mercredi 17 septembre 2014

Dépression : un test sanguin pour la détecter

La dépression pourrait être diagnostiquée par un simple test sanguin, selon une nouvelle étude scientifique américaine.
Un nouveau test sanguin serait capable d’identifier les personnes dépressives, selon les résultats d’une étude publiée dans la revue médicale Translational Psychiatry. Ce diagnostic fiable à 80% aurait l’avantage de pouvoir détecter simplement les malades qui s’ignorent. Cette analyse sanguine pourrait également déterminer qui répondra favorablement à la thérapie comportementale, l'un des traitements les plus courants et efficaces contre la dépression. Elle serait aussi capable de mesurer si la thérapie a fonctionné.
Ce test mesure la concentration dans le sang des molécules d'ARN (proches de l’ADN). Pour évaluer la dépression, ce taux est comparé à celui d’une personne non dépressive. Les chercheurs de l'Université Northwestern ont établi l’efficacité de cette analyse avec 32 adultes qui ont été diagnostiqués comme déprimés et 32 participants sans troubles émotionnels.

Diagnostiquer les patients avant qu’il ne soit trop tard
Les scientifiques ont vérifié si cette analyse sanguine permettrait d’établir une évolution de l’état des patients dépressifs dans le temps. Ils l’ont donc administré aux 64 volontaires avant et après 18 mois de thérapie.
Les scientifiques ont constaté que ce test permettait aussi de mesurer les progrès du patients.
« La précision de l'analyse de sang dans le diagnostic de la dépression est similaire à celle des entrevues psychiatriques standards. Il sont à 80% efficaces», explique Eva Redei, professeur en psychiatrie et sciences du comportement et de physiologie à la Feinberg School of Medicine de la Northwestern à Chicago.

La dépression peut être diagnostiquée par un médecin généraliste, mais moins d’un quart des patients fait l’objet d’une prise en charge en France. « 25 % des personnes n’ont donc pas accès à un traitement par antidépresseurs ou par psychothérapies brèves et structurées », rappelle l’association France dépression.
« En plus, si un patient n'est pas en mesure ou désireux de communiquer avec un (...)
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