Il n’y a jamais eu autant d’inscrites. Avant même d’avoir lieu, la nouvelle édition de la Parisienne est une réussite. Cette course à pied réunira dimanche 22.000 femmes pour un parcours de 6 kilomètres dans les rues de la capitale. Un événement placé cette année sous le soleil du Brésil dont plus de 400 musiciens rythmeront le passage des participantes. Le Brésil que l’on retrouvera également au village installé dès aujourd’hui sur le Champ de Mars, sous la Tour Eiffel. Les opérations un ruban/un euro ou une minute de massage/un euro qui fait la renommée de la course seront une fois de plus proposées.
Car derrière la course, la Parisienne a pour objectif de récolter des dons afin d’aider la lutte contre le cancer du sein, une maladie qui touche 1 femme sur 10. La Fondation pour la recherche médicale (FMR), partenaire du rassemblement, espère ainsi récolter 90.000 € – l’édition précédente en avait rapporté 77.000 – afin de financer le projet d’une chercheuse Française. Albane Frati, jeune médecin à l’hôpital Tenon à Paris a retenue l’attention du collège scientifique de la Fondation pour des recherches sur la chimiothérapie. « Albane Frati cherche à mettre en place un outil visant à mieux prédire la réponse qu’aura une patiente avec un traitement par chimiothérapie, explique Valérie Lemarchandel directrice scientifique de la Fmr. Cela permettra d’affiner les besoins de la patiente afin de donner le traitement qui lui correspond le mieux. »
Un vaccin dans cinq ans ?
La personnalisation du traitement qui est au cœur des travaux de nombreux scientifiques à travers le monde et le projet de la chercheuse Française s’inscrit parfaitement dans cette tendance. Les dernières années ont d’ailleurs vues une amélioration sensible du diagnostic ainsi que du traitement du cancer du sein. Des molécules qui « asphyxient » la tumeur en bloquant son irrigation sanguine ont par exemple fait leur apparition. Les résultats prometteurs d’un cancer efficace sur la souris suscitent également beaucoup d’espoir.
Même si le dépistage permet de faire reculer le nombre de cancers détectés d’environ 8 % par an depuis 2005, il ne faut pas oublier que la maladie tue 11.000 femmes par an en France. C’est la première cause de décès par cancer chez les femmes.
http://www.francesoir.fr/sante/la%20parisienne%20-%2022.000%20femmes%20contre%20le%20cancer%20du%20sein.20825
1 commentaire:
Il est écrit, une femme sur 10 serait atteinte du cancer du sein, je pense que le pourcentage des malades est plus important, mais heureusement, une bonne prévention réduit les dégâts .
Cet article est très optimiste et passionnant .
Merci Francis !
miragen
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