A la suite de la confirmation d'un cas de zika diagnostiqué chez une personne, domiciliée sur la commune du Mas-d'Agenais, revenant de la Martinique, une enquête a été menée par l'Entente interdépartementale pour la démoustication du littoral Méditerranée, pour le compte du conseil départemental de Lot-et-Garonne, sur le lieu de vie de la personne malade, hier matin. Cette enquête a démontré la présence de moustiques tigre (aedes albopictus) potentiellement vecteurs de cette maladie dans le secteur où réside la personne malade.
Forte de cette indication, la cellule départementale de gestion du moustique tigre s'est réunie et a proposé au préfet de lancer une opération de démoustication dans un rayon de 200 m autour du lieu où a été mise en évidence la présence du moustique (zone de Penne-d'Agenais). En effet, si un moustique tigre pique cette personne, il peut devenir porteur du virus et le transmettre alors à d'autres personnes par piqûre.
Cette opération de démoustication est inscrite dans les recommandations du plan national de lutte contre la dengue, le chikungunya et le zika, et de l'arrêté préfectoral du 26 avril 2016 qui prévoit des actions de démoustication autour des cas de dengue, de chikungunya et de zika avérés.
Depuis août 2012, le Lot-et-Garonne est classé en niveau 1 du plan national anti-dissémination du chikungunya, de la dengue et du zika.
Rappel des gestes à adopter
Compte tenu de la prolifération du moustique tigre en Lot-et-Garonne et de ce quatrième cas de zika suspect ou avéré en Lot-et-Garonne, des pratiques de bon sens s'imposent pour lutter contre cet insecte : éliminer les endroits où l'eau peut stagner ; changer l'eau des plantes et des fleurs une fois par semaine, ou si possible supprimer les soucoupes des pots de fleur, remplacer l'eau des vases par du sable humide (pensez aux fleurs des cimetières) ; vérifier le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées et nettoyer régulièrement gouttières, regards, caniveaux et drainages ; couvrir les réservoirs d'eau avec un voile moustiquaire ou un simple tissu : bidons d'eau, citernes, bassins ; couvrir les piscines hors d'usage et évacuer l'eau des bâches ou traiter l'eau : eau de Javel, galet de chlore. En adoptant ces gestes simples, on peut réduire de 80 % le risque de présence du moustique à proximité de son domicile, et donc de piqûre.Depuis août 2012, le Lot-et-Garonne est classé en niveau 1 du plan national anti-dissémination du chikungunya, de la dengue et du zika.
En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2016/06/07/2360458-un-cas-de-virus-zika-diagnostique.html#hSC61CsJbZS8kz3S.99
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