Chaque saison, un régime à la mode chasse l’autre. Et quand un nouveau débarque, la presse féminine s’empresse d’en faire sa Une, vante ses mérites et ses bienfaits avant que quelques semaines plus tard, elle ne le mette au pilori à cause de ses effets secondaires.
Patrick Leconte, nutritionniste, annonce clairement : « La privation est une fringale à retardement.» Et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) ajoute que c’est « une pratique à risque. »
David Benchetrit, directeur de recherche de la Clinique du poids sonne l’alarme : « Contrairement aux Américains qui mangent trop gras, les Français grossissent parce qu’ils abusent des régimes amaigrissants déséquilibrés. Plus on s’affame, moins maigrit. »
La solution : S’interdire les régimes. L’Anses le rappelle : rien ne remplace une alimentation équilibrée. La Clinique du poids a mis en ligne un site de bilan nutritionnel gratuit (www.assistancenutrtion.fr). Là, pas de recette magique, mais des programmes personnalisés. « Notre système de coaching sur mesure ajuste les habitudes alimentaires de chacun, car on sait que si l’on change plus de 20 % de ses habitudes, on abandonne. »
Patrick Leconte s’appuie sur la chrononutrition. La méthode est appétissante : « Tous les aliments sont autorisés, tant qu’ils sont consommés en suivant l’horloge biologique – gras le matin, dense le midi, sucré l’après-midi, léger le soir -, on assimile tout sans rien stocker. Avec cette méthode qui autorise deux repas où tout est permis par semaine, on peut espérer perdre 1,5 à 2 kilos par mois, qu’on ne reprendra pas, même après 40 ans », annonce-t-il.
Et si vous avez envie d’aller voir un nutritionniste, nos deux experts donnent leur conseil :
-Un bon nutritionniste a un site Internet sans publicité et ne promet pas de perdre 6 kilos en une semaine. Et surtout, il faut qu’il y ait les publications scientifiques des résultats annoncés.
SOURCE : PARIS MATCH
MINCIR SANS SE PRIVER
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire