samedi 28 février 2015

Nancy : Charles, 33 ans, supporte en souriant la maladie de Charcot

Charles ne se plaint pas. Charles ne gémit pas. Charles n’abdique pas.
Et pourtant on pourrait se désespérer à moins. Depuis qu’il y a sept ans, le premier symptôme s’est manifesté en l’empêchant de saisir une simple raquette de tennis, la maladie de Charcot a fait d’énormes dégâts. Aujourd’hui le jeune Nancéien de 33 ans est victime d’une paralysie presque intégrale. Seul son cou est encore capable d’un mouvement, ainsi que l’index de sa main droite. C’est très peu, mais c’est ce qui le maintient au contact du monde par la magie d’internet. Car le cerveau de Charles, lui, est parfaitement intact. « Alors je peux continuer d’apprendre », se réjouit le malade dans une élocution elle aussi entravée par « Charcot ».
Douche froide
Ce grand et beau jeune homme au regard bleu électrique est devenu presque un emblème aujourd’hui dans le département. L’emblème de la sclérose latérale amyotrophique (SLA), qui parce qu’elle ne touche « que » 8.000 personnes est restée longtemps écartée de la recherche médicale. « Ce qui n’est plus vrai aujourd’hui, mais les laboratoires, eux, n’y voient toujours pas beaucoup d’intérêt économique. Pourtant, quatre nouvelles personnes sont diagnostiquées chaque jour, et autant meurent ce même jour… »
Anne-Marie Betka, mère de Charles, est calée sur le sujet. Depuis que la maladie s’est abattue sur son foyer, elle et son mari assument. Avec tout ce que chaque lettre de ce mot peut générer de poids, de soucis, de responsabilités, d’organisation du quotidien, d’investissements à faire pour bâtir une nouvelle pièce de plain-pied, agencer un ascenseur, tenter d’organiser une sortie de temps en temps. « Nous, notre vie depuis sept ans, c’est Charles, rien que Charles. »
Charles en est si conscient qu’il minimise ses propres maux. Et trouve le moyen, quand même, d’éclairer son visage d’un sourire incroyable.
De quoi stimuler ses proches qui ne manquent pas une occasion d’attirer l’attention publique sur la maladie. « Parce que toutes les occasions sont bonnes. Même le ice bucket de l’été dernier (NDLR : challenge qui incitait sur les réseaux sociaux à se verser un seau d’eau sur la tête pour sensibiliser à la SLA). Un défi pourtant un peu farfelu en soi mais qui a permis de générer des dons. Et là je ne parle pas que de Charles, mais bien de tous les malades. »
De même Mme Betka applaudit-elle des deux mains l’oscar venu couronner ce week-end le film « Une merveilleuse histoire du temps », dont le héros, Stephen Hawking, s’est taillé une réputation internationale comme physicien malgré une maladie de Charcot diagnostiquée il y a 50 ans déjà.
65 places seulement
Moins porteuse d’espoir en revanche est la situation en Meurthe-et-Moselle. Où, préoccupés par le devenir de leur fils, les Betka tentent de trouver une éventuelle solution. « S’il nous arrive quelque chose, faut qu’on anticipe. Mais ce n’est pas glorieux. Il y a bien un centre de répit temporaire où Charles pourrait séjourner 15 jours si nécessaire. Mais c’est dans l’unité des soins palliatifs à Saint-Julien. Vous vous rendez compte de ce que ça implique comme environnement ? ! Quant à l’établissement tenu par l’Alagh, pour les grands handicapés, il ne compte que 65 places. Et c’est tout ce qu’il y a dans le département ! 65 places pour les grands handicapés moteurs… » Alors Anne-Marie, de même que Marie-Laure et Eléonore, les sœurs de Charles, et bien sûr son père Odon sont inquiets. Et là, il n’est plus du tout question de cinéma
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-nancy-ville/2015/02/28/et-pourtant-charles-sourit

jeudi 26 février 2015

Faut-il se laver tous les jours? Cinq idées reçues sur l'hygiène corporelle

Elles ne sont que 21% à y passer tous les jours. Un sondage publié mardi révèle que quatre Britanniques sur cinq zappent la douche quotidienne. Cracra ou non? Entre les partisans des douches multiples, de la toilette de chat et les allergiques à l'eau, difficile de démêler le vrai du faux et le propre du sale. 20 Minutes fait le point sur cinq idées reçues en matière d'hygiène corporelle.

1. On ne se lave jamais trop

«La bonne fréquence, c'est une douche quotidienne. Si on se lave trop, la barrière hydrolipidique de la peau est attaquée, ce qui la dessèche»explique Catherine Olivères-Ghouti, dermatologue à Paris. Mais si on fait du sport, on peut reprendre une douche dans la journée. Mais «on n'a pas besoin de savonner les bras et les jambes», précise la spécialiste.

2. Se laver une fois par semaine suffit

A l'inverse, il y en a qui se contentent d'une douche par semaine. Mais un manque d'hygiène corporelle n'est pas sans conséquences. Outre l'odeur qui chatouillera les narines des voisins dans le métro, ne pas se laver suffisamment souvent peut par exemple entraîner des mycoses, notamment aux pieds et sur les parties intimes. «On n'est pas obligé de se laver à grandes eaux tous les jours pour être propre», estime la dermatologue. Mais la «toilette de chat» quotidienne est le minimum syndical: «Pieds, zones intimes, aisselles, visages et dents sont à nettoyer au moins une fois par jour. Et si on se lave au gant, on en change à chaque fois, sinon c'est un nid à microbes», avertit-elle.

3. Il vaut mieux se laver le matin

Le matin pour se réveiller ou le soir pour se délasser: la douche est une affaire de moment. Et il faut choisir le bon. «Ceux qui ont un travail sédentaire, où l'on ne transpire pas, peuvent se doucher le matin et se nettoyer seulement les parties "stratégiques" en fin de journée», indique le Dr Olivères-Ghouti. Les autres, qui ont un travail physique, auront intérêt à se laver le soir.

4. On est propre en se lavant dans un bain

Au pays du soleil levant et de la zénitude, on aime à se baigner. Mais pas n'importe comment. Le bain, les Japonais se l'accordent après s'être lavés sous la douche. «Le bain n'est pas fait pour se laver, il ne suffit pas. Si on macère dans sa crasse et de l'eau savonneuse, on n'est pas propre», dément le Dr Olivères-Ghouti, qui précise que «la douche, elle, permet de débarrasser la peau des cellules mortes, du sébum et de la transpiration».

5. Les lingettes et le gel hydroalcoolique font très bien l'affaire

Eh bien non, «c'est nul, tranche la dermatologue, rien ne vaut l'eau et le savon». Une recette à utiliser plusieurs fois par jours sur les mains, en première ligne des microbes et virus ambiants. «Le meilleur moyen de propager les maladies infectieuses est de ne pas se laver les mains», prévient le Dr Olivères-Ghouti. On pense donc à se laver les mimines après avoir pris les transports, en sortant des toilettes, avant de cuisiner et de passer à table. Un moyen imparable d'éviter grippe et gastro.

http://www.20minutes.fr/sante/1549751-20150225-faut-laver-tous-jours-cinq-idees-recues-hygiene-corporelle

mardi 24 février 2015

Toulouse: Une nouvelle étape dans le traitement du cancer du poumon

Il y a deux ans, un retraité béarnais était condamné par un cancer du poumon. Tous les traitements avaient été tentés, en vain. Aujourd’hui, il fait du vélo et la tumeur a disparu. Cette rémission, il ne la doit pas à un miracle de Lourdes. Mais à une thérapie ciblée, mise au point par l'Institut universitaire du Cancer et l'équipe du professeur Julien Mazières, pneumo-oncologue à l'hôpital Larrey.

1 à 2 % des patients concernés

Ces chercheurs toulousains ont découvert que ce patient faisait partie des 1 à 2 % des malades du cancer du poumon porteur d'une anomalie génétique appelé ROS1.
Et ils l'ont traité avec le crizotinib, une molécule déjà utilisée dans les cancers du sein. Ce malade a bien réagi, car une semaine plus tard, il se portait déjà mieux.
«L'étude a été menée au niveau européen sur 32 patients atteints de cette anomalie génétique. Dans 80% des cas, ils ont tiré des bénéfices du traitement puisque la tumeur a régressé et dans 15 % des cas elle a disparu et ils sont en rémission prolongée», explique le professeur Julien Mazères dont les résultats viennent d'être publiés sur le Journal of clinical oncology.

Moins d'effets indésirables

Une lueur d'espoir pour plusieurs patients. D'autant que le crizotinib se prend sous forme de comprimés et a moins d'effets indésirables qu'une chimiothérapie traditionnelle.
«Dans 50% des cas, le cancer du poumon est dû à une anomalie génétique non héréditaire pour lesquelles il existe des traitements ciblés. Pour les patients que l'on ne peut pas opérer, on fait donc un génotypage. Cela concerne 75% des cas. Jusqu'à présent on ne recherchait pas ROS1. Il est venu s'ajouter aux six autres marqueurs que l'on cherche désormais systématiquement», poursuit le chercheur toulousain.

La recherche mise sur les thérapies ciblées

Si ROS1 ne concerne qu'un à 2% des cas, la recherche de nouvelles anomalies génétiques se poursuit. La première appelée EGFR a été trouvée en 2009. Elle concerne 15 % des patients et a généré le développement d'une thérapie ciblée.
«Pour nous c'est une révolution, cela a permis de prolonger l'espérance de vie au-delà de trois ans. Le cancer du poumon reste une maladie grave et concerne 40.000 nouveaux cas par an en France. Mais il y a des progrès dans les traitements et les patients ne sont pas toujours au courant», assure le professeur Julien Mazières qui reçoit aujourd'hui des coups de fil de malades des quatre coins du monde
http://www.20minutes.fr/toulouse/1547651-20150223-toulouse-nouvelle-etape-traitement-cancer-poumon

lundi 23 février 2015

«Bourbon», un nouveau virus mortel découvert aux USA

Au printemps dernier au Kansas (États-Unis), un homme d'une cinquantaine d'années est hospitalisé pour des maux de tête et une forte fièvre. Les jours passent et malgré un traitement antibiotique, l'homme n'arrive plus à respirer et ses reins s'affaiblissent. Il meurt onze jours après son admission, sans que ses médecins n'aient su comprendre les origines de ses symptômes.
Vendredi dernier, le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) a publié les résultats de ses dernières analyses. Ces résultats font l'effet d'une bombe. Le CDC affirme que le patient était atteint d'un virus qui leur était inconnu. Un virus probablement transmis par une morsure de tique.
Lors d'une première autopsie, les médecins ont pu constater la présence d'une tique, gonflée de sang, accrochée à l'épaule du patient. Par ailleurs, plusieurs autres morsures de tiques ont été détectées sur le corps du malade après sa mort.
Les médecins ont classé ce virus parmi les thogotovirus, ces syndromes transmis notamment par les tiques. Ils ont aussi baptisé cette maladie de «Bourbon», du nom du comté d'où était originaire le patient.
C'est la première fois qu'un virus de cette famille des thogotovirus a causé une maladie mortelle chez un humain. C'est aussi et seulement le huitième cas connu d'infection par un thogotovirus provoquant des symptômes chez quelqu'un. D'après les spécialistes, cette maladie pourrait se propager par les tiques mais aussi par les moustiques.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/23/2054285-un-nouveau-virus-mortel-decouvert-aux-usa.html

dimanche 22 février 2015

Marine de Nicola combat le cancer en chantant

«J'en profite, j'aurais tout le temps d'avoir les cheveux plus longs. Ça me plaît, je me sens bien comme ça. » Marine de Nicola, 25 ans, est une combattante avec 6 millimètres de cheveux sur la tête. Après sept mois de traitements (chimiothérapie et radiothérapie) pour mettre au tapis un lymphome de Hodgkin (cancer du système lymphatique), la jeune Toulousaine joue avec son image. Elle vient de poster une vidéo qui fait la part belle aux crânes rasés. On la retrouve, joyeuse et malicieuse, à l'hôpital, dans un jardin ou dans des fêtes, se balançant sur l'air vitaminé de «Shake it off ». Marine a repris le tube de la chanteuse pop américaine Taylor Swift pour en faire un «Shave it off» («tout raser ») entraînant.
«Nous avons tourné les images en novembre 2014, le soir, pendant ma radiothérapie. C'était la fin du traitement, je me sentais mieux », témoigne la jeune femme qui a ensuite enregistré en studio à Toulouse avec un ingénieur du son albigeois.
«Je voulais aider les jeunes femmes qui perdent leurs cheveux. On peut avoir des moments de bonheur dans la maladie, il faut s'accepter, il existe une communauté», ajoute la chanteuse. Marine a complété son clip avec des vidéos de patients, sans cheveux eux aussi. «Ça n'a pas été facile, j'ai reçu peu de réponses à mes demandes».
Ce crâne chauve, la maladie le lui a d'abord imposé. «J'ai d'abord lutté, en portant un casque spécial pendant la chimio pour retarder la chute des cheveux. Pour moi, les cheveux c'était la féminité ». Et puis Marine a laissé perruques et casquettes, s'affichant fièrement la boule à zéro, laissant derrière elle les longues boucles de «Momo» la Chinoise et des jeux de scène imposés. «J'ai joué avec ma tête, j'ai accentué le maquillage, choisi des tenues plus excentriques. Autour de moi, les gens me complimentaient, même ceux qui ne savaient pas que j'étais malade. J'aime toujours autant la musique, maintenant je veux faire passer des messages ».
Marine dit tourner doucement la page du cancer tout en gardant des projets plein la tête. «J'ai une liste de défis à mener que je m'étais lancée pendant la maladie : écrire un livre, voler dans les airs, poser nue…»
Pour suivre Marine De Nicola, son blog : www.kiss-of-a-hurricane.com

http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/22/2053750-marine-de-nicola-combat-le-cancer-en-chantant.html

vendredi 20 février 2015

Mesures d’urgence face à la plus importante épidémie de grippe depuis 5 ans

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a donné son feu vert à des mesures d’urgence dans les hôpitaux, comme la déprogrammation d’opérations, pour répondre à la plus importante épidémie de grippe des cinq dernières années, sur fond de polémique avec les urgentistes. «On n’avait pas vu d’épidémie aussi importante depuis la pandémie de 2009/2010» relève l’épidémiologiste Isabelle Bonmarin, chargée de la surveillance de la grippe à l’Institut de veille sanitaire (InVS).

Elle fait état d’un nombre élevé d’hospitalisations «chez les personnes à risques comme les personnes âgées qui ont souvent d’autres pathologies». Le plan Orsan, déclenché jeudi, prévoit notamment la mobilisation du secteur ambulatoire (médecine libérale), afin que l’hospitalisation soit réservée aux situations d’urgences, et des déprogrammations d’opérations non-urgentes dans les hôpitaux.

«Concrètement il s’agit que les ARS (agences régionales de santé) soient attentives à ce qui se passe sur les territoires, que les hôpitaux s’organisent, soit avec des ouvertures de lits, soit avec la réorganisation des services pour accueillir les personnes malades de la grippe» a déclaré vendredi Mme Touraine, en visitant une maison de santé dans le Val d’Oise.

Le plan Orsan est déclenché alors que les urgentistes dénoncent une «situation sanitaire critique» dans les hôpitaux avec une saturation comparable à celle de l’été caniculaire de 2003 qui avait fait 15.000 morts. Pour Patrick Pelloux, le président de l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf), la situation a été mal anticipée par les pouvoirs publics qui auraient dû réagir une semaine plus tôt.

Encombrement des urgences

À force «de gérer les crises sanitaires en regardant les chiffres et les courbes augmenter en ne prenant jamais de décision au bon moment, de manière à éviter l’encombrement (...) on a une saturation des urgences», explique-t-il. «Chaque hôpital et chaque service a dû s’organiser dans son coin sans aucun soutien du ministère. Les besoins en lits d’hospitalisation sont énormes, l’offre est inadaptée et les pouvoirs publics ont observé sans bouger» affirme pour sa part le Pr Philippe Juvin, eurodéputé UMP dans un communiqué.

À l’hôpital Nord de la Croix-Rousse (Lyon), Véronique Potinet, chef de service des urgences, rapporte que «l’hôpital est saturé depuis un mois ou deux. Les gens restent des heures sur les brancards. On a ce surcroît d’hospitalisation chaque hiver. On ne sait plus où mettre les patients». La Direction générale de la santé (DGS) a reconnu pour sa part, mercredi, que des «tensions» étaient observées depuis janvier dans «certains» hôpitaux en raison de l’épidémie de grippe qui a débuté à la mi-janvier, couplée à «l’augmentation des autres pathologies hivernales».

Selon les dernières statistiques diffusées par l’InVS, la grippe a déjà touché plus de 2 millions de personnes depuis le début de l’épidémie, dont 600.000 nouveaux cas la semaine dernière. Mais des incertitudes subsistent pour savoir si l’épidémie a déjà atteint son pic (son niveau le plus élevé en terme de nombre de nouveaux cas par semaine). «Nous pensons que le pic épidémique a été atteint dès la semaine dernière et qu’on a déjà amorcé la descente, mais ces données doivent encore être consolidées» souligne Mme Bonmarin alors que le ministère de la santé estime que le pic «n’est pas encore atteint».
Le nombre des hospitalisations, notamment en réanimation, continue en revanche à augmenter «surtout chez les plus de 65 ans» selon l’InVS qui observe également un «excès de mortalité», toutes causes confondues, chez les personnes de 65 ans et plus», mais ajoute que «la part attribuable à la grippe dans ces décès n’est pas connue».

La semaine dernière, 245 nouveaux cas graves de grippe ont été hospitalisés en réanimation, portant à 728 le nombre total des cas graves répertoriés depuis le 1er novembre, et dont 72 ont abouti à des décès, toujours selon l’InVS. Mais l’Institut estime dans le même temps que les taux d’hospitalisation et de décès «restent encore dans des valeurs habituelles».

Pour Mme Bonmarin, «la virulence des virus qui circulent cette année est assez classique». Mais elle souligne également que le virus A(H3N2), le plus fréquemment observé cette saison et contre lequel le vaccin est peu efficace, «touche plus sévèrement les personnes âgées».

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/02/20/mesures-d-urgence-face-a-la-plus-importante-epidemie-de-grippe-depuis-5-ans

jeudi 19 février 2015

Ici, on prend les mauvaises ondes par le bon bout

«On est enfin entendu!» C'est presque un cri du cœur dans le quartier de Ganet au Passage-d'Agen. «Jusqu'à présent, personne n'écoutait nos difficultés et notre ressenti». Aujourd'hui, la mairie du Passage est réceptive aux discours sinon apeurés du moins inquiets des riverains du château qui domine le quartier hérissé d'antennes relais. «Plus d'une dizaine». Et la bonne écoute des élus du Passage conduira à une réunion d'information, chiffres à l'appui, dans le courant de 2015 et à la création d'un collectif, «pas de défense, mais d'information surtout», explique M. Tabouret qui milite, désormais, pour le partage d'informations. «Avec les informations, on verra la dimension du problème et ce qu'il faut faire. Ou pas». Parce qu'en la matière et en termes d'ondes électromagnétiques, les rumeurs et les croyances sont souvent plus fortes que les données scientifiquement prouvées. C'est le message donné hier par un géophysicien spécialiste en acoustique, Joël Ratia, de Passage en Lot-et-Garonne. «Je suis venu pour faire des mesures qui, une fois analysées, serviront de base à la discussion que les riverains de Ganetentameront dans l'année 2015».

Les ondes de l'intérieur

Armé d'appareils ultrasensibles, de capteurs de toutes sortes, Joël Ratia est entré dans toutes les résidences de l'impasse de Rieumort et dans des habitations proches du château d'eau. «L'idée n'est pas seulement de mesurer l'intensité des ondes magnétiques à l'extérieur mais de connaître aussi l'intensité résiduelle à l'intérieur des habitations». Et c'est à la fois un paradoxe et une constatation surprenante qui apparaît quand les capteurs s'affolent et montent en flèche. «C'est clair, dans les habitations, les ondes extérieures propres aux antennes sont moindres parce que les fenêtres et les murs stoppent la propagation». Mais pour bien faire, explique l'ingénieur, il faudrait équiper les maisons de câbles électriques blindés. «Dans les constructions neuves, c'est possible, pour un faible coût». Car on touche vite au paradoxe : à l'intérieur des maisons, «ce ne sont pas les ondes extérieures qui posent problèmes. Non, ce sont les ondes générées depuis l'intérieur de la maison par les fours à micro-ondes, les boîtes Wifi, les chargeurs de portables, les téléphones sans fil… Et là ? Il existe des solutions», explique Joël Ratia qui a développé un absorbeur d'ondes électromagnétiques pour les logements et les bureaux. «Je travaillais avant pour de plus grandes structures». Et du côté de Ganet, au Passage-d'Agen, comme ailleurs sans doute, on prend de plus en plus conscience de la dimension du problème. «Maux de tête inexpliqués, mauvais sommeil, réveil régulier entre 2 et 4 heures du matin. Quand on en parle aux médecins, ils parlent de fatigue et de stress. Mais si c'était surtout les ondes ?», interrogent les riverains désireux non pas de faire la guerre aux ondes électromagnétiques mais de mieux les connaître pour mieux les combattre
http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/19/2051838-ici-on-prend-les-mauvaises-ondes-par-le-bon-bout.html

lundi 16 février 2015

Cigarette électronique: Les ados pourraient être accros

Les études sur la cigarette électronique se suivent, mais ne se ressemblent pas. Lancée il y a quelques années sans étude préalable de son impact sur la santé, l'e-cigarette est aujourd'hui passée au crible par les chercheurs.
Ainsi, elle serait plus cancérigène que le tabac ou à l'origine d'une plus grande anxiété, d'intoxication voire d'incendies, la cigarette électronique engendrerait également l'accoutumance à la nicotine chez les adolescents. 

Un soutien pour arrêter de fumer mais...

Cette question était encore présente lors d'une conférence de l'American Association for the Advancement of Science (AAAS) en Californie, où est notamment intervenu Roy Harrison, professeur de santé environnementale à l'Université de Birmingham. S'il a rappelé l'étude récente de la Cochrane Collaboration attestant le fait que «ces cigarettes sont prometteuses pour aider les fumeurs à renoncer au tabac», il en a profité pour rappeler, études à l'appui, que «si des adolescents qui n'ont jamais fumé de tabac se mettent à utiliser des cigarettes électroniques, ils s'exposent délibérément à la nicotine, une substance provoquant une puissante accoutumance».
Et Roy Harrison a vu ses propos étayés par Wilson Compton, le directeur adjoint de l'Institut national américain d'abus de drogues, qui a estimé «inquiétante» cette consommation d'e-cigarette par les adolescents américains. «Car cela pourrait être la seule et nouvelle façon de goûter à la nicotine ouvrant la voie à une accoutumance et au tabagisme», a poursuivi le chercheur.

Néfaste pour le cerveau

Pour preuve, une récente enquête réalisée aux Etats-Unis, portant sur plus de 40.000 lycéens, vient de montrer que 8,7% des jeunes âgées 14 ans avaient fumé des cigarettes électroniques le mois précédent. La proportion atteignait 16,2% et 17,1% chez les 16 et 18 ans respectivement. En comparaison 4% des 14 ans, 7% des 16 ans et 14% parmi les 18 ans, avaient fumé des cigarettes.
«La nicotine peut effectivement être néfaste pour le cerveau des adolescents et il est préférable qu'ils évitent les cigarettes électroniques», a d'emblée renchéri Deborah Arnott, à la tête d'Action on Smoking and Health (Ash), une organisation anti-tabac britannique. «Mais si les adolescents veulent vraiment essayer de fumer, il vaut toujours mieux qu'ils utilisent des cigarettes électroniques beaucoup moins dangereuses et moins addictives que le tabac.»

http://www.20minutes.fr/sante/1541947-20150216-cigarette-electronique-ados-pourraient-etre-accros

vendredi 13 février 2015

Quatre patients atteints par le virus A de la grippe (H1 N1)

Le virus A de la grippe (H1 N1) ne représente que 21% des cas de grippe. La grippe qui frappe en ce moment très fort en Midi-Pyrénées. À Montauban, quatre patients frappés par le virus ont été hospitalisés.
«Quatre personnes souffrant de la grippe saisonnière sont actuellement hospitalisées en réanimation au centre Hospitalier de Montauban. Ces quatre patients, sont porteurs d'un virus de type A (H1 N1)», faisait savoir hier soir l'ARS Midi-Pyrénées. H1N1, une variante de la grippe qui connut son «heure de gloire» il y a plusieurs années lors de sa survenance sur le sol européen. Une affection depuis bien maîtrisée par les instances sanitaires et plus facilement assumée par nos organismes.Les autorités sanitaires ne semblent en tout cas pas considérer l'irruption de ces cas comme exceptionnelle et dangereuse : «Plusieurs souches virales saisonnières A et B sont actuellement en circulation dont le sous-type A (H1N1). Cette souche ne présente pas de virulence particulière».

«La vaccination n'est plus recommandée

«Le pic épidémique de ces grippes devrait être atteint la semaine prochaine, et l'épidémie décroître ensuite. La vaccination n'est donc actuellement plus recommandée, le délai de mise en place de l'immunité étant d'environ 3 semaines», précise l'ARS. Le vaccin 2015 contre la grippe apporte une protection vaccinale contre tous les types de virus grippaux circulant cette année, à l'exception du virus A (H 3 N 2 ). Cette vaccination, était recommandée chez les personnes de plus de 65 ans, les femmes enceintes et les personnes souffrant de diverses pathologies : asthme, insuffisance cardiaque ou respiratoire. Trois des patients hospitalisés à Montauban vivent en établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) dans le département. Dans ces établissements de provenance des malades il a été demandé de limiter les activités sociales.

12% des cas graves

En Midi-Pyrénées, 31 cas graves de grippe ont été recensés depuis novembre (483 au niveau national sur 1 500 000 cas de grippe déclarés). Le virus A (H1 N1) représente 12 % des cas graves et 21 % des cas de grippe.
L'hôpital de Montauban a ouvert «une unité de débordement» de 12 lits destinée à recevoir ces malades contagieux. «Chaque année, nous fermons 15 jours l'hôpital de semaine, explique le directeur, Joachim Bixquert. Nous avons donc dédié ces lits rendus libres à la réception de ces malades». Une réunion extraordinaire du CHSCT de l'hôpital en présence du médecin hygiéniste a également été convoquée. Des procédures spécifiques (port du masque notamment) ont été instaurées.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/13/2048711-quatre-patients-atteints-virus-h1-n1-grippe.html

jeudi 12 février 2015

Sinusite : bien la traiter évite les récidives

Votre mère, votre grand-mère en souffraient. Et vous aussi, vos rhumes ont tendance à se transformer en sinusite. Maux de tête, fièvre, nez qui coule... Il n'y a pas de fatalité, la sinusite on peut l'éviter !
La tête prise dans un étau, le cerveau littéralement liquéfié, les yeux rougis, le nez bouché. Il suffit d'avoir fait une sinusite dans sa vie pour en connaître les symptômes. Dans certains cas, quand d'autres sinus de la face sont touchés, la sinusite peut s'accompagner de signes comme des douleurs dentaires. Les raisons ? Nous disposons de cavités osseuses au dessus des yeux (sinus frontaux), sous les yeux (sinus maxillaires), entre les yeux (sinus ethmoïdes), au-dessus des fosses nasales (sphénoïdes). Le rôle de ces cavités n'est pas totalement élucidé. Mais une chose est sûre : quand la muqueuse qui les tapisse est enflammée (sinusite inflammatoire) ou infectée (sinusite purulente), on est vite KO.
Les rhinites infectieuses ou allergiques mal soignées en sont la principale cause. Mais il y a d'autres origines : génétiques, malformatives... Ou accidentelles lorsqu'un implant dentaire vient perforer un sinus. La sinusite guérit en général spontanément en une dizaine de jours. Avec ou sans antibiotiques. Mais chez certains patients les crises se répètent. La maladie se chronicise, le sinus est en permanence encombré. Une fatalité ? Non. Plus on agit en amont, mieux on peut prévenir ces crises.
L'alimentation peut-elle être en cause ? On sait que le reflux gastro-œsophagien favorise les sinusites à répétition. Des travaux récents suggèrent que chez certaines personnes le lactose entraînerait des sinusites. On s'interroge aussi sur le gluten, les sulfites du vin et des additifs alimentaires comme la tartrazine (E102) et les benzoates.
Quand on a le nez qui coule...
Comme le rhume est la principale cause de sinusite, le prévenir est aussi le meilleur moyen d'éviter une crise de sinusite. Pour les rhinites allergiques, la prise en charge de l'allergie réduit considérablement la fréquence des crises. Pour les rhinites infectieuses, il existe moult compléments alimentaires qui aident à réguler l'immunité notamment les gélules à (...) Lire la suite sur Topsanté

mardi 10 février 2015

Le vin rouge réduirait les pertes de mémoires

Le resvératrol serait efficace pour lutter contre le déclin cognitif, selon les résultats d'une étude scientifique menée par des chercheurs de l'Université A&M du Texas (Etats-Unis). Cet antioxydant présent dans le raisin ralentirait les pertes de mémoire liées au vieillissement chez les souris.
Les études se suivent et ne se ressemblent pas quant aux bienfaits du vin rouge sur la santé. Un nouveau travail scientifique publié dans la revue médicale Scientific Reports, démontre que le resvératrol, un polyphénol que l'on retrouve dans le vin rouge mais aussi dans d'autres aliments tels que le raisin ou le chocolat, permettrait de lutter contre le déclin cognitif et ralentirait les pertes de mémoire liées au vieillissement. Des conclusions obtenues après des tests sur des rats.
Les chercheurs de l'Université A&M du Texas (Etats-Unis) ont étudié les effets du resvératrol sur la mémoire des rats.
Les chercheurs ont soumis un groupe de rongeurs à un traitement enrichi en resvératrol et ont comparé l'évolution de leur mémoire à celle d'un groupe témoin.
Les conclusions de l'étude révèlent que les rats traitées au resvératrol amélioraient leur mémoire et leur apprentissage spatial. En revanche, les rongeurs du groupe témoin qui n'avaient pas reçu de resvératrol perdaient une partie de cette capacité entre l'âge de 22 et 25 mois.
« Leur capacité de créer de nouveaux souvenirs spatiaux chez le groupe témoin chutait », a expliqué le professeur Ashok Shetty, directeur de l'Institute for Regenerative Medicine de l'Université Texas A&M. « En cause la baisse de la neurogenèse (création des neurones) ».
A contrario, le développement des neurones avait presque doublé chez les rats qui avaient reçu les compléments au resvératrol, poursuit le professeur. Ces derniers enregistraient aussi un meilleur afflux sanguin et une inflammation moindre de l'hippocampe, une partie du cerveau clé pour l'apprentissage, la mémoire et l'humeur.
« Le développement de nouveaux neurones était environ deux fois plus important dans le groupe resvératrol. Le cerveau de ces rats semblait aussi mieux alimenté en sang et leur hippocampe (une structure étroitement associée à la mémoire) présentait moins de signes d'inflammation » a affirmé le (...) Lire la suite sur Topsanté

lundi 9 février 2015

Epilepsie: Comment soigner la maladie

Méconnue du grand public, l'épilepsie touche plus de 50 millions de personnes à travers le monde. En France, pas moins de 600.000 personnes vivent avec la maladie, et la moitié d'entre elles a moins de 20 ans. A l'occasion de la Journée internationale de l'épilepsie20 Minutes se penche sur les différentes prises en charge qui sont proposées aux malades.

L’épilepsie, c’est quoi?

C'est une affection chronique du cerveau qui se traduit par la répétition spontanée de crises, et «bien que l’on parle de l’épilepsie, il y a en réalité des dizaines d’épilepsies, avec des pathologies complexes», explique le Dr Mihaela Vlaicu, neurologue-épileptologue à la Pitié-Salpêtrière. Dans l’imaginaire commun, un épileptique c’est quelqu’un qui brusquement chute, perd connaissance et se met à convulser violemment. Oui mais pas que. Il y a aussi ceux qui souffrent d’absences et qui, les yeux dans le vague, n’entendent et ne voient plus rien pendant plusieurs secondes. Une pathologie qui survient plutôt chez l’enfant. En parallèle à ces épilepsies «généralisées», il y a les «épilepsies partielles», qui se manifestent par des mouvements involontaires, des troubles du langage ou de la confusion. 
«Ce qui est difficile, et pourtant primordial, c'est de poser le diagnostic au plus vite et de trouver le traitement adéquat. Dès qu'on laisse le patient "criser", la maladie empire. Un traitement inadapté ou tardif peut aggraver l'épilepsie», avertit l'épileptologue.

Les médicaments sont-ils efficaces?

Le plus souvent les crises sont soignées au moyen d’antiépileptiques, mais ce traitement ne fonctionne pas sur tout le monde. Lorsque les crises d'épilepsie persistent, ou que les effets secondaires sont trop lourds pour continuer le traitement, on parle d'épilepsie pharmaco-résistante. Un phénomène qui touche un tiers des 600.000 épileptiques de France.
«Grâce aux médicaments, les crises peuvent être moins fréquentes et moins intenses, mais à partir du moment où lls crises ne sont pas enrayées, on parle de pharmaco-résistance», précise le Dr Vlaicu. Du côté de l'association Epilepsie-France, on milite pour «faire connaître aux patients l'existence d'alternatives». «Certains médicaments vous transforment presque en légume, tant ils vous rendent lents et somnolents», déplorent Laïla Ahddar et Patrick Baudru, présidente et administrateur de l'association, tous deux épileptiques.

L’épilepsie est-elle opérable?

«D'autres solutions existent, mais les patients ne les connaissent pas, parce qu'elles ne sont pas assez démocratisées», regrette Laïla Ahddar, qui aimerait «que davantage de médecins les proposent à leurs patients». Parmi elles, la chirurgie, qui consiste à opérer la région du cerveau responsable de l'épilepsie, généralement située dans le lobe temporal. Proposée après une sérieuse batterie de tests, elle s'adresse à certains patients, à condition qu'elle ne concerne pas une région du cerveau commandant des fonctions importantes (langage, motricité, etc.). Une opération qui fait souvent peur aux patients.
Assez peu pratiquée, «la stimulation du nerf vague, situé le long du cou, offre de bons résultats. L'intervention est légère et rapide: deux micro-électrodes sont placées sur ce nerf et sont reliées à un générateur sous-cutané. Une sorte de pacemaker qui envoie des impulsions au nerf. Même les enfants peuvent en bénéficier», expose l'épileptologue. Un système qui peut même être directement enclenché par le patient lorsqu'il sent venir une crise. La stimulation cérébrale profonde, elle, est similaire, mais l'électrode est ici placée directement dans le cerveau.
«Ces traitements par stimulation sont des adjuvants, ils ne suffisent pas à eux seuls et doivent être complétés par des antiépileptiques, indique le Dr Vlaicu. Mais ils permettent de réduire jusqu'à 50% la fréquence et l'intensité des crises

http://www.20minutes.fr/sante/1535479-20150209-epilepsie-comment-soigner-maladie

vendredi 6 février 2015

Santé. Toucher vaginal sur des patientes endormies: des médecins alertent le gouvernement

Doit-on enseigner aux jeunes médecins le toucher vaginal ou rectal sur des patient-e-s endormi-e-s au bloc ?": une cinquantaine de médecins, journalistes et féministes, ont publié ce vendredi une tribune contre des pratiques «faisant fi» du consentement des malades, appelant les pouvoirs publics à réagir.

"Assimilé à un acte de pénétration sexuelle"

«Pratique jusqu’alors largement niée», le toucher vaginal ou rectal sur des patient-e-s inconscient-e-s et non informé-e-s à des fins pédagogiques est «évoqué dans plusieurs blogs, par des témoignages de futurs médecins et même attesté par des documents», affirment les signataires.
Or ce ne sont pas des «gestes anodins», ni pour les patients, ni pour le futur médecin.  «Négation» des droits du malade, le toucher vaginal «effectué sans consentement pourrait même être assimilé, au sens pénal, à un acte de pénétration sexuelle commis sur la personne d’autrui par contrainte ou par surprise, c’est-à-dire un viol», poursuivent-ils. Parmi eux, Clara de Bort, directrice d’hôpital, l’association Osez le féminisme ou encore le médecin et écrivain Martin Winckler.

Démenti ferme de l'hôpital Lyon Sud

Un article de notre journal, publié le 30 janvier, relayait un document publié sur le site de la Faculté de médecine Lyon Sud Charles-Mérieux, laissant penser que ces méthodes étaient employées par ses étudiants. Des allégations fermement démenties par l’établissement dès mardi soir.
«Il n’a jamais été organisé de formation sur des patientes endormies (...) Ce n’est pas possible, ce n’est pas éthique, ce serait inacceptable», a affirmé mercredi le chef du service de Lyon Sud, François Golfier, lors d'une conférence de presse, que nous relatons dans cet article paru le 5.

"Besoin d'un consentement libre et éclairé"

De leur côté, les auteurs de la tribune assurent que «bon nombre de professionnels de la santé et d’internes» ont justifié ces pratiques, expliquant «qu’ils doivent apprendre leur métier, et qu’il est préférable que la patiente ne sente rien, ne se souvienne pas que plusieurs inconnus sont passés la 'voir'».
Ils demandent donc aux ministres Marisol Touraine (Santé) et Najat Vallaud-Belkacem (Enseignement supérieur) «de faire toute la lumière sur cette affaire et les conditions de l’apprentissage pratique des futurs médecins».

"Je n'ai jamais vu ça"

Le président de section éthique et déontologie de l’Ordre des médecins, Jean-Marie Faroudja, a rappelé que ces pratiques ne pouvaient avoir lieu sans le «consentement libre et éclairé du patient». «C’est un devoir déontologique de recueillir l’accord du patient avant tout examen», a-t-il déclaré.
Les signataires réclament d’ailleurs le recueil systématique du consentement des patients «sur les actes pratiqués par des étudiants dans l’ensemble des hôpitaux français».

«Attention aux amalgames», prévient quant à lui le docteur Bertrand de Rochambeau, formé à Lyon et vice-président du Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France. «Faire examiner des patientes par des étudiants à leur insu, je n’ai jamais vu ça». Par contre, lorsqu’un interne suit un patient, il peut être amené à l’examiner. «Dans ce cadre-là, (...) le patient n’a probablement pas signé un consentement écrit sur ce point particulier», mais «ce n’est pas un viol», estime-t-il.

http://www.leprogres.fr/rhone/2015/02/06/toucher-vaginal-sur-des-patientes-endormies-des-medecins-alertent-le-gouvernement

Les bonnes questions à se poser avant de faire un régime

Difficile d'échapper aux petits bourrelets qui enrobent vos hanches et à votre jeans trop serré? Difficile de ne pas regarder avec envie les femmes longilignes qui croisent votre chemin ? Faire un régime vous trotte dans la tête mais avez-vous réellement besoin de perdre du poids ? Pour vous aider à répondre à cette question, suivez les recommandations de Valérie Marton, diététicienne. Dois-je vraiment perdre du poids ?
Pour répondre à cette question, il ne faut pas focaliser uniquement sur les chiffres que la balance va vous afficher. Il faut aussi tenir compte de votre Indice de masse corporel (poids/t²)qui doit être compris en 19 et 25 et du poids idéal calculé grâce à la formule de Lorentz qui est pour une femme : poids idéal Féminin (en Kg) = Taille (en cm) - 100 - ((Taille (en cm) - 150) /2,5 ) et pour un homme : Poids idéal Masculin (en Kg) = Taille (en cm) - 100 - ((Taille (en cm) - 150) /4 ). Au-delà d'un poids 10% supérieur à cette masse, la personne est considérée en surpoids.
« Mais attention, les formules mathématiques ne tiennent pas compte ni de l'âge, ni de la morphologie » rappelle Valérie Maton. «Et surtout pas de la personnalité et du bien-être de la personne, qui sont les points clés avant d'amorcer un régime» explique la diététicienne. «Une personne ronde mais bien dans sa peau n'a pas besoin de faire un régime, si elle ne met pas sa santé en danger ».
Est-ce que je me sens bien dans mon corps et dans ma tête ?
Le poids n'est pas uniquement un chiffre mais une masse à porter avec laquelle il faut vivre. En valeur, le poids n'est pas vécu de la même façon par tout le monde. S'il vous empêche de vous sentir bien dans votre tête et dans votre corps, peut-être devriez-vous penser à en perdre.
Valérie Maton rappelle quelques situations qui peuvent vous aider à mettre en avant votre rapport avec votre poids. Etes-vous bien dans vos vêtements, trouvez-vous facilement de quoi vous habiller, souffrez-vous devant votre armoire, êtes-vous angoissée à l'idée de vous mettre en bikini, avez-vous du mal à monter deux étages, à jouer avec vos enfants ? Si vous avez l'impression de cacher votre corps et qu'il vous empêche de vivre sereinement au quotidien, il est peut-être temps de penser au régime.
Suis-je prête à faire un régime ?
Pour faire un régime, il faut être décidée à faire des concessions. Manger (...) Lire la suite sur Topsanté

jeudi 5 février 2015

Les médecins à nouveau appelés à la grève

Les médecins généralistes sont invités à fermer leur cabinet ce jeudi lors d'une nouvelle journée de grève à l'appel de leur principal syndicat MG France, afin de maintenir la pression sur la ministre de la Santé Marisol Touraine.
Projet de loi santé, mais aussi absence de revalorisations tarifaires figurent parmi les griefs des médecins, qui multiplient les grèves depuis décembre.
>> Les raisons pour lesquelles le mouvement ne faiblit pas
«Il n'y a pas eu d'avancée (...) depuis qu'on a commencé ce mouvement de mobilisation en fin d'année dernière», a souligné auprès de l'AFP Jacques Battistoni, secrétaire général de MG France. «Ce serait irresponsable de cesser la pression alors qu'on n'a rien obtenu concrètement.»
Jacques Battistoni a toutefois précisé qu'avec l'épidémie de grippe, «principal ennemi des médecins», de nombreux praticiens, surchargés, pourraient décider de ne pas fermer leurs cabinets.

Timing trop serré?

Pour renouer le dialogue avec les professionnels de santé, la ministre a lancé le mois dernier des groupes de travail visant à réécrire les points litigieux de son projet de loi, à l'instar du tiers payant (dispense d'avance de frais) généralisé d'ici à 2017.
Mais le «timing est trop serré», a regretté Jacques Battistoni, les premières conclusions de ces groupes étant attendues pour la mi-février, tandis que le texte sera examiné en avril au Parlement.
Autre pierre d'achoppement pour les généralistes: l'absence de revalorisations tarifaires depuis 2011, qui ne fait rien, selon eux, pour arranger le manque d'attractivité de leur profession. Ils réclament une consultation à 25 euros contre 23 actuellement, comme c'est déjà le cas pour les médecins spécialistes.
Mais l'Assurance maladie et le gouvernement excluent toute négociation sur le sujet avant la tenue des élections professionnelles, attendues pour la fin de l'année.

Un ultimatum sous huit jours

Le Syndicat national des jeunes médecins généralistes (SNJMG) appelle également à la grève mercredi. Pas la Fédération des médecins de France, autre syndicat représentatif des généralistes, qui participera néanmoins au point presse organisé jeudi matin par MG France et le SNJMG.
De son côté, la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) a menacé mercredi de quitter les groupes de travail en l'absence de «réponses claires et acceptables, dans les 8 jours», sur le tiers payant notamment.
Tous appellent à poursuivre la grève administrative lancée au début du mois de janvier, qui s'est traduite par une «baisse modérée» des télétransmissions de feuilles de soins, selon l'Assurance maladie.
Le principal syndicat d'internes a quant à lui déposé un préavis de grève illimité le 29 janvier pour couvrir des actions ponctuelles et locales. Des centaines d'internes grévistes étaient ainsi rassemblés mercredi devant le ministère de la Santé, à Paris, pour protester contre le projet de loi.
http://www.20minutes.fr/societe/1533798-20150205-medecins-a-nouveau-appeles-a-greve

mercredi 4 février 2015

Cancer : «En 2020, le taux de guérison sera de 70%»

La journée mondiale contre le cancer, ce mercredi 4 février, sera la première pour l'Institut universitaire du cancer de Toulouse, ouvert en mai 2014. Son directeur général, le professeur Michel Attal, nous répond.
Comment résonne pour vous cette journée contre le cancer ?
Les analyses sur les évolutions de la cancérologie ont tendance à nous rendre pessimistes. Je vois les choses autrement : en dix ans, en France, le taux de guérison du cancer est passé de 50 % à 63 ! Ce progrès est lié à l'arrivée des nouveaux médicaments. En 2014, on a recensé 3 800 projets en cancérologie, ce qui correspond à un millier de molécules. Il n'est pas illusoire de dire qu'en 2020, nous atteindrons un taux de guérison de 70 %.
Comment cela se traduit-il à l'Institut universitaire du cancer ?
Nous sommes dans la dynamique de la recherche. Au cours des quatre derniers mois, il n'y a pas eu une semaine sans qu'une délégation d'industriels nous rende visite pour développer des médicaments sur notre site hospitalier, dans toutes les pathologies. En 2014, l'ICR (Institut Claudius Regaud) a proposé 1 400 essais thérapeutiques et le CHU autant. ça nous conforte, à tel point que nous sommes en train d'imaginer une structure de recherche commune entre nos équipes (l'Institut universitaire du cancer de Toulouse réunit depuis mai 2014 le centre de lutte contre le cancer Claudius Regaud et la cancérologie du CHU). Ce serait une première en France.
Quelles sont les améliorations à apporter dans ce nouvel hôpital ?
Les patients nous ont fait des reproches sur la logistique. Un appel d'offres va être lancé pour améliorer les navettes parking, des travaux pour régler le problème d'acoustique du restaurant vont être engagés d'ici trois mois et nous avons changé les 300 télévisions dont les réglages étaient trop compliqués. La question de la signalétique aux abords de l'hôpital et à l'intérieur doit être réglée pour l'été. Restent des problèmes plus aigus. Les locaux sont dépassés par l'afflux des patients (60 000 consultations par an), il faut reconstruire le circuit des consultations avec un système d'enregistrement et de bornes d'appel dans le hall d'accueil pour désengorger les salles d'attente, tout ça doit se terminer en mars. Autre grand chantier, la modernisation du système informatique pour que les dossiers patients de l'ICR soient connectés avec ceux du CHU et le réseau Oncomip afin de travailler directement avec tous les établissements de la région.
Toulouse aura-t-elle son centre de protonthérapie ?
Nous sommes dans la troisième étape, celle du choix national et politique. Notre candidature est solide, nous l'avons défendue il y a dix jours au Ministère de la Recherche. Un appel d'offres va survenir d'ici six mois. L'Agence régionale de santé, la Métropole, la Région, les grands industriels, sont avec nous. C'est essentiel puisqu'il n'y aura pas de financement de l'État pour ce projet à 50 millions d'euros. La protonthérapie permet de n'irradier que la tumeur, elle est tout indiquée pour les enfants, les zones du corps difficiles d'accès (moelle, cerveau, œil), les tumeurs radio résistantes (pancréas, foie). Elle permet aussi l'évaluation du matériel aéronautique et spatial. Il n'y aura qu'un centre dans la grande région Sud, nous sommes en concurrence avec Montpellier.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/04/2043212-cancer-en-2020-le-taux-de-guerison-sera-de-70-70.html

mardi 3 février 2015

Cancer : un vaccin antirechute testé à Besançon

ON l’appelle vaccin universel anticancer, mais l’UCP-Vax ne protège pas contre le cancer. Utilisé en complément d’un traitement de chirurgie, chimiothérapie ou radiothérapie, il doit renforcer le système immunitaire de patients déjà traités pour un cancer et vise donc à empêcher une récidive. L’immunothérapie représente aujourd’hui l’une des approches les plus prometteuses en cancérologie.
À Besançon, les travaux, sur l’UCP-Vax ont commencé en 2009. « Il existe certes autant de systèmes immunitaires que de personnes. À l’intérieur même d’un cancer, qu’il soit du poumon ou du sein, il existe différents types de cancers. Enfin, le cancer peut s’échapper en éliminant la protéine de la chimiothérapie. L’originalité de ce vaccin, c’est qu’il lève ces trois barrières à l’efficacité. L’UCP-Vax agit sur le système immunitaire, et plus spécifiquement sur la télomérase, c’est-à-dire les enzymes qui confèrent un pouvoir d’immortalité aux cellules cancéreuses. Cette télomérase étant présente dans de nombreux cancers, ce vaccin est universel », expliquent les professeurs Olivier Adotevi et Christophe Borg, oncologues.
À leurs élèves, ils livrent une version imagée de l’action de ce vaccin. « 95 % des vaccins contre le cancer apprennent aux soldats que sont les anticorps à se battre ; celui-là s’adresse aux officiers qui coordonnent le travail des soldats contre l’attaque de la cellule tumorale. »
Parce que les cellules gardent en mémoire les effets d’un traitement, les chercheurs savent déjà que ce vaccin permettra d’étudier et de comprendre la façon dont le système immunitaire se mobilise contre un cancer.
L’équipe bisontine a déjà vérifié la non-toxicité du vaccin UCP-Vax ; en juin prochain, elle procédera aux essais cliniques sur 54 patients sélectionnés sur des critères très rigoureux entre Besançon, Strasbourg, Dijon et Paris. « Il faut compter une année par patient, à raison d’un vaccin tous les deux mois, pour tester la réponse immunitaire des patients et valider l’efficacité du vaccin. » Si les résultats sont concluants, ce vaccin pourrait être sur le marché dans trois ans.
Certes, ce vaccin a une vocation universelle, puisqu’il est potentiellement utilisable sur tous types de cancers. Pourtant, les patients retenus pour les essais cliniques seront atteints d’un cancer des poumons. L’équipe médicale rappelle que ce dernier représente la première cause de décès par cancer dans le monde. « Avec 3 900 cas nouveaux en 2012. En matière de cancer, seul un diagnostic précoce autorise une chirurgie curatrice. Or, les symptômes du cancer du poumon apparaissent à un stade avancé de la maladie », explique le professeur Virginie Westeel, pneumologue. Ce vaccin représente donc une porte ouverte vers la guérison, une chance supplémentaire pour les malades.
La recherche, ce sont d’abord des hommes. Ici, ils sont emmenés par les professeurs Olivier Adotevi, oncologue, Virginie Westeel, pneumologue, Christophe Borg, oncologue, et Macha Woronoff-Lemsi, vice-président recherche au CHRU. Des hommes venus de Paris ou d’ailleurs pour travailler spécifiquement sur un projet de recherche.
La recherche aboutit parce qu’ils lui ont adjoint la pratique hospitalière. La recherche avance parce que CHRU et l’université de Franche-Comté travaillent ensemble, avec l’INSERM, l’EFS.
La recherche avance grâce à des financements. Ici, l’innovation thérapeutique a été sélectionnée, avec 40 autres dossiers en France, dans le cadre d’un programme hospitalier de recherche clinique « cancer » du ministère de la Santé, qui a versé 450 000 €. Elle bénéficie également du soutien de l’Institut national du cancer, de la Ligue contre le cancer du Cancéropôle Grand Est et de la Région Franche-Comté.
À l’issue des phases d’essais, il conviendra donc de chercher des collaborations industrielles. Déjà des entreprises suivent de très près les travaux bisontins.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/02/03/cancer-un-vaccin-antirechute

lundi 2 février 2015

Le cancer, maladie qui fait le plus peur aux Français

Selon un sondage, le cancer arrive loin devant Alzheimer, le sida ou encore les maladies cardiovasculaires dans les craintes des Français. 7 sondés sur 10 pensent avoir une probabilité "importante" d'en souffrir un jour.

Le cancer est la maladie qui fait le plus peur aux Français et une grande majorité d'entre eux jugent avoir une probabilité "importante" d'en souffrir un jour, selon un sondage diffusé lundi par la Fondation Arc. 57% des Français placent le cancer comme la maladie la plus à "craindre" et "qui fait le plus peur", devant la maladie d'Alzheimer (19%), le sida (8%) et les maladies cardiovasculaires (8%). Les sondés estiment à 72% avoir une probabilité "importante" d'en souffrir un jour dans leur vie (dont 59% une probabilité "plutôt importante" et 13% une probabilité "très importante"). D'après ce sondage réalisé par l'institut Ipsos, un total de 67% déclarent éprouver "parfois" ou "fréquemment" de la peur à l'idée d'avoir un cancer.

Parallèlement, les Français "restent très pessimistes sur la possibilité de guérir d'un cancer", souligne la Fondation Arc. Une majorité (55%) pensent qu'on ne guérit qu'un cancer sur trois alors que dans la réalité on guérit aujourd'hui "plus d'un cancer sur deux". Une grande majorité des personnes interrogées (64%) pensent qu'on "ne guérira jamais tous les cancers" et les Français se montrent partagés sur la rapidité des progrès dans la recherche contre cette maladie. Les sondés estiment à 98% que même dans le contexte économique actuel, la recherche sur le cancer "doit rester une priorité" et à 57% qu'il faut en accroître le financement public.

Ce sondage a été réalisé du 9 au 19 janvier par internet sur 1.004 personnes de 16 ans et plus (méthode des quotas) à l'occasion de la Journée mondiale contre le cancer qui se déroule le 4 février. La Fondation ARC, la "première fondation entièrement dédiée à la recherche sur le cancer" en France, a fait à cette occasion des propositions pour un plus large accès des Français aux innovations thérapeutiques. L'Arc déplore en particulier l'accès encore trop limité des malades aux tests génétiques sur les tumeurs ou métastases. Ces tests permettent de savoir si le patient peut bénéficier ou non d'une thérapie ciblée. La Fondation critique aussi la faible part des patients (5 à 8%) bénéficiant de thérapies innovantes dans le cadre d'un essai de recherche clinique. Chaque année environ 355.000 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués en France et cette maladie tue près 150.000 personnes (selon l'Institut national du cancer), soit plus que les maladies cardiovasculaires (près de 140.000, chiffres Inserm).
 

dimanche 1 février 2015

Forme : les bons gestes au réveil pour bien commencer la journée

Ces temps-ci on se fait violence pour s'extirper du lit après les hurlements du réveil. Et on finit par culpabiliser de cet état de léthargie. Pas la peine de se brusquer ! Quelques astuces permettent de réveiller ses muscles et de redynamiser son organisme en douceur.
Vous est-il déjà arrivé d'envier la nonchalance et le plaisir avec lequel le chat étire ses pattes et son dos après un sommeil profond ? Cette jalousie sera bientôt derrière vous, une fois adoptée la bonne routine forme du réveil. Ce rituel va transformer vos potentielles mauvaises habitudes (aller illico sous la douche au saut du lit ou encore sauter le petit-déjeuner) en un cercle vertueux : on tonifie le corps et on met en route la dépense énergétique. Plus éveillée et en forme, on prépare notre corps à affronter plus facilement le stress et les autres contrariétés qui peuvent se profiler dans la journée.
L'hydratation
Le premier réflexe de ce "warm up" matinal renvoie au b.a-ba des routines bien-être : l'incontournable verre d'eau à jeun. Dilué avec du jus de citron ou pas, l'eau au réveil détoxifie l'organisme et relance le transit.
On enclenche ensuite le réveil musculaire en effectuant ces mouvements, toujours à jeun (et avant la douche) :
Des rotations simples du corps
On tourne le buste de gauche à droite. On effectue ainsi 10 rotations en pensant à bien expirer. On garde bien le ventre rentré pour ne pas creuser le dos.
Des moulinets avec les bras
En position debout, le dos bien droit, on ouvre les bras et on effectue des moulinets. 10 fois dans un sens et 10 fois dans l'autre.
La rotation du golfeur
On imite le "swing" du joueur de golf en faisant une légère rotation des hanches. Dans le même temps, on transfère les appuis de la jambe gauche vers la jambe droite si on tourne à droite. C'est-à-dire qu'on plie la jambe gauche en déplaçant le poids du corps sur la jambe droite. On associe ce mouvement de jambe à une rotation légère du buste et en balançant les bras de gauche à droite, comme si on lançait une balle de golf. On rentre bien le ventre pour ne pas creuser le dos. Puis on fait la même chose de l'autre côté. Une série de 10.
Le réveil des chevilles
On tourne les chevilles dix fois dans un sens et (...) Lire la suite sur Topsanté