vendredi 29 novembre 2013

Personnes âgées : le gouvernement se penche sur la dépendance

L’Etat et les partenaires sociaux se mettent autour de la table pour réfléchir sur la réforme de la dépendance qui vise surtout à favoriser le maintien des personnes âgées à domicile.
C’est un grand chantier que celui de la dépendance des personnes âgées sur lequel s’engage le gouvernement. La concertation entre l’Etat, les départements, les professionnels du secteur et les partenaires sociaux qui s’ouvre aujourd’hui doit déboucher sur une loi d’orientation et de programmation sur "l’adaptation de la société au vieillissement". Elle sera votée en 2014 et devrait rester en vigueur jusqu’en 2017. L’objectif affiché par la ministre déléguée aux Personnes âgées Michèle Delaunay est d’améliorer la prise en charge des personnes dépendantes.
Pour y arriver, plusieurs projets sont à l’étude : le premier concerne le maintien des personnes âgées à domicile qui passera par la mise en place d’aides financières, l’adaptation des logements aux besoins des personnes âgées et l’amélioration des politiques de transport et d’urbanisme.
Ensuite des mesures de soutien aux «aidants» familiaux sont attendues. Ils sont 9 millions de Français à prendre en charge un parent âgé dépendant. De nouveaux droits et des aides financières sont envisagés dans la nouvelle loi.
La réforme prévoit aussi le développement de "foyers logements", formule intermédiaire entre le domicile et la maison de retraite.

L’Allocation personnalisée d’autonomie révisée
Autre volonté confirmée par Michèle Delaunay, la revalorisation de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA). Elle sera "refondée" et "améliorée", à partir du 1er janvier 2015, a déclaré la ministre déléguée aux Personnes âgées, Michèle Delaunay. "Il ne doit plus y avoir de personnes qui renoncent à des heures d’aide à domicile pour des raisons financières", justifie-t-elle. Actuellement, près de 1,2 million de personnes âgées dépendantes perçoivent l’APA, dont 60 % vivent à domicile et 40 % en établissement.
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jeudi 28 novembre 2013

Nouveaux anticoagulants oraux : les médecins rappelés à l’ordre

Face aux inquiétudes sur les nouveaux anticoagulants oraux, les autorités sanitaires ont souhaité rappeler les bonnes pratiques d’utilisation.
4% des Français sont sous anticoagulants oraux : ces médicaments comprennent les antivitamines K (AVK), connus de longue date, et de nouveaux anticoagulants non-antivitamine K (NACO) apparus sur le marché à partir de 2008. Ces médicaments sont prescrits dans le traitement et la prévention des accidents thromboemboliques chez les personnes qui souffrent de phlébite, de troubles du rythme cardiaque ou qui ont eu un AVC, car ils permettent d’éviter la formation de caillots de sang dans les vaisseaux sanguins.
Si les traitements anticoagulants oraux par AVK restent largement majoritaires (plus d’1 million de patients traités1 contre 265 000 pour les NACO), on constate actuellement un large recours à ces nouveaux médicaments au tout début du traitement. « Ainsi, en moins d’un an, près de la moitié des patients débutant un traitement anticoagulant oral s’est vue prescrire un traitement par NACO » déclare l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Un dynamique qui s’est légèrement infléchie depuis le printemps, selon une étude de l’Assurance maladie, sans doute en raison des inquiétudes concernant le Pradaxa, un des nouveaux anticoagulants oraux, qui aurait fait des victimes.
Les autorités sanitaires ont donc décidé d’alerter les professionnels de santé « pour optimiser l’usage des anticoagulants et plus spécialement des NACO ». Un courrier leur sera prochainement adressé pour rappeler les précautions à suivre lors de la mise en place d’un traitement par NACO afin de limiter les risques hémorragiques.
« Celles-ci doivent être strictement respectées, en particulier chez le sujet âgé, chez l’insuffisant rénal ou chez le sujet bénéficiant de certaines co-prescriptions (AINS et antiagrégants plaquettaires). Il est également rappelé que les recommandations de sécurité doivent être suivies. Ce sont des traitements qui doivent être pris de manière très stricte et ne doivent, en aucun cas, être modifiés ou arrêtés par le patient sans avis médical » insiste l’ANSM dans un (...) Lire la suite sur Topsanté

mardi 26 novembre 2013

Bronchiolite: Des gestes simples pour éviter l'épidémie

L'Inpes recommande notamment de se laver régulièrement les mains ou de ne pas tousser devant un bébé...
Des gestes simples permettent de protéger son bébé contre les virus de la bronchiolite et éviter que l'épidémie, déjà signalée dans le nord, ne s'installe en France, prévient ce mardi l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes).
Chaque hiver, près de 30% des enfants de moins de deux ans sont touchés par la bronchiolite, une infection respiratoire due à des virus fréquents et très contagieux dont le virus respiratoire syncytial (VRS).

Le virus peut survivre 6h sur une surface inerte

«Se laver régulièrement les mains, ne pas tousser devant un bébé, porter un masque: des simples gestes de prévention permettent de préserver les tout petits en réduisant les risques de bronchiolite», souligne l'organisme public chargé de prévention en matière de santé.
Les virus de la bronchiolite s'attaquent aux bronches des bébés et en cas de complication peuvent nécessiter leur hospitalisation, rappelle l’Inpes.
Le virus de la bronchiolite peut survivre six heures sur une surface inerte comme les jouets, tables ou poignées de porte. Il ne faut donc pas échanger les effets personnels des différents enfants d'une famille comme biberons ou couverts et bien les laver soigneusement entre chaque utilisation.

Hausse du recours aux urgences hospitalières dans le nord de la France

Mis à part ces conseils d'hygiène, il est recommandé d'éviter aux bébés les visites de personnes enrhumées et de limiter leur déplacement dans les lieux où ils peuvent entrer en contact avec des malades.
L'Inpes met à disposition du grand public un livret d'information gratuit «La bronchiolite» téléchargeable sur son site.
La bronchiolite s'est installée depuis quelques jours dans le nord de la France avec une nette hausse du recours aux urgences hospitalières pour les enfants de moins de deux ans, selon le réseau Grog (groupes régionaux d'observation de la grippe).

http://www.20minutes.fr/societe/1255031-20131126-bronchiolite-gestes-simples-eviter-epidemie

lundi 25 novembre 2013

Se serrer la main : un geste mauvais pour la santé ?

Pour éviter la transmission des bactéries, les médecins hospitaliers recommandent de cesser de se serrer les mains mais d’adopter le « check » des ados : se toucher les poings permettrait de sauver des vies.
On le sait désormais, les antibiotiques résistent de plus en plus à un certain nombre de bactéries. Cette « antibiorésistance » est considérée comme un véritable enjeu de santé publique car elle tue chaque année plusieurs dizaines de milliers de personnes. Pour tenter de limiter ce phénomène, les médecins ne cessent de recommander d’utiliser les antibiotiques à bon escient afin d’éviter de développer des résistances. Mais, bien évidemment, ils sont quand même utiles pour lutter contre la propagation des bactéries. Et le premier geste à faire pour limiter la diffusion de ces bactéries serait tout simplement de cesser de se serrer la main pour se dire bonjour !
Une très sérieuse étude épidémiologique publiée dans la revue Journal of hospital infection recommande à toutes les personnes qui travaillent en milieu hospitalier ou qui viennent rendre visite à une personnes hospitalisée, de ne plus se serrer la main mais d’adopter le « check » des ados. Se toucher le poing permettrait de limiter la transmission des bactéries, beaucoup plus nombreuses dans la paume de nos mains que sur nos phalanges !
L’équipe de chercheurs de l’Université de Virginie (Etats-Unis), qui a dirigé cette étude, l’affirme : «jusqu’à 80% des individus conservent sur leurs doigts et dans la paume, même après s’être lavés les mains, des bactéries susceptibles de transmettre des maladies». Ils ont mesuré que se serrer la main expose 3 fois plus de surface de peau que le contact des poings et que ce geste dure près de trois fois plus longtemps. « Se touche les poings en guise de geste de salut peut facilement conduire à une diminution de la transmission des bactéries et améliorer la santé et la sécurité des patients et du personnel» insistent les chercheurs qui aimeraient recommander ce geste également en dehors de l’hôpital… tout en comprenant que cela risque d’être un peu compliqué car refuser de serrer la main de quelqu’un est encore considéré comme une marque d’impolitesse.
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dimanche 24 novembre 2013

Plainte contre le vaccin du cancer du col de l'utérus

Une jeune femme, originaire d'Aquitaine, a déposé une plainte visant Sanofi Pasteur et l'Agence nationale de sécurité du médicament pour de graves effets secondaires liés selon elle au vaccin Gardasil contre le cancer du col de l'utérus, a indiqué aujourd'hui son avocat.

Me Jean-Christophe Coubris, par ailleurs avocat de victimes de l'antidiabétique Mediator, a indiqué à l'AFP avoir déposé une plainte simple vendredi auprès du parquet du tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour "atteinte involontaire à l'intégrité de la personne humaine", confirmant une information
de Sud Ouest Dimanche et du Journal du dimanche.

Après deux injections de vaccin Gardasil en octobre puis en décembre 2010, la jeune femme, âgée de 18 ans aujourd'hui, a été hospitalisée à plusieurs reprises en 2011, à Dax (Landes) après des vertiges et vomissements, puis au CHU de Bordeaux, après avoir souffert d'une perte de la vue, de la marche et de paralysie faciale notamment.

D'autres cas saisis

Après un an son état s'est stabilisé en août 2012, mais présente une fatigabilité persistante gênant sa scolarité.

Selon Sud Ouest, une double expertise commandée par la Commission d'indemnisation des accidents médicaux d'Aquitaine a conclu à un "lien de causalité" entre l'injection de Gardasil et une "réaction inflammatoire aiguë du système nerveux central", qui après la deuxième injection a "décompensé un processus immunitaire". L'expertise estime que les incidents inflammatoires de la jeune patiente présentent "tous les caractères objectifs d'imputabilité médico-légale".
L'utilité du vaccin contre le cancer contre le col de l'utérus a régulièrement fait débat en France, où des patientes ont déjà saisi des commissions régionales d'indemnisation des accidents médicaux, pour des effets secondaires liés selon elles au Gardasil, commercialisé par Sanofi pour Merck.

En mars 2012, un groupe d'études de l'Assemblée nationale sur la vaccination avait recommandé "une recherche approfondie sur l'efficacité et les effets du vaccin".

Selon l'InVS, moins d'un tiers des adolescentes françaises étaient en 2011 vaccinées contre le cancer du col de l'utérus, 12e cancer le plus fréquent chez les femmes (plus de 2800 personnes atteintes en 2011, 1000 décès).

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/11/24/97002-20131124FILWWW00047-plainte-contre-le-vaccin-du-cancer-du-col-de-l-uterus.php

vendredi 22 novembre 2013

Don de sang : mobilisation générale avant les fêtes

L'Etablissement français du Sang (EFS) lance sa campagne de mobilisation afin d'inciter au don de sang avant les fêtes de fin d'année. « Soyons solidaires et généreux », clame l'EFS. Objectif parer à tout risque de pénurie avant la fin décembre.
Les fêtes de fin d'année sont traditionnellement une période sensible, les donneurs se faisant moins nombreux. Or les traitements nécessitant des produits sanguins issus des dons de sang sont toujours nécessaires. Leur durée de vie est courte : 42 jours pour les globules rouges, 5 jours pour les plaquettes. L'EFS doit donc compter chaque jour sur la générosité des donneurs afin de répondre aux besoins des malades. Au total, 10 000 dons sont nécessaires chaque jour.
L'EFS reste vigilant sur l'état de ses réserves et souhaite grâce à cette campagne anticiper la baisse des dons due aux fêtes de fin d'année. Rappelons par ailleurs que ce geste généreux permet chaque année de soigner un million de malades. Pour tout savoir sur le don de sang, rendez-vous sur le site www.dondusang.net. Vous trouverez l'adresse des différents lieux de collecte mobile.

http://fr.news.yahoo.com/don-sang-mobilisation-générale-avant-fêtes-101102972.html

jeudi 21 novembre 2013

Arrêt cardiaque: quels sont les signes avant-coureurs?

Si les arrêts cardiaques semblent arriver soudainement, ils sont pourtant précédés de signes avant-coureurs. Et si ces alertes étaient mieux connues et prises en compte, de nombreuses vies pourraient être sauvées.
L’arrêt cardiaque n’est pas si brutal que cela. Il s’annonce un mois environ avant son arrivée avec des alertes et symptômes tels que la douleur de poitrine, des essoufflements, des étourdissements, des évanouissements ou des palpitations, selon une nouvelle étude scientifique de l’Université de Portland (Etats-Unis). Les chercheurs ont établi ces conclusions après avoir analysé pendant 11 ans les données médicales d’hommes âgés de 35 à 65 ans ayant eu un arrêt cardiaque hors de l'hôpital. Ils ont présenté les conclusions de leur enquête au congrès annuel de cardiologie, l’American Heart Association.
Parmi les 567 hommes qui ont subi un arrêt cardiaque hors de l’hôpital, 53% d’entre eux avaient ressenti des symptômes avant-coureurs. 56% d’entre eux ont eu des douleurs de poitrine, 13% étaient essoufflés et 4 % ont eu des étourdissements, évanouissements ou des palpitations. La plupart (80%) de ces symptômes sont intervenus 4 semaines et 1 heure avant la survenue de l’arrêt cardiaque.
Connaître les signes précurseurs pour sauver des vies
Les auteurs rappellent que « seuls 9,5% des personnes survivent après un arrêt cardiaque hors de l’hôpital. En effet, les sauveteurs arrivent souvent trop tard et les témoins sont le plus souvent pas formés au massage cardiaque.» Ils insistent sur le fait que « comme dans plus d’un cas sur 2, les signes avant-coureurs sont perceptibles dans le mois qui précède l’arrêt, il ne faut donc pas les ignorer et aller consulter.» Rappelons aussi que la grande majorité des infarctus ont lieu loin d’un hôpital et qu’une personne en arrêt cardiaque perd 10% de chance de survie par minute qui passe sans intervention.

L’arrêt cardiaque est responsable de 50 000 à 60 000 décès par an en France, soit près de 200 décès par jour, et touche de plus en plus les femmes. En effet, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité féminine, responsable de près d'un décès sur trois (32 %) devant les cancers, tuant 7 fois plus (...) Lire la suite sur Topsanté

mercredi 20 novembre 2013

Le cerveau voit ce qu’on ne voit pas

Votre cerveau détecte beaucoup d’informations visuelles mais ne vous le dit pas ! En effet,  il ne vous renvoie que les messages essentiels pour la compréhension instantanée.
Trop d’infos tuent l’info ! Le cerveau a une capacité à analyser un très grand nombre d’informations visuelles, à les traiter et les trier pour nous renvoyer uniquement les plus importantes, selon une étude scientifique de l’Université de l’Arizona (Etats-Unis).
Pour comprendre comment le cerveau analyse les informations visuelles, Jay Sanguinetti, chercheur de l’Université a soumis aux bénévoles de l’étude des images très particulières. Ils ont dû observer des silhouettes noires sur fond blanc dont le motif principal était assez difficile à percevoir, car « camouflé » dans les espaces blancs.
Une analyse des ondes cérébrales
Alors que les participants regardaient ces images, les chercheurs mesuraient leur activité cérébrale par électroencéphalogramme (EEG). Ils voulaient comprendre si ces silhouettes que les bénévoles ne voyaient pas étaient quand même perçues par leur cerveau.

Scientifiquement, quand le cerveau a bien reconnu une forme et qu’il peut la nommer comme représentatif d’un objet réel, il émet une onde cérébrale particulière la N400. Après analyse des ondes cérébrales, les scientifiques ont observé que même si les sujets ne reconnaissent pas certaines images, leur cerveau le faisait et en très peu de temps. A peine 400 millisecondes après l’affichage de l’image, il émet l’onde N400. En revanche, il ne transmet pas l’information, la traitant comme une perception.
Trop d’infos tuent l’info
« Si le cerveau a choisi de priver le sujet de certaines informations, ce n’est pas une perte de ressources, bien au contraire », explique les auteurs. « Comme le cerveau traite énormément d’informations, il a évolué et appris à analyser les plus importantes à un moment donné. Il ne renvoie que les messages essentiels à une prise de conscience de l’environnement visuel dans l’intérêt de notre survie, probablement. Cela nous permet de ne pas nous noyer sous une masse floue d’informations. » Par exemple, il serait difficile d’imaginer être capable de traverser la rue (...)
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mardi 19 novembre 2013

Journée mondiale des toilettes : une priorité de santé publique

2,5 milliards de personnes n’ont pas accès aux toilettes dans le monde. Si on peut comprendre facilement le drame que cela constitue en matière d’hygiène et de dignité humaine  dans les pays en voie de développement, les pays occidentaux ne sont pas épargnés par le problème. 
Organiser une « Journée mondiale des toilettes » chaque 19 novembre peut prêter à sourire, mais c’est en fait un enjeu de santé publique mondial auquel l’Organisation des Nations-Unis s’associe pour la première fois. Créée en 2001 par un business man singapourien, la Journée mondiale des toilettes permet de sensibiliser la population aux conséquences dramatiques de l’absence de toilettes dans certaines régions du monde. "Une personne sur trois (dans le monde) n'a pas accès à des sanitaires dignes de ce nom", a déclaré Jan Eliasson, vice-secrétaire général des Nations Unies lors de l’Assemblée générale du 24 juillet 2013. Autre chiffre alarmant : 2 millions d’enfants meurent chaque année de maladies dues en grande partie à un problème lié à l’assainissement.
Ajoutant qu'il s'agissait aussi d'une question de dignité, M. Eliasson a jugé inacceptable que les femmes courent le risque de viol ou d'abus pour satisfaire les besoins les plus pressants.
« Il est inacceptable que de nombreuses jeunes filles soient renvoyées de l'école en raison d'un manque de structures d'assainissement », a poursuivi M. Eliasson qui a rappelé le lancement en mars dernier d'un Appel à l'action pour l'assainissement.

Pourquoi la Journée mondiale des toilettes concerne-t-elle aussi la France ?
Notre pays n’est pas épargné par un manque d’accès aux toilettes. Par exemple, à Marseille, 850 000 habitants doivent se partager 4 toilettes publiques… Les Strasbourgeois, eux, doivent se contenter de 20 toilettes en cas d’envie pressante dans la rue. L’association François Aupetit (afa), qui œuvre au profit des personnes atteintes de maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) comme la maladie de Crohn et la recto-colite hémorragique, profite de cette journée pour mettre en lumière l’une des principales revendications portées par les malades.
En effet, aujourd’hui en France, plus de 200 000 personnes sont touchées par ces pathologies (...)
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lundi 18 novembre 2013

Greffe de rein : première intervention d’un robot en France

La première patiente française opérée par le robot Da Vinci se porte bien. Ce type d’intervention, pratiquée au CHRU de Tours, permet de limiter les suites opératoires.   
Le Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Tours s’est félicité du succès de sa première greffe de rein réalisée par un robot assistée, Da Vinci, le 24 octobre dernier. Supervisée par le professeur Frank Bruyère, l’intervention a été pratiquée par cœlioscopie, soit de petites incisions au niveau de l’abdomen au lieu de celles d’une quinzaine de centimètre en bas du ventre réalisées habituellement et pouvant entrainer des complications.
Un robot pour les cas les plus compliqués
"Grâce à sa visualisation en trois dimensions et à ses outils minuscules, manipulables en sept axes, le robot permet d'agir plus précisément", explique à l’AFP le professeur Bruyère, qui a contrôlé Da Vinci depuis une console. La patiente opérée, une femme de 49 ans souffrant d’insuffisance rénale, était debout au lendemain de l’opération et n’a pas besoin de dialyses. Elle devra toutefois prendre des médicaments contre le rejet du rein, comme après toute greffe.
Alors que plus de 8 000 personnes attendent un rein sain en France, le CHRU de Tours compte continuer à utiliser son assistant robotique, qu’il possède depuis 2007. Sur les 120 greffes réalisées chaque année par l’hôpital, Da Vinci restera "réservé aux cas les plus compliqués, soit une vingtaine par an, dans un premier temps", précise Frank Bruyère à l’AFP.
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jeudi 14 novembre 2013

Réalville. Le courageux combat des parents de Loris, atteint de trisomie

Un beau bambin de 9 mois qui est plein de vie et d’envie, dans sa chaise entouré de l’affection immense de sa maman Amélie et de son papa Joël. C’était hier en fin de matinée dans la coquette maison familiale sise entre Réalville et Cayrac. Derrière les sourires c’est une histoire d’une naissance qui survient le 12 février 2013 à la maternité de la clinique Boyé à Montauban. Et l’éveil à la vie confirmé, il faut se rendre compte que Loris sera différent des autres car il est atteint de la trisomie 21. Loin de se décourager Amélie et Joël manifestent encore plus d’amour à leur enfant et entreprennent toutes les démarches. Pour que la handicap soit pris à temps et soigné du mieux qui soit. Il passe par le CAMSP (centre d’action médico-sociale précoce) de Montauban dès qu’il a quatre mois. On prescrit de façon hebdomadaire des séances avec un kiné, une orthophoniste et une psychomotricienne. Les parents s’organisent pour que Loris bénéficie des soins que demande son état. Le pédiatre du CAMSP fait une demande auprès de la CPAM pour que les parents obtiennent une ALD (affection de longue durée) qui équivaut à une demande de prise en charge du ticket modérateur. Elle est refusée.

Dans la liste des trente maladies

Le médecin référent de la maman qui exerce non loin de Réal ville en refait une autre. Elle, aussi, essuie un refus du médecin-conseil. Au prétexte que l’enfant est trisomique mais n’a pas de cardiopathie ou de problème de thyroïde. En fait il faudrait qu’il soit encore plus malade. Le médecin récidive en abandonnant le terme trisomie 21 mais en invoquant l’arriération mentale qui est dans la liste des trente maladies donnant droit à l’ALD . Nouveau refus et mur d’incompréhension non justifié derrière une sorte d’anonymat administratif décalé. En désespoir de cause, mais pas découragé par la répétitivité des fins de non-recevoir ,les parents attendent une intervention tierce pour voir les diagnostics du pédiatre du CAMSP et du médecin traitant confortés et non rejetés . Et surtout pouvoir régler les actes de kinésithérapie que reçoit depuis cinq mois Loris. Qui sont du ressort du ticket modérateur de la sécu et non d’un recours à une mutuelle complémentaire. En fait autour de ce cas de trisomie se pose la question de l’accès aux soins d ‘ un système qui a été fait pour tous. À commencer par les cotisants. Amélie et Joël avec un petit Loris dans leur maison sont -ils en droit de croire encore au père Noël ?
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/14/1752211-le-courageux-combat-des-parents-de-loris.html

mercredi 13 novembre 2013

Donnez votre sang à l’approche des fêtes

L’Etablissement français du sang lance un appel aux dons à travers une campagne de sensibilisation diffusée sur les radios jusqu’au 16 novembre.
La fin d’année constitue, comme les vacances d’été, une période traditionnellement creuse pour l’Etablissement français du sang (EFS) puisque les donneurs se font de plus en plus rares. L’EFS veut anticiper les difficultés d’approvisionnement liées à cette baisse des dons en faisant des réserves de produits sanguins avant les vacances de Noël. Pour cela, l’organisme en appelle à la générosité des Français.
Pour sensibiliser à l’importance de donner son sang en cette fin d’année, une série de spots radio a commencé à être diffusée sur les radios d’autoroute, ainsi que sur RTL2, Fun radio, NRJ et RMC (jusqu’au 16 novembre). Ce spot sera également diffusé, dans les DOM sur Guadeloupe 1ère, NRJ Guadeloupe, Martinique 1ère, NRJ Martinique, RCI Martinique, NRJ Réunion, Radio Freedom et Réunion 1ère, jusqu’au 16 novembre.
10 000 dons de sang sont nécessaires chaque jour pour répondre aux besoins des malades car les globules rouges ont une durée de vie de seulement 42 jours et les plaquettes de seulement 5 jours.
En 2012, 3 millions de dons ont été récoltés en 2012 et 1.7 millions de Français ont accepté de donner leur sang. Un effort qui ne doit pas s’infléchir car chaque année, ce sont un million de malades qui sont soignés grâce aux dons de sang.
L'EFS collecte tous les types de don de sang : le don dit "total", le don de plaquettes, le don de plasma et le don de sang placentaire. Certaines conditions doivent être remplies pour donner son sang >> A lire aussi : Don du sang comment ça marche.
Pour connaître la collecte de sang la plus proche de chez vous, rendez-vous sur le site Internet www.dondusang.net.
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mardi 12 novembre 2013

Découverte : un gène capable de faire rajeunir

Des chercheurs ont découvert que la réactivation du gène Lin28a était capable de relancer le métabolisme cellulaire et précisément de réparer les tissus et des os. Le secret de la jeunesse éternelle ?
Des scientifiques de l’école de médecine de Harvard ont vécu une expérience en laboratoire relevant de la science-fiction. Ils ont réussi à faire repousser des poils et même des doigts chez des souris en manipulant un gène du nom de Lin28a.
Ce gène est connu pour coder une protéine capable de régénérer les cellules, de réparer et de cicatriser des tissus. Les chercheurs pensent que c’est la baisse de Lin28a qui expliquerait le déclin des cellules. Ils se sont donc demandé s’il était possible d’inverser ce phénomène en réactivant ce gène chez des souris adultes. Leurs conclusions publiées dans la revue Cell confirment ce pouvoir de guérison exceptionnel. En présence de ce gène le métabolisme cellulaire des rongeurs s’est bien accéléré. La protéine Lin28 a été détectée dans les cellules souches embryonnaires mais aussi dans les mitochondries, les usines à énergie des cellules, ce qui expliquerait la régénération des tissus.
Relancer le métabolisme
"C’est la première fois que le métabolisme semble une stratégie possible pour améliorer la cicatrisation et la réparation tissulaire, pourtant c’est bien le métabolisme de base qui limite la vitesse de réparation des tissus", explique le Dr George Daley, directeur du programme de transplantation de cellules souches pour enfants de Boston, chercheur à l'Institut médical Howard Hughes et auteur principal de l’étude, cité par Santélog.
Cette découverte pourrait servir dans le futur à élaborer de nouveaux médicaments capables de "réparer les tissus chez les humains", et soigner des blessures après un accident. Avant d’envisager ce scénario, il va falloir vérifier que le gène Lin28a est capable aussi de faire des miracles sur les humains.
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lundi 11 novembre 2013

Comment se débarrasser rapidement d’une grippe ?

La grippe, « ça met par terre », « ça casse »… Si les symptômes sont le plus souvent sans gravité, ils restent pénibles. Que faire en attendant que ça passe ?
Vite, on prend un antiviral
Si l’on souhaite se remettre rapidement ou limiter les symptômes, il est préférable de ne pas attendre que ça passe. C’est ce que conseille le Dr Cohen, directeur du réseau Grog (Groupes régionaux d'observation de la grippe). « En France, les antiviraux, comme le zanamivir ou l’oseltamivir, sont peu prescrits. C’est dommage, car ils sont efficaces quand ils sont administrés dans les 36 heures qui suivent l’apparition des symptômes. Certes, ils sont coûteux, mais s’ils permettent de réduire les arrêts maladie, c’est autant d’économies réalisées, sans compter que les patients s’en trouvent infiniment mieux. » L’efficacité de ce type de médicaments dépendant de la précocité de leur prise, il vaut mieux consulter rapidement quand on commence à se sentir grippé. Cela permet d’obtenir une prescription pour un traitement antiviral, si le praticien le juge opportun.
Surtout, on fait baisser la fièvre
Mal partout, grosse fièvre, impression d’avoir les muscles et les os atteints ? C’est classique. En respectant les doses prescrites, on prend du paracétamol (pas plus de 4 g par jour). Si cela ne suffit pas à faire diminuer la fièvre, on peut alterner, toutes les trois heures, avec de l’aspirine (3 g par 24 heures maximum). De quoi diminuer les douleurs et aider à se détendre pour bénéficier d’un sommeil réparateur. Là encore, l’homéopathie peut être un complément intéressant. « Si la fièvre est associée à un épuisement, des tremblements mais que l’on n’a curieusement pas soif, on peut prendre Gelsemium 5 CH (5 ou 6 granules 3 fois par jour), recommande le Dr Chemouny. Eupatorium 5 CH (même dosage) aide également si la fièvre est associée à une soif intense et que les courbatures sont douloureuses, ainsi que Nux vomica quand la température est élevée. »
Et on calme la toux…
La « grippe qui tousse », c’est dur et c’est souvent ainsi qu’elle évolue.
On ne propose plus de sirop fluidifiant ou expectorant, surtout s’il s’agit d’enfants. Attention : « (...)Lire la suite sur Topsanté

dimanche 10 novembre 2013

Comment échapper à la grippe cet hiver ?

Bébés, personnes âgées, jeunes adultes… impossible de connaître la cible privilégiée de la prochaine grippe. Mais les plus fragiles ont intérêt à se vacciner. Et chacun peut limiter les risques en prenant quelques précautions.
On pense à se laver les mains régulièrement
La contamination est surtout aéroportée (présence du virus dans l’air ambiant) donc, en principe, on n’attrape pas la grippe en croisant dans la rue un passant malade ou en touchant le manteau du voisin dans le bus. À condition qu’il ne tousse pas ou ne vous serre pas la main. Le Pr Van Der Werf rappelle les règles pour se protéger : « Se laver les mains plusieurs fois par jour, notamment après avoir été en réunion au travail, dans les transports, les magasins… Utiliser des gels hydroalcooliques quand on ne peut pas se laver à l’eau et au savon. Quand on va tousser, mettre devant sa bouche un mouchoir à jeter dans une poubelle close (idem après s’être mouché), et aérer tous les jours chez soi. »
Si la grippe a frappé, utiliser un masque pour ne pas contaminer les autres. « On trouve facilement un modèle chirurgical léger, mais le plus efficace a une forme de bec de canard », précise le Dr Claude Leicher. Et on reste chez soi au maximum !
La meilleure protection reste le vaccin contre la grippe
S’il ne couvre pas à 100 %, il permet tout de même d’être bien protégé, le taux d’anticorps protecteur allant de 60 à 90 %. Ce serait dommage de s’en priver. Surtout si on est atteint d’une affection chronique qui fragilise le cœur ou les poumons, si l’on est enceinte, en situation d’obésité ou que l’on a plus de 65 ans. Dans ce cas, le virus peut être dangereux en raison de ses complications. C’est pourquoi le vaccin est alors pris en charge. Même chose pour les enfants qui ont une maladie respiratoire, cardiaque, rénale, immunitaire… En revanche, en France, le vaccin n’est pas recommandé aux enfants sains et aux bébés de moins de 6 mois. Et pour les autres, les adultes en pleine forme ? « Il est fortement conseillé chaque année (et remboursé à 65 %). Avoir eu la grippe l’an passé ou avoir été vacciné ne protège pas contre les souches qui seront actives cet hiver », prévient le Dr Leicher.
« Normalement, les personnes à risque (...) Lire la suite sur Topsanté

vendredi 8 novembre 2013

Des chirurgiens découvrent un nouveau ligament dans le genou

Deux médecins belges ont découvert un nouveau tissu dans le corps humain : un petit ligament situé dans le genou. Nommé ligament antérolatéral (ALL), il pourrait jouer un rôle important pour les patients souffrant de blessure ligamentaire.
Le corps humain n'a visiblement pas encore dévoilé toute son anatomie. Un nouveau tissu dont l'existence avait été supposée mais jamais prouvée, vient enfin d'être confirmé. Ce sont deux médecins de l'Université de médecine de Louvain en Belgique qui ont fait cette découverte en reprenant les recherches d'un de leur prédécesseur.
En 1879, un chirurgien français avait en effet supposé l'existence d'un ligament inconnu qui serait localisé dans la partie antérieure du genou humain. Une hypothèse qui n'avait, jusqu'ici, jamais pu être écartée ou confirmée. Pourtant, certaines observations réalisées chez des patients suggéraient que le médecin pouvait avoir raison. Le genou comprend quatre ligaments principaux qui permettent de le stabiliser : deux ligaments latéraux et deux ligaments centraux appelés "croisés" (vidéo ci-dessus).
Mais il arrive que ces ligaments soient lésés. La rupture du ligament croisé, le plus souvent antérieur, est une blessure fréquente notamment chez les sportifs. Celle-ci survient lorsque le ligament est soumis à un effort trop intense et se rompt. Dans de nombreux cas, ce type de blessure nécessite une intervention chirurgicale. Toutefois, beaucoup de patients se plaignent même après opération, d'une faiblesse persistante du genou.
Un ligament également victime de rupture
Pour savoir pourquoi, les chirurgiens orthopédiques Steven Claes et Johan Bellemans ont mené pas moins de quatre ans de recherches poussées. En réalisant plusieurs dissections, ils ont alors réussi à confirmer l'existence d'une petite bande de tissu fibreux non répertorié, le ligament antérolatéral (ALL).
D'après eux, il serait présent dans 97% des genoux humains et expliquerait (...)
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jeudi 7 novembre 2013

Recherche sur le diabète : l'hôpital de Cahors lance un appel à volontaires unique en France

Dans le cadre d’un programme mis en place par l’INSERM, l’hôpital de Cahors recherche des volontaires en bonne santé pour faire avancer la recherche sur le diabète. Une première en France.
Les 25 et 26 novembre prochains, le corps médical de l’hôpital de Cahors espère accueillir un grand nombre de personnes... en bonne santé. Hier un appel a été lancé par les responsables de l’établissement qui participe à l’étude nationale OSIRIS portée par l’INSERM dont le but est de découvrir les origines complexes du diabète de type 1. «Les équipes de l’INSERM sont venues nous présenter le projet. Le comité éthique de l’hôpital a décidé de participer à la campagne de recrutement de témoins volontaires. C’est le premier établissement de France à lancer cette initiative» a souligné le docteur Frédérique Olivier, responsable du service diabétologie.

Une étude ambitieuse pour enrayer l'épidémie

A ses côtés, le directeur adjoint Alain Boyer ainsi que le docteur Slim Lassoued, président de la délégation à la recherche clinique de l’hôpital ont expliqué les raisons de cet engagement. «L’étude de l’INSERM a déjà été menée sur 7000 patients diabétiques mais il faut également pouvoir interroger un nombre suffisant de témoins non malades pour avoir une comparaison valable» a indiqué le docteur Lassoued. Face à la progression du diabète de type 1 partout dans le monde, l’étude très poussée de l’INSERM porte sur les conditions de vie au sens large, les modes alimentaires ainsi que les facteurs environnementaux (météo, sous-sol, eau...). Le but de cette étude ambitieuse est de déterminer les facteurs prédisposant au développement de ce type de diabète. «L’épidémie du diabète de type 1 a interpelé les chercheurs. L’objectif est de déterminer l’épigénétique de cette maladie» a précisé le docteur Olivier.
D’ordinaire détecté chez les adolescents, le diabète de type 1 soigné à l’insuline est une maladie chronique qui entraîne de multiples complications. Elle touche désormais de très jeunes enfants, voire des nouveaux-nés ainsi que des personnes beaucoup plus âgées.En Europe, l’incidence du diabète chez les enfants a doublé en dix ans. En France, 180 000 personnes dont plus de 10 000 enfants en sont actuellement atteints. Comme pour le diabète de type 2, les causes sont multiples et de plus en plus difficiles à établir. «C’est un véritable enjeu de santé publique mais également financier d’où l’intérêt de cette étude» a conclu Alain Boyer.
En plus des témoins volontaires attendus les 25 et 26 novembre, le personnel de l’hôpital sera fortement mobilisé puisque les 120 élèves de l’école d’infirmières et plus d’une cinquantaine d’agents se sont engagés à participer à la recherche.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/07/1747486-l-hopital-de-cahors-lance-un-appel-a-temoins.html

mercredi 6 novembre 2013

Cancer : les médicaments sont trop chers

Jean-Paul Vernant, l'auteur  du rapport  3e Plan cancer élève la voix contre les prix "scandaleusement élevés" de nouveaux traitements contre les cancers et demande que « soit mise en place d'un nouveau système de régulation des prix".
Interviewé par le quotidien La Croix, Jean-Paul Vernant, professeur d’hématologie a affirmé que « certaines molécules ont atteint un niveau de prix scandaleusement élevé et il arrivera un jour où même des pays riches comme le nôtre n'arriveront plus à délivrer ces médicaments".
« J’appuie mes affirmations sur un article de spécialistes américains publié en avril dans la revue Blood. En une décennie, le prix des nouveaux médicaments anticancéreux a pratiquement doublé, passant d'un coût moyen de 5.000 à 10.000 dollars par mois (3.700 à 7.400 euros) et l'an passé, sur 12 nouveaux traitements autorisés aux USA, 11 coûtaient plus de 100.000 dollars (74.000 euros) par an ». explique le Pr Vernant. Et, « cette tendance risque de s'accentuer », met en garde le spécialiste à l’AFP.
Une tendance dangereuse
« Le Glivec® du laboratoire Novartis a été une "révolution thérapeutique" dans le traitement de ces maladies », rappelle le professeur. » « Mais son coût est cependant très élevé car les patients doivent le prendre à vie. En France, une année de traitement revient par exemple à 30.000 euros auxquels s'ajoute le coût des autres médicaments ». « En France », explique le Pr Jean-Paul Vernant, « ces nouveaux traitements sont accessibles à ceux qui en ont besoin car ils sont remboursés à 100%. Mais il pense qu’ "il arrivera bien un moment où la collectivité ne pourra plus payer".
« Avec la mise en place d'une médecine de plus en plus "ciblée" et des traitements ultra-pointus qui s'adressent à un nombre restreint de tumeurs en fonction de leurs caractéristiques génétiques ».
Jean-Paul Vernant préconise que "pour chaque nouveau produit, il faudrait définir la durée nécessaire pour que le laboratoire puisse amortir son investissement de départ et, ensuite, déterminer ce qui pourrait être un bénéfice raisonnable et moralement acceptable pour la firme".
Le cancer est la principale cause de mortalité en (...) Lire la suite sur Topsanté

mardi 5 novembre 2013

Senior : visite médicale obligatoire pour les conducteurs ?

Près de 8 Français sur 10 estiment qu’une visite médicale devrait être obligatoire pour tous les conducteurs âgés de 65 ans et plus.  Afin de vérifier qu’ils sont encore en état de conduire.
Les seniors qui conduisent devraient passer une visite médicale : c’est ce que pensent 77% des Français interrogés par l’Institut Ifop pour l’assureur MMA et le magazine Reader’s Digest de ce mois de novembre.
Le débat sur l’aptitude à la conduite n’est pas nouveau. Comme le rappelle le magazine Reader’s Digest, « en juin  2012 déjà , Yves Détraigne, sénateur (UDI-UC) de la Marne, proposait une loi instituant une évaluation médicale de l’aptitude à la conduite pour les conducteurs de 70 ans et plus ». Mais la question n’a jamais été tranchée.
Ce nouveau sondage laisse entendre que les conducteurs ne seraient pas contre une telle mesure puisque près de 8 Français sur 10 (82 % des femmes) estiment qu’il faut rendre la visite médicale obligatoire pour les seniors qui conduisent. Ce souhait s’érode toutefois avec l’âge puisque seuls 60 % des plus de 64 ans y sont favorables. Cette visite médicale pourrait être l’occasion de faire le point sur l’impact de certains médicaments sur la conduite. En effet, selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale(Inserm) les médicaments considérés à risques pour la conduite, sont responsables de 3,3% des accidents de la route en France.
Interrogée sur le sujet, la ministre déléguée aux personnes âgées, Michèle Delaunay, a expliqué qu’elle n’était pas favorable à la mise en place d’une telle mesure. « Il faut arrêter de voir l’âge uniquement à travers le prisme du risque ou du danger. Le seul critère valable en matière de sécurité routière doit être celui de l’état de santé et non de l’âge » a déclaré la ministre, elle-même âgée de 66 ans.
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lundi 4 novembre 2013

Leucémie : un médicament prometteur commercialisé aux Etats-Unis

Qualifié de "percée thérapeutique" par les autorités sanitaires américaines, le nouveau traitement pour la leucémie lymphoïde chronique, baptisé Gazyva, sera disponible sur le marché d’ici deux semaines. Ce médicament représente un nouvel espoir pour les leucémiques. 
Le feu vert a été donné ! Le groupe pharmaceutique Roche a officialisé l'homologation de la part des autorités sanitaires américaines (FDA) du Gazyva, un médicament destiné à traiter la leucémie lymphoïde chronique (LLC). Cette maladie du sang se développe à partir des lymphocytes B, des cellules produites par la moelle osseuse, qui se multiplient de façon anarchique jusqu’à s’accumuler dans le sang, les ganglions lymphatiques, la rate et la moelle osseuse. "Avec près de 3 300 nouveaux cas en France en 2010, la LLC est la plus fréquente des leucémies de l’adulte (30 %), mais représente moins de 1 % de l’ensemble des cancers", indique la Haute autorité de santé.
Un statut unique
La commercialisation de ce nouveau traitement représente donc un espoir pour les leucémiques. La Gazyva aide les cellules du système immunitaire à se défendre contre les cellules cancéreuses. Associé au principal agent anticancéreux, le chlorambucil, il augmente les chances de survie de 11 à 23 mois, selon une étude menée sur 356 patients. Pour la première fois, la FDA a classé le médicament parmi les "percées thérapeutiques", un statut accordé aux produits particulièrement efficaces et innovant. La commercialisation du Gazyva est donc accélérée, il sera disponible sur le marché américain dans deux semaines.
Le médicament arrive à point nommé : il prendra le relais d’un autre produit des laboratoires Roche, le MabThera, dont le brevet expire fin 2013 en Europe. Par contre, il devra être commercialisé avec une mise en garde sur son emballage mentionnant une réactivation possible du virus de l’hépatite B, tout comme des cas possibles de leucoencéphalopathie multifocale progressive, une maladie rare du système nerveux central.
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dimanche 3 novembre 2013

Suspicion de coronavirus : sept membres d'une famille hospitalisés

Sept personnes d’une même famille ont été hospitalisées, dans la nuit de vendredi à samedi, au service des maladies infectieuses de l’hôpital Purpan de Toulouse pour un soupçon de nouveau coronavirus. Il s’agit de grands-parents, d’adultes et de deux enfants. Les grands-parents étaient revenus lundi d’un pèlerinage à La Mecque en Arabie Saoudite.
Depuis, les membres de cette famille toulousaine présentaient des symptômes tels qu’une fièvre supérieure à 38 °C, de la toux et des problèmes respiratoires. À partir de 20 heures vendredi soir, ces personnes ont donc été conduites au CHU de Purpan par le Samu «pour une surveillance et des prélèvements, expliquait-on hier, officiellement à l’hôpital. Elles ont été placées à l’isolement et elles vont bien. Elles ne présentent pas de signes cliniques de gravité. Elles sont en observation et non en réanimation.»
Au vu de leur état de santé rassurant, la mère et les deux enfants ont pu quitter l’établissement hospitalier hier, dans la journée, et regagner leur domicile. «Ils doivent cependant rester confinés chez eux en attendant les résultats des prélèvements qui seront connus dimanche soir ou lundi matin.»
Hier, les spécialistes des maladies infectieuses insistaient sur «l’état clinique non inquiétant» de cette famille. «Il peut s’agir d’une simple grippe ou d’un rhinovirus.»Quatre personnes restaient hospitalisées hier soir.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/03/1744871-suspicion-de-coronavirus-sept-membres-d-une-famille-hospitalises.html

vendredi 1 novembre 2013

La grogne des sages-femmes monte d’un ton

La grève des sages-femmes dure depuis quinze jours; elles revendiquent une meilleure reconnaissance de leurs fonctions…
«Cigognes oui, pigeons non». Les sages-femmes sont bien loin de désarmer. Elles ont entamé ce jeudi leur quinzième jour de grève pour réclamer une meilleure reconnaissance des responsabilités qu'elles exercent. A ce jour 98% des maternités publiques sont touchées par le mouvement, selon l'Organisation nationale syndicale des sages-femmes (ONSSF), même si les accouchements continuent à être assurés.
Les sages-femmes réclament le statut de praticien hospitalier, qui leur permettrait d'être reconnues comme profession médicale, comme les médecins, les pharmaciens et les dentistes qui exercent à l’hôpital. Car elles actuellement exercent sous le statut de profession paramédicale. «Or, on ne gère pas que les accouchements, mais on assure aussi le suivi médical de la grossesse, la prise en charge en sortie de maternité de la mère et du bébé, la consultation postnatale, le suivi  gynécologique et les consultations de contraception», souligne Caroline Raquin, présidente de l’ONSSF.
Des salaires faibles au regard du niveau de formation
Le fait de ne pas être reconnue comme profession médicale a aussi des incidences sur leur rémunération: «une sage-femme débutante gagne 1.700 euros par mois alors qu’elle a un bac + 5 et des responsabilités conséquentes. Et certaines infirmières spécialisées gagnent plus que les sages-femmes en ayant la même ancienneté, ça n’est pas logique», souligne Caroline Bouet, secrétaire nationale de l'association nationale des sages femmes cadres.
«La grogne monte, d’autant que le ras le bol concernant les conditions de travail est à son comble», renchérit Vincent Cicero, de l'Union nationale et syndicale des sages-femmes (UNSSF). Bien décidés à ne pas lâcher prises, plusieurs syndicats ont organisé deux grandes marches les 7 et 13 novembre. Une délégation sera ensuite reçue au ministère de la Santé. «Le ministère ne ferme pas la porte

http://www.20minutes.fr/societe/1244469-20131031-grogne-sages-femmes-monte-dun