente pas de risque particulier, les spécialistes conseillent d'éviter de consommer la racine de guimauve tout de suite avant ou juste après la prise de médicaments, car il existe de nombreuses possibilités d'interactions.
Les feuilles séchées de sauge officinale, en infusion, exerceraient une action anti-inflammatoire et antiseptique. On en fait des gargarismes pour calmer les irritations de la gorge. Mais attention, ce traitement qui a fait les preuves de son intérêt ne doit pas être consommé par les personnes souffrant d'épilepsie, ni par les conducteurs de voitures ou de machines.
S'informer
Quant à ceux qui veulent renforcer leurs défenses immunitaires avant l'hiver, ils peuvent consommer différentes échinacées (même en l'absence de preuve évidente de leur intérêt dans ce domaine) et de l'éleuthérocoque. Mais la plante le plus réputée pour cela est le ginseng, qui s'utilise en poudre de racines séchées ou en décoction de racines entières. L'effet stimulant des extraits de cette plante sur le système immunitaire a, par ailleurs, été scientifiquement démontré, en particulier dans le cadre des infections respiratoires.
Les mentions concernant ces différents risques prouvent, une fois de plus, que la consommation de plantes n'est pas toujours aussi anodine que certains voudraient le croire. Et pourtant, 148 plantes médicinales peuvent être vendues en dehors des pharmacies, rappellent les auteurs de ce guide. D'où la nécessité de bien s'informer avant de les consommer, pour éviter que le remède soit finalement pire que le mal.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/rhumes-maux-de-gorge-les-plantes-medicinales-de-l-hiver-01-11-2010-1256876_57.php
lundi 8 novembre 2010
dimanche 7 novembre 2010
samedi 6 novembre 2010
Bébé tousse ? Pas de traitement sans avis médical
« Ne donnez jamais de médicament contre la toux à un enfant de moins de 2 ans, sans l'avis de votre médecin et/ou (de votre) pharmacien », met en garde l'Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS). Celle-ci vient de publier une nouvelle série de recommandations « qui modifient en profondeur les modalités de prise en charge de la toux chez le nourrisson ».
A quoi sert la toux ? L'Agence rappelle que « la toux est un réflexe naturel et indispensable de défense de l'organisme pour drainer les voies respiratoires ». Ce n'est donc pas nécessairement un phénomène inquiétant... Elle est également courante. Les nourrissons avant 24 mois, font de 7 à 10 épisodes d'infections respiratoires par an. Et ces derniers naturellement, sont associés à une toux.
Dans la majorité des cas, celle-ci disparaît spontanément, dans les 10 à 14 jours. Comme le précise l'AFSSaPS, « elle peut cependant régresser plus lentement - en 3 à 4 semaines chez certains enfants - sans (pour autant) être liée à une complication ».
Quelle conduite tenir ? L'AFSSaPs souligne qu'il est important de ne pas donner de médicament, quel qu'il soit sans avis médical. Pas même de fluidifiant, ni de mucolytique ou de terpénique les dérivés du pin et autres conifères... - pourtant en vente libre. Pourquoi ? Tout simplement pour ne pas bloquer une toux-réflexe « par un traitement qui empêcherait l'évacuation des glaires et des crachats ».
Pour améliorer le confort du petit malade :
- Lavez-lui le nez au sérum physiologique plusieurs fois par jour. Particulièrement avant les repas et au coucher. « Utilisez des mouchoirs jetables et lavez-vous toujours les mains (à l'eau et au savon), avant et après » ;
- Proposez-lui régulièrement à boire ;
- Maintenez une température comprise entre 19°C et 20°C dans sa chambre. Et aérez-là au moins une fois par jour.
Quand consulter ? L'AFSSAPS a identifié trois situations qui doivent conduire à consulter le médecin :
- si l'enfant présente des diff... Lire la suite sur DestinationSante.com
http://www.destinationsante.com/Bebe-tousse-Pas-de-traitement-sans-avis-medical.html
A quoi sert la toux ? L'Agence rappelle que « la toux est un réflexe naturel et indispensable de défense de l'organisme pour drainer les voies respiratoires ». Ce n'est donc pas nécessairement un phénomène inquiétant... Elle est également courante. Les nourrissons avant 24 mois, font de 7 à 10 épisodes d'infections respiratoires par an. Et ces derniers naturellement, sont associés à une toux.
Dans la majorité des cas, celle-ci disparaît spontanément, dans les 10 à 14 jours. Comme le précise l'AFSSaPS, « elle peut cependant régresser plus lentement - en 3 à 4 semaines chez certains enfants - sans (pour autant) être liée à une complication ».
Quelle conduite tenir ? L'AFSSaPs souligne qu'il est important de ne pas donner de médicament, quel qu'il soit sans avis médical. Pas même de fluidifiant, ni de mucolytique ou de terpénique les dérivés du pin et autres conifères... - pourtant en vente libre. Pourquoi ? Tout simplement pour ne pas bloquer une toux-réflexe « par un traitement qui empêcherait l'évacuation des glaires et des crachats ».
Pour améliorer le confort du petit malade :
- Lavez-lui le nez au sérum physiologique plusieurs fois par jour. Particulièrement avant les repas et au coucher. « Utilisez des mouchoirs jetables et lavez-vous toujours les mains (à l'eau et au savon), avant et après » ;
- Proposez-lui régulièrement à boire ;
- Maintenez une température comprise entre 19°C et 20°C dans sa chambre. Et aérez-là au moins une fois par jour.
Quand consulter ? L'AFSSAPS a identifié trois situations qui doivent conduire à consulter le médecin :
- si l'enfant présente des diff... Lire la suite sur DestinationSante.com
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vendredi 5 novembre 2010
Tabac : polémique autour de la publicité sur le lieu de vente
Le Figaro révèle une enquête du Comité national contre le tabagisme, qui montre le non-respect de la loi par les buralistes concernant la publicité pour les cigarettes.
Depuis l'adoption de la loi Evin, la publicité pour les cigarettes est interdite partout... sauf dans les bureaux de tabac. Mais même dans ces espaces de vente, la communication est très réglementée : elle doit uniquement avoir une valeur informative, et en aucun cas incitative. Les affiches doivent être de taille réduite, ne pas être visibles de l'extérieur et ne pas être mises en valeur. Or le Comité national contre le tabagisme vient de mener une étude qui démontre que 80% des buralistes sont hors-la-loi : ils mettent en avant de manière forte les campagnes de communication des fabricants de cigarettes, et affichent des publicités incitatives.Devant ce manquement à la loi, le Comité national contre le tabagisme réclame une interdiction pure et simple de la publicité. Il estime que les bureaux de tabac étant ouverts à tous, y compris aux enfants qui vont y acheter des confiseries, la loi doit s'y appliquer comme partout ailleurs
http://www.maxisciences.com/tabac/tabac-polemique-autour-de-la-publicite-sur-le-lieu-de-vente_art10046.html
Depuis l'adoption de la loi Evin, la publicité pour les cigarettes est interdite partout... sauf dans les bureaux de tabac. Mais même dans ces espaces de vente, la communication est très réglementée : elle doit uniquement avoir une valeur informative, et en aucun cas incitative. Les affiches doivent être de taille réduite, ne pas être visibles de l'extérieur et ne pas être mises en valeur. Or le Comité national contre le tabagisme vient de mener une étude qui démontre que 80% des buralistes sont hors-la-loi : ils mettent en avant de manière forte les campagnes de communication des fabricants de cigarettes, et affichent des publicités incitatives.Devant ce manquement à la loi, le Comité national contre le tabagisme réclame une interdiction pure et simple de la publicité. Il estime que les bureaux de tabac étant ouverts à tous, y compris aux enfants qui vont y acheter des confiseries, la loi doit s'y appliquer comme partout ailleurs
http://www.maxisciences.com/tabac/tabac-polemique-autour-de-la-publicite-sur-le-lieu-de-vente_art10046.html
jeudi 4 novembre 2010
Ce qu'il faut savoir sur le vaccin contre la grippe
La campagne de vaccination 2010/2011 contre la grippe a été lancée le 25 septembre. Malgré ce qu'ont pu affrimer certains médias, il est encore trop tôt pour savoir s'il existe une réelle défiance vis-à-vis de ce vaccin saisonnier. Une source proche du ministère de la santé explique que les seuls chiffres disponibles pour le moment sont très lacunaires. Le succès ou l'échec de la campagne 2010/2011 ne pourra être jugé que fin janvier, lorsque des données consistantes auront été rassemblées par les autorités.
Il n'en reste pas moins qu'après l'échec de la vaccination contre la grippe A (seule 7% de la population s'est fait vacciner), certains experts craignent que l'Etat n'ait perdu en crédibilité auprès du grand public. Les différentes polémiques qui ont émaillé la sortie dans la précipitation du vaccin «pandémique» pourraient avoir un impact négatif sur l'image du vaccin saisonnier. Et ce d'autant plus que ce dernier intègre également la souche H1N1. De quoi provoquer une certaine confusion ou un amalgame entre deux vaccins très différents.
Adjuvant
Une grande partie des vaccins anti-grippe A contenaient un adjuvant, le squalène , un lipide que l'on retrouve notamment dans le corps des requins. Certains médecins ont pointé, à tort ou à raison, la dangerosité présumée de ce produit. Sans revenir sur cette polémique, il est bon de savoir que neuf des dix vaccins contre la grippe saisonnière n'intègrent aucun adjuvant. Le seul qui en contient est le vaccin « Gripguard », loin d'être le plus commun. Il est reconnaissable à la couleur blanc laiteux du produit qui trahit la présence du corps gras. Les autres vaccins sont incolores.
L'adjuvant permet de stimuler la réponse immunitaire et d'améliorer l'efficacité du vaccin. Il est recommandé, sans être obligatoire, pour les personnes âgées qui se font vacciner pour la première fois contre la grippe. Chacun peut discuter avec son médecin de l'opportunité d'utiliser ou non un vaccin adjuvanté. Les ... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
http://www.lefigaro.fr/sante/2010/10/26/01004-20101026ARTFIG00464-ce-qu-il-faut-savoir-sur-le-vaccin-contre-la-grippe.php
Il n'en reste pas moins qu'après l'échec de la vaccination contre la grippe A (seule 7% de la population s'est fait vacciner), certains experts craignent que l'Etat n'ait perdu en crédibilité auprès du grand public. Les différentes polémiques qui ont émaillé la sortie dans la précipitation du vaccin «pandémique» pourraient avoir un impact négatif sur l'image du vaccin saisonnier. Et ce d'autant plus que ce dernier intègre également la souche H1N1. De quoi provoquer une certaine confusion ou un amalgame entre deux vaccins très différents.
Adjuvant
Une grande partie des vaccins anti-grippe A contenaient un adjuvant, le squalène , un lipide que l'on retrouve notamment dans le corps des requins. Certains médecins ont pointé, à tort ou à raison, la dangerosité présumée de ce produit. Sans revenir sur cette polémique, il est bon de savoir que neuf des dix vaccins contre la grippe saisonnière n'intègrent aucun adjuvant. Le seul qui en contient est le vaccin « Gripguard », loin d'être le plus commun. Il est reconnaissable à la couleur blanc laiteux du produit qui trahit la présence du corps gras. Les autres vaccins sont incolores.
L'adjuvant permet de stimuler la réponse immunitaire et d'améliorer l'efficacité du vaccin. Il est recommandé, sans être obligatoire, pour les personnes âgées qui se font vacciner pour la première fois contre la grippe. Chacun peut discuter avec son médecin de l'opportunité d'utiliser ou non un vaccin adjuvanté. Les ... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
http://www.lefigaro.fr/sante/2010/10/26/01004-20101026ARTFIG00464-ce-qu-il-faut-savoir-sur-le-vaccin-contre-la-grippe.php
mercredi 3 novembre 2010
Les septuagénaires actuels sont plus intelligents qu'avant
L'étude H 70 est basée sur une idée assez originale. Elle vise, entre autres, à vérifier si les capacités intellectuelles à l'âge de 70 ans s'améliorent selon les époques. Concrètement, elle compare donc les fonctions cérébrales des hommes et des femmes de 70 ans en 1970 et soumis à des tests psychométriques cette année-là, à d'autres volontaires ayant eu eux 70 ans en l'an 2000 et ayant accepté aussi de se prêter à une même batterie de tests. Plusieurs données de ce travail initié pour la première fois dans les années 1970 par le département de neurosciences et de neurobiologie de l'université de Gothenburg ont déjà fait l'objet de publications. Tout récemment la revue Neurology a publié des nouveaux résultats affirmant que les septuagénaires d'aujourd'hui sont intellectuellement plus performants qu'il y a 30 ans. Lire la suite l'article
Photos/Vidéos liées
Les septuagénaires actuels sont plus intelligents qu'avant
Agrandir la photo .Pour aboutir à une telle conclusion, les scientifiques suédois se sont intéressés aux résultats des tests psychométriques (évaluant la mémoire, la rapidité, la fluidité verbale, la logique temporo-spatiale) de personnes nées en 1901 et ayant eu 70 ans dans les années 1970. Ils ont comparé leurs performances à celles d'autres volontaires de 70 ans nés cette fois dans les années 1930 et soumis à des tests similaires dans les années 2000. Ce travail révèle sans ambiguïté une amélioration de toutes les capacités intellectuelles des personnes ayant eu 70 ans dans les années 2000 par rapport à celles de 70 ans des années 1970.
Comment comprendre une telle évolution? «Cette amélioration peut s'expliquer, au moins en partie, par des meilleurs soins pré et postnataux, une alimentation de meilleure qualité, un niveau d'éducation qui a augmenté, des traitements mieux diffusés contre l'hypertension artérielle et de manière générale contre les maladies cardio-vasculaires, explique le docteur Simona Sacuiu (Université de Gothenburg). Il faut aussi sans doute tenir compte du haut niveau intellectuel requis aujourd'hui pour accéder à la télévision ou à I... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
http://www.lefigaro.fr/sante/2010/10/25/01004-20101025ARTFIG00727-les-septuagenaires-actuels-sont-plus-intelligents-qu-avant.php
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Les septuagénaires actuels sont plus intelligents qu'avant
Agrandir la photo .Pour aboutir à une telle conclusion, les scientifiques suédois se sont intéressés aux résultats des tests psychométriques (évaluant la mémoire, la rapidité, la fluidité verbale, la logique temporo-spatiale) de personnes nées en 1901 et ayant eu 70 ans dans les années 1970. Ils ont comparé leurs performances à celles d'autres volontaires de 70 ans nés cette fois dans les années 1930 et soumis à des tests similaires dans les années 2000. Ce travail révèle sans ambiguïté une amélioration de toutes les capacités intellectuelles des personnes ayant eu 70 ans dans les années 2000 par rapport à celles de 70 ans des années 1970.
Comment comprendre une telle évolution? «Cette amélioration peut s'expliquer, au moins en partie, par des meilleurs soins pré et postnataux, une alimentation de meilleure qualité, un niveau d'éducation qui a augmenté, des traitements mieux diffusés contre l'hypertension artérielle et de manière générale contre les maladies cardio-vasculaires, explique le docteur Simona Sacuiu (Université de Gothenburg). Il faut aussi sans doute tenir compte du haut niveau intellectuel requis aujourd'hui pour accéder à la télévision ou à I... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
http://www.lefigaro.fr/sante/2010/10/25/01004-20101025ARTFIG00727-les-septuagenaires-actuels-sont-plus-intelligents-qu-avant.php
mardi 2 novembre 2010
lundi 1 novembre 2010
De l'aspirine à faible dose contre le cancer du côlon
L'aspirine à faible dose pourrait réduire du quart le nombre de cas de cancer du côlon et du tiers celui des décès. Mais les effets secondaires, notamment hémorragiques et gastriques, doivent limiter l'utilisation de cet anticoagulant aux seules personnes à haut risque, selon une étude américaine publiée vendredi dans le journal "The Lancet".
On savait depuis les résultats d'études précédentes qu'une dose quotidienne d'au moins 500 milligrammes d'aspirine avait un effet préventif sur le cancer du côlon, mais les effets secondaires observés avec une dose aussi importante l'emportaient sur les bénéfices. Des spécialistes déclarent maintenant qu'une faible dose, l'équivalent d'une "dose nourrisson" (75mg) ou adulte normale (300mg) semble également être efficace.
Des chercheurs européens ont passé au crible 20 ans de résultats de quatre études portant sur plus de 14.000 personnes, initialement réalisées pour mesurer l'impact de l'aspirine sur le risque d'accident vasculaire cérébral.
Selon leur analyse, les personnes ayant pris quotidiennement une dose d'aspirine pour nourrisson ou pour adulte pendant six ans ont réduit leur risque de développer un cancer du côlon de 24% et celui d'en mourir de 35% par rapport à celles qui ont reçu un placebo ou n'ont rien pris du tout. Il semble qu'une dose pour nourrisson suffise à atteindre ce résultat or, prise longtemps à forte dose, l'aspirine peut irriter l'estomac, l'intestin grêle et le côlon, entraînant lésions et hémorragies.
L'action préventive d'une petite dose suggère que l'aspirine pourrait venir enrichir l'arsenal de prévention du cancer. Il faut cependant consulter un médecin avant d'en prendre quotidiennement.
Les chercheurs estime que le médicament pourrait être bénéfique pour certaines personnes. "Quiconque présentant un quelconque facteur de risque, notamment des antécédents familiaux de cancer du côlon ou un polype antérieur, devrait vraiment prendre de l'aspirine", a déclaré Peter Rothwell, professeur à l'Université d'Oxford et co-auteur de l'étude.
Les études présentées dans le "Lancet" ont été réalisées avant l'utilisation à grande échelle des tests de dépistage tels que la coloscopie ou la sigmoïdoscopie, qui diminuent les risques de mourir d'un cancer du côlon de 40 à 70%. Mais pour Peter Rothwell, l'aspirine peut encore améliorer les choses, le médicament semblant stopper les cancers de la partie supérieure de l'intestin, une région généralement mal dépistée par les examens.
Les quatre études, réalisées en Grande-Bretagne et en Suède, ont suivi les patients pendant presque 20 ans, en vérifiant lesquels ont eu un cancer sur les registres médicaux et les certificats de décès.
Sur les 8.282 personnes qui prenaient une faible dose d'aspirine, 119 (1,44%) sont mortes d'un cancer colorectal. Parmi les 5.751 personnes qui prenaient un placebo ou rien, 121 (2,10%) sont mortes de la maladie.
Les scientifiques pensent que l'aspirine agit en stoppant la production d'une enzyme en rapport avec quelques cancers, notamment du sein, de l'estomac, de l'oesophage et du côlon.
Mais certains spécialistes mettent en garde la population. "Ce n'est pas pour tout le monde", a déclaré le Dr Robert Benamouzig de l'hôpital Avicenne à Bobigny, en France, co-auteur d'un commentaire publié dans le "Lancet". Il a expliqué qu'il conseillerait à certains de ses patients à haut risque de prendre de l'aspirine, mais seulement après les avoir informés des effets secondaires.
L'étude n'a bénéficié d'aucune subvention. Peter Rothwell et quelques-uns de ses collègues ont travaillé contre rémunération pour des fabricants de médicaments anticoagulants comme l'aspirine.
Le cancer colorectal se situe à la seconde place des cancers dans les pays développés. On compte environ un million de nouveaux cas et 600.000 morts par an dans le monde chaque année. AP
http://www.ap.org/termsandconditions
On savait depuis les résultats d'études précédentes qu'une dose quotidienne d'au moins 500 milligrammes d'aspirine avait un effet préventif sur le cancer du côlon, mais les effets secondaires observés avec une dose aussi importante l'emportaient sur les bénéfices. Des spécialistes déclarent maintenant qu'une faible dose, l'équivalent d'une "dose nourrisson" (75mg) ou adulte normale (300mg) semble également être efficace.
Des chercheurs européens ont passé au crible 20 ans de résultats de quatre études portant sur plus de 14.000 personnes, initialement réalisées pour mesurer l'impact de l'aspirine sur le risque d'accident vasculaire cérébral.
Selon leur analyse, les personnes ayant pris quotidiennement une dose d'aspirine pour nourrisson ou pour adulte pendant six ans ont réduit leur risque de développer un cancer du côlon de 24% et celui d'en mourir de 35% par rapport à celles qui ont reçu un placebo ou n'ont rien pris du tout. Il semble qu'une dose pour nourrisson suffise à atteindre ce résultat or, prise longtemps à forte dose, l'aspirine peut irriter l'estomac, l'intestin grêle et le côlon, entraînant lésions et hémorragies.
L'action préventive d'une petite dose suggère que l'aspirine pourrait venir enrichir l'arsenal de prévention du cancer. Il faut cependant consulter un médecin avant d'en prendre quotidiennement.
Les chercheurs estime que le médicament pourrait être bénéfique pour certaines personnes. "Quiconque présentant un quelconque facteur de risque, notamment des antécédents familiaux de cancer du côlon ou un polype antérieur, devrait vraiment prendre de l'aspirine", a déclaré Peter Rothwell, professeur à l'Université d'Oxford et co-auteur de l'étude.
Les études présentées dans le "Lancet" ont été réalisées avant l'utilisation à grande échelle des tests de dépistage tels que la coloscopie ou la sigmoïdoscopie, qui diminuent les risques de mourir d'un cancer du côlon de 40 à 70%. Mais pour Peter Rothwell, l'aspirine peut encore améliorer les choses, le médicament semblant stopper les cancers de la partie supérieure de l'intestin, une région généralement mal dépistée par les examens.
Les quatre études, réalisées en Grande-Bretagne et en Suède, ont suivi les patients pendant presque 20 ans, en vérifiant lesquels ont eu un cancer sur les registres médicaux et les certificats de décès.
Sur les 8.282 personnes qui prenaient une faible dose d'aspirine, 119 (1,44%) sont mortes d'un cancer colorectal. Parmi les 5.751 personnes qui prenaient un placebo ou rien, 121 (2,10%) sont mortes de la maladie.
Les scientifiques pensent que l'aspirine agit en stoppant la production d'une enzyme en rapport avec quelques cancers, notamment du sein, de l'estomac, de l'oesophage et du côlon.
Mais certains spécialistes mettent en garde la population. "Ce n'est pas pour tout le monde", a déclaré le Dr Robert Benamouzig de l'hôpital Avicenne à Bobigny, en France, co-auteur d'un commentaire publié dans le "Lancet". Il a expliqué qu'il conseillerait à certains de ses patients à haut risque de prendre de l'aspirine, mais seulement après les avoir informés des effets secondaires.
L'étude n'a bénéficié d'aucune subvention. Peter Rothwell et quelques-uns de ses collègues ont travaillé contre rémunération pour des fabricants de médicaments anticoagulants comme l'aspirine.
Le cancer colorectal se situe à la seconde place des cancers dans les pays développés. On compte environ un million de nouveaux cas et 600.000 morts par an dans le monde chaque année. AP
http://www.ap.org/termsandconditions
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