vendredi 31 mai 2013

Un médicament efficace contre le cancer de la prostate enfin remboursé

Marisol Touraine, a annoncé vendredi le remboursement en France d'un médicament utilisé dans le cadre du traitement du cancer de la prostate.

Marisol Touraine répond à la demande de nombreux patients. La ministre de la Santé  a annoncé vendredi le remboursement en France d'unmédicament utilisé dans le cadre du traitement du cancer de la prostate, une mesure réclamée depuis plusieurs mois par les malades.  L'association nationale des malades du cancer de la prostate (ANAMACaP) avait écrit le 22 mai une lettre ouverte à la ministre pour lui demander d'inscrire Jevtana sur la liste des médicaments directement pris en charge par l'assurance maladie.  Son efficacité dans le cadre de la chimiothérapie a été reconnue en octobre par la Haute autorité de santé. Ce médicament permet de prolonger l'espérance de vie de plusieurs mois des malades dont le cancer est devenu résistant aux traitements habituels.

"Ce médicament sera remboursé", a déclaré Marisol Touraine sur France info. "C'est un médicament qui permet à certains malades qui sont devenus résistants aux autres traitements qui existent d'être soignés et soulagés à la fin de leur vie puisque le cancer dont ils souffrent n'est malheureusement pas guérissable."  "Ce n'est donc pas un nouveau remède miracle, ça n'est pas un remède qui permet de guérir cette maladie", a-t-elle ajouté.  Avec 71.000 cas estimés en 2011, et 8.700 décès, le cancer
de la prostate est le premier cancer de l'homme en France. Il représente la quatrième cause de décès par tumeurs malignes.

mercredi 29 mai 2013

Cancer du col : le frottis, un examen à faire

Chaque année en France, le cancer du col de l'utérus touche encore près de 3 000 femmes. Un chiffre toujours trop élevé, alors que 90% des cas pourraient être évités. Outre la vaccination, qui concerne les jeunes filles dès 11 ans, le frottis constitue un moyen simple et fiable de dépister précocement toute lésion.
Pour sensibiliser les femmes à l'importance de la prévention et du dépistage du cancer du col de l'utérus, l'Institut national contre le Cancer (INCa) lance une campagne d'information radio au mois de juin. Jusqu'alors conseillée à partir de 14 ans, la vaccination contre certains papillomavirus humain (HPV) est, depuis avril 2013, recommandée pour toutes les jeunes filles âgées de 11 à 14 ans ou, en rattrapage, jusqu'à l'âge de 19 ans révolus. Celle-ci protège les jeunes filles avant qu'elles soient exposées au risque d'infection, c'est à dire avant le début de leur vie sexuelle.
Pour autant, rappelle l'INCa, « la vaccination ne dispense pas d'un dépistage régulier par frottis ». Pour les jeunes femmes ayant bénéficié des 3 doses recommandées, « le vaccin ne protège pas pour autant contre tous les types de HPV oncogènes. Seuls les HPV 16 et 18, responsables de 70% des cancers du col de l'utérus, sont concernés ». En outre, toutes les femmes âgées entre 25 et 65 ans n'ont pas, et de loin, été vaccinées. Le frottis se révèle donc indispensable, tous les 3 ans, pour toutes dans cette tranche d'âge.
La ménopause et la distance
Cet examen, indolore et facile à réaliser, permet de détecter des lésions précancéreuses et cancéreuses du col et ainsi de soigner plus précocement ce cancer. Près de 60% des femmes concernées effectuent des frottis régulièrement. Par conséquent, elles sont encore 40% à ne pas se faire dépister suffisamment. Résultat : 3 000 cas par an, dont 1 000 décès.
L'INCa explique en partie ces chiffres par « des freins liés à l'âge ». En effet, « les femmes de plus de 55 ans se font moins dépister ». Pourtant, le suivi par frottis ne doit (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mardi 28 mai 2013

Tabac: risques accrus pour les femmes consommant de l'alcool

Le tabac, qui tue environ 200 personnes par jour en France, est plus particulièrement risqué pour les femmes qui boivent à l'excès, selon une étude publiée mardi avant la journée mondiale contre le tabac.

La cigarette, ennemie de la femme qui a un penchant pour l'alcool ? C'est en substance la conclusion d'une étude scientifique qui rappelle que le tabac est particulièrement risqué pour les femmes qui boivent à l'excès.

L'étude est publiée mardi, avant la journée mondiale contre le tabac. Et le constat est sévère : "Chez les femmes consommatrices excessives d'alcool, les risques de décès associés aux tabac (sont) significativement plus élevés que chez celles qui (consomment) pas ou peu d'alcool", soulignent des experts du Centre international de recherche sur le cancer (Circ) et de l'Inserm dans un article publié dans le  Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). Cruel constat car, le risque est moindre chez les hommes gros fumeurs consommant beaucoup d'alcool.

Les spécialistes ont basé leurs travaux sur les données recueillies dans une vaste enquête épidémiologique européenne, Epic, portant sur plus d'un demi-million de personnes. Pour cette étude, les données de 380.000 sujets ont été retenues. Agés de plus de 40 ans, ils ont été suivis sur plus de 12 ans en moyenne. Durant cette période, 26.411 sont morts. Les chercheurs ont pu établir que le taux de mortalité des fumeurs était "supérieur de 1,5 à 3 fois à celui des non-fumeurs", ce qui confirme les résultats "d'études antérieures".
"Hazard ratio"
Ils ont aussi pu vérifier que l'arrêt du tabac était bénéfique: les personnes ayant arrêté de fumer ont des "risques semblables" à celles qui n'ont jamais fumé face aux décès par cancers liés au tabac, par maladie cardiovasculaire et par affection pulmonaire. Les bénéfices sont plus importants chez ceux qui ont arrêté la cigarette depuis plus de dix ans, avec une "mortalité globale" similaire entre ceux qui n'ont jamais fumé et ceux qui ont arrêté le tabac depuis plus de dix ans, notent les chercheurs.
Sur une échelle de risque ("hazard ratio") placée à 1 pour les hommes qui n'ont jamais fumé, le risque global de mortalité est évalué à 1,38 pour ceux qui fument de 1 à 15 cigarettes par jour, à 1,86 pour ceux fumant 16 à 26 cigarettes et à 2,44 pour ceux fumant plus de 26 cigarettes. Les chiffres sont identiques pour les femmes (risque global de mortalité évalué entre 1,32 à 2,44 chez les fumeuses) mais le risque de décès apparaît amplifié pour celles qui boivent beaucoup. Ainsi, le risque de mortalité globale grimpe à 3,88 pour les femmes qui fument plus de 26 cigarettes et boivent l'équivalent de plus de 30 grammes d'alcool par jour, alors que pour la même catégorie chez les hommes, le risque est évalué à 2,38.  Il y a "plus de risque de décès (chez les grandes fumeuses) si elles consomment aussi une quantité excessive d'alcool", observent les scientifiques qui ne fournissent pas d'explication dans leur article.
 

lundi 27 mai 2013

Les trois-quarts des chirurgiens dépassent le tarif de base de la Sécu

Des associations pointent aussi du doigt les gynécos, ORL et ophtalmos...
Les dépassements d’honoraires sont devenus la règle. Selon RTL, qui révèle les conclusions du premier Observatoire civil des dépenses de santé lancé ce lundi par l’association 60 millions de consommateurs, le collectif inter-associatif sur la santé et Santéclair, les trois-quarts des chirurgiens pratiquent des tarifs de base plus élevés que le tarif de base de la Sécurité sociale.
Les chirurgiens ne sont pas les seuls médecins à être pointés du doigt. Pour les ORL, les gynécologues ou encore les ophtalmologistes, la proportion dépasse les 50%, selon le rapport.

Les dépassements sous surveillance

Par ailleurs, les pratiques de dépassements d’honoraires varient d’une région à l’autre. Ainsi, selon Le Monde, à Paris les patients déboursent en moyenne 37,70 euros de plus que le tarif remboursé par la Sécu lorsqu’ils consultent un médecin spécialiste libéral. Dans l’Ain, ce surcoût est de 21,50 euros. Et de 15,90 euros à l’échelle nationale.
L’objectif de cet observatoire est de mettre sous surveillance l’évolution des dépenses de soin que ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale.

http://www.20minutes.fr/societe/1162533-20130527-trois-quarts-chirurgiens-depassent-tarif-base-secu
Thomas Laurenceau : "Les dépassements d... par rtl-fr

dimanche 26 mai 2013

Arabie : nouveau décès d'un malade atteint du coronavirus

Une octogénaire atteinte du coronavirus proche du SRAS est décédée en Arabie saoudite, portant à 18 le nombre de morts du virus dans le royaume.

Une octogénaire atteinte du coronavirus proche du SRAS est décédée en Arabie saoudite, a annoncé dimanche le ministère de la Santé. Cela porte à 18 le nombre de morts du virus dans le royaume. "Une femme, âgée de 81 ans et qui souffrait d'insuffisance rénale et d'autres maladies chroniques, est décédée" dans l'est de l'Arabie saoudite, a indiqué le ministère dans un communiqué sur son site internet. 
Il a cependant souligné qu'aucun nouveau cas de coronavirus, désormais appelé MERS par l'OMS, n'avait été enregistré depuis le 18 mai dans la province orientale du royaume où se concentrent la plupart des cas.
Jusqu'à présent, 18 personnes ayant contracté le virus sont décédées en Arabie saoudite. La plupart des cas sont "des personnes âgées souffrant de maladies chroniques", selon le ministère qui a ouvert une page consacrée au suivi du coronavirus sur son site internet. Le ministère a indiqué que neuf personnes atteintes du coronavirus avaient guéri. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) ne dispose toujours pas d'assez d'informations pour parvenir à des conclusions sur le mode et la source de transmission de ce coronavirus.
 

MON BIEN-ÊTRE - DIRECT 8 : Le yaourt : comment bien le choisir ?

samedi 25 mai 2013

Cystite : les règles pour l’éviter

Le plus important
Buvez beaucoup et souvent (1,5 litre d'eau par jour) et videz régulièrement votre vessie. Ainsi vous éliminerez au fur et à mesure les germes présents dans la vessie. Il est nécessaire de la vider régulièrement. Au moins 3 à 4 fois par jour.
Bon à savoir : ne vous forcez pas, mais ne vous retenez pas non plus. Allez simplement aux toilettes quand l'envie s'en fait sentir.
Evitez les excès :
- l'alcool,
- le café,
- les sodas.
Ils acidifient le pH de vos urines et augmentent le risque d'inflammation.
Au quotidien
- Evitez les pantalons trop serrés : ils favorisent la transpiration et la multiplication des microbes.
- Préférez des sous-vêtements en coton.
- Luttez contre la constipation : elle est source de prolifération bactérienne. Les matières stagnent dans le rectum ce qui favorise le développement des microbes qui peuvent ensuite voyager dans les voies urinaires. Consommez donc des aliments riches en fibres (légumes et fruits secs, céréales complètes…).
Vous êtes enceinte
Les femmes enceintes sont particulièrement vulnérables. La compression de l'appareil urinaire associée aux modifications hormonales de la grossesse entraîne une stagnation de l'urine.
Inquiètes ou sujettes aux cystites, procurez-vous des bandelettes urinaires pour surveiller votre urine (environ 15€ les 25 en pharmacie).
Déposez quelques gouttes d'urine sur la bandelette. Si elle change de couleur, il s'agit sûrement d'une infection urinaire. Consultez alors votre médecin.
Pour les petites filles
Si elles sont sujettes à ces infections, faites-leur faire pipi à l'envers, c'est-à-dire face à la chasse d'eau. Elles auront ainsi les jambes écartées et videront bien leur vessie.
Bon à savoir
Si vous avez de la fièvre en plus des symptômes habituels de la cystite (brûlures quand vous urinez, envie irrépressible d'aller aux toilettes, urines troubles), consultez votre (...) Lire la suite sur TopSante.com

vendredi 24 mai 2013

La peau humaine héberge des colonies de champignons

Les pieds sont la partie du corps où l'on trouve la plus grande diversité d'espèces, notamment sur le talon et entre les orteils.
La peau humaine est un véritable écosystème, au même titre qu'une forêt tropicale ou une prairie. Non seulement elle est colonisée par des milliards de bactéries mais on y trouve aussi une centaine d'espèces de champignons ou levures microscopiques. Il y en a sur toutes les parties du corps mais la biodiversité est nettement plus importante sur les pieds, sur le talon où l'on dénombre 80 espèces différentes, sous les ongles (60) et entre les orteils (40). Les levures du genre Malassezia sont dominantes. C'est ce que révèle une étude pilotée par Julia Segre, de l'Institut américain de recherche sur le génome humain basé à Bethsada (Maryland), publiée cette semaine dans la revue Nature.
Nombre de ces champignons ne pouvant être cultivés en laboratoire, les chercheurs les ont identifiés par leurs seules séquences génétiques comme cela avait été fait pour les bactéries de la peau dont le métagénome avait été publié en 2008 par la même équipe.
Interactions
La plupart de ces champignons ne sont pas pathogènes pour les humains. La peau est le milieu naturel dans lequel ils se développent. «Les résultats que nous avons obtenus fournissent un cadre pour de futures recherches sur les interactions entre les communautés bactériennes et fongiques qui favorisent le maintien d'une bonne santé de la peau ou l'apparition de maladies», soulignent les chercheurs, selon une formule consacrée. Aux États-Unis, on estime que 29 millions de personnes souffrent de mycoses dont une majorité de sportifs qui ont des problèmes aux pieds.
Pour leur étude, les chercheurs ont recruté dix adultes en bonne santé habitant Washington. Les prélèvements ont été effectués en frottant des tampons de coton à treize endroits différents du corps: le dos, la paume des mains, l'avant-bras, l'espace entre les sourcils, l'aine, le cou, les narines, l'intérieur de (...)
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mercredi 22 mai 2013

Mal de dos : une bactérie en cause

Un germe serait responsable de 40 % des lombalgies chroniques avec hernie discale. La douleur pourrait donc être traitée par antibiotiques.


C'est un espoir pour les 80 % de Français qui souffrent de mal de dos. Une étude danoise révèle qu'une bactérie serait présente dans plus d'un tiers des cas de lombalgie chronique avec hernie discale. Les douleurs pourraient donc être traitées avec des antibiotiques, explique mardi Le Figaro.
Des chercheurs de l'université du Danemark du Sud et de l'université de Birmingham, en Angleterre ont suivi 61 patients qui devaient subir une intervention chirurgicale pour une hernie discale. Dans quatre cas sur dix, la biopsie a révélé la présence du germe P. acnes, une bactérie très courante sur la peau humaine - notamment en cas d'acné -, mais qui vient parfois, étonnamment, se loger dans la colonne vertébrale.
Des douleurs plus rares et moins fortes
Un traitement antibiotique de cette forme de mal de dos est donc possible. Les chercheurs danois ont donné à leurs patients de l'amoxicilline et de l'acide clavulanique. Résultat : les douleurs sont moins fréquentes et moins fortes. Après un an de traitement, seuls 19 % des patients souffrent encore.


Retrouvez cet article sur LePoint.fr

Allergies : bientôt la fin des pollens

Selon le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), la saison des pollens est bientôt terminée. Les allergiques vont pouvoir mieux respirer !
Les pollens de saule, de peuplier, de cyprès, de frêne et de bouleau ne devraient bientôt plus être présents sur le territoire français. Ce n’est plus qu’une histoire de semaines, voire de jours.
Toutefois, certaines régions restent plus à risques pour les allergiques. Les pollens de chêne seront encore très présents sur le pourtour méditerranéen. Dans les vallées du Rhône et de la Garonne, ce sont les pollens de graminées qui resteront très présents.
Bien que la période des pollens soit bientôt terminée, le RNSA recommande aux personnes allergiques de continuer leur traitement pour réduire les risques de conjonctivite, de rhinite et d’asthme

http://www.ladepeche.fr/article/2013/05/21/1631126-allergies-bientot-la-fin-des-pollens.html

mardi 21 mai 2013

MINCIR SANS SE PRIVER

Chaque saison, un régime à la mode chasse l’autre. Et quand un nouveau débarque, la presse féminine s’empresse d’en faire sa Une, vante ses mérites et ses bienfaits avant que quelques semaines plus tard, elle ne le mette au pilori à cause de ses effets secondaires.
Patrick Leconte, nutritionniste, annonce clairement : « La privation est une fringale à retardement.» Et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) ajoute que c’est « une pratique à risque. »
David Benchetrit, directeur de recherche de la Clinique du poids sonne l’alarme : « Contrairement aux Américains qui mangent trop gras, les Français grossissent parce qu’ils abusent des régimes amaigrissants déséquilibrés. Plus on s’affame, moins maigrit. »
La solution : S’interdire les régimes. L’Anses le rappelle : rien ne remplace une alimentation équilibrée. La Clinique du poids a mis en ligne un site de bilan nutritionnel gratuit (www.assistancenutrtion.fr). Là, pas de recette magique, mais des programmes personnalisés. « Notre système de coaching sur mesure ajuste les habitudes alimentaires de chacun, car on sait que si l’on change plus de 20 % de ses habitudes, on abandonne. »
Patrick Leconte s’appuie sur la chrononutrition. La méthode est appétissante : « Tous les aliments sont autorisés, tant qu’ils sont consommés en suivant l’horloge biologique – gras le matin, dense le midi, sucré l’après-midi, léger le soir -, on assimile tout sans rien stocker. Avec cette méthode qui autorise deux repas où tout est permis par semaine, on peut espérer perdre 1,5 à 2 kilos par mois, qu’on ne reprendra pas, même après 40 ans », annonce-t-il.
Et si vous avez envie d’aller voir un nutritionniste, nos deux experts donnent leur conseil :
-Un bon nutritionniste a un site Internet sans publicité et ne promet pas de perdre 6 kilos en une semaine. Et surtout, il faut qu’il y ait les publications scientifiques des résultats annoncés.
SOURCE : PARIS MATCH

MINCIR SANS SE PRIVER

lundi 20 mai 2013

Journal d'un médecin de campagne

Infertilité masculine : une nouvelle piste toulousaine

Se servir d'un appareil d'imagerie utilisé en cancérologie pour mieux comprendre l'infertilité masculine. C'est l'idée, très originale, du docteur Lawrence Dierickx, spécialiste en médecine nucléaire à l'Institut Claudius Regaud, centre de lutte contre le cancer de Toulouse.
Le programme hospitalier de recherche clinique national vient de lui donner raison en attribuant une enveloppe de 350 000 € pour lancer un essai clinique auprès de 150 hommes. Le docteur Dierickx coordonnera les travaux avec les équipes du CHU de Toulouse du professeur Louis Bujan et du docteur Eric Huyghe au CECOS (centre d'étude et de conservation des œufs et du sperme humain) en collaboration avec les centres de lutte contre le cancer et les CHU de Bordeaux, Lille et Rouen.
«Grâce à la technique du TEP Scan, on observe depuis de nombreuses années les cellules tumorales. Le traceur que nous utilisons, à base de glucose, se fixe sur les cellules cancéreuses. Mais il se fixe aussi sur les testicules et cette donnée n'avait jamais été exploitée», relève le docteur Dierickx. «Nous avons remarqué chez nos patients stériles, et c'est un effet des chimiothérapies, que cette fixation diminue. Il pourrait donc y avoir un lien entre l'activité décelée par le TEP Scan et les caractéristiques du sperme» poursuit le médecin qui avoue avoir été inspiré par sa femme, directrice de recherche au laboratoire de procréation assistée à la clinique Saint-Jean-du-Languedoc.
Cet essai clinique pourrait donc aider au diagnostic d'infertilité mais aussi guider les biopsies. «Dans les cas de stérilité masculine, on pratique des biopsies pour prélever des spermatozoïdes mais, en aveugle, sans savoir où ils se trouvent. On peut espérer un meilleur succès en étant guidé par les images du TEP Scan. On pourrait aussi trouver des applications en oncologie et observer si certains traitements, associés aux chimiothérapies, pourraient préserver la fertilité masculine» conclut Lawrence Dierickx.
L'étude devrait démarrer en 2014, dans les locaux de l'Institut universitaire du cancer

http://www.ladepeche.fr/article/2013/05/20/1629943-infertilite-masculine-une-nouvelle-piste-toulousaine.html

vendredi 17 mai 2013

6 idées fausses sur la cellulite

Chaque printemps, quand on commence à penser aux petites robes et maillots qu'on aimerait porter, elle nous gâche la vie et nous complexe. Il est pourtant possible de venir à bout de la peau d’orange. Le tout est de bien connaitre l’ennemie !
La cellulite est bel et bien constituée de graisse, superficielle et très localisée (à cause des hormones féminines) sur tout le bas du corps, dans des zones typiquement féminines : extérieur et intérieur des cuisses, fesses, genoux, hanches… Mais ce n’est pas qu’un problème de gras : les cellules adipeuses, gonflées à bloc et au maximum de leurs capacités de remplissage, empêchent la bonne circulation des liquides (le sang et la lymphe), ce qui perturbe l’élimination des toxines. Apparaît alors une inflammation locale qui donne cet effet « peau d’orange » disgracieux.
La cellulite a une composante génétique établie, tout comme les problèmes veineux et lymphatiques qui lui sont associés. Mais cela n’empêche pas d’agir pour la réduire, d’autant que l’hérédité n’est pas seule en cause : le manque d’activité physique et de masse musculaire, et une alimentation désordonnée, ne sont pas pour rien dans l’histoire…
Tout le monde n’est pas égal sur la balance, devant le miroir (et aussi l’assiette !), et certaines femmes présentent plus de cellulite que d’autres, sans que cela ait forcément à voir avec le poids global. On peut constater que certains morphotypes physiques y sont plus sujets, tout particulièrement le profil dit « endomorphe » : épaules plus étroites que les hanches, ossature fine, profil plutôt méditerranéen, digestion et métabolisme lents, tempérament calme, dépendance à la nourriture, tendance à prendre facilement du poids… Si toutes les femmes sont sujettes à la cellulite, on peut dire que le profil endomorphe a en quelque sorte « des circonstances atténuantes »… mais aussi qu’il aura plus de mal à s’en débarrasser, car cela lui coûtera plus d’efforts.
Un régime seul n’en vient pas à bout : on va (...) Lire la suite sur TopSante.com