mardi 30 septembre 2014

Lorient : gasto-entérite foudroyante au lycée

A Lorient, 145 élèves sur les 1900 que compte l'établissement Saint-Joseph ont été touchés par une gastro-entérite "explosive", rapporte Ouest-France.

D'abord signalée chez les internes, la maladie s'est propagée chez les demi-pensionnaires puis les externes, touchant finalement les élèves du collège à la terminale.

Des analyses sont en cours et doivent permettre de définir la cause de cette propagation, précise le quotidien. L'hypothèse d'une infection alimentaire est toutefois écartée. "Il s'agit probablement d'une grosse
gastro-entérite explosive", a indique un médecin de l'Agence régionale de santé à Ouest-France.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/30/97001-20140930FILWWW00100-lorient-gasto-enterite-foudroyante-au-lycee.php

lundi 29 septembre 2014

Cancer du sein : 16 000 cas dépistés chaque année

Jusqu'ici recommandé aux Françaises âgées de 50 ans à 74 ans,  « le dépistage organisé devrait être proposé à toutes les femmes présentant un risque aggravé de développer un cancer du sein », a précisé Marisol Touraine ce mardi 24 septembre. Cette annonce a été faite à l'occasion du lancement d'Octobre Rose 2014, la campagne annuelle en faveur du diagnostic précoce.
En dix ans, 22 millions de Françaises ont effectué une mammographie de contrôle dans le cadre du dépistage organisé. Et sur la même période (2004-2014), ce dispositif a permis de diagnostiquer 150 000 cancers. « Jusqu'à présent, seules les femmes de 50 à 74 ans bénéficiaient d'un suivi organisé. En suivant les objectifs du Plan cancer 2014-2019, nous allons désormais intégrer toutes les personnes dans un programme de dépistage adapté à leur niveau de risque », a confirmé Marisol Touraine.
En effet le cancer du sein touche à 80% des femmes âgées de plus de 50 ans. Mais de nombreuses Françaises plus jeunes avec des antécédents familiaux ou une forte prédisposition génétique devraient pouvoir bénéficier d'un dépistage. Ces facteurs augmentent le risque de développer un cancer du sein.
Presque 12 000 décès en 2012
Le cancer du sein était à l'origine de  48 000 cas en 2012, dont 11 886 mortels. La même année, « 16 000 femmes ont appris leur maladie grâce au dépistage organisé », souligne l'Institut national contre le Cancer (INCa). En anticipant le diagnostic et donc la prise en charge, ce dispositif permet « des traitements moins longs, moins douloureux, moins mutilants et une amélioration du pronostic vital ». Couplé aux progrès des thérapies, l'impact du dépistage organisé « aurait réduit de 15% à 21% le taux de mortalité par cancer du sein, entre 2005 et 2012 ».
Un dispositif plus sûr ?
Comparé au dépistage individuel, le cadre du dépistage organisé est plus rigoureux, « les résultats plus fiables », précise l'INCa. « Ce dispositif impose une double-lecture (...) Lire la suite sur destinationsante.com

vendredi 26 septembre 2014

Crise cardiaque : quelques habitudes de vie simples permettraient de l'éviter

D'après une nouvelle étude, 80% des hommes pourraient éviter une crise cardiaque en adoptant simplement quatre grandes habitudes de vie.
Quatre hommes sur cinq pourraient s'éviter une crise cardiaque s'ils arrêtaient de fumer, diminuaient leur consommation d'alcool, adoptaient un régime alimentaire équilibré et faisaient de l'exercice, révèle une nouvelle étude scientifique publiée dans le Journal de l'American College of Cardiology.
Les chercheurs ont suivi 20 721 hommes suédois, âgés de 45 à 79 ans, qui ont complété un questionnaire détaillé sur leur régime alimentaire et leurs modes de vie en 1997. Ceux-ci n'avaient aucun antécédent de cancer, de maladie cardio-vasculaire, de diabète ou d'hypertension ou de cholestérol, et ont été suivi jusqu'en 2009. A la fin du suivi, les chercheurs leur ont mesuré le tour de ventre et leur ont soumis un second questionnaire.
Les scientifiques ont alors mis en évidence un risque moindre de crise cardiaque pour plusieurs comportements sains : l'arrêt de la cigarette, la pratique de la marche ou du vélo 40 minutes par jour ainsi qu'une heure d'exercice par semaine, un tour de ventre de moins de 94 cm, la consommation modérée d'alcool et la consommation de fruits, légumes, noix, graines et poissons.
L'étude révéla aussi que la réduction du risque augmentait avec le nombre de comportements sains effectués. Ainsi, un homme ayant un régime alimentaire sain et une consommation d'alcool faible à modérée voit son risque cardiaque diminuer de 35% par rapport au groupe à haut risque, n'effectuant aucun des « bons » comportements. Un individu effectuant tous les comportements sains verrait quant à lui son risque diminuer de 86%.
Les chercheurs ont mis en évidence des résultats similaires concernant le risque d'hypertension et de cholestérol. Ils ont constaté par ailleurs que plus tôt les hommes changeaient de style de vie, plus ils se protégeaient du risque cardiaque.
« Il faut rappeler aux gens qui attendent une pilule magique ou une nouvelle technologie moderne pour empêcher les maladies cardiaques que le mode de (...) Lire la suite sur Topsanté

jeudi 25 septembre 2014

Sandrine va donner un rein à son amie Florence

Une greffe de rein, intervention chirurgicale quasi banale. Sauf que Florence va recevoir l'organe de Sandrine et que les deux femmes sont liées par une indéfectible amitié.
C'est une incroyable histoire d'amitié entre deux femmes résidant à Arthès : Florence Brunasse et Sandrine Maynadié. Une amitié profonde, concrète qui va connaître un nouvel épisode en novembre au CHU Rangueil à Toulouse lorsque Sandrine donnera son rein gauche à Florence. Florence, 51 ans, secrétaire, souffre d'insuffisance rénale. Sandrine, 41 ans, est responsable administrative et en bonne santé. En 2002, la carence rénale de Florence est diagnostiquée par les médecins. «Depuis je suis souvent fatiguée, dit-elle, au régime sans sel et sans potassium, pas de légumes crus ni de fruits frais et une quinzaine de médicaments à ingurgiter chaque jour».

Quand on aime

Voici deux ans son médecin lui annonce que ses deux reins ne fonctionnent quasiment plus et qu'elle se dirige vers une dialyse à vie. Elle en parle à Sandrine. C'était en mars 2014. Sandrine m'a dit : «Je te donne un rein. — J'ai dit non. — Je te dis que je te donnais un rein, a insisté Sandrine, Arnaud (son mari, Ndlr) est d'accord». Sandrine poursuit : «Pour moi c'était inconcevable que Florence supporte toute sa vie des dialyses, je ne pouvais pas la laisser comme ça, quand on aime... (Sandrine pose sa tête sur l'épaule de Florence). Quand je décide quelque chose je m'y tiens, assure Sandrine». Et Florence a accepté.
Alors a commencé un long processus qui a conduit les deux amies de rendez-vous chez les médecins en consultation chez les psychologues jusqu'à une confrontation devant un juge du tribunal d'Albi pour inscrire dans le marbre le fait que Sandrine n'intentera rien contre son amie, plus tard. «On veut dédramatiser le don d'organe, expliquent de concert les deux femmes, dire bien fort que c'est possible entre amis, que ce n'est pas seulement entre les membres d'une même famille».

On aura au moins essayé

L'intervention chirurgicale est programmée le 12 novembre au CHU Rangueil. C'est le professeur Fédérico Sallusto qui opérera Florence, un autre chirurgien effectuera le prélèvement du rein gauche de Sandrine. «Pour moi, l'opération doit durer entre deux et trois heures et je dois rester quatre à cinq jours hospitalisée», précise la donneuse. L'intervention sera un peu plus longue pour Florence : trois à quatre heures et une dizaine de jours d'hospitalisation.
«Tout se joue dans les premières 48 heures, souligne cette dernière, c'est là que l'on saura si mon corps accepte le rein de Sandrine». En cas d'échec ? «On aura au moins essayé» évacue Sandrine qui n'envisage presque pas cette situation. Elle préfère se concentrer sur le choix du restaurant que lui offrira Florence après la greffe. «Et c'est moi qui vais le choisir», lâche dans un éclat de rire Sandrine. Florence approuve.

http://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=34068&WS=291720_2501986&WA=6714

lundi 22 septembre 2014

Alzheimer: des dispositifs pour soulager aussi les proches

Une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer, c'est une famille entière qui a besoin d'aide. »
Ce rappel de Françoise Guigonis, présidente de l'association France Alzheimer 06, résonne avec d'autant plus de force sur la Côte d'Azur, pyramide des âges oblige. Dans les Alpes-Maritimes, plus d'un habitant sur quatre a plus de 60 ans, contre un sur cinq en France. Dès lors, la Journée mondiale contre la maladie d'Alzheimer, célébrée hier, est l'occasion de faire le point sur les dispositifs pour soulager les malades… et leurs proches.
Plus d'un siècle après la découverte par Aloïs Alzheimer (en 1906) de cette affection du cerveau neurodégénérative, la maladie du même nom, malgré les progrès notables de la science, reste à ce stade une énigme. « On comprend ce qu'il se passe, mais on ne sait pas comment l'expliquer », résume Françoise Guigonis.
« De plus en plus de malades jeunes »
Et de classer cette maladie, aux côtés du cancer, au premier rang des problématiques de santé publique de notre époque. Une tendance que confirment les prévisions.
La France compterait aujourd'hui 885.000 malades, et table sur 225.000 nouveaux cas par an. Dans les Alpes-Maritimes, près de 12.000 personnes en seraient affectées parmi les plus de 75 ans… Et la moitié d'entre eux n'est pas diagnostiquée.
« Ces chiffres sont malheureusement en augmentation rapide, compte tenu de l'augmentation de l'espérance de vie, constate le président du conseil général, Eric Ciotti. Il va y avoir une augmentation de la dépendance. Notre mission est d'y apporter des réponses médicales. »
D'autant que, contrairement à une idée reçue, les seniors ne sont pas les seuls affectés : « On a de plus en plus de malades jeunes, âgés de 45-50 ans », observe Françoise Guigonis.
Depuis plusieurs années déjà, les autorités ont pris la mesure du problème. À l'image du plan Alzheimer (2008-2012), que Nicolas Sarkozy avait précisément lancé dans les Alpes-Maritimes.
Avec l'institut Claude-Pompidou, inauguré en mars dernier , Nice peut ainsi s'enorgueillir de disposer d'un centre de référence en la matière, tant pour la recherche que pour l'accueil des patients.
Aide au maintien à domicile
« Plateforme de répit » à Nice, « café-mémoire » à Cannes, « haltes-relais », ou encore « haltes-répits » telle que celle inaugurée jeudi dernier à Saint-André-de-la-Roche : les structures se multiplient pour encadrer les malades et former les familles aidantes.
« On rencontre des tas de gens épuisés », rapporte Françoise Guigonis, pour qui, malgré tous ces efforts, on n'en fait pas encore assez contre la maladie d'Alzheimer.
Le conseil général lui consacre néanmoins une bonne part des 145 millions d'euros de budget annuel alloué aux seniors. Outre la multiplication de structures dédiées, Éric Ciotti annonce une aide accrue au maintien chez soi : « Nous allons élargir les critères d'attribution pour que les travaux d'adaptation à domicile (financés jusqu'à 2.500 €) bénéficient à toutes les personnes de plus de 85 ans, et plus seulement aux personnes âgées dépendantes ».
Le Département s'apprête aussi à déployer un « pack sécurité » équipé de tout l'attirail technologique requis : capteurs de chute, de fumée, de monoxyde de carbone, chemin lumineux, téléassistance… Un arsenal qui ne sera pas de trop : sept malades sur dix vivent à leur domicile, entourés de leurs proches.

http://www.nicematin.com/derniere-minute/alzheimer-des-dispositifs-pour-soulager-aussi-les-proches.1913383.html

dimanche 21 septembre 2014

Une assistante pour Kévin, l'ado aux «os de verre»

Le stress, l'angoisse et l'incompréhension sont terminés. Dès lundi, Kévin Da Silva aura de nouveau à ses côtés une assistante de vie scolaire (AVS). Atteint de la maladie dite «des os de verre», Kévin ne pouvait plus suivre ses cours de 4e au collège des Violettes, à Aucamville, depuis la rentrée. Obligée de s'occuper d'un autre enfant en difficulté, son avs ne pouvait plus le suivre en permanence lors des cours et, surtout en dehors, comme à la cantine où les bousculades sont fréquentes. La principale de l'établissement avait alors souhaité ne plus accueillir Kévin pour des raisons justifiées de sécurité. Après de nombreux courriers qui sont restés sans réponses, son papa avait fini par signifier à son employeur sa décision de démissionner pour suivre son fils en classe ; refus catégorique du patron qui a aussitôt mis à sa disposition son service juridique, et aidé son employé à déposer une plainte. Contactée par nos soins pour nous renseigner sur le choix que ferait le rectorat sur ce dossier, l'adjointe à l'inspectrice d'académie nous avait alors répondu qu' «une solution serait trouvée». C'est donc fait. Kévin profite aujourd'hui du dernier jour du week-end comme ses autres camarades. Mais demain, il retrouvera ses cours et les copains qui, dit-il «commençaient à lui manquer».

http://www.ladepeche.fr/article/2014/09/21/1956082-une-assistante-pour-kevin-l-ado-aux-os-de-verre.html

samedi 20 septembre 2014

Cancer de la prostate : une prise de sang pour voir si le traitement marche

Chez un patient sur 5, le traitement à base de glucocorticoïdes en cas de cancer de la prostate cesse de fonctionner après un certain délai. Un nouveau test sanguin devrait permettre de signaler si le traitement est toujours efficace ou pas.
Ce que les spécialistes de l'Institut de recherche sur le cancer de Londres viennent de mettre au point n'est qu'un simple test sanguin. Pourtant, c'est une découverte qui, selon les médecins, "pourrait sauver d'innombrables vies ". En effet, ce test sanguin permet de déterminer si le traitement à base de glucocorticoïdes que prennent les patients atteints d'un cancer de la prostate, est efficace sur la tumeur ou pas.
Ces médicaments (des stéroïdes) sont prescrits à 90% des hommes qui souffrent d'une forme de cancer de la prostate car ils sont initialement très efficaces pour combattre la tumeur. Mais après un certain temps, qui varie d'un patient à un autre, le traitement cesse de fonctionner. Et chez un patient sur 5, cela peut conduire à une mutation qui accélère la croissance de la tumeur.
C'est pourquoi les spécialistes applaudissent l'arrivée de ce test sanguin, qui va permettre de déterminer à quel moment précis le traitement par glucocorticoïdes cesse d'être efficace. Le traitement pourra alors être arrêté avant que le cancer ne commence à devenir résistant au traitement et ne commence à muter en une forme agressive.
Pour l'instant, seuls les patients du service oncologie de l'hôpital Royal Marsden de Londres, bénéficient de cette prise de sang que les médecins appellent déjà "une biopsie liquide". L'équipe du Dr Gerhardt Attard, chef du service oncologie de cet hôpital britannique, doit poursuivre les recherches sur un plus grand nombre de patients avant que cette procédure ne soit étendue à d'autres hôpitaux. "Mais petit à petit, l'utilisation de ces tests sanguins pourraient également être étendue à d'autres formes de cancers. Ce qui nous permettra de nous diriger vers une réelle personnalisation du traitement contre les tumeurs cancéreuses" affirme le médecin.
Retrouvez cet article sur Topsanté

jeudi 18 septembre 2014

Française atteinte par le virus Ebola : ce que l'on sait

La première Française atteinte par le virus Ebola devrait être rapatriée en France ce jeudi. Cette humanitaire de l'association Médecins sans frontières a été contaminée par le virus dans la capitale du Liberia, Monrovia. Elle sera hospitalisée à l'hôpital Bégin, à Saint-Mandé en région parisienne. Comment a-t-elle été contaminée ? Comment s'organise son rapatriement ? Voici les dernières informations à ce sujet.
Elle va être rapatriée en France dans les prochaines heures. Médecins Sans Frontières (MSF) a donné plus de précisions, ce jeudi, sur la jeune humanitaire de son équipe qui a été contaminée par le virus Ebola, dans la capitale Monrovia.
Qui est cette patiente ?
Son identité sera tenue secrète pour préserver l'intimité de sa famille, a indiqué MSF. On sait, en revanche, qu'elle fait partie du personnel médical du centre ELWA 3 à Monrovia. Il s'agit du plus grand centre Ebola au monde (200 lits).
Quand et comment a-t-elle été contaminée ?
La jeune femme a eu les premiers symptômes dans la nuit de lundi à mardi. Elle a présenté une forte fièvre. MSF explique qu'elle a été contagieuse "dès les premiers symptômes". La patiente a été isolée et testée à deux reprises. Les tests se sont révélés positifs. "Son cas est stable depuis plus de quarante heures". Toutefois, on ne sait pas comment elle a été contaminée. MSF précise que dès que les résultats seront connus, les mesures adéquates seront prises.
Comment son rapatriement va-t-il se dérouler ?
La jeune femme va être transportée dans un avion médicalisée. "Son rapatriement est une priorité", indique MSF. Il devrait avoir lieu dans l'après-midi. L'OMS et l'UE vont assurer la coordination de cette évacuation. Mais, pour l'heure l'avion n'est toujours pas arrivé à Monrovia. Il doit, en effet, toujours décoller des USA. C'est une compagnie privée américaine qui est chargé d'amener un avion sur place. "Il se trouve que ce choix est beaucoup trop lent", avoue MSF. "Il faudrait que ce délais d'évacuation descende au moins en dessous de 24 heures. On a demandé plusieurs fois une coordination et un service fourni pour nos volontaires".  La destination en France a été confirmée à la mi-journée par le service des
santés des armées : il s'agira de l'hôpital militaire Bégin à Saint-Mandé (Val de Marne).
A-t-elle pu contaminer d'autres personnes ?
La période d'incubation est de 21 jours. La patiente n'a pas pu contaminer d'autres volontaires puisqu'elle a été directement isolée. 
Comment a réagi le personnel sur place ?
Cette situation n'a pas été évidente à gérer pour l'équipe en place. Le personnel a pris "la nouvelle de façon très professionnelle", a expliqué MSF, indiquant qu'elle allait demander à chaque volontaire s'il souhaitait rentrer en France ou continuer à travailler dans cet environnement.
Sera-t-elle mieux prise en charge en France ?
Aucune réponse n'a été apportée à ce sujet mais MSF précise qu'il est important pour la volontaire de se retrouver aux côtés de sa famille. "Notre devoir est de faire tout ce qui en notre pouvoir de la ramener à ses prochese, précise MSF.
Pourquoi les Etats-Unis sont-ils les seuls à réagir ?
"C'est assez hallucinant. On sent que tous les gouvernements que nous sommes allés voir ont la même analyse que nous. Personne nous a dit qu'on exagérait, par contre quand on parle d'action concrète, de déploiement,  il y a extrêmement peu de choses concrètes qui sont faites", a ajouté MSF
 
 

Ebola : la Française infectée rapatriée aujourd'hui

La volontaire de Médecins sans Frontières contaminée par le virus devrait arriver à Paris ce jeudi.
La volontaire française de Médecins sans Frontières (MSF) contaminée par le virus au Liberia va être rapatriée en France ce jeudi par un avion spécial affrété par le ministère de la Santé et le ministère des Affaires étrangères. Le lieu où la malade sera hospitalisée n'a pas été précisé.
"Sa situation est stable si je peux dire. Elle est déjà installée dans le centre d'isolement de MSF dans de bonnes conditions", a déclaré mercredi soir Mego Terzian, président de MSF France sur France Inter, avant l'opération de rapatriement.
Plus de 2.400 morts depuis mars
La femme, dont l'âge et l'identité n'ont pas été dévoilés, fait partie de l'équipe déployée à Monrovia, la capitale du Liberia. Il s'agit de la première française à être infectée par Ebola depuis le début de la crise sanitaire en mars.

Selon le dernier pointage de l'Organisation mondiale de la Santé, la maladie a tué 2461 personnes sur 4985 contaminées depuis mars. L'OMS a prévenu mardi qu'il faudrait lever un milliard de dollars pour éviter que des "dizaines de milliers" de cas ne se déclarent. Le Liberia est l'un des pays les plus affectés par Ebola avec la Guinée, où l'épidémie s'est déclarée en mars, et la Sierra Leone. L'OMS estime qu'il faudrait trois à quatre fois plus de personnels médicaux dans ces trois pays.
 

mercredi 17 septembre 2014

Dépression : un test sanguin pour la détecter

La dépression pourrait être diagnostiquée par un simple test sanguin, selon une nouvelle étude scientifique américaine.
Un nouveau test sanguin serait capable d’identifier les personnes dépressives, selon les résultats d’une étude publiée dans la revue médicale Translational Psychiatry. Ce diagnostic fiable à 80% aurait l’avantage de pouvoir détecter simplement les malades qui s’ignorent. Cette analyse sanguine pourrait également déterminer qui répondra favorablement à la thérapie comportementale, l'un des traitements les plus courants et efficaces contre la dépression. Elle serait aussi capable de mesurer si la thérapie a fonctionné.
Ce test mesure la concentration dans le sang des molécules d'ARN (proches de l’ADN). Pour évaluer la dépression, ce taux est comparé à celui d’une personne non dépressive. Les chercheurs de l'Université Northwestern ont établi l’efficacité de cette analyse avec 32 adultes qui ont été diagnostiqués comme déprimés et 32 participants sans troubles émotionnels.

Diagnostiquer les patients avant qu’il ne soit trop tard
Les scientifiques ont vérifié si cette analyse sanguine permettrait d’établir une évolution de l’état des patients dépressifs dans le temps. Ils l’ont donc administré aux 64 volontaires avant et après 18 mois de thérapie.
Les scientifiques ont constaté que ce test permettait aussi de mesurer les progrès du patients.
« La précision de l'analyse de sang dans le diagnostic de la dépression est similaire à celle des entrevues psychiatriques standards. Il sont à 80% efficaces», explique Eva Redei, professeur en psychiatrie et sciences du comportement et de physiologie à la Feinberg School of Medicine de la Northwestern à Chicago.

La dépression peut être diagnostiquée par un médecin généraliste, mais moins d’un quart des patients fait l’objet d’une prise en charge en France. « 25 % des personnes n’ont donc pas accès à un traitement par antidépresseurs ou par psychothérapies brèves et structurées », rappelle l’association France dépression.
« En plus, si un patient n'est pas en mesure ou désireux de communiquer avec un (...)
Lire la suite sur Topsanté

lundi 15 septembre 2014

5 raisons d'aimer les bananes

Facile à manger, la banane peut vous accompagner toute la journée pour vous donner la pêche, protéger votre intestin, réguler votre pression artérielle et même vous aider à dormir. La banane est extrêmement énergétique
D'après une étude scientifique publiée dans la revue PLoS ONE, la banane fournirait autant d'énergie que des boissons énergétiques, avec le bénéfice d'apporter des nutriments excellents pour la santé. Elle trouve sa place dans l'alimentation des sportifs car elle protège des crampes musculaires. Sa richesse en potassium aide en plus à récupérer, surtout quand il fait chaud et qu'on élimine une grande partie de ce minéral via la transpiration.
La banane protège votre intestin
La banane est une excellente source de pré-biotiques. Les pré-biotiques permettent de nourrir et de garder en bonne santé les probiotiques, les bactéries intestinales qui nous protègent des infections. Consommer des pré-biotiques permet donc de réguler la flore et de mieux digérer.
La banane régule le taux de cholestérol et aide à maigrir
La banane est riche en amidon résistant. Cet amidon est considéré, d'un point de vue diététique, comme une forme de fibre alimentaire, dont il présente certains des avantages.
Il agit comme les fibres pendant la digestion et aurait des effets bénéfiques sur les lipides sanguins, permettrait une augmentation de la fermentation intestinale, une amélioration de l'absorption de certains minéraux et de la glycémie et une diminution du cholestérol-LDL (« mauvais cholestérol »). Votre corps digère l'amidon résistant tellement lentement que vous vous sentez rassasié plus longtemps. La banane comble donc l'appétit et procure une sentiment de satiété. Prise en collation, elle vous permet de ne pas grignoter et de limiter l'apport en calories au cours de la journée.
Les bananes aident à dormir
Les bananes peuvent être considérées comme un somnifère naturel. Elles contiennent du tryptophane. Acide aminé essentiel, le tryptophane associé à la vitamine B6, permettent la synthèse de la sérotonine et de la mélatonine. Ils jouent donc un rôle essentiel dans l'endormissement. Certains médecins (...) Lire la suite sur Topsanté

vendredi 12 septembre 2014

Surveillance du cœur : quels examens clés et pour qui ?

Palpitations, syncopes, troubles du rythme cardiaque, douleur thoracique... Le cardiologue dispose d'examens simples pour explorer le cœur en cas de symptômes. Ils contribuent à poser des diagnostics précis de plus en plus tôt. L'électrocardiogramme 
Réalisé au cabinet du médecin généraliste ou cardiologue, il enregistre pendant quelques minutes les impulsions électriques du cœur par le biais d'électrodes placées au niveau des poignets, des chevilles et de la poitrine. Il permet de détecter certaines anomalies cardiaques (troubles du rythme ou de la conduction électrique, défauts d'oxygénation du cœur). « C'est un point d'appel pour aller plus loin en cas de résultats anormaux », résume la cardiologue Claire Mounier-Véhier, chef du service de médecine vasculaire et hypertension artérielle au CHRU de Lille.
Pour qui ? Il devrait être systématiquement fait à tous les sportifs de haut niveau (enfants compris) et à tous les plus de 50 ans, surtout s'ils sont sédentaires et se (re)mettent au sport, ou s'ils ont des facteurs de risque cardiovasculaires (tabagisme, hypertension artérielle, obésité abdominale...). Il est également conseillé aux femmes qui souhaitent prendre un traitement hormonal de la ménopause.
L'échographie cardiaque
L'échocardiographie visualise en temps réel et en mouvement, le coeur, ses parois et ses valves. Idéal pour détecter un trouble de la contraction du cœur ou une anomalie de ses valves, une hypertrophie du muscle ou une malformation cardiaque. Lorsqu'elle est couplée au doppler, elle permet d'étudier, en plus, la circulation du sang dans le cœur et les gros vaisseaux.
Pour qui ? Cet examen est souvent demandé en cas de signes évoquant une atteinte cardiaque (souffle au coeur, douleurs thoraciques, essoufflement, malaise...).
Le Holter ECG
Le Holter ECG permet de dépister les troubles du rythme ou de la conduction qui surviennent épisodiquement au cours du temps. C'est un électrocardiogramme miniature. Les électrodes placées sur le thorax sont reliées par un câble à un enregistreur portable qui enregistre les impulsions électriques du cœur sur 24 heures ou 48 heures.
Pour qui ? Cet examen est indiqué lorsqu'un symptôme (...) Lire la suite sur Topsanté

jeudi 11 septembre 2014

Belfort : un combat pour Nolan, 2 ans, atteint de la mucoviscidose

PROFITANT DES RAYONS bienveillants du soleil, Nolan joue au ballon dans la pelouse entourant la maison de sa grand-mère, à Leval. Il court, tombe, rit. A priori, rien ne le distingue des autres enfants de son -jeune- âge. Et pourtant. Cette petite frimousse blonde aux yeux bleus, qui a fêté ses deux ans dimanche, souffre d’une maladie génétique et héréditaire qui atteint le système respiratoire et digestif et diminue considérablement son espérance de vie.

Difficile moralement et financièrement

Après une grossesse et un accouchement sans problème majeur, le test de Guthrie, réalisé systématiquement après la naissance pour dépister certaines maladies graves, s’est révélé positif. Nolan est atteint de mucoviscidose. Un choc pour la maman Adeline Dantung, 22 ans à l’époque, qui ne mesure pas immédiatement les conséquences de cette découverte.
Employée aux soins à la maison de retraite de Rougemont-le-Château, elle quitte son emploi pour se consacrer à 100 % à son fils. La transition est délicate. « Les premiers mois ont été marqués par la tension au sein de notre couple. Nolan pleurait 20 heures sur 24. La fatigue entraînait de nombreuses disputes entre nous. Nous avons aussi traversé des périodes de déprime. Désormais, nous nous soutenons », explique Adeline.
Avec Nicolas Stoeckel, 27 ans, chef d’équipe dans une entreprise de travaux publics, le cap a en effet été franchi et la solidarité familiale prévaut. Avec Nolan, ils vivent « avec amour, au jour le jour » dans un logement à Rougemont-le-Château. « Financièrement, la situation a aussi été difficile. Sans APL, avec des frais médicaux à avancer, parfois non remboursés, nous nous sommes endettés », regrette la jeune femme qui a heureusement pu compter sur l’aide de la famille, de « quelques amis », de la municipalité, mais aussi de spécialistes, médecin, kinésithérapeutes ou pharmaciens.

Douloureuse nourriture

« Les traitements sont lourds, avec des séances de deux à six heures par jour selon les infections. Outre les vitamines, il doit absorber une vingtaine de cachets par jour, plus encore durant les périodes de complications, suivre deux séances hebdomadaires chez le kiné », énonce Adeline Dantung. Nolan peut maintenant décrire ses douleurs. Les repas sont loin d’être de tout repos. « Depuis tout bébé, il a établi la relation entre le fait de se nourrir et celui d’avoir mal. Pour le distraire et le faire manger, nous lui passons un DVD, on chante, on danse », commente sa maman. « C’est un enfant haut comme trois pommes qui souhaite tout faire comme les grands. Il vide le lave-vaisselle, passe l’aspirateur. Il ne plaint jamais et a très bon caractère. Nolan déborde d’énergie, mais il s’épuise facilement ».
L’objectif d’Adeline, qui partage son expérience et entretient une correspondance suivie sur Facebook avec des familles installées en Bretagne, est de sensibiliser les gens aux dons, d’organes (poumons, cœur, foie, reins), mais également financiers pour faire avancer la recherche.
« Depuis le décès de Grégory Lemarchal et sa médiatisation, la mucoviscidose est mieux identifiée par les gens. Les progrès sont considérables et porteurs d’espoir. Il y a dix ans, il fallait attendre trois ans pour une greffe. Désormais, le délai est de trois mois », précise Sylvie Dantung, qui voit son petit-fils « presque tous les jours. Si ce n’est pas lui qui se déplace, c’est moi qui vais à lui… »

http://www.estrepublicain.fr/territoire-de-belfort/2014/09/11/soutenir-le-souffle-de-la-vie

mercredi 10 septembre 2014

Mal de dos: Le «Tiens-toi droit !» est-il une imposture ?

Corriger sciemment un déséquilibre peut en créer d’autres en réalité…
Malmenés toute la journée par un cartable trop lourd, certains écoliers se passeraient bien des sermons de leurs parents à l’heure du repas du soir. Généralement cela commence par un «Tes coudes, pas sur la table…» Puis le grand classique: «Mais tiens-toi droit!» L’enfant ou l’ado en pleine croissance prend alors la pose du mikado pendant quelques secondes, avant de se recroqueviller naturellement. Pour certains spécialistes, il n’y aurait là rien d’anormal. Forcer quelqu’un à se tenir droit serait même le pire conseil à prodiguer pour le préserver d’éventuels problèmes de dos.
Des chercheurs de l’hôpital Woodend d’Aberdeen en Grande-Bretagne l’ont prouvé il y a trois ans dans une étude menée sur 22 volontaires n’ayant jamais eu de douleurs dorsales ou d’opérations chirurgicales. Grâce à une IRM, ils ont observé les tensions du dos dans trois positions assises différentes. Penché en avant, dos droit à 90° et relâché, une position dans laquelle les sujets s’inclinaient légèrement en arrière tout en maintenant les pieds au sol. Résultat, c’est dans cette dernière posture que la colonne vertébrale subit le moins de tensions. Les disques vertébraux, muscles et tendons seraient ainsi épargnés par les douleurs.

Pas les bons muscles

Pour Philippe Villeneuve, podologue ostéopathe président de l’association de l’association de posturologie internationale, il faut cibler certains groupes musculaires pour corriger une position. En clair, l’homme est doté de muscles du mouvement, fatigables, rapides, et de muscles de postures, lents et non fatigables. Quand la position est mauvaise, les muscles de posture ne travaillent pas correctement. «Si on demande de compenser avec les muscles fatigables, on crée d’autres problèmes. Voilà pourquoi le "Tiens toi droit" est une erreur.»
L’idéal serait de ne pas réfléchir quand on se tient debout. Ou envisager le problème autrement. «Si quelqu’un se courbe vers l’avant naturellement, c’est qu’il a quelque chose à protéger devant. Souvent, ce sont des gens qui ont une cicatrice, des maux de ventre. C’est le côté émotionnel qui ressort», complète le spécialiste. Pour redresser une silhouette, il confectionne des semelles minimalistes (3mm d’épaisseur maximum), dont le but n’est pas de «corriger», mais de faire prendre conscience au cerveau qu’il y a un déséquilibre dans le corps. Grâce au système nerveux, la proéminence de la semelle envoie un signal au cerveau qui redresse automatiquement la posture.

Agir sur le ventre pour préserver le dos

Si la personne n’est pas courbée mais souhaite tout de même prévenir certains problèmes, il existe une alternative au «Tiens-toi droit». En tant que chiropracteur, spécialiste de la colonne vertébrale, Caroline Lambert insiste sur l’importance de prendre conscience de sa colonne avant d’en souffrir. Elle parle même «d’hygiène vertébrale» à ses patients, à qui elle conseille de se focaliser sur leur ventre plutôt que leur dos pour adopter la pose idéale. «Je leur dis: "Mets ton zip." Imaginez que vous fermez un gilet avec une fermeture éclair. Du bas du ventre jusqu’au cou. De cette manière, vous vous redressez sans tension excessive.» En position assise, elle conseille aussi de ne pas laisser se former les bourrelets du ventre, synonymes de repli excessif plus que d’embonpoint. Quoi que…

http://www.20minutes.fr/sante/1440487-20140910-mal-dos-tiens-droit-imposture

dimanche 7 septembre 2014

Plantes médicinales : soignez votre jardin…

Jasmin, thym, basilic, chiendent… depuis toujours l'homme utilise les plantes pour se nourrir, améliorer son bien-être et créer divers remèdes. Qu'il s'agisse des racines, des feuilles, des tiges, des fleurs, des graines ou des fruits, ce sont plusieurs milliers de plantes que l'on utilise pour leurs vertus diététiques, thérapeutiques, amincissantes ou aromatiques. Chaque année, de nouvelles substances naturelles végétales sont découvertes et répertoriées. Contrairement aux idées reçues, d'après l'OMS, plus de 80 % de la population mondiale se soignent avec des plantes mais ne le sait pas toujours. Comment passe-t-on de la plante au médicament ? Comment cultiver et utiliser les plantes au quotidien ? Quels sont les procédés d'extraction des molécules ? Comment se déroulent le traitement et l'exploitation des enzymes toxiques sécrétées par les plantes ? Cette exposition en plein air est l'occasion d'interagir avec des professionnels qui répondront à toutes vos questions. Parmi les spécialistes vous pourrez trouver des intervenants de l'abbaye de Bonnefont. Ils présenteront un stand «Plantes oubliées» ciblé sur les plantes anciennement utilisées lorsque la science ne les transformait pas encore. Puis suivra le stand d'un boulanger qui vous sensibilisera au gluten que les céréales contiennent. Vous aurez la possibilité de déguster différents pains plus ou moins riches en gluten, protéine allergène mais dont l'utilité reste méconnue pour beaucoup. Un peu plus loin sur le parcours se trouve le stand des laboratoires Sanofi et Pierre Fabre. «Il faut sensibiliser le public à la préservation des ressources, explique Dominique Morello organisatrice des événements Kiosques-actus. Certaines sont protégées. Et prendre des plantes dans la nature peut être dangereux à cause de la pollution des sols ou des voitures. Elles peuvent contiennent des métaux lourds». Les visiteurs pourront également découvrir des associations étonnantes entre plantes, champignons et insectes. Pour créer son jardin, mieux vaut aller en jardinerie et surtout «faire attention aux associations de plantes et éviter les parasites», conclu Dominique Morello. Alors, avis aux jardiniers en herbe…
Les jardins du Muséum, à Borderouge à Toulouse (station métro Borderouge).

Les 10 plantes qu'il faut avoir chez soi

Romarin

Favorise la digestion, régule les lipides dans le corps, améliore la circulation sanguine, réduit les risques de calculs rénaux et de rhumatisme, et a un effet antioxydant

Plantain

Lutte contre l'acné et l'eczéma, les affections respiratoires, aide également à la cicatrisation, soigne les ulcères, l'asthme, et est un excellent détoxifiant

Menthe

Aide à la digestion et calme les problèmes digestifs ou inflammatoires, les maux de tête et les courbatures. Lutte contre le mal de dent, la fièvre l'urticaire et certaines allergies

Lavande

Favorise la digestion, régule les lipides dans le corps, améliore la circulation sanguine, réduit les risques de calculs rénaux et de rhumatisme, et a un effet antioxydant

Mauve

Calme les toux et les inflammations respiratoires. Lutte contre les troubles digestifs et les irritations de la peau, principalement chez les bébés ou en cas d'eczéma

Orties

Lutte contre les affections des voies urinaires, contre le rhume des foins et contre la chute de cheveux et en favoriserait la repousse. Efficace contre l'arthrite et l'arthrose

Pissenlit

Est efficace contre les cors et les verrues. Traite l'hypertension artérielle, l'inappétence, les troubles digestifs et urinaires. Aide également à soigner la vésicule biliaire

Ail

Diminue les risques de problèmes cardiaques, lutte contre l'hypoglycémie. C'est un excellent antiallergène, antiviral, anti-cancérigène et plus généralement antiseptiques

Thym

Lutte contre l'asthme et les maladies respiratoires, les dérèglements digestifs et intestinaux et les affections cutanées, buccales et dentaires, ainsi que contre les mycoses

Blé

Sert aux traitements et à la prévention de l'excès de cholestérol. Lutte contre la chute des cheveux, problèmes d'acnés juvéniles. Et est un très bon fortifiant.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/09/07/1946749-plantes-medicinales-soignez-votre-jardin.html

samedi 6 septembre 2014

Ebola : les 6 millions d'habitants du Sierra Leone confinés chez eux pendant trois jours

Afin d'endiguer l'épidémie de fièvre Ebola, le gouvernement du Sierra Leone va obliger les 6 millions d'habitants à rester confinés chez eux du 19 au 21 septembre prochain. 7000 patrouilles tenteront alors d'identifier les malades non encore diagnostiqués.

C'est la mesure la plus extrême en matière de gestion d'épidémie. Le gouvernement sierra-léonais a annoncé  samedi que la population du pays - soit 6,3 millions d'habitants - sera confinée à domicile du 19 au 21 septembre. L'objectif, pendant ces trois jours sera de  détecter plus facilement les cas de fièvre hémorragique Ebola, cette maladie qui ne cesse d'y progresser.

La Sierra Leone figure parmi les trois pays (avec la Guinée et le Liberia)  les plus touchés par l'épidémie. 491 personnes y sont mortes de cette maladie. Cette mesure est annoncée alors que l'épidémie a tué depuis le  début de l'année plus de 2000 personnes, sur 3.944 cas, dans ces trois pays, a  indiqué vendredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un bilan arrêté  au 5 septembre.
 
Personne n'aura le droit de circuler sauf quelques exception
"Le confinement signifie que personne, encore moins un véhicule à  l'exception de ceux qui sont essentiels pour le service, ne sera autorisé à  circuler. La mesure s'appliquera à tout le monde", a affirmé le porte-parole du  gouvernement, Abdulai Barratay, joint au téléphone samedi par l'AFP.

"Ainsi, le personnel de santé et celui des organisations non  gouvernementales feront du porte-à-porte pour détecter des cas probables de  maladie d'Ebola cachés par leurs parents dans les maisons", a-t-il ajouté.


"La mesure sera soutenue par l'arrivée de plusieurs ambulances et quelque  30 véhicules utilitaires. C'est une opération que nous allons organiser périodiquement jusqu'à ce que la maladie d'Ebola soit vaincue", a poursuivi M. Barratay, sans donner de détails supplémentaires. Cette opération va impliquer "quelque 7.000 équipes de patrouille composées d'agents de santé, de militants de la société civile et d'un membre de la communauté" qui sera passée au crible, "dont la mission sera de surveiller, de retracer les contacts et d'identifier les personnes qui présentent des  symptômes de la maladie pour éviter sa transmission", a précisé la présidence  dans un communiqué distinct transmis samedi à l'AFP.

"La décision a été prise de mobiliser toute la population dès le 18  septembre pour la préparer au confinement", selon la même source.
 

vendredi 5 septembre 2014

Les Demodex, ces acariens qui vivent en permanence sur notre visage

Connaissez-vous les Demodex ? Peut-être que leur nom ne vous dit rien, et pourtant vous côtoyez ces petites bestioles tous les jours ! En effet, ces acariens ont la particularité de vivre sur notre visage en permanence.
Selon une étude américaine publiée dans PloS One, les Demodex se promènent sur notre visage et se nourrissent de notre sébum, sécrétion naturelle qui sert à protéger la peau, et de nos cellules mortes. Ces minuscules acariens sont dotés de 8 pattes et d’un corps en forme de vers. Ils mesurent quelques dixièmes de millimètres de long et se terrent la tête en bas dans notre peau. Ces petites bêtes se divisent en deux sortes : demodex folliculorum et demodex brevis. Le premier est installé dans les follicules pileux, le second dans les glandes sébacées connectées à des follicules pileux. C’est également dans nos pores que les Demodex s’accouplent et se reproduisent. Une femelle peut pondre plus de 20 œufs dans un seul follicule pileux. Autre information peu plaisante : les Demodex se déplacent, surtout la nuit, à la surface de la peau.

Le Demodex présent sur tous les adultes

D’après les chercheurs de l'université de Fordham aux États-Unis, 100% des adultes de plus de 18 ans sont les hôtes d’au moins une des deux espèces de Demodex. Les bébés et les enfants ne sont, pour leur part, pas porteurs, ou très peu. A l’inverse, ce parasite propre à l’homme se retrouve sur tous les cadavres.

Un acarien à l’origine de certaines maladies de peau

Si la présence du Demodex est généralement bénigne, elle peut toutefois être à l’origine de certaines maladies de peau. Les chercheurs expliquent que les Demodex accumulent, tout au long de leur vie, des déchets dans leur abdomen. Des déchets qu’ils libèrent à leur mort et qui peuvent provoquer, si les acariens sont très nombreux, des rougeurs et des inflammations de la peau. Autrement dit la couperose ou la rosacée, maladies qui touchent entre 5 et 20% de la population mondiale.
Après avoir lu cet article, vous vous demandez sûrement comment éliminer ces petites bestioles. Pas la peine de vous laver le visage plusieurs fois par jour, vous n’arrivez pas à les faire partir ! La présence des acariens est contrôlée par notre système immunitaire. Et même si notre visage peut abriter jusqu’à plusieurs millions de spécimens, ils passent la plupart du temps inaperçus

Voir la vidéo sur ce lien .......   http://www.ladepeche.fr/article/2014/09/05/1945850-demodex-acariens-vivent-permanence-visage.html

mardi 2 septembre 2014

Un peu de vin est plutôt bon pour vous, si vous êtes sportif

Vous voulez un cœur en bonne santé ? Facile, mixez sport et vin (modérément). C'est une étude tchèque qui le dit.
Un verre de 20 cl par jour pour les femmes, 300 cl pour les hommes, ça ne ferait pas de mal de l'avis de certains. Au contraire, ce serait même plutôt conseillé pour la santé cardiovasculaire. C'est le message porté par le Dr Milos Taborsky, un cardiologue tchèque, devant le congrès de la société européenne de cardiologie, qui se tient du 30 août au 3 septembre 2014, en Espagne.
Les conclusions de ces travaux sont plutôt étonnantes : boire un peu de vin régulièrement protègerait la santé cardiovasculaire des consommateurs, à condition que ceux-ci fassent un peu d'exercice physique par ailleurs. Et surprise, alors que la plupart des études vantant les bienfaits du vin ciblent le vin rouge, on pourrait autant déguster du vin rouge que du vin blanc. Les amateurs du nectar des Dieux apprécieront.
Pour les besoins de l'étude, 146 personnes présentant un risque cardiovasculaire faible à modéré ont été invités à boire pendant un an soit du vin rouge (Pinot noir) soit du vin blanc (Chardonnay-Pinot). Les hommes étaient autorisés à boire un verre de 30 cl par jour et les femmes un verre de 20 cl par jour jusqu'à cinq jours par semaine.
Les résultats ont montré une amélioration notable du bon cholestérol (HDL) chez les consommateurs de vin rouge et blanc qui pratiquaient du sport au moins deux fois par semaine.
Le duo gagnant pour le cœur ?
"Combiner une consommation modérée de vin avec de l'exercice physique régulier améliore les marqueurs de l'athérosclérose (perte de l'élasticité des artères due à l'accumulation de corps gras à savoir essentiellement de mauvais cholestérol), ce qui suggère que cette association protège des maladies cardiovasculaires", explique le professeur Taborsky, cardiologue à l'université Palacky, en République tchèque.
Plusieurs travaux ont mis en évidence les bienfaits du vin rouge, et plus précisément le resvératrol, un polyphénol contenu dans les grains de raisin, pour traiter la maladie (...) Lire la suite sur Topsanté