mardi 31 janvier 2012

Respirez, c'est de la sophro

La sophrologie n'apas vocation à soigner des maladies, mais à lutter contre le stress, gérer ses émotions...Idées reçues sur une médecine alternative méconnue.
L'une est issue du monde social et de l'entreprise, l'autre du monde sportif. Toutes deux ont choisi, il y a quelques années, de se former en sophrologie caycédienne. Roselyne Giacchero et Chantal Campo, qui exercent à Nice, ont accepté de faire, avec nous, le tour des principales idées reçues sur la sophrologie.
La sophrologie permet de soulager les douleurs
Vrai. Elle peut, en effet, permettre de traiter des souffrances, mais a de nombreuses autres indications, comme la préparation mentale (examens, compétition…), l'augmentation du potentiel ou la gestion du stress.
La sophrologie permet de soigner certaines maladies
Faux. Méfiez-vous des pseudo-professionnels qui vous promettent de soigner votre cancer ou autre maladie grave par des séances de sophro. Un sophrologue sérieux réorientera toujours le patient vers un professionnel de santé en cas de pathologie lourde, physique ou psychique.
La sophrologie peut aider à mieux accepter les traitements
Vrai. Elle est très utilisée dans l'accompagnement des patients en soins palliatifs, en chimiothérapie ou encore traités pour des problèmes d'infertilité. Des séances de sophrologie permettent, en cas de procréation médicale assistée, de visualiser et reprogrammer le stress et l'appréhension liés, notamment, à la ponction d'ovocytes et donc d'arriver plus détendue le jour J.
Un sophrologue est un médecin
Faux. Ce n'est pas systématique. C'est une personne qui s'est formée à la sophrologie. On trouve, parmi les sophrologues, aussi bien d'anciens sportifs de haut niveau que des psychologues, des infirmiers et des médecins.
Attention : on peut accrocher sa plaque de sophrologue après s'être formé sur Internet ou par correspondance. Le seul label aujourd'hui reconnu par l'Éducation nationale est la sophrologie caycédienne (bac +2 minimum, avec une formation médicale ou paramédicale, plus un master en quatre ans).
Une séance coûte cher
Faux. Même si, en ces temps de crise, la notion de coût est à manier avec précautions. Les tarifs varient selon que l'on travaille en individuel (environ 40 € pour une séance d'une heure) ou en groupes ; là, une heure vous coûtera 15 € en moyenne.
La Sécurité sociale ne rembourse pas les séances
Vrai. En revanche, certaines mutuelles proposent des prises en charge, si les séances sont délivrées par des sophrologues caycédiens. Il faut se renseigner.
La respiration est le pilier d'une bonne gestion du stress
Vrai. La respiration permet de gérer le stress. Le travail sur la respiration, associé à des exercices de contraction musculaire, constitue le socle des séances.
Tout le monde y est réceptif
Vrai. Il n'est pas nécessaire d'y croire pour que ça marche.
La sophrologie peut fournir une aide en cas de surpoids
Vrai et faux. Si elle ne fait pas perdre des kilos, la sophrologie aide à mieux accepter ses problèmes de poids, à retrouver confiance en soi.
Les séances se déroulent toujours yeux fermés
Vrai. Cela permet de se couper de l'extérieur, pour mieux se tourner vers soi. Pendant que l'on écoute son corps, que l'on se concentre sur les sensations éprouvées, on met ses douleurs et, de façon générale, tout ce qui est dérangeant entre parenthèses. Il s'agit d'approcher un néant d'images et un état de conscience pure.
La sophrologie s'apparente à de la psychothérapie
Faux. Les séances sont précédées d'un échange, mais très cadré. Le patient expose ce qui l'amène, les objectifs qu'il souhaite atteindre. Le spécialiste explique sa méthode et invite le patient à passer aux exercices pratiques. Dans un troisième temps, la personne exprime son ressenti sur la séance ; le sophrologue l'aide alors à prendre conscience de ses « différents fonctionnements » et de toutes ses capacités nouvelles, l'objectif étant d'optimiser ses comportements. Ce travail sur le corps, plutôt que sur les mots et l'inconscient, est d'ailleurs ce qui séduit beaucoup d'adeptes de la sophrologie

lundi 30 janvier 2012

10 secrets à piquer aux minces

Des filles qui mangent n'importe quoi et restent minces, rien de plus rageant ! Halte aux idées reçues ! Avec un peu de bons sens et un soupçon de diététique : être mince et le rester, c’est pas si compliqué !
Voilà le fer de lance de toutes les filles minces. Fruits, légumes, céréales, viande ou fromage : Il est important de garder une alimentation variée pour garder la ligne. Et même si vous les voyez dévorer un hamburger et une grande frite l’air de rien, ne vous y trompez pas : très rares sont les femmes à pouvoir se nourrir fréquemment de la sorte sans grossir. La majorité adopte donc une hygiène alimentaire saine, basée sur le plaisir et la diversité. Manger varié ça veut donc dire aussi savoir se faire plaisir avec un morceau de vrai fromage ou une vraie pâtisserie de temps à autres. >> Minceur : 8 nouveaux grignotages autorisés
L’activité physique est indispensable à l’entretien du corps : on ne le dira jamais assez. Les filles naturellement minces sont souvent des personnalités dynamiques qui brûlent plus de calories qu’elles n’en consomment. Balade à pied, natation, yoga ou jogging : à vous de trouver le sport qui vous convient le mieux. Le secret pour de vrais résultats : adopter une activité physique qui vous plait vraiment. Rien de pire que d’y aller en trainant les pieds pour abandonner au bout de quelques séances. Ce qui compte vraiment ? Le plaisir et la régularité ! >> A lire aussi : pour quel sport êtes-vous faite ?
Pour mincir et rester mince sans frustration, il suffit de trouver un juste milieu. Inutile de boire du bouillon de poireaux pendant 4 jours : rien de tel pour provoquer une vraie frustration. Pas la peine non plus de vous lancer dans la préparation d’un marathon si vous n’êtes pas une sportive dans l’âme : c’est le meilleur moyen pour arrêter. Enfin, s’autoriser un carré de chocolat pour se faire plaisir ne signifie pas dévorer la tablette entière. La modération à tout va est donc une véritable vertu. Qu’on (...) Lire la suite sur TopSante.com

dimanche 29 janvier 2012

Fibromyalgie : la marche comme étalon !

Un état douloureux chronique et diffus, une fatigue plus ou moins permanente, des troubles du sommeil et cognitifs. Le syndrome fibromyalgique toucherait en France, entre 2% et 4% de la population.
Devant la difficulté à déterminer son intensité, une entreprise vient d'adapter un test de marche susceptible de mesurer l'impact de la maladie, et donc de favoriser la mise en place d'un traitement adéquat.
L'entreprise Centaure Métrix à Evry (91), a développé un test de marche permettant de quantifier « de façon objective l'intensité de la maladie », nous a expliqué le Dr Bernard Auvinet, son président. Rhumatologue à Laval dans la Mayenne, il rappelle qu'en fait cet appareil – le Locométrix® - n'est en fait pas si neuf. Il a été créé en 1995 par l'Institut national de la Recherche agronomique (INRA) pour mesurer la vitesse de marche… des chevaux.
Il est d'ailleurs déjà utilisé en France dans certains services de gérontologie ou de rhumatologie, pour évaluer notamment la sévérité de l'arthrose. Le test est simple. Le sujet, équipé d'un boitier fixé autour de la taille, doit marcher pendant une dizaine de minutes. Cet exercice permet de mesurer sa vitesse de marche, la cadence et la longueur de ses pas, la régularité des cycles de marche, l'onde de choc et la puissance mécanique du marcheur.
Une mesure objective de la douleur
Pour illustrer le potentiel de l'appareil, le Dr Auvinet donne un exemple concret. « Une diminution de la puissance des mouvements peut nous permettre de mesurer l'intensité de la douleur chronique. C'est ce que l'on appelle la ‘kinésiophobie'. C'est-à-dire la crainte du mouvement. Les patients souffrent, donc ils ont peur du mouvement et de la douleur qu'il pourrait occasionner. Par conséquent, ils bougent moins. C'est en somme, un cercle vicieux. Grâce à ces données, nous pouvons classer les patients en sous-groupes et ainsi adapter les traitements à chacun ».
Ce système, a déjà été mis en place au Centre de Rééducation du CHU de Grenoble. (...) Lire la suite sur destinationsante.com

samedi 28 janvier 2012

Ne touchez pas vos points noirs !

Ah les fameux « points noirs », cauchemar de millions d'ados ! La plupart d'entre eux d'ailleurs ne peuvent résister à presser ces comédons ouverts. Erreur… Explications.
Rappelons que ces taches n'ont rien à voir avec l'acné. Cette dernière est une dermatose d'origine hormonale tandis que le point noir lui, est un amas graisseux qui bouche un pore cutané et se colore de noir par exposition à l'air. Les presser pour les extraire ? C'est bien tentant mais… les dermatologues conseillent justement, de ne pas y toucher.
En pressant vos points noirs, vous risquez en effet de les contaminer avec des germes présents sur vos doigts, et donc de favoriser une infection. Celle-ci peut alors provoquer la formation d'un kyste qui va se surinfecter, et en tout état de cause, laisser une cicatrice. Alors, résistez à la tentation et ne pressez pas vos points noirs.
Tout au plus pouvez-vous essayer de les extraire après avoir dilaté les pores de votre peau avec un bain de vapeur, en vous plaçant le visage au dessus d'un récipient d'eau très chaude, et en vous coiffant d'une serviette. Ensuite, vous pouvez utiliser un tire-comédons (quelques euros dans une pharmacie). L'autre solution, élégante et efficace, est de faire réaliser un nettoyage de peau dans un institut de beauté. Mais oui, ils acceptent les hommes !

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vendredi 27 janvier 2012

Une maladie rare de la peau découverte grâce à des chiens

Rennes, des chercheurs ont découvert sur les golden retrievers et sur les hommes, le même gêne porteur de l’ichtyose, une maladie rare de la peau.
Une étude, dirigée par Catherine André (CNRS, Institut de Génétique et Développement de Rennes) et Judith Fischer (Institut de Génomique du CEA), vient de mettre en lumière le gène déficient à l’origine de la maladie rare de la peau chez l’humain et sur les golden retrievers.
C’est grâce à « des golden retrievers que nous avons réussi à remonter la piste de cette maladie qui affecte certains bébés dès la naissance », ajoute Catherine André, qui a mené cette étude aussi en collaboration avec Anaïs Grall à Rennes. Il ne leur aura fallu que 40 chiens pour localiser et identifier le gène responsable, en l’occurrence, le PNPLA1.
Des pellicules sur la peau
Pourquoi le golden ? « Ce chien a été artificiellement créé par les humains à partir de quelques ancêtres communs et possèdent donc une histoire génétique bien connue et lisible », expliquent la spécialiste. « C’est en étudiant leurs chromosomes que nous avons découvert ce gène déficient à l’origine de la manifestation de cette maladie, particulièrement chez les bébés humains ». A noter qu’aucun chien n’a été expérimenté dans les laboratoires de la faculté de médecine de Rennes. Ils 'agit simplement de prélèvements effectués par les vétérinaires.
Chez les humains comme chez les animaux, les ichtyoses regroupent diverses maladies provoquant un épaississement et un durcissement de la peau. « Cela se traduit par des sortes de pellicules sur la peau. Pour le moment, nous ne connaissons pas le lipide qui est touché et qui provoque ces pellicules. Une fois que nous le connaîtrons, nous chercherons comment guérir cette maladie ».

jeudi 26 janvier 2012

Alzheimer : la luminothérapie redonne du rythme

Selon un travail américain, les séances de luminothérapie proposées aux patients souffrant de la maladie d'Alzheimer n'auraient rien du gadget. Leur efficacité au contraire, serait réelle. Elles permettraient en effet d'améliorer leur humeur générale, tout en rétablissant le rythme circadien.
Rappelons que la luminothérapie vise à compenser artificiellement le déficit d'ensoleillement. Le traitement consiste à s'exposer à la lumière de lampes de haute intensité, dont le spectre est proche de celui de la lumière du jour. Le Pr Luan Nowak Etcher, de la Wayne State University à Detroit, a voulu évaluer son intérêt pour ses patients. Avec son équipe, il a suivi 20 femmes de plus de 65 ans souffrant de la maladie d'Alzheimer. Une partie a bénéficié de séances de luminothérapie tandis que l'autre groupe a été exposé à une simple lumière rouge. Or chez les patientes du premier groupe, les auteurs ont observé une nette amélioration de nombreux paramètres, tant objectifs que subjectifs. Elles ont gagné en alacrité, en facilité et en clarté d'expression orale, et leur coordination motrice s'est améliorée. Les auteurs enfin, ont également noté une amélioration générale de leur humeur.
Une lumière bonne pour le sommeil
D'autres recherches ont démontré que la luminothérapie peut être bénéfique pour atténuer les troubles du sommeil. Ces derniers sont fréquents chez les patients souffrant de la maladie d'Alzheimer. Ils sont dus à la dérégulation des cycles. « Cette étude s'inscrit dans un courant de littérature scientifique et médicale récente, qui tend à démontrer que la luminothérapie peut améliorer significativement les troubles du comportement chez les patients souffrant de maladie d'Alzheimer ou de maladie apparentée », commente pour l'Agence de Presse Destination Santé, le Pr Pierre Krolak-Salmon.
Ce dernier, responsable du Centre de Mémoire, de Ressources et de Recherche à Lyon, se réjouit que de telles études soient menées. « Les résultats (obtenus grâce à la (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mercredi 25 janvier 2012

Pierre Dukan : « Le surpoids au bac ? Je maintiens ! »

Il est le pape des régimes. En 42 ans, le docteur Dukan est devenu l'homme qui fait maigrir tout le monde. Il a mis à la diète François Hollande, David Douillet et Jean-Marie Le Pen. Et le voilà qui met les pieds dans le plat de la politique. Dans sa Lettre ouverte au futur président de la République, le nutritionniste millionnaire propose cent vingt mesures pour que la France devienne la tête de pont planétaire de la lutte contre le surpoids. Saugrenu, discriminatoire, commercialement opportuniste : les qualificatifs fusent, notamment sur son projet de créer une option « régime » au bac. Mais il persiste et signe.
Votre Lettre ouverte au futur Président vous a valu une volée de bois vert. Vous l'aviez prévue ?
Non, ça non. Mais si on est assez bête en France pour ne pas prendre conscience du drame du surpoids, tant pis. Cela touchait 500 000 Français dans les années soixante ; plus de 22 millions aujourd'hui ! On n'en est pas encore à 72 % de la population comme aux USA, mais c'est préoccupant. Au lieu d'en prendre conscience, on m'a traîné dans la boue en ne retenant qu'une des 120 mesures que je préconise, celle de l'option surpoids au bac. Comme de bien entendu, personne n'avait lu mon livre… puisqu'il n'était pas sorti. Même le ministère de l'Education nationale s'est cru obligé de trouver saugrenue mon idée alors qu'il n'en connaissait ni les détails ni la philosophie.
Tout de même, une option régime au bac, ça ressemble à un mauvais gag discriminatoire…
Personne n'est choqué par les points supplémentaires que les lycéens décrochent au bac grâce aux options jazz, équitation, corse ou, que sais-je, breton, qui, il me semble, ne changeront pas leur vie. Et là, moi on me tombe dessus parce que je suggère en première et en terminale une option « poids d'équilibre ». Pas une option « régime ». Juste un engagement à faire attention à son poids. Donc à sa santé. Trois pesées par an, dans le respect de l'intimité de l'élève. Le lycéen dont l'indice de masse corporelle reste stable entre 18 et 25 (1) gagne des points optionnels. Tout comme ses camarades qui ont un petit problème de poids, s'ils s'engagent à perdre cent grammes par mois. Cent grammes, ce n'est rien, c'est juste un cap pédagogique qu'un adolescent se fixe, démontrant qu'il a pris conscience que c'est sa santé qui est en jeu.
Un coup dans l'eau, pourtant ?
On verra bien. J'ai envoyé mes propositions aux 13 candidats déclarés à la présidentielle. Je ne lâcherai pas l'affaire. Dès ce matin, j'ai sollicité un rendez-vous auprès du ministre de l'Education nationale pour que, s'il refuse ma proposition, il le fasse en connaissance de cause, pas juste sur la rumeur « Dukan veut mettre les lycéens au régime ». J'espère juste que les Anglais et les Américains ne nous donneront pas une bonne leçon. Ce qui pourrait être le cas, vu l'engouement que ma proposition a suscité outre-Manche et aux États-Unis, où le très sérieux Financial Times vient, il y a quelques jours, de consacrer une page à mon programme.
Dukan ministre de la Santé, c'est une option ?
Je ne brigue ni un poste de ministre de la Santé ni de secrétaire d'État au surpoids. En revanche, l'enjeu sanitaire et sociétal du surpoids est tel pour la France que je suis prêt à me mettre à la disposition du prochain président de la République, quel qu'il soit, pour que ce combat soit mené, malgré les entraves que les lobbies de l'agroalimentaire et de l'industrie pharmaceutique y mettent.
Vous êtes un peu le « Che Guevara du surpoids » ?
Non, je ne suis pas un révolutionnaire, juste un pragmatique. Que se passe-t-il aujourd'hui ? Jusqu'à nos 50 ans, l'industrie agroalimentaire s'emploie avec ses produits sur-sucrés, sur-huilés, etc., à faire de nous des gros. Le jour de notre cinquantième anniversaire, c'est l'industrie pharmaceutique qui prend le relais ; et se régale en vendant par millions des « blockbusters pharmaceutiques », contre le cholestérol, l'hypertension, et que sais-je encore, qui coûtent des fortunes à la collectivité. Moi, je dis qu'en luttant contre le surpoids, avec des régimes adaptés, avec une pédagogie de la nutrition, la Sécurité sociale réduit son déficit de 10 à 15 % d'un seul coup. Ça n'intéresse personne ?
Vous tapez sur le lobby agroalimentaire et, dans le même temps, vous allez vendre un hamburger Dukan à McDo…
Oui, et alors ? Mais comme vous le savez, McDo n'a pas retenu mon idée. Non pas qu'elle ait été trouvée absurde, mais parce que c'est trop tôt… commercialement. Mon « Mac Du », c'était juste un Big Mac sans ces buns en pain blanc qui provoquent un choc insulinique. J'avais juste suggéré de le remplacer par un pain au son d'avoine. J'ai remballé mon idée. En attendant, quand mes enfants vont au McDo, je continue de leur déconseiller fortement de manger ce pain blanc…
Votre Lettre ouverte, en vrai, elle penche à gauche ou à droite ?
Que les choses soient claires : je ne fais pas de politique. C'est vrai, François Hollande, qui était un peu « doudou » avant de faire mon régime, ne tarit pas d'éloge sur moi. L'autre jour, sur le salon du livre de Brives, on s'est croisé. On a bien ri. Il m'a dit : « Je vous fais une telle pub que je fais finir par vous réclamer des royalties. » Mais ça ne va pas plus loin. David Douillet, lui, est UMP. Il est aussi l'un des meilleurs ambassadeurs de mon régime. Tout comme Jean-Marie Le Pen d'ailleurs. Sauf que les six ou sept kilos qu'il avait perdus l'avaient tellement requinqué que j'ai eu peur qu'il se représente… à cause de moi !



1. L'indice de masse corporelle, ou IMC, est le résultat de la masse divisée par le carré de la taille. Entre 18 et 25, on considère qu'il s'agit de la corpulence idéale

mardi 24 janvier 2012

Prévention: les vaccins, ce n'est pas que pour les enfants!

La plupart d'entre nous sont totalement ignorants de notre situation vaccinale. Et c'est le plus souvent à l'occasion d'un voyage à l'étranger ou d'un accident que cette méconnaissance fait surface. Vous en avez peut-être fait l'expérience : une chute à vélo ou en roller vous a conduit aux urgences. Là, un médecin examine, la mine inquiète, votre plaie et vous pose la question fatidique : « Êtes-vous vacciné contre le tétanos ? »Votre réponse est alors aussi désespérée que… muette.
« Pour savoir si on est à jour dans ses vaccins, on peut plonger dans son carnet de santé… si on en possède un,résume le Dr Céline Pulcini, infectiologue au CHU de Nice. Dans le cas contraire, il faut exhumer ses documents médicaux, interroger ses parents, éventuellement consulter son médecin, qui pourra prescrire une prise de sang pour rechercher la présence d'anticorps. Sachant qu'on ne refait pas tous les vaccins, mais que l'on redémarre là où on s'est arrêté. »
Petit tour d'horizon des vaccins qui nous sont recommandés avec le Dr Pulcini (1).
DTP : Diphtérie- tétanos-polio
Ce vaccin doit être renouvelé tous les dix ans jusqu'à la fin de sa vie. Il protège contre trois maladies : la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. Si la diphtérie s'attrape rarement en France, le risque est plus élevé si on séjourne à l'étranger, notamment en Europe de l'Est. La bactérie provoque des angines graves, avec un risque de décès.
Le tétanos est une infection aiguë grave, non contagieuse, souvent mortelle. La bactérie à l'origine de la maladie se trouve dans le sol.
Le virus de la poliomyélite est encore présent dans les pays en développement, en Afrique et en Asie en particulier. Il peut être à l'origine de paralysies et de séquelles, voire engager le pronostic vital.
À savoir : plus d'une personne sur deux n'est pas à jour pour cette vaccination. En cas de doute, il ne faut pas hésiter à se faire vacciner. Le seul risque de deux injections trop rapprochées est de développer de petites réactions locales.
Coqueluche
Il existe des vagues épidémiques de coqueluche. Si la maladie fait « simplement » tousser pendant plusieurs mois les adultes, elle peut tuer les bébés de moins de 3 à 4 mois. Le vaccin contre la coqueluche n'est pas obligatoire, mais fortement recommandé, pour les adultes qui n'ont pas eu de rappel depuis l'adolescence (avoir eu la maladie enfant ne protège pas à vie).
À savoir : le vaccin contre la coqueluche est toujours combiné au vaccin DTP.
Grippe
Le vaccin est recommandé aux personnes de plus de 65 ans et aux sujets à risque de développer une grippe grave (asthmatiques, insuffisants cardiaques et respiratoires…).
Méningocoque
Les infections à méningocoque C sont à l'origine de méningites, surtout chez les moins de 25 ans. On assiste actuellement à une modification de l'épidémiologie, avec des infections plus sévères qui ont nécessité d'importantes campagnes régionales de vaccination. Le vaccin cible les tout-petits et tous les adultes jusqu'à 24 ans inclus. Au-delà, on bénéficie d'une certaine immunité.
Varicelle
La maladie est potentiellement grave lorsqu'elle est contractée à l'âge adulte, à cause des risques de complications pulmonaires et neurologiques.
Il est recommandé de vacciner les adolescents de 12 à 18 ans et les femmes non immunisées (pas d'antécédent de varicelle et une sérologie négative) qui ont un projet d'enfant. Une varicelle pendant la grossesse peut, en effet, être très grave pour le bébé.
Le vaccin est contre-indiqué pour les femmes enceintes et les immunodéprimés.
À savoir : en cas de contact avec une personne atteinte de varicelle, les personnes non immunisées doivent se rendre rapidement chez leur médecin pour une vaccination préventive ; celle-ci peut être réalisée dans les trois jours suivant le contact avec la personne malade.
http://www.nicematin.com/article/prevention-les-vaccins-ce-nest-pas-que-pour-les-enfants.757862.html

lundi 23 janvier 2012

Le site qui vous dit tout sur la polyarthrite rhumatoïde

Résolument moderne et pratique, le nouveau site www.mieux-vivre-ma-pr.com s'adresse à tous ceux qui souffrent de polyarthrite rhumatoïde ou d'arthrite juvénile. Sur un ton complice et pédagogique, les internautes peuvent à tout moment, trouver réponses à leurs nombreuses questions.
Pour Sonia Chirol, directrice de l'ANDAR (Association Nationale de Défense contre l'Arthrite Rhumatoïde), ce site répond à un besoin réel : « L'ANDAR reçoit chaque jour des appels de malades qui ont besoin de conseils pour mieux vivre avec la polyarthrite. Nous avons donc voulu mettre à leur disposition une source d'information large, pratique et mobilisable à toute heure comme seul Internet peut en proposer. »
Au total, le site propose 19 thématiques, sous forme de dossiers complétés de contacts utiles, de conseils et de témoignages de malades. A l'image d'Anne-Sophie, 40 ans, atteinte de polyarthrite rhumatoïde. « Comme je lâche les choses 20 fois par jour, nos amis savent qu'ils dineront dans des assiettes et des verres en plastique ! »
Il y a là une mine d'informations et de conseils pratiques pour améliorer le quotidien. Des astuces pour organiser la maison, redonner envie de sortir, de voyager, de faire du sport, pour connaître ses droits de malade... Sur le plan pratique par exemple, on y retrouve même des « ruses » pour mettre ses chaussures facilement, grâce à un long chausse-pied.
Des réponses à plus de 60 questions, les plus fréquemment posées par les malades, sont recensées dans une rubrique spécifique. Une sorte de « Foire aux Questions » (FAQ) : « Puis-je profiter d'un stationnement spécial près de chez moi du fait de ma polyarthrite ? » ; « Boire plusieurs verres au cours d'une soirée ou d'un dîner, est-ce que cela peut être mauvais pour moi ? » ; « En tant que femme, mes rapports sexuels sont souvent douloureux et difficiles. Que puis-je faire ? ».
Et naturellement, le site s'adresse également aux proches des patients. Ils y trouveront des conseils utiles, (...) Lire la suite sur destinationsante.com

dimanche 22 janvier 2012

Le décret qui met les hypertendus sous tension

"Une erreur médicale colossale". Le professeur Joël Ménard, ancien directeur général de la Santé, n'en revient toujours pas. Pourquoi les autorités sanitaires ont-elles décidé de mettre fin à la prise en charge à 100 % des patients atteints d'hypertension artérielle sévère ? Motif invoqué dans le décret du 24 juin, qui officialise cette décision : "la HTA" était la seule affection de longue durée (ALD) à n'être qu'un facteur de risque, et pas une pathologie avérée. En somme, la sécurité sociale ne remboursera plus complètement ces personnes car elles souffrent d'un mal qui peut induire de graves maladies, et non pas d'une maladie directement.

Risques réels

Jusqu'à présent, "la HTA sévère" jouissait en effet du statut d'ALD, qui permet au patient d'être exonéré du ticket modérateur pour tous les soins et médicaments se rapportant à sa maladie. Sans cette prise en charge totale, les 10 % des 10 millions d'hypertendus pour qui la pathologie est dite "sévère" doivent donc s'acquitter de frais qui restent à leur charge. Mais selon le professeur Ménard, 10 % de ce million de malades n'auront pas les moyens de continuer à se soigner, soit 100 000 patients précipités dans une "zone à risque". Car à raison de 3 à 4 pilules en moyenne par jour, et de 7 visites de contrôle chez le docteur par an, les frais engagés pour le traitement d'une HTA sévère sont importants. "L'existence de frais qui ne sont pas pris en charge incitera ceux qui n'ont pas de complémentaire de santé à prendre moins de médicaments et à consulter moins régulièrement leur médecin", déplore Joël Ménard, qui a calculé que les nouveaux coûts à la charge des patients atteints de HTA sévère pourraient atteindre 323 euros par an, rien que pour les médicaments. Les plus pauvres et les plus malades risquent donc d'arrêter de se soigner.
Pour ces 100 000 malades, le risque est pourtant bien réel. Hémorragie, micro-anévrisme, risque de démence vasculaire (apparentée à Alzheimer), de maladies coronariennes, d'atteintes rénales, de troubles de la vision et d'insuffisance cardiaque : la liste des pathologies résultant d'une absence de traitement pour les hypertendus est longue. De quoi coûter cher à la sécurité sociale. Car de l'aveu même du ministère de la Santé, "les hypertendus qui sont à un stade avancé ont des complications (coronaires, cardiaques, néphrologiques, etc.) qui sont, elles, prises en charge en ALD". Les autorités semblent préférer soigner plus tard une maladie grave déclarée, plutôt que de prendre en charge immédiatement sa prévention.

Calcul économique et politique

Excluons toute considération éthique - selon laquelle laisser des patients voir leur état de santé s'aggraver, ou même mourir, pour économiser de l'argent pourrait passer pour scandaleux. Un tel calcul serait également une aberration économique. Sur les 100 000 personnes atteintes de HTA sévère, 10 à 20 % risquent un accident vasculaire cérébral (AVC) dans les dix ans - sans compter les risques de contracter d'autres maladies invalidantes). La seule prise en charge d'un AVC lié à l'hypertension coûte déjà 30 000 euros par personne. De quoi payer entièrement le traitement préventif de plusieurs patients... Il n'empêche : l'État espère économiser 15 millions d'euros par an avec la suppression de cette ALD. Et se justifie en avançant que les coûts des traitements ayant baissé, la prise en charge à 100 % n'est plus justifiée. Les malades apprécieront.
Pour Ménard, le calcul fait ............... Lire la suite sur ce lien.... http://www.lepoint.fr/sante/le-decret-qui-met-les-hypertendus-sous-tension-12-01-2012-1418158_40.php

samedi 21 janvier 2012

Un an sans polio en Inde !

Une nouvelle bataille vient d'être gagnée grâce à la vaccination contre cette redoutable maladie, mais malheureusement la guerre n'est pas finie ...
C'est le Rotary qui l'annonce, car ses membres ont largement contribué à cette formidable avancée : demain sera une date déterminante dans la lutte contre la polio car, en Inde, qui était encore assez récemment un "épicentre" du virus sauvage de cette maladie, aucun nouveau cas n'aura été enregistré au cours des douze derniers mois. Les dirigeants de cette organisation de service humanitaire internationale se félicitent de la détermination de ses 1,2 million de membres, en particulier des 116 000 Rotariens indiens, dans leur volonté d'éradiquer la polio grâce aux vaccinations en masse des enfants, un objectif qu'ils s'étaient fixé il y a près de trente ans déjà ...
Le Rotary a lancé son programme d'éradication de la polio en 1985 et il est devenu, en 1988, le fer de lance de l'initiative mondiale pour l'éradication de cette maladie en partenariat avec l'Organisation mondiale de la santé, l'Unicef et le CDC d'Atlanta. Ses membres ont joué un rôle-clé en matière de sensibilisation des secteurs public et privé à l'importance d'éradiquer la polio et donné plus d'un milliard de dollars (la Fondation Bill & Melinda Gates a, elle, alloué une subvention de 3,555 milliards de dollars à la même cause). Grâce à cela, le nombre de cas a chuté de plus de 99 %, passant de 350 000 cas par an au début des actions à 604 l'an dernier. Cette étape déterminante de 12 mois en Inde - où le dernier cas de maladie ayant touché une petite fille de 2 ans au Bengale date du 13 janvier 2011 - marque la continuation des succès de 2010, année où le pays ne connut que 42 cas sur les 1 352 recensés à travers le monde.
Épidémie en Chine
Si tous les tests actuellement menés pour les cas signalés jusqu'au 13 janvier continuent à se révéler négatifs, (...) Lire la suite sur LePoint.fr

vendredi 20 janvier 2012

Trous de mémoire: manger du poisson ne sert vraiment à rien ?

On aimerait toutes avoir une mémoire d'éléphant. Malheureusement les "vrais trucs" pour booster notre mémoire se révèlent souvent être de fausses astuces. Le point avec Alain Lieury, professeur de psychologie cognitive.
FAUXL'idée que le phosphore est bon pour la mémoire date des premiers travaux sur l'ADN, qui est la mémoire de l'espèce, et sur l'ARN, une molécule voisine qui serait la mémoire des souvenirs. Ces deux molécules étant riches en phosphore, l'idée fut répandue dans les années 70, que le phosphore permettait de booster la mémoire et de penser avec vivacité.Cette théorie s'est avérée fausse depuis car ce sont les connexions entre les neurones qui sont le véritable support de la mémoire. Inutile de manger du poisson tous les jours pour booster votre mémoire… mais rien ne vous empêche d'en manger pour faire le plein d'oméga-3!>> A lire aussi : La mémoire, comment ça marche
FAUXSelon cette théorie, qui date de la fin du XIXe siècle, il existerait une mémoire associée à chacun de nos sens (visuelle, olfactive, sensorielle…) et nous serions capables de "photographier" des pages de livres par exemple, pour mieux nous en souvenir ensuite.Or les recherches scientifiques ont montré que la mémoire sensorielle visuelle ne dure qu'un quart de seconde. En fait, nos mémoires sont plus abstraites : les mots vus et lus sont ainsi enregistrés dans une mémoire lexicale. Et pour les visuels, il existe plusieurs mémoires : visuelle, imagée. Il existe même une "bibliothèque" spéciale pour les visages !>> A découvrir aussi 3 conseils contre les trous de mémoire.
VRAI et FAUXDes expériences ont montré les effets du bruit sur la mémoire : si les bruits simples comme le bruit de l'aspirateur ou la musique classique ne gênent pas la mémorisation, il n'en va pas de même avec les chansons. En effet, dès qu'il y a des paroles, il y a "concurrence" dans la mémoire (...) Lire la suite sur TopSante.com

jeudi 19 janvier 2012

Un nouvel anti-cancer testé à Lyon

Un essai concernant un nouveau médicament anti-cancer, associant un anticorps à une particule radioactive, vient d'être testé à Lyon, en partenariat avec le Japon, par le centre de référence Léon-Bérard sur des patients atteints d'une forme rare de sarcome. "C'est la première fois qu'on administre ce médicament à l'homme: c'est une nouvelle classe d'anticorps dirigés contre une protéine qui s'appelle Frizzled-10", a expliqué aujourd'hui le professeur Jean-Yves Blay, du centre Léon-Bérard à Lyon et du Centre national de référence pour les sarcomes.

"C'est une protéine qui est exprimée spécifiquement à la surface des cellules de tumeurs qui s'appellent les synovialo-sarcomes", tumeurs rares qui touchent entre 100 et 150 patients par an en France, a précisé celui qui préside également l'Organisation européenne pour la recherche et le traitement du cancer (EORTC). Le principe du traitement, essayé depuis quelques jours sur deux premiers patients à Lyon, est celui d'une "radiothérapie localisée" : la protéine, administrée par injection, couplée à une particule radioactive pour l'activer, est censée se fixer dans la tumeur et la détruire. Le seul traitement curatif existant actuellement pour ce cancer est la chirurgie.

Des tests menés sur des animaux à l'université de Tokyo ont montré que "l'anticorps tout seul ne marche pas. Mais quand on le charge avec une particule radioactive, la tumeur disparaît", a détaillé le professeur Blay. Le traitement doit ensuite être administré à une vingtaine de patients à travers la France, au Centre Léon-Bérard mais aussi à Villejuif (institut Gustave Roussy) et à Bordeaux (institut Bergonié). Les premiers résultats sont attendus fin 2012.

L'intérêt de cet essai, a insisté le professeur Blay, est également son possible élargissement, en cas de succès, à d'autres formes de cancers, plus répandus. "On s'occupe des tumeurs rares, pas seulement par curiosité scientifique : ce sont de très bon modèles pour l'étude des tumeurs fréquentes. Les concepts qu'on a réussi à développer sur les tumeurs rares ont toujours servi efficacement sur les tumeurs fréquentes", a-t-il rappelé, soulignant que d'autres cancers, comme celui du colon, du col de l'utérus ou de l'oesophage, expriment, eux aussi, cette protéine. Le médicament a été conçu à partir des études du professeur japonais Yusuke Nakamura, de l'université de Tokyo, et mis au point par la société japonaise OncoTherapy Science, qui a ouvert à cette occasion sa filiale française à Lyon. Ils se sont orientés vers des essais en France faute d'intérêt des autorités sanitaires japonaises, selon le professeur Blay.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/19/97001-20120119FILWWW00689-un-nouvel-anti-cancer-teste-a-lyon.php

AVC : 500 000 Français victimes de séquelles permanentes

Chaque année, 130 000 Français sont victimes d'un accident vasculaire cérébral (AVC). Une fois sur cinq celui-ci entraîne la mort du patient. Quant aux survivants, ils souffrent de séquelles fonctionnelles variées, au « spectre très large » pour reprendre l'expression utilisée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), publié ce matin. Des épidémiologistes y dressent un état des lieux du « fardeau (que représente le) handicap dû aux AVC ». Un fardeau « qui reste mal connu », mais qui concerne plus d'un demi-million de patients en France…
« L'AVC est un événement grave », rappelle Christine de Peretti (Institut de Veille sanitaire), dans le BEH. « Il représente la troisième cause de mortalité pour les hommes et la deuxième pour les femmes ». Sans compter qu'il est souvent responsable de séquelles qui affectent la qualité de vie des patients… et de leurs proches. Ainsi l'AVC par exemple, est-il la première cause de handicap acquis à l'âge adulte.
Au cours de son travail, Christine de Peretti s'est justement penchée sur ces séquelles. Pour cela – et avec le soutien de la CNAM, de l'ARS Ile-de-France et de l'EHESP de Rennes – elle a compilé les résultats de deux enquêtes Handicap Santé. L'une réalisée auprès des ménages, et l'autre en institutions. Au total, 30 000 patients ont été pris en compte dans le cadre de ce travail.
Des troubles de l'équilibre et de la mémoire
Il en ressort que 0,8% de la population française vit actuellement avec des séquelles liées à un AVC. Ce qui représente plus de 500 000 patients. Les conséquences les plus fréquentes de l'AVC se traduisent par « des troubles de l'équilibre et de la mémoire », souligne Christine de Peretti. Par ailleurs, la moitié des survivants déclare éprouver « beaucoup de difficultés ou ne pas pouvoir marcher 500 mètres ». Et 45,3% s'avouent limités dans leurs activités quotidiennes. La toilette « étant la plus citée », précise l'auteur.
Des travaux réalisés précédemment à Dijon, avaient montré que (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mercredi 18 janvier 2012

Chirurgie de l'obésité : quelle technique choisir ?

Se faire opérer pour traiter son obésité n’est pas une décision facile. Et la technique est choisie autant en fonction de la motivation que de la perte de poids souhaitée. Le point sur quatre techniques de chirurgie avec le Dr Augry de Derville, spécialiste des techniques d'amaigrissement.
Bien que très performante, la chirurgie de l’obésité reste réservée aux personnes motivées. Il faut en effet supporter la restriction alimentaire que cela entraîne et s’astreindre à une bonne hygiène de vie : éviter le tabac et l’alcool, faire du sport… Les patients sont aussi invités à consulter pendant deux ans un psychologue, qui les aide à se réconcilier avec leur nouvelle image corporelle, pas toujours simple à accepter.Peuvent prétendre à cette chirurgie les personnes de 18 à 60 ans, ayant un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 40, ou supérieur à 35 et souffrant de complications liées au surpoids (hypertension, diabète, arthrose…). Le ballon gastrique, lui, est indiqué dans les surpoids moins importants (IMC compris entre 25 et 30).>> Calculez votre IMC avec notre calculateurMais avant de se décider pour une technique de chirurgie, il est essentiel de bien s’informer pour mettre toutes les chances de son côté. La Haute Autorité de santé (HAS) a fait paraître des recommandations qu'elle vient de mettre en ligne. Elle détaille l’organisation de la prise en charge, du premier rendez-vous avec le médecin au suivi après l’intervention, ainsi que les complications possibles. Elle rappelle enfin que l’opération, à elle seule, ne permet pas de stabiliser durablement son poids, et qu’il faut aussi modifier en profondeur ses habitudes de vie.>> A lire aussi : Un adulte sur trois est en surpoids
La technique :Un ballon en silicone rempli de sérum physiologique est introduit par les voies naturelles sous anesthésie générale. Il est ensuite placé dans l’estomac, de manière à réduire sa taille. On le garde en moyenne six mois. Il donne une sensation de (...)  Lire la suite sur TopSante.com

mardi 17 janvier 2012

En 2012, mon sang pour les autres

Et si en 2012 vous donniez votre sang ? Comme chaque année depuis 1998, l'Etablissement français du Sang (EFS) en partenariat avec le Rotary Club organise l'opération Mon sang pour les autres. Tout au long du mois de janvier (puis durant le mois de mars pour Paris), des collectes exceptionnelles seront installées à travers la France. En 2011, pas moins de 54 manifestations avaient permis de rassembler 146 035 donneurs. Pas si mal…
Vous retrouverez ces collectes « événementielles » :

- à Toulouse (31), du mardi 18 au samedi 21 janvier : Place du Capitole de 12h00 à 19h00, et de 10h00 à 19h00 le samedi ;
- à Bourges (18), le samedi 21 janvier : Espace Exposition de la Mairie – 11 rue Jacques Rimbault, de 8h30 à 16h00 ;
- à Lourdes (65), du lundi 24 au jeudi 26 janvier : Place de la Victoire, de 11h00 à 18h30 ;
- à Rennes (35), les vendredi 27 et Samedi 28 janvier : à l'Hôtel de ville, de 13h00 à 19h00 le vendredi, et de 10h00 à19h00 le samedi ;
- à Paris, les vendredi 2 et samedi 3 mars : à la Mairie du Vè arrondissement.
D'autres dates viendront bientôt prolonger l'événement. Bien entendu, il est toujours possible de donner son sang tout au long de l'année, en dehors de ces collectes exceptionnelles. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.dondusang.net. Vous y trouverez les coordonnées du site le plus proche de chez vous.
Vous y découvrirez également une originale « météo du sang ». « Stable », « Fragile », « Très fragile », « Urgent », « Très urgent »… elle vous permettra de connaître l'état des réserves. Si en ce début d'année, période traditionnellement difficile, la situation est « stable », ce n'est pas une raison pour « relâcher nos efforts » précise l'EFS.

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lundi 16 janvier 2012

Le chewing-gum qui rend intelligent

Le chewing-gum est-il un booster de performances ? Eh bien… peut-être. Une étude très sérieuse, menée par une équipe américaine de la St Lawrence University de New York, a montré les bienfaits de la gomme à mâcher sur… les capacités intellectuelles. Les étudiants pourraient en bénéficier, mais seulement dans certaines conditions bien précises.
Serge Onyper, professeur en psychologie, a mené l'expérience auprès de 224 étudiants volontaires, répartis en 3 groupes. Une série d'exercices écrits leur a été proposée. Les membres du premier groupe avaient mâché du chewing-gum avant le test, ceux du second l'ont fait pendant l'exercice. Enfin, les étudiants d'un dernier groupe ont dû passer le même examen sans jamais avoir recours à la gomme à mâcher.
Les plus performants se sont avéré être les étudiants qui avaient mâché du chewing-gum pendant 5 minutes, avant le début de l'examen. Surtout pour les exercices de mémorisation. « Le bénéfice a perduré pendant 15 à 20 minutes. Pas plus », a souligné Serge Onyper. Selon lui, la mastication produirait un afflux de sang vers le cerveau, améliorant ainsi pendant cette courte période de temps, les capacités de mémorisation. L'apport de sang supplémentaire déclenché par ce (vraiment) petit effort physique mettrait le cerveau en marche…
Du sport pour les mâchoires
Bien que peu demandeuse en énergie, l'action de mâcher est en effet considérée par les chercheurs comme une activité physique. Et, comme « n'importe quelle autre activité physique de faible intensité, la mastication augmente les pulsations cardiaques et la pression artérielle. Toute activité physique peu intense pourrait donc produire les mêmes effets sur les résultats intellectuels ».
En revanche, il semble que le fait de mâcher pendant l'examen lui-même n'apporte aucun bénéfice. « Les ressources de l'organisme doivent en effet être partagées entre le processus de mastication et l'exercice cognitif ». En d'autres termes, on ne pourrait pas mâcher et penser de (...) Lire la suite sur destinationsante.com

dimanche 15 janvier 2012

Grippe : le virus se fait attendre

Toujours pas d'épidémie de grippe cette année. La faute à une météo clémente, avec des températures exceptionnellement douces, quand le virus s'épanouit sous un climat froid et sec.
La semaine dernière, le nombre de grippes a été estimé à 68 cas pour 100000 habitants, soit bien en dessous du seuil épidémique, estimé à 174 cas pour 100000 habitants, selon le réseau de médecins Sentinelles. Mais pas de faux espoirs, le réseau de médecins promet une épidémie de grippe à un moment ou un autre de l'hiver.
La grippe, qui se caractérise par une fièvre supérieure à 39 °C, accompagnée de myalgies [douleurs musculaires] et, parfois, de difficultés respiratoires, peut aussi se compliquer en pneumonie ou insuffisance respiratoire. Pour les personnes fragiles, se vacciner est recommandé et encore possible.

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samedi 14 janvier 2012

L'intelligence commence à décliner dès 45 ans...

On vit de plus en plus longtemps en bonne santé, mais notre cerveau, lui, commence à montrer de - discrets - signes de vieillissement dès l'âge de 45 ans. C'est la conclusion bien peu réjouissante d'une étude publiée dans le dernier numéro du British Medical Journal. Réalisé par une équipe de recherche de l'Inserm et de l'University College London dirigée par Archana Singh-Manoux, ce travail montre par ailleurs que le déclin est un peu plus rapide chez les hommes que chez les femmes (chacun pourra en tirer ses propres conclusions, en fonction de son sexe...).
Tout le monde sait et peut aisément constater au quotidien que les performances dites cognitives diminuent progressivement avec l'âge. Mais il était jusqu'à présent très difficile de définir le moment auquel les capacités de raisonnement et la rapidité de compréhension commencent à faiblir. "Jusqu'à présent, il était généralement admis qu'il n'y avait pas de déclin avant 60 ans", précisent les spécialistes de l'Inserm dans un communiqué expliquant leurs travaux. Ils rappellent aussi que des études chez les patients montrent une corrélation entre l'existence de plaques dites amyloïdes dans le cerveau et la sévérité du déclin cognitif. Or ces plaques amyloïdes, qui sont présentes en grand nombre chez les personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer, semblent exister dans le cerveau de jeunes adultes.

Dix ans d'étude

Mais cette fois, l'équipe d'Archana Singh-Manoux a voulu évaluer l'effet de l'âge sur le déclin cognitif, un domaine encore peu exploré. Elle s'est appuyée sur la cohorte Whitehall II, qui a collecté les données médicales de 5 198 hommes et 2 192 femmes, âgés de 45 à 70 ans au début de l'étude. Toutes ces personnes ont été suivies pendant dix ans. Leurs fonctions cognitives ont été évaluées à trois reprises au cours de cette décennie. Des tests individuels ont permis d'évaluer la mémoire, le vocabulaire, le raisonnement et la fluence verbale des participants.
Les résultats montrent que les performances cognitives (sauf pour les tests de vocabulaire) diminuent au fil du temps, et ce d'autant plus rapidement que les gens sont âgés. Par exemple, au cours de la période de l'étude, le déclin des scores du raisonnement était de 3,6 % pour les hommes âgés de 45 à 49 ans et de 9,6 % chez ceux âgés de 65 à 70 ans. Pour les femmes, les chiffres correspondants étaient respectivement de 3,6 % et 7,4 %. Les auteurs ne fournissent aucune hypothèse pour expliquer cette différence.
"Déterminer l'âge auquel le déclin cognitif commence est important parce que des interventions comportementales ou pharmacologiques conçues pour changer les trajectoires de vieillissement cognitif sont probablement plus efficaces si elles sont appliquées dès le début du phénomène", souligne Archana Singh-Manoux. "Alors que l'espérance de vie continue à augmenter, et que cela implique des changements fondamentaux dans la composition des populations, comprendre le déclin cognitif lié à l'âge est l'un des défis du XXIe siècle", conclut-elle.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/l-intelligence-commence-a-decliner-des-45-ans-06-01-2012-1416032_57.php

vendredi 13 janvier 2012

L'avoine, antistress naturel

De la famille des poacées, l'avoine est une plante qui mesure 1,50 mètre de haut. C'est dans ses épis que se trouvent ses graines. Une fois débarrassées de leur enveloppe, celles-ci deviendront des flocons d'avoine. L'enveloppe n'est pas délaissée pour autant. Elle fournit en effet le son d'avoine, qui a fait l'objet de nombreuses études et aurait la capacité de faire baisser le taux de cholestérol sanguin.
Déstresser grâce à l'avoine ?
Comme tous les grains, ceux de l'avoine contiennent de l'amidon. C'est le sucre lent par excellence, que l'on retrouve notamment dans les pâtes. C'est pour cette raison que l'avoine est très appréciée en cas de troubles du transit (constipation), de l'appétit, ou de fatigue (asthénie). Les grains d'avoine peuvent également soulager les états nerveux légers, car ils renferment une faible quantité d'alcaloïdes, agissant sur le système nerveux. D'autres substances minérales comme le fer, le zinc ou le manganèse font partie des composants intéressants de cette plante.
L'avoine toutefois, possède d'autres bienfaits. Elle agirait ainsi contre l'insomnie, soulagerait les rhumatismes et la goutte. Pour cela, une infusion de 3 g d'herbe séchée dans 25cl d'eau est préconisée. A prendre de préférence avant le coucher.
De l'avoine, aussi pour la peau
L'avoine s'utilise enfin en applications externes, pour lutter contre les démangeaisons. Pour cela, il convient de faire bouillir 20 g de plantes séchées dans un litre d'eau et de verser cette décoction dans l'eau du bain. Cette « eau d'avoine » peut également être utilisée en compresses, directement placées sur les zones atteintes.
Un dernier point : les grains et la paille d'avoine sont également employés dans l'industrie cosmétique. Ils entrent dans la fabrication de nombreux produits, le lait d'avoine et certaines crèmes solaires notamment.
A noter que la phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècLire les. Son efficacité et son innocuité restent toujours (...) 

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jeudi 12 janvier 2012

Tabac : les raisons d'arrêter

Environ 66 000 décès en France sont attribués au tabac. Pire, la montée de la mortalité tabagique féminine semble irrépressible : si vous n'arrêtiez pas de fumer, dans quinze ans il y aurait autant de décès féminins par cancer de poumon que par cancer du sein.
Fumer fait dépenser 200 calories par jour et lorsqu'on arrête, la sensation de manque est proche de celle de la faim ce qui nous fait manger plus.Bonbons, gommes sont des substituts nicotiniques (type Nicorette gomme 2mg et 4mg) qui limitent la prise de poids en gérant les moments à risque.Les patchs (nicoretteskin® qui diffusent de la nicotine en continu durant 16h par exemple) et inhaleur sont également intéressants car ils diffusent la nicotine en continu dans le corps. Et si vous êtes vraiment dépendante à la nicotine, un médecin pourra aussi vous prescrire du Zyban pendant 2 mois. Ce médicament agit efficacement comme anti-fringale. Après cette période épineuse, les envies de grignoter n'auront pas disparu mais elles seront moins fortes et fréquentes, et donc plus facilement gérables.Pensez surtout à grignoter "intelligent" (yaourt, pommes, oeufs durs etc.) et à faire du sport.>> A lire aussi : les 10 conseils pour arrêter de fumer sans grossir
La prise de substituts nicotiniques (patchs, gommes...) permettrait, selon les marques qui les commercialisent, de « réduire la consommation en limitant les effets de sevrage et de manque », constituant ainsi « une première étape vers un arrêt complet ». L'arrêt total doit être tenté dans les 6 mois suivant le début du traitement et si la consommation de tabac n'a pas été observée dans les 6 semaines, il faut consulter un médecin.>> A lire aussi : 4 méthodes douces pour arrêter de fumer
- Dès 24 heures, les taux sanguins de nicotine et de monoxyde de carbone baissent de moitié. L'oxygénation des tissus de l'organisme est meilleure et votre teint devient plus net. Les poumons ont déjà commencé à éliminer (...) Lire la suite sur TopSante.com

mercredi 11 janvier 2012

Limoges : un nourrisson opéré à l'aide d'un robot

Une malformation congénitale de l'oesophage dont souffrait un bébé de quelques heures a été opérée en octobre au CHU de Limoges avec un robot, ce qui constitue "une première en Europe", a annoncé, mercredi, Laurent Fourcade, chirurgien à l'origine de l'intervention. Le professeur Fourcade, chirurgien viscéral au CHU de Limoges, a relaté avoir réalisé avec ses "collaborateurs anesthésistes et infirmiers une opération unique en Europe sur un nourrisson tout juste né". Mi-octobre, il a fait le choix de réaliser une chirurgie reconstructrice sur la petite Louise, 3,2 kg, qui venait de voir le jour au CHU, avec un outil plus précis et moins invasif, un robot chirurgical baptisé Da Vinci dont l'hôpital s'est doté il y trois ans.
Le chirurgien viscéral a attendu deux mois et demi après l'intervention pour révéler l'information, afin d'être sûr du succès de l'opération. "C'est une première en Europe, car nous avons démontré pour la première fois que ce robot était opérationnel dans l'urgence (...) mais aussi parce que c'est la première fois qu'un tel appareil est utilisé sur un si petit enfant", a-t-il dit. "La petite Louise a pu être réalimentée huit jours seulement après l'opération et, aujourd'hui, elle va très bien", a précisé le professeur Fourcade.
L'atrésie de l'oesophage est une malformation de l'oesophage présente à la naissance. Elle s'opère habituellement via l'ouverture chirurgicale du thorax. L'oesophage est le "tube" qui relie la bouche à l'estomac. Chez les nouveau-nés présentant cette malformation, celui-ci est interrompu et se termine en cul-de-sac, ce qui interdit l'accès des aliments et de la salive à l'estomac. Environ un enfant sur 3 000 naît avec cette malformation qui touche autant les filles que les garçons, dans toutes les populations. Elle est deux à trois fois plus fréquente chez les vrais jumeaux.
http://www.lepoint.fr/sante/limoges-un-nourrisson-opere-a-l-aide-d-un-robot-04-01-2012-1415420_40.php

mardi 10 janvier 2012

Alzheimer : des recommandations plus transparentes

La Haute Autorité de Santé (HAS) vient de rendre publiques ses nouvelles recommandations relatives au « Diagnostic et à la prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées ». On s'en souvient, leur précédente version avait été abrogée le 27 avril 2011 par le Conseil d'Etat. En cause, le non-respect de la législation sur la gestion des conflits d'intérêts des experts chargés de rédiger les documents de la Haute Autorité.
« Cette nouvelle recommandation suit les étapes du parcours de soins du patient, depuis les premiers symptômes (troubles cognitifs) jusqu'à la prise en charge pluridisciplinaire nécessaire à un stade avancé », résume la HAS. Le médecin généraliste est le pilote de l'organisation des soins. Il réalise l'évaluation initiale du patient présentant des troubles de la mémoire. « Si une altération est avérée, le binôme généraliste/spécialiste réalise les tests et les examens nécessaires. Le spécialiste pose le diagnostic de la maladie d'Alzheimer, et l'annonce au patient ».
C'est ensuite le généraliste qui, après avoir échangé avec le patient et son entourage, propose un plan de soins et d'aides. Assisté d'un infirmier par exemple, il sera chargé de mettre en œuvre les mesures d'accompagnement en lien étroit avec les aidants.
Pour ce qui est des traitements, l'avis de la Commission de la Transparence sur les médicaments de la maladie d'Alzheimer rendu le 27 octobre dernier, a été intégré aux nouvelles recommandations. « Le traitement médicamenteux est une option dont l'instauration ou le renouvellement est laissée à l'appréciation du médecin spécialiste prescripteur », précise la HAS. Enfin au-delà d'un an, une concertation pluridisciplinaire avec le patient est préconisée pour le cas échéant, réviser la prescription. Voire pour s'assurer de l'intérêt de poursuivre le traitement.

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lundi 9 janvier 2012

La gastro-entérite arrive doucement en France

La gastro-entérite commence à faire son apparition en France, selon le dernier bulletin du réseau Sentinelles cité jeudi par le Parisien. Publié mercredi, le document fait état d'une incidence des cas de diarrhée aiguë constatés en consultation de 175 cas pour 100.000 habitants pour la semaine du 19 au 25 décembre, une activité jugée «modérée» par le réseau de surveillance.
Les cas de gastro-entérite se concentrent sur la Corse (276 cas pour 100.000 habitants), en Provence-Alpes-Côte d'Azur (211 cas), en Bretagne (197 cas), et dans le Languedoc-Roussillon (139 cas).
>> Comment ne pas attraper la gastro? Réponse par ici
Autre augmentation récente, celle des crises d'asthme, qui sévissent sur une majeure partie de la France, notamment en Rhône-Alpes (59 cas pour 100.000 habitants), en Picardie (56 cas), en Bretagne (51 cas), en Midi-Pyrénées (50 cas), dans le Centre (43 cas) et dans le Languedoc-Roussillon (41 cas).
Une bonne nouvelle malgré tout: les cas de grippe saisonnière et de varicelle ont eu la semaine dernière une activité jugée «faible» par le réseau Sentinelles.

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dimanche 8 janvier 2012

Infusions: il y en a vraiment pour tous les goûts

Finies les tisanes de grands-mères, les infusions sont aujourd’hui délibérément glamour. Mêlant saveurs inédites et sensuelles, elles se dégustent entre copines comme des gourmandises. Sans toutefois perdre une once de leurs vertus santé.
Avant, on avait presque honte de demander une tisane à la fin du repas, ou dans un café. Désormais, les infusions n’ont plus rien de morne ou de vieillot. Mélanges de plantes, de fleurs, d’épices ou de morceaux de fruits aux noms évocateurs, ces infusions "nouvelle génération" ne se cantonnent plus aux tasses et mugs. Elles barbotent dans des courts-bouillons où cuiront des poissons, infusent dans des crèmes anglaises ou pâtissières, font pétiller des salades de fruits… en distillant leurs principes actifs. Si les sachets sont très pratiques d’utilisation, on y trouve le meilleur comme le pire. Seul moyen de savoir à quelle qualité vous avez affaire : sacrifiez un sachet et observez la taille des feuilles, après infusion. Un mélange poudreux indique une piètre qualité, des morceaux généreux, des plantes sélectionnées.
Cultivées sans herbicides, ni pesticides, les plantes donnent le meilleur d’elles-mêmes. À l’inverse, l’origine des plantes des tisanes "conventionnelles" (non bio) reste floue. Le label bio vous permettra aussi de passer à travers des arômes de synthèse : certaines infusions "aux fruits" contiennent jusqu’à 20 % d’arômes ! Les infusions bio sont quant à elles aromatisées avec des huiles essentielles ou des arômes naturels.
En les faisant infuser dans des sirops légers pour napper des salades de fruits (menthe, verveine, mélisse…). Ou dans de la crème pour des pannas cottas ou du lait pour des crèmes anglaises, des entremets ou des crèmes glacées (mélisse, tilleul, infusions aux fruits rouges, aux épices…)Comme épices…En les écrasant entre les doigts et en les saupoudrant comme des herbes de Provence dans des papillotes de poisson ou de poulet (fenouil, menthe…)Pour relever un (...) Lire la suite sur TopSante.com

samedi 7 janvier 2012

Manipulation de virus grippaux : l'OMS rappelle les règles

Dans un communiqué diffusé aujourd'hui même, l'OMS dit faire siennes les inquiétudes soulevées par les manipulations de virus grippaux, rendus publiques par la presse scientifique. Elle convient toutefois que « ces études ont été menées dans des conditions de sécurité appropriées, et (qu'elles) sont nécessaires pour améliorer nos connaissances sur le virus aviaire H5N1 ».
Cette réaction fait suite aux travaux menés par une équipe néerlandaise. Après une succession de manipulations génétiques, celle-ci était parvenue à produire un virus hautement transmissible d'homme à homme. Or ce travail a suscité bien des interrogations. Certains s'inquiètent notamment du fait que ce type de virus pourrait servir à des fins bio-terroristes. L'OMS prend actes d'ailleurs, « des inquiétudes (qui se font jour) sur les risques potentiels et les utilisations abusives associées à ces recherches ».
L'Organisation insiste cependant sur l'importance de mener de telles recherches, notamment sur le virus de la grippe aviaire H5N1. « Quand il infecte les êtres humains, ce virus tue dans 60% des cas ». Si aujourd'hui le nombre de cas humains reste faible dans le monde, l'OMS s'inquiète cependant qu'une mutation du virus dans l'avenir, puisse faciliter la transmission interhumaine et présente un risque (accru) de pandémie grippale.
« Les recherches menées en vue d'améliorer nos connaissances doivent se poursuivre. Mais nous devons rester vigilants vis-à-vis des risques liés à ces travaux ». C'est pourquoi l'OMS tient à rappeler que le plan de préparation à la pandémie grippale adoptée au cours de la dernière Assemblée mondiale - en mai dernier- doit s'imposer à tous.
Ce plan justement, établit des règles mondiales régissant les conditions dans lesquelles peuvent se faire les échanges de virus grippaux à potentiel pandémique, ainsi que les bonnes pratiques auxquelles doivent se plier les scientifiques. L'OMS rappelle donc les chercheurs à l'ordre. Ceux « qui effectuent des recherches avec (...) Lire la suite sur destinationsante.com

vendredi 6 janvier 2012

Le vaste domaine d'action de la toxine botulique

En pratique, cette toxine, présente dans certaines conserves mal stérilisées et responsable du redoutable botulisme, bloque les terminaisons nerveuses ; elle empêche donc les muscles de se contracter. De très nombreuses affections mettant en jeu la contraction anormale d'un muscle, cela explique l'étendue de son champ d'action : d'abord, l'ophtalmologie, puis la neurologie, la rééducation, la dermatologie et plus récemment l'urologie. Et les recherches sont toujours aussi prometteuses.

Tout a commencé avec le strabisme. En injectant un peu de toxine dans le muscle oculomoteur responsable du mauvais positionnement de l'oeil, des ophtalmologistes ont réussi à restaurer la vision binoculaire et à éviter le recours à la chirurgie. Rapidement, ce médicament s'est montré efficace dans des pathologies variées, handicapantes et souvent douloureuses, aux noms barbares, comme le blépharospasme (la contraction involontaire et inappropriée des muscles des paupières), le torticolis spasmodique, le spasme hémifacial (la contraction involontaire des petits muscles innervés par le nerf facial) ou la crampe de l'écrivain. Les neurologues restent d'ailleurs les plus gros utilisateurs de ce médicament.

La toxine botulique est également très utile pour traiter la spasticité (l'excès de tonicité musculaire) d'un membre, notamment chez les personnes devenues hémiplégiques ou paraplégiques à la suite d'un accident et chez les in­firmes moteurs cérébraux. C'est, selon les spécialistes, le meilleur moyen d'empêcher leurs membres de se recroqueviller dans de mauvaises positions et de permettre de faire une bonne rééducation.

De nombreuses recherches en cours


En septembre dernier, le Botox a reçu une autorisation de mise sur le marché (la fameuse AMM) dans une nouvelle indication : l'hyperactivité de la vessie d'origine neurologique des personnes atteintes de sclérose en plaques et chez les traumatisés de la moelle épinière. Chez ces patients, le muscle de la vessie se contracte durant la phase de remplissage, alors qu'il devrait être relâché, ce qui entraîne des problèmes d'incontinence urinaire et d'infections à répétition. La toxine botulique peut apporter une aide précieuse, mais à condition que la personne concernée soit capable de se sonder régulièrement pour vider sa vessie.

Au cours des mois à venir, cette précieuse toxine pourrait être injectée chez certains hommes souffrant d'un adénome de la prostate. Cette affection bénigne provoque, entre autres, une augmentation du nombre de fibres musculaires et de leur capacité à se contracter, ce qui est à l'origine de troubles urinaires (mictions fréquentes, difficiles, peu abondantes et envies urgentes). En France, plusieurs centres d'urologie évaluent actuellement ce traitement réalisable sous anesthésie locale.

De nombreuses études concernent également les effets de la toxine botulique contre la douleur. Certaines portent sur des douleurs neurologiques localisées, comme celles dues au zona ou au diabète. D'autres concernent la migraine chronique (le Botox a reçu récemment en Grande-Bretagne une AMM comme traitement de fond de la migraine chronique). Des essais portent actuellement sur les douleurs articulaires. Ce médicament est aussi parfois proposé aux personnes qui grincent fort des dents la nuit et à celles qui souffrent d'hypersalivation sévère. Il pourrait faciliter la cicatrisation en empêchant les muscles de la peau d'exercer une traction au niveau de la plaie.

Cette longue liste n'est pas exhaustive et la toxine botulique fait encore actuellement l'objet de nombreuses recherches. Hormis la nécessité de l'injecter - ce qui n'est pas toujours une partie de plaisir, selon les malades -, l'autre inconvénient de ce médicament est sa courte durée d'action, ce qui oblige à renouveler le traitement régulièrement. En tout cas, tant que de nouvelles formules à action plus durable n'ont pas été mises au point.
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http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/le-vaste-domaine-d-action-de-la-toxine-botulique-22-12-2011-1411304_57.php

jeudi 5 janvier 2012

Soins : Chantecaille s'invite au Bon Marché

On y va pour ? Profiter des mains absolument dingues de Louisa Page, la therapist Chantecaille, une jolie marque américaine qui conjugue à merveille l'efficacité d'actifs naturels à la pointe et le plaisir des textures et des senteurs. Louisa s'installe régulièrement une semaine au Bon Marché pour faire découvrir les nouveautés produits via un protocole de soin aux petits oignons. Ses massages sont à tomber, on en redemande !
C'est comment ? Une jolie cabine blanche et douillette au rez-de-chaussée du Bon Marché. Un bon plan pour les fashionistas.
Le plus : une séance est offerte pour l'achat de deux produits de la marque, dont un de soin.
Prochaines dates : du 31 janvier au 4 février, à booker dès maintenant. Et du 2 au 7 avril. Tél. : 01 42 84 18 55.

Retrouvez cet article sur elle.fr

mercredi 4 janvier 2012

La diète fait du bien au cerveau

Plusieurs études avaient déjà démontré que le vieillissement du cerveau est inversement proportionnel à la quantité de calories absorbées quotidiennement. Ainsi, l'obésité est un facteur connu du ralentissement précoce des fonctions cérébrales. Mais au-delà des observations cliniques, la science ignorait la nature du lien moléculaire entre l'alimentation et le cerveau.

Les chercheurs de l'université catholique de Rome ont apporté une réponse à ce mystère en isolant une molécule responsable de l'allongement des facultés cérébrales. Appelée CREB1, cette molécule est activée par les diètes hypocaloriques. L'équipe du professeur Giovambattista Pani a démontré qu'il suffit d'absorber 30 % en moins de son alimentation habituelle pour stimuler naturellement la production de CREB1.

Dans leurs travaux, publiés dans la revue américaine Proceeding of the National Academy of Sciences of the United States of America (Pnas), les médecins romains ont également apporté la preuve que la molécule agit en augmentant la capacité des synapses à mémoriser les informations. "Or, le bon fonctionnement des synapses est déterminant pour l'apprentissage et la mémoire, explique Guido Grassi, un des chercheurs de l'équipe. Leur altération est à la base du déclin cognitif, de la maladie d'Alzheimer et d'autres formes de démence." La CREB1 est également fondamentale pour le contrôle de l'anxiété.

"La restriction calorique n'est qu'une phase expérimentale"


L'expérimentation a été conduite sur des souris soumises à une diète. Les animaux de laboratoire ont confirmé que la réduction de l'alimentation favorisait la production de CREB1 et qu'elle accroissait leurs capacités cognitives et leur mémoire. Mais en bloquant la production de CREB1 chez des souris également soumises à des restrictions caloriques, ces dernières ont développé les mêmes pathologies de vieillissement cérébral que leurs consoeurs nourries normalement. La preuve par neuf du rôle de la CREB1 sur le cerveau et de son lien avec l'alimentation.

"La restriction calorique n'est qu'une phase expérimentale, explique le professeur Pani. Désormais, notre but est de trouver des médicaments capables d'activer la production de CREB1 sans l'obligation de suivre une diète." Toutefois, en attendant, seule une alimentation modérée pourra sauvegarder ce qu'il reste de nos synapses. Raison de plus pour refuser de reprendre de la bûche lors des agapes de Noël.
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mardi 3 janvier 2012

Médicaments, la valse des experts

Coup de tonnerre à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Son directeur général, Dominique Maraninchi, a refusé de publier jeudi des recommandations du groupe de travail sur les anti-infectieux concernant les infections respiratoires hautes, en raison de liens d'intérêt de plusieurs experts avec des laboratoires pharmaceutiques. Conséquence immédiate : bon nombre de ces derniers ont présenté leur démission. Le Dr Philippe Foucras, médecin généraliste (sans conflit d'intérêt, précise-t-il d'emblée) et président de la Formindep, une association qui oeuvre pour une formation et une information médicales indépendantes de tout autre intérêt que celui de la santé des personnes, se confie au Point.fr.
Le Point.fr : Que pensez-vous de ce qui s'est passé jeudi à l'Afssaps ?
Dr Philippe Foucras : Je dirais "bon débarras". Manifestement ces experts se croient encore sortis de la cuisse de Jupiter alors que toutes les études réalisées dans le monde entier montrent que les conflits d'intérêt sont susceptibles d'altérer la qualité des travaux. Je vous rappelle que c'est le même groupe de travail sur les maladies infectieuses qui, lors de l'épidémie de grippe A(H1N1) en 2009, avait estimé que l'on pouvait prescrire du Tamiflux à l'ensemble de la population, aux moindres signes de refroidissement, tout en précisant qu'il n'y avait aucune preuve de son efficacité. Mais il fallait écouler les importants stocks de ce médicament antigrippal. Sur notre site, on peut lire l'avis rendu. Il est hallucinant. Donc si ce type d'experts démissionne, c'est une chance pour la santé publique.
D'autres recommandations, émises précédemment, pourraient-elles être annulées ?
Oui évidemment. D'ailleurs, nous sommes très contents des avancées majeures que nous avons récemment obtenues à la Haute Autorité de santé. Souvenez-vous qu'à la suite de nos actions le Conseil d'État a abrogé deux recommandations qui avaient été établies en dépit des règles de respect de conflits d'intérêt. À la suite de cela, il s'est passé une vraie révolution à la Haute Autorité de santé (HAS). Prenez l'exemple des médicaments destinés à lutter contre la maladie d'Alzheimer. Ils ont réévalué sur les mêmes données, mais avec des experts indépendants. Résultat : leur efficacité a été revue à la baisse. De voir que l'Afssaps prend désormais en compte la jurisprudence Formindep est une vraie chance pour la santé publique. Excusez-nous de demander l'application de la loi... Car autant les réglementations internes des agences que les règles légales du code de santé publique stipulent que les experts doivent déclarer leurs éventuels conflits d'intérêt - maintenant on est plus regardant là-dessus -, mais aussi que les recommandations doivent être faites par des groupes dans lesquels les experts n'ont pas de conflit d'intérêt avec les produits dont ils vont parler.
Mais est-il possible de recruter de bons experts indépendants ?
Bien sûr. La preuve est que la Haute Autorité en trouve. Mais pour cela il faut les chercher... Cela montre bien que tous les "bons" experts ne travaillent pas forcément pour les firmes pharmaceutiques. Et que l'évaluation ou la réévaluation de patients se fait alors au mieux de l'intérêt des patients. Malheureusement, il y a encore à l'Agence européenne du médicament des Français qui ont toujours travaillé pour des firmes pharmaceutiques et qui continuent à le faire alors qu'ils sont en charge du médicament dans toute l'Europe. Eux n'ont toujours pas compris où était l'intérêt général.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/medicaments-la-valse-des-experts-09-12-2011-1405810_57.php

lundi 2 janvier 2012

Sauter un repas : un très mauvais calcul

l'approche des fêtes et des excès alimentaires, vous êtes tenté de se sauter des repas pour perdre quelques kilos superflus ? C'est une grave erreur. Et votre organisme – qui a de la mémoire - ne manquera pas de vous la faire payer.
En sautant un repas, vous allez surtout stocker davantage de graisse ! Vous allez vous sentir fatigué et surtout vous risquerez de manger davantage au repas suivant. Bref, vous aurez tout gagné !
Notre organisme a très bonne mémoire. Il se souvient parfaitement d'avoir été privé de nutriments essentiels à son bon fonctionnement. Si vous essayez de « l'affamer » en sautant un repas, il va donc s'adapter en constituant davantage de réserves dès le repas suivant. Par ailleurs, le fait de digérer les aliments, de les transformer, de les utiliser oblige l'organisme à dépenser de l'énergie. Et donc des calories. Vous l'aurez compris, sauter un repas ce n'est vraiment pas la solution pour perdre du poids !

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dimanche 1 janvier 2012

Mauvaise haleine : comment s'en débarrasser ?

Plutôt gênante, l’halitose ou mauvaise haleine peut perturber nos relations avec les autres. Heureusement, il y a plusieurs moyens de se débarrasser simplement de ce problème incommodant.
Le persil fraisÀ mâcher. Riches en chlorophylle antibactérienne, ses feuilles rafraîchissent l’haleine et neutralisent les mauvaises odeurs. Le clou de girofle À mordiller. Mais aussi les graines de fenouil ou un bâton de cannelle qui parfument également l’haleine. Le jus de citron C’est un antiseptique puissant à diluer avec un peu d’eau. Les huiles essentielles Par exemple, verser 2 ou 3 gouttes de menthe poivrée, de basilic exotique ou d’arbre à thé (tea tree) sur un morceau de sucre. Vous pouvez aussi mélanger l’une d’entre elles avec 1 cuillère à café d’huile (olive…). À avaler avant les repas.
Se brosser les dents après chaque repas. Une fois par jour, éliminer les débris alimentaires en passant un fil dentaire. Et aller chez le dentiste une fois par an pour faire un détartrage. Utiliser un gratte-langue. Comme son nom l’indique, cet accessoire (en pharmacie) permet de nettoyer le dessus de la langue. À faire une fois par jour, le soir, avant le brossage, en allant de l’arrière vers l’avant. Boire régulièrement de l’eau. On élimine ainsi une grande partie des bactéries. Ou prendre une ou deux tasses de thé vert par jour, pour son pouvoir désinfectant. Ne pas sauter de repas. Lorsqu’on reste longtemps à jeun, la bouche se dessèche et les bactéries en profitent pour proliférer. C’est l’effet pas franchement "Kiss Cool" du réveil… Pour la même raison, le tabac et l’alcool sont à éviter.
Les sprays et les pastilles ont prouvé leur efficacité. En activant la production de salive, ils neutralisent la mauvaise haleine rapidement avant un rendez-vous important (spray mentholé Fluocaril, pastille Alibi à l’huile essentielle de persil…). Manger une pomme a le même effet, mais il est éphémère. Les bains de bouche sont recommandés. Mais pas plus de quinze jours, (...) Lire la suite sur TopSante.com