vendredi 30 août 2013
mardi 27 août 2013
dimanche 25 août 2013
Plus de 140 personnalités signent une pétition pour sauver la Sécu
Le Parisien publie ce dimanche une pétition signée par plus de 140 personnalités politiques ainsi que des médecins. Ils réclament un débat public sur la santé suite à la montée en charge des complémentaires dans le remboursement des soins.
Plus de 140 personnalités politiques ainsi que des médecins de renom ont signé une pétition publiée dimanche par Le Parisien pour réclamer "un débat public sur la santé", s'inquiétant de la montée en charge des complémentaires dans le remboursement des soins.
"Nous demandons que s'ouvre un large débat citoyen, suivi d'un vote solennel de la représentation nationale sur le choix entre le financement des dépenses de santé par la Sécurité sociale ou par un assureur privé dit "complémentaire", écrivent les signataires de cette pétition intitulée "Pour un débat public sur la santé".
"Le choix a été fait de transférer progressivement la prise en charge des soins courants (c'est-à-dire hors hospitalisation et hors affections de longue durée) vers les assurances dites "complémentaires" (mutuelles, institutions de prévoyance et assureurs privés)", disent-ils.
La Sécu ne rembourse plus qu'environ 50 % des soins courants
"Aujourd'hui, la Sécurité sociale ne rembourse plus qu'environ 50 % des soins courants et bien moins encore pour les soins d'optique, dentaires et d'audio-prothèses. Si l'on poursuit dans cette voie, la protection sociale ne prendra bientôt plus en charge que les patients les plus démunis et les malades les plus gravement atteints", soulignent-ils.
Selon les signataires, qui entendent se mobiliser "pour arrêter cette dérive", "nous sommes en train de passer, sans débat démocratique, d'une logique de prise en charge solidaire pour tous à une logique d'assistance pour les plus pauvres et d'assurance pour les plus riches".
Le diabétologue André Grimaldi, à l'origine du texte, a été rejoint par d'autres médecins comme Alain Fisher spécialiste de la thérapie génique à l'hôpital Necker ou la pneumologue Irène Frachon qui a dénoncé le scandale du Mediator.
Des hommes politiques de droite comme de gauche, dont le député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, le député Bernard Debré (UMP), l'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard, le député vert Noël Mamère ou le député communiste André Chassaigne sont également au nombre des signataires.
Enfin, on compte aussi l'expert en économie de la santé Didier Tabuteau, ainsi que la présidente du Collectif inter-associatif de la santé (CISS) Claude Rambaud et même l'ancien entraîneur de l'équipe de France de handball Daniel Constantini.
vendredi 23 août 2013
Franche-Comté : la gale étend son emprise
Montbéliard. Le parasite prend ses aises. Le dernier site en date touché nous ramène à l’origine de l’épidémie. Car manifestement, l’apparition de trois cas de gale au sein de la maison de retraite de Pont-de-Roide trouve son vecteur de propagation en l’arrivée d’un patient en provenance du service gériatrie de l’hôpital de Montbéliard où tout a commencé.
Début juillet en effet, c’est ici que se détecte une première lésion cutanée. Initialement perçue comme de l’eczéma, elle s’avère définitivement diagnostiquée le 7 août comme être la gale. Cinq jours plus tôt déjà, au vu des effets constatés sur des agents hospitaliers, des mesures préventives ont été prises. Mais entre-temps, la bête s’est transportée, via encore une fois un patient, dans le service de soins de suite et de réadaptation de l’établissement. Où cinq cas sont désormais avérés. Sauf qu’ici, au vu de la taille des lieux, 140 patients pour 160 personnels qui naviguent selon les différentes structures, les risques de propagation s’avèrent décuplés. D’où la vaste opération de nettoyage qui s’est tenue, mercredi et jeudi, dans les 110 chambres et les 114 locaux de ce service répartis sur trois niveaux. Le tout, puisqu’il faut mener l’action en simultanée, assorti du traitement des plus de 300 agents et patients concernés.
Combien ont-elles été traitées ? Le résultat, quoi qu’il soit, est cependant clair : la gale se propage. Et la maison de retraite de Pont-de-Roide avec ses 46 résidants et ses 30 agents, où deux des trois infections recensées touchent des personnes âgées, va faire l’objet, à son tour, d’un gros nettoyage dans les jours qui viennent. Là aussi, comme au sein du service de soins de suite du centre hospitalier de Montbéliard, les admissions ont été fermées et les visites interdites.
Jusqu’où l’épidémie va-t-elle aller ? « Nous ne sommes pas à l’abri de nouveaux cas », reconnaît la direction de l’hôpital. Laquelle, par voie de conséquence, insiste toutefois : « Nous sommes maintenant rodés et de plus en plus opérationnels ». Notamment en matière d’approvisionnement de médicaments et de réactivité en terme d’application des procédures. Ce qui, par ailleurs, revêt aussi un coût financier
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/08/23/la-gale-etend-son-emprise
Début juillet en effet, c’est ici que se détecte une première lésion cutanée. Initialement perçue comme de l’eczéma, elle s’avère définitivement diagnostiquée le 7 août comme être la gale. Cinq jours plus tôt déjà, au vu des effets constatés sur des agents hospitaliers, des mesures préventives ont été prises. Mais entre-temps, la bête s’est transportée, via encore une fois un patient, dans le service de soins de suite et de réadaptation de l’établissement. Où cinq cas sont désormais avérés. Sauf qu’ici, au vu de la taille des lieux, 140 patients pour 160 personnels qui naviguent selon les différentes structures, les risques de propagation s’avèrent décuplés. D’où la vaste opération de nettoyage qui s’est tenue, mercredi et jeudi, dans les 110 chambres et les 114 locaux de ce service répartis sur trois niveaux. Le tout, puisqu’il faut mener l’action en simultanée, assorti du traitement des plus de 300 agents et patients concernés.
« Nous ne sommes pas à l’abri de nouveaux cas »
Le souci, en fait, tient dans le temps d’incubation de la gale, qui peut aller jusqu’à six semaines. Or, entre le 1er juillet, date de la première manifestation de l’infection, et le 7 août, correspondant au diagnostic médical, 80 malades sont passés en gériatrie composée d’une trentaine de lits et marquée par un phénomène de rotation. D’où les moult courriers adressés par l’hôpital, notamment à l’attention des médecins traitants de toutes ces personnes afin de les sensibiliser et assurer un suivi.Combien ont-elles été traitées ? Le résultat, quoi qu’il soit, est cependant clair : la gale se propage. Et la maison de retraite de Pont-de-Roide avec ses 46 résidants et ses 30 agents, où deux des trois infections recensées touchent des personnes âgées, va faire l’objet, à son tour, d’un gros nettoyage dans les jours qui viennent. Là aussi, comme au sein du service de soins de suite du centre hospitalier de Montbéliard, les admissions ont été fermées et les visites interdites.
Jusqu’où l’épidémie va-t-elle aller ? « Nous ne sommes pas à l’abri de nouveaux cas », reconnaît la direction de l’hôpital. Laquelle, par voie de conséquence, insiste toutefois : « Nous sommes maintenant rodés et de plus en plus opérationnels ». Notamment en matière d’approvisionnement de médicaments et de réactivité en terme d’application des procédures. Ce qui, par ailleurs, revêt aussi un coût financier
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/08/23/la-gale-etend-son-emprise
mercredi 21 août 2013
Une petite fille de huit ans qui ne vieillit pas
La petite américaine Gabby Williams a 8 ans mais ne pèse que 5 kg et ressemble trait pour trait à un bébé. Un chercheur se penche sur ce nouveau cas de personne qui semble ne pas vieillir.
Elle a 8 ans, mais a tout d'un bébé. Gabby Williams, une petite Américaine originaire de Billings (Montana) ne pèse que 5 kg, rapporte ABCnews.com. Sa mère doit s'en occuper comme elle le ferait pour un nouveau né et l'habille de vêtements "3 à 6 mois".
Gabby est atteinte d'une maladie rarissime dont seulement quelques cas ont été répertoriés dans le monde. Les médecins ont par exemple déjà planché sur le cas d'un Floridien de 29 ans qui a le corps d'un enfant de 10 ans ou d'une Brésilienne de 31 ans qui a la taille d'un enfant de deux ans.
Des immortels?
Leur point commun: on dirait qu'ils ne vieillissent pas. "Leur processus de développement est ralenti -autour de cinq fois plus long que pour une personne normale-, explique le chercheur Richard F. Walker à ABCnews. L'évolution de son corps est lente et négligeable." Le scientifique a décidé de dédier sa fin de carrière à cette maladie pour en trouver la cause.
Puisqu'ils ne vieillissent pas, ces patients sont-ils en quelque sorte immortels? "Si nous identifions le gène [responsable de ce phénomène] et qu'à l'âge adulte nous pouvions trouver un bouton 'stop' pour le vieillissement du corps (...) nous serions biologiquement immortels", poursuit le chercheur. "Immortalité" toute relative puisqu'un tel corps ne serait protégé ni contre les accidents, ni contre les maladies.
Retrouvez cet article sur lexpress.fr
Elle a 8 ans, mais a tout d'un bébé. Gabby Williams, une petite Américaine originaire de Billings (Montana) ne pèse que 5 kg, rapporte ABCnews.com. Sa mère doit s'en occuper comme elle le ferait pour un nouveau né et l'habille de vêtements "3 à 6 mois".
Gabby est atteinte d'une maladie rarissime dont seulement quelques cas ont été répertoriés dans le monde. Les médecins ont par exemple déjà planché sur le cas d'un Floridien de 29 ans qui a le corps d'un enfant de 10 ans ou d'une Brésilienne de 31 ans qui a la taille d'un enfant de deux ans.
Des immortels?
Leur point commun: on dirait qu'ils ne vieillissent pas. "Leur processus de développement est ralenti -autour de cinq fois plus long que pour une personne normale-, explique le chercheur Richard F. Walker à ABCnews. L'évolution de son corps est lente et négligeable." Le scientifique a décidé de dédier sa fin de carrière à cette maladie pour en trouver la cause.
Puisqu'ils ne vieillissent pas, ces patients sont-ils en quelque sorte immortels? "Si nous identifions le gène [responsable de ce phénomène] et qu'à l'âge adulte nous pouvions trouver un bouton 'stop' pour le vieillissement du corps (...) nous serions biologiquement immortels", poursuit le chercheur. "Immortalité" toute relative puisqu'un tel corps ne serait protégé ni contre les accidents, ni contre les maladies.
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mardi 20 août 2013
dimanche 18 août 2013
De plus en plus de médicaments en rupture de stock
Actuellement, 45 produits seraient absents des pharmacies. Une liste qui pourrait s'allonger de 17 autres médicaments, révèle Le Parisien ce samedi.
Le Levothyrox ne serait finalement pas le seul médicament en rupture de stock. D'après une enquête du Parisien, les pharmaciens auraient des difficultés à se procurer 45 autres produits. Plus inquiétant encore, cette liste pourrait s'allonger de 17 nouveaux médicaments.
Listés par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), les produits manquants sont très variés. On y trouve des traitements dédiés aux troubles bipolaires (Sycrest, comprimé 5 mg) et à la schizophrénie (Semap, comprimé 20 mg), mais aussi des comprimés pour traiter la dépression (Tofranil 10 et 20 mg). Pas moins de quatre anticancéreux (Caryolysine, solution 10 mg et le Depocyte, injectable 50 mg, Haxastat, gelules 100 mg, Immucyst 81 mg poudre) sont absents des officines.
La mondialisation du marché pharmaceutique en cause
Si certains traitements peuvent être remplacés par des génériques ou par d'autres antibiotiques - c'est le cas du Célestène (un antiallergique très répandu) et de l'amoxicilline (un antibiotique indiqué dans le traitement des infections bactériennes) - d'autres médicaments n'ont pas leur équivalent sur le marché. C'est malheureusement le cas de l'anticancéreux Immucyst et du traitement Ascabiol de la gale.
Ce phénomène s'expliquerait par la mondialisation des marchés. Dans le cas du Levothyrox, le laboratoire allemand, qui est le seul fabriquant au monde de ce traitement de la thyroïde, n'a pas réussi à faire face aux gigantesques commandes des... Chinois ! Les classes moyennes de l'empire du Milieu, qui connaît une forte croissance, consacrent un budget de plus en plus important à la santé. Résultats, l'entreprise pharmaceutique n'a pu honorer les commandes françaises.
L'Eutirox remplace le Lévothyrox
Pour faire face à cette pénurie, des alternatives ont toutefois été proposées en attendant qu'une solution soit trouvée. L'Eutirox, l'équivalent italien du Lévothyrox, est délivré gratuitement aux patients pour une période temporaire, a annoncé l'ANSM la semaine dernière. "Nous ne sommes pas encore revenus à la normale, mais nous faisons tout pour que la situation se rétablisse au plus vite pour les patients", a déclaré François Bruno, directeur adjoint du service surveillance des marchés à l'ANSM, interrogé par Le Parisien.
http://lci.tf1.fr/economie/consommation/de-plus-en-plus-de-medicaments-en-rupture-de-stock-8248958.html
http://lci.tf1.fr/economie/consommation/de-plus-en-plus-de-medicaments-en-rupture-de-stock-8248958.html
vendredi 16 août 2013
Epidémie de gale : l’est de la France en alerte
En Franche-Comté, un hôpital et une maison de retraite ont été touchés par une épidémie de gale. Le lien entre les établissements n’a toutefois pas été établi.
Plusieurs cas de gale, une infection cutanée contagieuse qui se propage rapidement, ont été diagnostiqués dans la région de Franche-Comté depuis le 7 août dernier. Un premier malade, suivi d’une douzaine d’autres pendant la semaine, s’est présenté au service de gériatrie de l’hôpital de Montbéliard. Au même moment, sept pensionnaires de la maison de retraite Claude Pompidou de Belfort ont présenté les symptômes de la maladie, qui touche environ 300 millions de personnes dans le monde selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le lien entre ces deux lieux n’a pas encore été établi. Selon Damien Oudot, le responsable de la communication de l’hôpital de Montbéliard, "quatre patients ont été identifiés comme porteurs, deux sont suspects et six membres du personnel soignant sont atteints par le parasite. On sait qu’aucun patient n’a quitté l’hôpital pour la maison de retraite, mais on ne sait pas encore si un visiteur aurait pu se rendre d’un établissement à l’autre", explique-t-il au Parisien.
L’établissement prend toutes les précautions nécessaires pour limiter la propagation de la maladie, causée par la mite microscopique Sarcoptes scabiei, tandis que les malades suivent un traitement au Stroméctol. "La gale se propage principalement par contact cutané direct et dans une moindre mesure par contact avec des vêtements et des draps et couvertures infectés. Les environnements dans lesquels la gale risque plus particulièrement de se propager comprennent les hôpitaux et les établissements de soins aux enfants; les conditions de surpeuplement favorisent également la propagation. L'infestation se transmet facilement entre partenaires sexuels", rappelle l’OMS.
Retrouvez cet article sur Topsanté
Plusieurs cas de gale, une infection cutanée contagieuse qui se propage rapidement, ont été diagnostiqués dans la région de Franche-Comté depuis le 7 août dernier. Un premier malade, suivi d’une douzaine d’autres pendant la semaine, s’est présenté au service de gériatrie de l’hôpital de Montbéliard. Au même moment, sept pensionnaires de la maison de retraite Claude Pompidou de Belfort ont présenté les symptômes de la maladie, qui touche environ 300 millions de personnes dans le monde selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le lien entre ces deux lieux n’a pas encore été établi. Selon Damien Oudot, le responsable de la communication de l’hôpital de Montbéliard, "quatre patients ont été identifiés comme porteurs, deux sont suspects et six membres du personnel soignant sont atteints par le parasite. On sait qu’aucun patient n’a quitté l’hôpital pour la maison de retraite, mais on ne sait pas encore si un visiteur aurait pu se rendre d’un établissement à l’autre", explique-t-il au Parisien.
L’établissement prend toutes les précautions nécessaires pour limiter la propagation de la maladie, causée par la mite microscopique Sarcoptes scabiei, tandis que les malades suivent un traitement au Stroméctol. "La gale se propage principalement par contact cutané direct et dans une moindre mesure par contact avec des vêtements et des draps et couvertures infectés. Les environnements dans lesquels la gale risque plus particulièrement de se propager comprennent les hôpitaux et les établissements de soins aux enfants; les conditions de surpeuplement favorisent également la propagation. L'infestation se transmet facilement entre partenaires sexuels", rappelle l’OMS.
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mercredi 14 août 2013
Cancer du sein : un nouveau médicament pour bloquer la tumeur
Une équipe de chercheurs a développé un nano médicament capable de cibler les cellules cancéreuses du sein, bloquer la tumeur et stimuler la réponse du système immunitaire.
La nanotechnologie ne se limite pas aux produits industriels, mais prend part également à la recherche médicale. En effet, c’est un nano médicament de la famille des Polycéfines qui a été développé par des chercheurs du Cedars-Sinai Medical Center, aux Etats-Unis, afin de lutter contre les cellules cancéreuses responsables du cancer du sein.
Dans une étude publiée par le Journal of Controlled Release, les scientifiques expliquent comment ce médicament, créé à base d’un acide non toxique et biodégradable, cible la tumeur par différentes actions simultanées. Concrètement, il attaque les cellules mammaires cancéreuses de l’intérieur, bloque la tumeur et stimule la réponse immunitaire du corps. Pour parvenir à ce résultat, l’équipe américaine a greffé des cellules cancéreuses de sein humain sur des souris. La survie des animaux a été prolongée de façon significative car le médicament cible les cellules de l’intérieur, contrairement à ceux qui les attaquent de l’extérieur et éliminent également les cellules saines.
Cette nouvelle génération de médicaments doit encore être étudiée et subir de nombreux tests avant de confirmer les résultats obtenus sur les souris et d’être améliorée. Mais les débuts sont prometteurs.
Retrouvez cet article sur Topsanté
La nanotechnologie ne se limite pas aux produits industriels, mais prend part également à la recherche médicale. En effet, c’est un nano médicament de la famille des Polycéfines qui a été développé par des chercheurs du Cedars-Sinai Medical Center, aux Etats-Unis, afin de lutter contre les cellules cancéreuses responsables du cancer du sein.
Dans une étude publiée par le Journal of Controlled Release, les scientifiques expliquent comment ce médicament, créé à base d’un acide non toxique et biodégradable, cible la tumeur par différentes actions simultanées. Concrètement, il attaque les cellules mammaires cancéreuses de l’intérieur, bloque la tumeur et stimule la réponse immunitaire du corps. Pour parvenir à ce résultat, l’équipe américaine a greffé des cellules cancéreuses de sein humain sur des souris. La survie des animaux a été prolongée de façon significative car le médicament cible les cellules de l’intérieur, contrairement à ceux qui les attaquent de l’extérieur et éliminent également les cellules saines.
Cette nouvelle génération de médicaments doit encore être étudiée et subir de nombreux tests avant de confirmer les résultats obtenus sur les souris et d’être améliorée. Mais les débuts sont prometteurs.
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mardi 13 août 2013
Cancers : des avancées marquantes
Le congrès annuel de la Société américaine d’oncologie clinique (Asco) a surtout été marqué par la progression des traitements personnalisés dans certains cancers. Le point sur les principales évolutions avec le Pr Michel Mitry, cancérologue à l’Institut Curie à Paris.
Cancer du col de l’utérus Un dépistage avec du vinaigre! Une vaste étude, menée en Inde, a montré l’intérêt d’une méthode de détection du cancer utérin simple et bon marché. Après une application de vinaigre sur le col de l’utérus, on réalise un prélèvement avec un bâtonnet enveloppé de coton. Examiné à l’œil nu, sous une lampe halogène, il permet de détecter les anomalies. En moins d’une minute, les tissus cancéreux prennent une couleur blanche là où le vinaigre est appliqué, alors que les tissus sains ne changent pas de couleur. Cette technique, qui requiert une simple formation des personnels infirmiers, a été testée pendant quinze ans sur 150 000 femmes indiennes de 35 à 64 ans sans antécédents de cancer du col utérin. Résultat: une réduction de 31 % de la mortalité par ce cancer, encore fréquent en Inde en raison du peu d’accès aux frottis. «Nous espérons que les résultats de cette étude permettront de réduire le fardeau du cancer du col de l’utérus dans le monde », a déclaré le Dr Surendra Srinivas Shastri, professeur de cancérologie préventive au Tata Memorial Hospital à Bombay, principal auteur de cette étude.
Cancer du pancréas Le plus des nanoparticules Dans les cancers avancés du pancréas, l’intérêt d’une double chimiothérapie (nab-paclitaxel et gemcitabine) a été confirmé. L’association fait appel à des nanoparticules d’albumine, qui permettent un accès optimal du produit de chimiothérapie dans la cellule cancéreuse. Dans les stades moins avancés, une étude a montré qu’ajouter de la radiothérapie à la chimiothérapie n’apporte pas de bénéfices. Les malades ne devraient plus être ennuyés pour rien…
Cancer des testicules Une nouvelle chimio Ce cancer atteint des hommes jeunes, entre 25 et 30 ans. Il est de très bon pronostic, c’est-à-dire que les malades guérissent, sauf un très petit nombre d’entre eux. Pour la première fois depuis vingt ans, un progrès vient d’être enregistré pour ces patients atteints d’une forme agressive. Un essai franco-américain a en (...) Lire la suite sur Topsanté
Cancer du col de l’utérus Un dépistage avec du vinaigre! Une vaste étude, menée en Inde, a montré l’intérêt d’une méthode de détection du cancer utérin simple et bon marché. Après une application de vinaigre sur le col de l’utérus, on réalise un prélèvement avec un bâtonnet enveloppé de coton. Examiné à l’œil nu, sous une lampe halogène, il permet de détecter les anomalies. En moins d’une minute, les tissus cancéreux prennent une couleur blanche là où le vinaigre est appliqué, alors que les tissus sains ne changent pas de couleur. Cette technique, qui requiert une simple formation des personnels infirmiers, a été testée pendant quinze ans sur 150 000 femmes indiennes de 35 à 64 ans sans antécédents de cancer du col utérin. Résultat: une réduction de 31 % de la mortalité par ce cancer, encore fréquent en Inde en raison du peu d’accès aux frottis. «Nous espérons que les résultats de cette étude permettront de réduire le fardeau du cancer du col de l’utérus dans le monde », a déclaré le Dr Surendra Srinivas Shastri, professeur de cancérologie préventive au Tata Memorial Hospital à Bombay, principal auteur de cette étude.
Cancer du pancréas Le plus des nanoparticules Dans les cancers avancés du pancréas, l’intérêt d’une double chimiothérapie (nab-paclitaxel et gemcitabine) a été confirmé. L’association fait appel à des nanoparticules d’albumine, qui permettent un accès optimal du produit de chimiothérapie dans la cellule cancéreuse. Dans les stades moins avancés, une étude a montré qu’ajouter de la radiothérapie à la chimiothérapie n’apporte pas de bénéfices. Les malades ne devraient plus être ennuyés pour rien…
Cancer des testicules Une nouvelle chimio Ce cancer atteint des hommes jeunes, entre 25 et 30 ans. Il est de très bon pronostic, c’est-à-dire que les malades guérissent, sauf un très petit nombre d’entre eux. Pour la première fois depuis vingt ans, un progrès vient d’être enregistré pour ces patients atteints d’une forme agressive. Un essai franco-américain a en (...) Lire la suite sur Topsanté
dimanche 11 août 2013
vendredi 9 août 2013
Un vaccin contre le paludisme qui donne espoir
Des chercheurs américains ont annoncé jeudi des résultats très prometteurs et sans précédent de l’essai clinique d’un vaccin contre le paludisme.
600 000 morts par an
Le paludisme est une maladie parasitaire qui fait encore aujourd’hui 600 000 morts par an, surtout des jeunes enfants en Afrique subsaharienne.
Ce nouveau vaccin, fabriqué à partir de parasites affaiblis responsable du paludisme et transmis par la femelle du moustique Anophèle, a permis d’obtenir jusqu’à 100 % de protection chez six des neuf adultes ayant reçu la plus forte dose. Pour cet essai de phase 1, 40 personnes de 20 à 44 ans ont participé.
« Bien que nous soyons encore aux premiers stades du développement, nous pensons que ce vaccin permettra d’éliminer le paludisme », estime Stephen Hoffman, PDG de Sanaria, le laboratoire qui développé le vaccin dont les recherches sont financées par l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAD), le Naval Medical Center et d’autres organismes aux Etats-Unis, en Europe et en Afrique.
« Sauver des millions de vies »
« Les scientifiques s’efforcent de produire un vaccin anti-paludéen depuis 30 ans et maintenant ces résultats montrent que nous avons un vaccin sûr, injectable et qui peut sauver des millions de vies », souligne-t-il.
Tout en reconnaissant le niveau sans précédent de protection, le Dr Anthony Fauci, directeur du NIAD s’est toutefois montré prudent en raison du petit nombre de personnes concernées.
« Le taux de protection est impressionnant mais le nombre de sujets est relativement faible », dit-il.
Plusieurs essais cliniques en Afrique
« On doit aussi encore démontrer que cette immunisation est durable et qu’elle est efficace contre les multiples variantes du plasmodium », le parasite responsable du paludisme, ajoute-t-il.
À cette fin, l’équipe de chercheurs va bientôt entreprendre plusieurs petits essais cliniques en Afrique, en Allemagne et aux Etats-Unis. Ils testeront également différentes fréquences de vaccination avec l’objectif d’obtenir une protection de 100 % avec moins de cinq doses du vaccin.
Production coûteuse et compliquée
Le Dr Fauci note en outre que la production à grande échelle de ce vaccin pourrait être coûteuse et problématique.
Sanaria devra accélérer le processus d’extraction des parasites des glandes salivaires des moustiques qui aujourd’hui mobilise déjà 12 à 15 techniciens capables de disséquer environ 150 de ces insectes par heure. Sanaria travaille déjà avec l’école d’ingénierie de l’Université Harvard pour automatiser ce processus.
Autre difficulté, le vaccin doit être conservé dans de l’azote liquide ce qui pourrait poser problème dans les pays en développement.
Enfin, faire des injections à des nourrissons dont les veines sont difficiles à trouver pourrait compliquer une campagne de vaccination à grande échelle, selon des chercheurs.
jeudi 8 août 2013
mercredi 7 août 2013
Santé : une pénurie de lévothyrox
L'association française des malades de la thyroïde (AFMT) a écrit à la ministre de la Santé Marisol Touraine pour dénoncer la pénurie de lévothyrox, un médicament indispensable dans le traitement de diverses pathologies thyroïdiennes, a-t-on appris mercredi auprès de l'AFMT. "Jamais nous n'aurions cru cette situation possible en France", écrit l'association dans sa lettre, alors que les pharmacies éprouvent depuis le mois de juin des difficultés à s'approvisionner auprès du fabricant, la laboratoire Merck Serono.
Dans un point fait la semaine dernière, l'agence du médicament reconnait que des difficultés d'approvisionnement de plusieurs dosages de lévothyrox (lévothyroxine) existent depuis juin et que celles-ci pourraient se poursuivre dans les prochains mois, malgré l'engagement pris par le laboratoire d'accroître ses capacités de production. Près de 3 millions de patients atteints d'hypothyroïdie, mais également opérés pour des cancers de la thyroïde, sont actuellement traités par lévothyrox en France. La plupart de ces traitements sont poursuivis à vie.
mardi 6 août 2013
Sida : le dépistage rapide a davantage de résultats positifs
Tout l’été, l’association Aides reste mobilisée dans la lutte contre le virus du Sida. Le dépistage rapide, un test qui permet de connaître son statut sérologique (séropositivité ou non) en seulement 30 minutes, permet de se déplacer et d’aller à la rencontre des populations. «En 30 minutes, on a un résultat fiable. Ce test rapide nous permet, avec notre mallette, d’aller dans divers lieux : boîtes de nuit, lieu de drague gay…», confie Tiphaine Audibert, animatrice de prévention. Deux fois par semaine, c’est aussi à la gare Matabiau que les membres de l’association réalisent les dépistages. Après un entretien préalable pour identifier la prise de risque, le test en lui-même ne prend que quelques secondes. L’autre entrevue permet de lire le résultat avec la personne dépistée.
«Il y a eu 6 résultats positifs sur 330 tests», explique Richard Bastien, chargé de projet à Aides Midi-Pyrénées. «C’est une proportion plus élevée de résultats positifs que dans les centres de dépistages traditionnels», poursuit-il. Le dépistage rapide permet de toucher une population plus large. «L’intérêt, c’est de retrouver des personnes séropositives qui l’ignorent», estime Richard Bastien. En effet, en France, il y aurait entre 25 000 et 30 000 personnes séropositives ignorant leur statut sérologique. Les plus jeunes sont aujourd’hui particulièrement exposés. Le VIH est davantage considéré aujourd’hui comme une maladie chronique grâce aux progrès de la médecine. Toutefois, la vigilance est bien sûr, plus que jamais impérative. Ils n’ont pas connu les compagnes de «la génération capote», les gens qui étaient ados dans les années quatre-vingt-dix, jadis cibles de nombreuses campagnes de prévention. D’où l’utilité de réitérer encore et toujours les mêmes messages. Cet été encore, la rengaine «Sortez couverts», est plus que jamais d’actualité.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/08/06/1684766-sida-le-depistage-rapide-a-davantage-de-resultats-positifs.html
Une population plus large
En 2012, plus de 500 tests ont été menés par Aides Midi-Pyrénées. 330 dépistages rapides ont été effectués sur le premier semestre de 2013 : le rythme s’accélère.«Il y a eu 6 résultats positifs sur 330 tests», explique Richard Bastien, chargé de projet à Aides Midi-Pyrénées. «C’est une proportion plus élevée de résultats positifs que dans les centres de dépistages traditionnels», poursuit-il. Le dépistage rapide permet de toucher une population plus large. «L’intérêt, c’est de retrouver des personnes séropositives qui l’ignorent», estime Richard Bastien. En effet, en France, il y aurait entre 25 000 et 30 000 personnes séropositives ignorant leur statut sérologique. Les plus jeunes sont aujourd’hui particulièrement exposés. Le VIH est davantage considéré aujourd’hui comme une maladie chronique grâce aux progrès de la médecine. Toutefois, la vigilance est bien sûr, plus que jamais impérative. Ils n’ont pas connu les compagnes de «la génération capote», les gens qui étaient ados dans les années quatre-vingt-dix, jadis cibles de nombreuses campagnes de prévention. D’où l’utilité de réitérer encore et toujours les mêmes messages. Cet été encore, la rengaine «Sortez couverts», est plus que jamais d’actualité.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/08/06/1684766-sida-le-depistage-rapide-a-davantage-de-resultats-positifs.html
lundi 5 août 2013
Cancer de la vessie : une protéine serait responsable de la propagation
Des chercheurs britanniques ont identifié une protéine qui joue un rôle important dans la propagation du cancer de la vessie. Une découverte qui pourrait aider à développer des thérapies et améliorer la qualité de vie des malades.
Alors que le cancer de la vessie touche environ 10 000 personnes par an au Royaume-Uni, une équipe de chercheurs britanniques a travaillé sur la façon dont une certaine protéine crée un signal qui provoque la propagation de cette maladie. En effet, "le cancer de la vessie devient envahissant quand il se développe à travers la couche musculaire de la vessie", explique la chaîne BBC News. Lorsque cela se produit, les risques de propagation du cancer et la difficulté du traitement augmentent.
Dans une étude publiée par la revue American Journal of Physiology: Renal Physiology, les chercheurs de l'Université de Plymouth expliquent avoir identifié une protéine présente dans la plupart des cancers de la vessie. Cette dernière jouerait un rôle important dans le processus de signalisation qui permet au cancer de se propager.
Améliorer la qualité de vie
Le professeur Raymond Playford, co-auteur de l’étude, a déclaré à la BBC News : "Bien que le cancer de la vessie puisse être facilement traité quand il est diagnostiqué assez tôt, une fois qu’il commence à toucher les tissus profonds et se propager aux organes voisins, il rend la vie du patient beaucoup plus difficile et douloureuse."
"En identifiant le mécanisme par lequel le cancer de la vessie se développe et se propage, nous espérons réussir à développer des thérapies capables de changer ce mécanisme afin d’améliorer la qualité de vie et le taux de survie des malades", conclut-il.
Retrouvez cet article sur Topsanté
Alors que le cancer de la vessie touche environ 10 000 personnes par an au Royaume-Uni, une équipe de chercheurs britanniques a travaillé sur la façon dont une certaine protéine crée un signal qui provoque la propagation de cette maladie. En effet, "le cancer de la vessie devient envahissant quand il se développe à travers la couche musculaire de la vessie", explique la chaîne BBC News. Lorsque cela se produit, les risques de propagation du cancer et la difficulté du traitement augmentent.
Dans une étude publiée par la revue American Journal of Physiology: Renal Physiology, les chercheurs de l'Université de Plymouth expliquent avoir identifié une protéine présente dans la plupart des cancers de la vessie. Cette dernière jouerait un rôle important dans le processus de signalisation qui permet au cancer de se propager.
Améliorer la qualité de vie
Le professeur Raymond Playford, co-auteur de l’étude, a déclaré à la BBC News : "Bien que le cancer de la vessie puisse être facilement traité quand il est diagnostiqué assez tôt, une fois qu’il commence à toucher les tissus profonds et se propager aux organes voisins, il rend la vie du patient beaucoup plus difficile et douloureuse."
"En identifiant le mécanisme par lequel le cancer de la vessie se développe et se propage, nous espérons réussir à développer des thérapies capables de changer ce mécanisme afin d’améliorer la qualité de vie et le taux de survie des malades", conclut-il.
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dimanche 4 août 2013
Piqûres : 3 solutions naturelles pour les soulager
Les insectes piqueurs n’ont qu’une idée en tête : goûter à notre peau… Pour passer un été serein, les thérapies douces sont efficaces en prévention. Et après coup, pour apaiser le feu de la piqûre. Les plantes soulagent les démangeaisons
Si vous êtes piqué par une guêpe ou une abeille, enlevez le dard, si vous y parvenez, puis frictionnez la piqûre avec 1 ou 2 fleurs de lavande, ou 1 ou 2 feuilles de basilic, ou encore 1 feuille de plantain pendant quelques minutes. Répétez le massage autant de fois que nécessaire.
Si la piqûre est infectée, versez 50 gouttes de Calendula en teinture-mère dans un verre d’eau bouillie et buvez.
Pour limiter les risques de piqûres, plantez du basilic, des géraniums et de la citronnelle sur vos balcons, votre terrasse ou tout autour de votre maison : tous trois éloignent les importuns.
Un gel prêt à l’emploi : à base de petite ortie et d’arnica, Urtigel de Weleda (6,60 €).
Les huiles essentielles calment les douleurs
Pour toutes les piqûres d’insectes (moustique, guêpe, abeille, taon, frelon), de méduse, de scorpionou encore d’araignée, ayez le réflexe huile essentielle (HE) de lavande aspic. Elle est à la fois anti-inflammatoire et anti-infectieuse. Appliquez 1 goutte d’HE pure sur la piqûre puis massez quelques secondes. Recommencez 5 minutes plus tard, et 3 fois par jour ensuite.
En cas de piqûre de méduse, rincez bien la zone concernée avec de l’eau de mer avant d’appliquer l’HE.
Pour les femmes enceintes, allaitantes, les enfants de moins de 6 ans, les personnes asthmatiques ou épileptiques, remplacez l’HE de lavande aspic, qui est alors contre-indiquée, par de l’HE d’eucalyptus citronné à la même posologie.
Des produits apaisants prêts à l’emploi : SOS Insectes Venin, Pranarôm (9,90 €). Roll’on apaisant à la lavande, La Drôme Provençale (7 €). Roll’on après-piqûres, Florame (6,10 €).
Des solutions répulsives pour passer de belles soirées sous la voûte étoilée.
Diffuser un mélange d’HE d’eucalyptus citronné et de géranium rosat ou, à votre choix, les HE de citronnelle, de géranium, de lavande aspic.
Créer un décor d’ambiance avec des bougies aux HE comme « Mosquito go home », du laboratoire des Sources (13 €), ou la Bougie (...) Lire la suite sur Topsanté
Si vous êtes piqué par une guêpe ou une abeille, enlevez le dard, si vous y parvenez, puis frictionnez la piqûre avec 1 ou 2 fleurs de lavande, ou 1 ou 2 feuilles de basilic, ou encore 1 feuille de plantain pendant quelques minutes. Répétez le massage autant de fois que nécessaire.
Si la piqûre est infectée, versez 50 gouttes de Calendula en teinture-mère dans un verre d’eau bouillie et buvez.
Pour limiter les risques de piqûres, plantez du basilic, des géraniums et de la citronnelle sur vos balcons, votre terrasse ou tout autour de votre maison : tous trois éloignent les importuns.
Un gel prêt à l’emploi : à base de petite ortie et d’arnica, Urtigel de Weleda (6,60 €).
Les huiles essentielles calment les douleurs
Pour toutes les piqûres d’insectes (moustique, guêpe, abeille, taon, frelon), de méduse, de scorpionou encore d’araignée, ayez le réflexe huile essentielle (HE) de lavande aspic. Elle est à la fois anti-inflammatoire et anti-infectieuse. Appliquez 1 goutte d’HE pure sur la piqûre puis massez quelques secondes. Recommencez 5 minutes plus tard, et 3 fois par jour ensuite.
En cas de piqûre de méduse, rincez bien la zone concernée avec de l’eau de mer avant d’appliquer l’HE.
Pour les femmes enceintes, allaitantes, les enfants de moins de 6 ans, les personnes asthmatiques ou épileptiques, remplacez l’HE de lavande aspic, qui est alors contre-indiquée, par de l’HE d’eucalyptus citronné à la même posologie.
Des produits apaisants prêts à l’emploi : SOS Insectes Venin, Pranarôm (9,90 €). Roll’on apaisant à la lavande, La Drôme Provençale (7 €). Roll’on après-piqûres, Florame (6,10 €).
Des solutions répulsives pour passer de belles soirées sous la voûte étoilée.
Diffuser un mélange d’HE d’eucalyptus citronné et de géranium rosat ou, à votre choix, les HE de citronnelle, de géranium, de lavande aspic.
Créer un décor d’ambiance avec des bougies aux HE comme « Mosquito go home », du laboratoire des Sources (13 €), ou la Bougie (...) Lire la suite sur Topsanté
vendredi 2 août 2013
Fibromyalgie : la recherche se précise
Des chercheurs américains ont découvert un mécanisme capable d’expliquer, pour la première fois, certains symptômes de la fibromyalgie, une maladie mal comprise.
Longtemps, le corps médical a considéré les symptômes de la fibromyalgie comme la manifestation d’une dépression. Aujourd’hui, les chercheurs admettent que les malades, qui souffrent de fatigue chronique, présentent une anomalie du contrôle de la douleur. Les recherches se précisent depuis que des scientifiques du Massachusetts, aux Etats-Unis, ont mené une étude publiée dans la revue spécialisée Pain, sur 27 patients fibromyalgiques et 30 personnes témoins. La moitié des malades présentent des lésions des fibres nerveuses au niveau de la peau, en particulier des jambes, connue habituellement chez les diabétiques.
Cette maladie, appelée polyneuropathie des petites fibres, provoque des sensations de brûlure, des picotements ou des fourmillements qui peuvent être déclenchés par un simple effleurement de la peau. Entre autres, les chercheurs ont constaté que la moitié des malades présentait une dysfonction du système immunitaire. "Ces résultats constituent une première preuve objective d'un mécanisme à l'origine de cas de fibromyalgie, et l'identification d'une cause sous-jacente est la première étape en vue de trouver de meilleurs traitements", s’est réjouie Anne Louise Oaklander, co-auteur de cette étude.
Retrouvez cet article sur Topsanté
Longtemps, le corps médical a considéré les symptômes de la fibromyalgie comme la manifestation d’une dépression. Aujourd’hui, les chercheurs admettent que les malades, qui souffrent de fatigue chronique, présentent une anomalie du contrôle de la douleur. Les recherches se précisent depuis que des scientifiques du Massachusetts, aux Etats-Unis, ont mené une étude publiée dans la revue spécialisée Pain, sur 27 patients fibromyalgiques et 30 personnes témoins. La moitié des malades présentent des lésions des fibres nerveuses au niveau de la peau, en particulier des jambes, connue habituellement chez les diabétiques.
Cette maladie, appelée polyneuropathie des petites fibres, provoque des sensations de brûlure, des picotements ou des fourmillements qui peuvent être déclenchés par un simple effleurement de la peau. Entre autres, les chercheurs ont constaté que la moitié des malades présentait une dysfonction du système immunitaire. "Ces résultats constituent une première preuve objective d'un mécanisme à l'origine de cas de fibromyalgie, et l'identification d'une cause sous-jacente est la première étape en vue de trouver de meilleurs traitements", s’est réjouie Anne Louise Oaklander, co-auteur de cette étude.
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jeudi 1 août 2013
Voilà les risques que vous prenez à porter des talons hauts
Ils affinent les jambes, mettent en valeur les fesses : les talons hauts vous rendent plus belles. Attention aux dégâts cependant : pieds cornés, bosses sur les orteils, maux de dos, pathologies diverses.... les conséquences peuvent nécessiter l'intervention chirurgicale.
Si jamais on à déjà des pathologies héréditaires dormantes comme l’hallux valgus (la bosse sur le gros orteil), les talons sont un facteur aggravant. On peut voir apparaître des pincements nerveux dans l’avant-pied, des problèmes au niveau de la partie plantaire, des formes arthropathie dégénératives au niveau du pied…
Mais aussi cela impacte le dos. En portant des talons, les femmes sont sur la pointe des pieds ce qui accentue l’antéversion du bassin. C’est-à-dire que le bassin plonge plus vers l’avant pour faire ressortir les fesses.
Atlantico : De nombreuses études pointent les dangers de porter des talons hauts. Quels sont les risques encourus si on porte des talons hauts tous les jours ? Quelles sont les conséquences à court et à long terme ?
Daniel Benjamin : Les femmes ne sont pas censées marcher percher sur des talons de plus de 6 centimètres toute la journée, cela a plusieurs conséquences. Tout d’abord on note des problèmes de rétractations musculaires, notamment au niveau des muscles du mollet ou du tendon d’Achille. Ce type de chaussures altèrent la démarche. Ces fragilités peuvent être la cause de tendinites à partir du moment où l’on repasse sur des chaussures plates.
Ensuite, cela impact l'avant du pied. Les talons augmentent le dénivelé entre l’avant et l’arrière du pied, donc il y a plus de charge sur l’avant du pied. Cela entrave le bon déroulement du pas et de la marche.Si jamais on à déjà des pathologies héréditaires dormantes comme l’hallux valgus (la bosse sur le gros orteil), les talons sont un facteur aggravant. On peut voir apparaître des pincements nerveux dans l’avant-pied, des problèmes au niveau de la partie plantaire, des formes arthropathie dégénératives au niveau du pied…
Mais aussi cela impacte le dos. En portant des talons, les femmes sont sur la pointe des pieds ce qui accentue l’antéversion du bassin. C’est-à-dire que le bassin plonge plus vers l’avant pour faire ressortir les fesses.
Comment soigner ces problèmes ? Dans quel cas une intervention chirurgicale est-elle nécessaire ?
Il existe toute sorte de traitements. Les déformations de l’avant pied, comme l’hallux valgus, sont des maladies héréditaires qui sont très nettement accentuées et accélérées par le port de talons hauts. Si le (...)lire la suite sur Atlantico
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