mardi 13 août 2013

Cancers : des avancées marquantes

Le congrès annuel de la Société américaine d’oncologie clinique (Asco) a surtout été marqué par la progression des traitements personnalisés dans certains cancers. Le point sur les principales évolutions avec le Pr Michel Mitry, cancérologue à l’Institut Curie à Paris.
Cancer du col de l’utérus Un dépistage avec du vinaigre! Une vaste étude, menée en Inde, a montré l’intérêt d’une méthode de détection du cancer utérin simple et bon marché. Après une application de vinaigre sur le col de l’utérus, on réalise un prélèvement avec un bâtonnet enveloppé de coton. Examiné à l’œil nu, sous une lampe halogène, il permet de détecter les anomalies. En moins d’une minute, les tissus cancéreux prennent une couleur blanche là où le vinaigre est appliqué, alors que les tissus sains ne changent pas de couleur. Cette technique, qui requiert une simple formation des personnels infirmiers, a été testée pendant quinze ans sur 150 000 femmes indiennes de 35 à 64 ans sans antécédents de cancer du col utérin. Résultat: une réduction de 31 % de la mortalité par ce cancer, encore fréquent en Inde en raison du peu d’accès aux frottis. «Nous espérons que les résultats de cette étude permettront de réduire le fardeau du cancer du col de l’utérus dans le monde », a déclaré le Dr Surendra Srinivas Shastri, professeur de cancérologie préventive au Tata Memorial Hospital à Bombay, principal auteur de cette étude.
Cancer du pancréas Le plus des nanoparticules Dans les cancers avancés du pancréas, l’intérêt d’une double chimiothérapie (nab-paclitaxel et gemcitabine) a été confirmé. L’association fait appel à des nanoparticules d’albumine, qui permettent un accès optimal du produit de chimiothérapie dans la cellule cancéreuse. Dans les stades moins avancés, une étude a montré qu’ajouter de la radiothérapie à la chimiothérapie n’apporte pas de bénéfices. Les malades ne devraient plus être ennuyés pour rien…
Cancer des testicules Une nouvelle chimio Ce cancer atteint des hommes jeunes, entre 25 et 30 ans. Il est de très bon pronostic, c’est-à-dire que les malades guérissent, sauf un très petit nombre d’entre eux. Pour la première fois depuis vingt ans, un progrès vient d’être enregistré pour ces patients atteints d’une forme agressive. Un essai franco-américain a en (...) Lire la suite sur Topsanté

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