Une jeune femme a porté plainte à l’encontre d’un médecin de l’hôpital Saint-Esprit ayant eu des gestes inappropriés.
Cette affaire est à prendre avec la plus grande précaution, sachant qu'elle n'en est qu'au stade de l'enquête préliminaire. Les faits ne sont d'ailleurs, pour l'heure, pas précisément qualifiés. Une jeune femme d'une vingtaine d'années a porté plainte contre un praticien du service de gynécologie de l'hôpital Saint-Esprit d'Agen. Ce médecin, à qui la présomption d'innocence doit bénéficier, aurait eu des gestes inappropriés lors d'une consultation, et ce en profitant de son statut de professionnel de santé.
« Dans les jours qui ont suivi ce dépôt de plainte, nous avons reçu ce praticien qui n'exerce plus désormais au sein de notre établissement », confirme Marie-Pascale Gay, directrice des affaires médicales à l'hôpital Saint-Esprit. La semaine dernière, le médecin, arrivé dans le service gynécologie le 1er juillet 2015, a donc fait ses cartons.
« Plus de confiance »
Avant son intégration dans l'établissement de soins agenais, ce médecin avait déjà exercé ailleurs. « Il disposait de références d'autres établissements. Avant de conduire l'entretien, nous nous sommes attachés à recueillir des informations plus précises. Et nous avons convenu, à l'issue de notre entrevue, qu'il n'existait plus de relation de confiance entre les parties, et ce médecin nous a remis sa démission. Compte tenu du contexte, nous ne pouvons pas avoir le moindre doute. Nous sommes plus que jamais attachés au confort des patientes, au meilleur accompagnement possible. En ce sens, nous travaillons particulièrement dans ce service à la prise en charge et la gestion de la douleur. »
http://www.sudouest.fr/2016/02/27/depart-d-un-gynecologue-a-la-suite-d-une-plainte-2285591-3603.php
Près d’un mois et demi après qu’un essai clinique mené à Rennes par le laboratoire Biotrial a fait un mort et conduit à l’hospitalisation de cinq autres volontaires sains, Le Figaro révèle que les essais précliniques de la molécule en question, c’est-à-dire réalisés sur des animaux, avaient auparavant conduit à la mort de plusieurs chiens. Parmi les personnes hospitalisées, quatre des cinq survivants ont souffert de lésions profondes du cerveau ayant entraîné des troubles de la coordination des mouvements.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
Un cas de méningite a été déclaré vendredi chez une enfant de 11 ans, habitant les Hautes-Pyrénées, qui a été hospitalisée dans un état préoccupant mais "stationnaire", a annoncé samedi l'Agence régionale de Santé. "Le plus préoccupant c'est la santé de la petite fille" qui se trouve hospitalisée samedi au CHU de Purpan à Toulouse, a déclaré à l'AFP une porte-parole de l'ARS, évoquant une "stabilisation" de son état de santé.
"Tous les enfants de son univers scolaire ont été vaccinés", a ajouté cette porte-parole, qui n'était pas en mesure de préciser les lieux de vie et de scolarisation de la jeune malade. Son entourage a été joint pour qu'il reçoive un antibiotique préventif. Il s'agit des "sujets contacts", ayant eu des "contacts étroits, rapprochés et répétés" avec l'enfant durant les 10 jours qui précédent la maladie, selon un communiqué de l'ARS Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées.
Il s'agit d'une méningite à méningocoque, dont "la souche sera isolée en début de semaine", a ajouté la porte-parole. L'infection a été déclarée vendredi chez la jeune patiente. Son état "préoccupant" n'avait pas évolué samedi, a-t-elle ajouté.
Les autorités sanitaires ne prendront pas davantage de mesures en raison du risque minime de transmission de la méningite au-delà de l'environnement immédiat.
"Le germe étant très fragile dans l'environnement, les risques de transmission sont très faibles. Il n'y a pas lieu de procéder à des évictions scolaires ou à une désinfection des locaux, ni de traiter les personnes ayant eu des contacts occasionnels avec la personne malade", selon la même source. Très contagieuse et potentiellement mortelle, la maladie se manifeste par une montée brutale de température, de violents maux de tête, des vomissements et une raideur du cou.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
Une pétition alertant sur les dangers du Doliprane pédiatrique, aromatisé à la fraise, a recueilli plus de 100.000 signatures en un mois. Le laboratoire français Sanofi, qui commercialise le médicament, assure qu'il n'y a pas de danger.
Une pétition alertant sur les dangers du Doliprane pédiatrique, aromatisé à la fraise, a recueilli quelque 107.000 signatures en moins d'un mois.
Son auteur, Nathalie Bernard, met en cause l'azorubine - également appelé E122 - un colorant alimentaire rouge, notamment utilisé en pâtisserie, qui serait cancérigène.
Sanofi tente de dissiper les inquiétudes
Arguant que "le E122 est actuellement interdit aux USA, en Autriche, en Norvège, en Suède au Canada et au Japon", la pétition postée sur le site Change.org réclame "le retrait des produits contenant de l'azorubine et plus particulièrement du Doplirane pédiatrique".
Face à la polémique, Sanofi, qui commercialise le Doliprane pédiatrique, a publié un communiqué sur son site internet pour "rassurer les parents qui pourraient avoir des inquiétudes". Le laboratoire pharmaceutique français rappelle que "la sécurité des patients est [sa] priorité" et "suit quotidiennement le signalement des effets indésirables de l'ensemble des médicaments qu'il commercialise et les communique aux autorités de santé selon la réglementation en vigueur".
Le cancer du pancréas est l'un des plus meurtriers de tous. Et bien, il semble que le hasard fasse parfois bien les choses. Jeudi, lors du congrès mondial d'oncologie, le Toulouse Onco Week qui se déroule dans la Ville rose jusqu'au 7 février, une équipe de recherche toulousaine a fait une annonce qui fait d'ores et déjà du bruit : la progression du cancer du pancréas pourrait être empêchée par la simple élimination d'une enzyme.
La découverte a été faite «par accident» par l'équipe du Dr Pierre Cordelier, directeur de recherche Inserm au Centre de recherche en cancérologie de Toulouse (CRCT). Selon ce dernier, alors que l'équipe menait une étude sur la cytidine désaminase (CDA), les travaux ont permis, de prouver qu'il était faisable et sans danger, de modifier cette enzyme en vue de sensibiliser les cellules cancéreuses à la chimiothérapie.
La «grosse surprise», explique M. Cordelier a découlé d'une simple observation : en éliminant la CDA, les chercheurs ont constaté que «la prolifération des cellules cancéreuses est sévèrement réduite, sans même aucune chimiothérapie». résume le Pr. Cordelier.
Néanmoins, il faudra sans doute entre «cinq et dix ans» avant une application de masse. Mais les chercheurs estiment que cette découverte fortuite pourrait s'appliquer à d'autres formes de cancers.
13000 cancers du pancréas sont diagnostiqués chaque année. 12 000 seraient mortels selon le Pr. Cordeliers
http://www.ladepeche.fr/article/2016/02/06/2271730-cancer-du-pancreas-une-decouverte-majeure.html