La peste, le choléra ou encore le cancer. C'est ce que la maladie d'Alzheimer évoquait au grand public lors d'une étude menée en 2008 par l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes). «Pour les Français que nous avions interrogés, Alzheimer représentait un vrai fléau, avoue Stéphanie Pin, responsable du pôle populations et cycles de vie à l'Inpes. Ils indiquaient également que, contrairement au cancer, on ne connaît pas les facteurs de risques de cette pathologie. Et que puisqu'il n'existe pas de moyen pour se protéger comme c'est le cas avec le sida par exemple, cette maladie relève de la loterie». L'association France Alzheimer confie qu'elle n'avait pas été très étonnée par ces résultats. «Comme il n'existe pas de traitements, mais uniquement des médicaments symptomatiques, il est normal que celle maladie soit décrite de manière dramatique», relève sa présidente, Marie-Odile Desana
Cette année, dans le cadre du plan Alzheimer 2008-2012, des enquêtes d'opinion ont été mises en place dans le but de mieux connaître le regard porté sur la maladie. L'Inpes a ainsi interrogé 2 013 personnes du grand public ainsi que des aidants volontaires (des proches de malades) et des professionnels du soin et de l'aide à domicile. «Les références à la peste et au choléra que nous avions entendues en 2008 apparaissent beaucoup moins, note Stéphanie Pin. En revanche, la perte de mémoire (à 54%) et la dépendance reviennent beaucoup (12%)». Les aidants associent à la maladie la perte de mémoire à 65% et à 55% la dépendance. Les professionnels citent eux, à 73% la dépendance, à 50% la perte des capacités intellectuelles et à 43% les pertes de mémoire. «Il est clair que pour le grand public Alzheimer signifie perte de mémoire. Or ce n'est qu'une des conséquences de la maladie avec les troubles du comportement et de l'humeur, insiste Marie-Odile Desana. Mais cette perte de la mémoire signifie altération de l'identité, du souvenir. Quand le malade ne ... lire la suite de l'article sur lefigaro.frhttp://www.lefigaro.fr/sante/2010/09/20/01004-20100920ARTFIG00733-une-affection-stigmatisante-qui-fait-peur-aux-francais.php
Cette année, dans le cadre du plan Alzheimer 2008-2012, des enquêtes d'opinion ont été mises en place dans le but de mieux connaître le regard porté sur la maladie. L'Inpes a ainsi interrogé 2 013 personnes du grand public ainsi que des aidants volontaires (des proches de malades) et des professionnels du soin et de l'aide à domicile. «Les références à la peste et au choléra que nous avions entendues en 2008 apparaissent beaucoup moins, note Stéphanie Pin. En revanche, la perte de mémoire (à 54%) et la dépendance reviennent beaucoup (12%)». Les aidants associent à la maladie la perte de mémoire à 65% et à 55% la dépendance. Les professionnels citent eux, à 73% la dépendance, à 50% la perte des capacités intellectuelles et à 43% les pertes de mémoire. «Il est clair que pour le grand public Alzheimer signifie perte de mémoire. Or ce n'est qu'une des conséquences de la maladie avec les troubles du comportement et de l'humeur, insiste Marie-Odile Desana. Mais cette perte de la mémoire signifie altération de l'identité, du souvenir. Quand le malade ne ... lire la suite de l'article sur lefigaro.frhttp://www.lefigaro.fr/sante/2010/09/20/01004-20100920ARTFIG00733-une-affection-stigmatisante-qui-fait-peur-aux-francais.php
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