lundi 26 octobre 2015

La charcuterie est cancérogène, la viande rouge «probablement aussi», dit l'OMS

La consommation de charcuterie est cancérogène, celle de viande rouge «probablement» aussi, selon une évaluation publiée aujourd'hui par l'agence cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

«Ces résultats confirment les recommandations de santé publique actuelles appelant à limiter la consommation de viande» a commenté le Dr Christopher Wild, le directeur du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), à l'origine de l'évaluation.

Le porc est inclus par le CIRC dans les viandes rouges au même titre que le boeuf, le veau, l'agneau, le mouton, le cheval et la chèvre.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/10/26/97001-20151026FILWWW00103-la-charcuterie-est-cancerogene-la-viande-rouge-probablement-aussi-dit-l-oms.php

mardi 20 octobre 2015

Pont-à-Mousson : « Dur à dire, dur à digérer »

Il faut arrêter de travailler ». Lui ont imposé les médecins, courant septembre, après lui avoir annoncé un sarcome. Un type de cancer rare qui se développe sur le tissu conjonctif commun (tissu mou) ou dans le tissu spécialisé tel que l’os et qui représente moins de 1 % de tous les nouveaux cas de cancer.
Sophie Mahut a donc été contrainte de fermer sa boutique spécialisée dans les loisirs créatifs « C2 moi », située 1, rue Lemud, mardi dernier. « Je n’ai pas le choix », se résout-elle à dire au lendemain de ses 45 ans. « Cette merde a décrété que mon corps était assez sympa et qu’elle pouvait s’y développer. Ok elle est là, mais il est hors de question qu’elle reste et qu’elle gagne », s’insurge Sophie dans une lettre qu’elle a postée, après beaucoup d’hésitation, sur Facebook. « C’est délicat d’annoncer sa maladie. C’est dur à dire, dur à digérer, on rit, on pleure… Mais il faut jouer franc jeu avec les gens », confie celle qui aime les situations claires et nettes. « Je ne voulais pas fermer la boutique sans que les gens sachent pourquoi. Et aussi pour les informer que ça arrive à n’importe qui, sans prévenir. Tout le monde est concerné par ce fléau ».
« Pourquoi moi ? », s’est-elle interrogée, à juste titre, elle qui a toujours eu une hygiène de vie irréprochable. « Je ne fume pas, je ne bois pas, j’ai toujours fait attention, je suis sportive… Ce n’est pas logique mais où est la logique quand on voit les hôpitaux remplis d’enfants », déplore Sophie qui, encore plus aujourd’hui, « se nourrit des câlins » de ses quatre enfants, Virgile, Daphné, Faustine et Berenice, de l’amour de son mari, Cyrille du soutien et de la solidarité de tout son entourage. « Ça aide à garder le moral et ça donne de la force ».
Je n’ai pas envie de rester chez moi et me dire que je suis malade. Je ne me vois pas fatiguée, je n’ai pas envie »
Difficile de se projeter quand le diagnostic reste flou. « On m’a dit que j’étais un cas d’école. Je suis obligée de prendre les choses comme elles viennent. Je suis en colère mais je ne baisserai pas les bras », assure la spécialiste des loisirs créatifs qui avait développé son activité en animant des ateliers pour enfants et adultes, ainsi que les Temps d’activités périscolaires (Taps) à Pont-à-Mousson et à Blénod depuis janvier. Pour l’instant, elle ne s’accorde qu’une heure de repos par jour, « sous l’ordre du chef (son mari) », plaisante Sophie. Elle envisage de poursuivre quelques activités avec quelques clientes pour les accompagner dans leurs créations. « Mais en tant que bénévole », sourit-elle. « C’est important pour moi, il faut garder des projets, ça me donne la pêche pour continuer. Je vais aussi être présente auprès de mes filles qui font du hand. Je n’ai pas envie de rester chez moi et me dire que je suis malade. Je ne me vois pas fatiguée, je n’ai pas envie ».
Samedi, elle ne pourra pas participer à la marche d’Octobre rose, « je n’ai pas le droit de marcher trop longtemps, mais j’espère que l’année prochaine je serai sur les rangs dans la marche ».

http://www.estrepublicain.fr/edition-de-pont-a-mousson/2015/10/20/pont-a-mousson-dur-a-dire-dur-a-digerer

dimanche 18 octobre 2015

Mis sous pression par la Sécu, un jeune médecin de Sermaize-les-Bains cesse son activité

Virginie Thierry, un médecin généraliste de 35 ans installé depuis 7 ans à la maison médicale de Sermaize-les-Bains, a décidé de mettre fin à son activité libérale. La Caisse primaire d’assurance maladie de la Marne l’accuse de prescrire trop d’arrêts maladie par rapport à la moyenne, et a engagé une procédure à son encontre. Dégoûtée, et refusant de travailler sous la menace de sanctions, elle quittera le cabinet à la fin de l’année.
http://www.lunion.com/node/574645

vendredi 16 octobre 2015

Damien a lui-même diagnostiqué sa grave maladie

Le jeune Damien Marin raconte dans un livre les années passées à souffrir sans savoir de quel mal il était atteint. L'achalasie œsophagienne est une maladie rare très difficile à diagnostiquer que le patient a fini par détecter tout seul.
À 27 ans à peine, Damien Marin a vécu une expérience que peu ont eue à vivre : la maladie et toute la détresse qui l'accompagne.
À peine âgé de 19 ans à l'époque, le jeune homme éprouve de très sérieuses douleurs à la poitrine et ne parvient plus à s'alimenter et à boire correctement. C'est le début d'une longue et pénible maladie qui continue de le faire souffrir aujourd'hui.
À l'époque il ne savait pas ce qu'il avait. Personne d'ailleurs. C'est ce que lui disent les médecins, consultés à répétition jusqu'à certains spécialistes qui ne voient dans son état rien d'autre qu'un stress excessif et lui conseillent de se ménager.
«C'est difficile de s'entendre dire que l'on n'a rien alors que l'on vomit tout ce qu'on avale, qu'on en vient à avoir peur de manger et de boire. On a toujours des raisons de stresser, alors des fois on arrive même à se convaincre que c'est de notre faute.»
Seulement la maladie était bien réelle mais très difficile à détecter : c'est l'achalasie œsophagienne et touche moins d'une personne sur 100 000. L'achalasie est une maladie rare d'origine inconnue, dans laquelle le sphincter au niveau de l'œsophage ne se relâche pas, empêchant la progression des aliments. Comme toutes les personnes atteintes de l'achalasie, Damien perd beaucoup de poids pendant les deux ans ou il reste sans diagnostic : «Le plus dur, c'est d'aller chercher une réponse que l'on n'obtient pas. Et puis, on sent le malaise des proches qui ne comprennent pas et qui se demandent si c'est réel. Alors j'ai fini par m'éloigner aussi de ma famille». C'est à cette époque que le jeune homme s'installe à Castres il y a six ans. Le diagnostic, c'est lui-même qui le trouvera à force de recherches sur le net : «J'ai un jour identifié parfaitement ce que j'avais au vu des symptômes et de la description donnée. Je suis allé voir un spécialiste qui l'a confirmé avec des tests. Le plus incroyable, c'est de pouvoir mettre des mots sur son malaise et surtout de savoir qu'il ya une issue.»
Et cette issue, c'est une opération, au CHU de Rangueil, qui consiste à élargir l'œsophage et qui permet aux aliments «de tomber dans l'estomac». Les douleurs thoraciques sont toujours là mais on peut recommencer à vivre normalement.
Ces deux années ont fortement marqué Damien qui avant même de savoir de quoi il est atteint commence une thérapie par l'écriture. Il met sur le papier ses émotions, il décrit les douleurs, l'absence de diagnostic et puis enfin la découverte de la maladie : «Ça été une véritable libération. De savoir que l'on n'avait pas tout inventé, de redécouvrir son corps en pouvant à nouveau manger, faire du sport… J'ai commencé à écrire pour moi, parce que j'avais besoin d'exprimer autrement ce qui m'arrivait. Et puis j'ai eu aussi le besoin de le faire partager.»
Le travail de réorganisation, de restructuration d'une dizaine de textes épars ont finalement donné un premier roman, «L'homme d'achalasie» qui retrace toutes ces années de galère.
Damien Marin, «L'homme d'achalasie » disponible sur Amazon.fr en version numérique. 2,99 €.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/10/16/2198945-damien-a-lui-meme-diagnostique-sa-grave-maladie.html

mardi 13 octobre 2015

jeudi 8 octobre 2015

Un Varois atteint d’une maladie dont il est l’unique cas au monde

Atteint d’une maladie orpheline dont il est l’unique cas au monde, le Fréjusien Rogers voit son état aller de mal en pis. La recherche avance mais l’argent  manque. Et le temps presse...
C'est un véritable soldat. "Un guerrier", comme le surnomme affectueusement Ange, son père. Car c'est un combat de tous les jours. Rogers, qui a fêté ses 22 ans le 31 août dernier, lutte en effet depuis tout petit contre une maladie mal connue, la dysplasie osseuse avec retard.
Un mystérieux fléau qui a déjà emporté son petit frère, Rubens, en juillet 2005.
Désormais unique cas au monde de cette étrange pathologie, Rogers lutte sans relâche mais tombe souvent dans des crises qui le conduisent aussitôt à l'hôpital.
Il est malheureusement un peu chez lui, dans cet établissement intercommunal qu'est l'hôpital Bonnet de Fréjus-Saint-Raphaël, où tout le monde le connaît.
"J'ai envie de sortir d'ici!"
Et justement, après un été relativement calme, une crise l'y a de nouveau conduit, il y a une dizaine de jours.
"Il est descendu sous la barre fatidique des 25 kg, explique son papa. On n'arrive pas à stabiliser son poids. Tant qu'il ne regagnera pas quelques kilos, il devra rester ici."
"Pourtant, je n'arrête pas de manger et de boire, déplore le jeune homme. J'ai envie de sortir d'ici. Je peux jouer, dessiner, mais je préférerais sortir."
À ses côtés, ses parents veillent sur lui jour et nuit.
"Ce n'est pas simple tous les jours, reconnaît Ange. Même une fois à la maison, Rogers se sent terriblement seul. Dans son cas, c'est difficile de se faire des amis. Et une copine, je n'en parle même pas..."
Rogers, buvant son jus survitaminé, entend la conversation. Il ne peut s'empêcher de réagir.
"J'aimerais sortir plus souvent, comme les autres de mon âge. Qu'on m'appelle pour une soirée, pour une sortie. Mais mon souci, pour l'instant, c'est d'arriver à stabiliser mon poids pour que je puisse rentrer à la maison..."
Depuis qu'il a passé le seuil des 20 ans, il ne peut plus prétendre à certaines aides. Désormais dans la case "adulte handicapé" pour l'administration, ses parents doivent supporter seuls le coût de la recherche pour trouver un jour, espèrent-ils tous, le remède à ce mal qui ronge un peu plus chaque jour le jeune homme.
Soutien indispensable
"La recherche fait tous les jours des progrès, explique le père. Mais après avoir longuement cherché la solution du côté du génome, sans succès, il faudrait maintenant explorer et décortiquer ce qui se cache derrière."
Pour cela, une équipe de quinze médecins de réputation mondiale, à l'hôpital Necker à Paris, suit Rogers. Mais la bourse de recherche est onéreuse.
"Notre association Les Petits Anges de la vie ne dispose d'aucune subvention, ni de l'État, ni du Téléthon et ce depuis sa création... Chaque année, nous essayons d'organiser des stands dans les grandes surfaces locales, des manifestations sportives ou artistiques avec des vedettes, explique Ange. Pour continuer notre difficile combat autour de Rogers, le soutien de la population nous est indispensable."

Pour un don ou contacter la famille, appelez le 06.61.48.26.85 ou www.lespetitsangesdelavie.com


http://www.nicematin.com/derniere-minute/un-varois-atteint-d%E2%80%99une-maladie-dont-il-est-l%E2%80%99unique-cas-au-monde.2361466.html